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BELGICATHO - Page 1803

  • Embryon : mobilisons-nous, c'est urgent !

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    Offensive contre l’embryon à Bruxelles :

    La FONDATION JEROME LEJEUNE et  l’initiative citoyenne européenne UN DE NOUS dénoncent un déni de démocratie et appelle à la mobilisation !

     

    Des observateurs des instances européennes tirent un signal d’alarme : une proposition de résolution portant atteinte à la dignité de l’embryon humain va être votée le 22 octobre.

     

    Pour s’opposer à cette résolution, 4 actions :

    ·        Demander* au Président du Parlement européen de retirer le projet de résolution de l’ordre du jourde l’Assemblée plénière car ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union

                (Markus Winkler, Chef de cabinet, 0032 (0)2 28 40  737, markus.winkler@europarl.europa.eu)

    ·        Demander* au PPE de rejeter le texte : joseph.daul@europarl.europa.eu ; 0032-2-2840662 (Joseph Daul parlementaire français UMP président du parti PPE)

    ·        Interpeller les responsables politiques attentifs à la défense de l’embryon

    ·        ET SURTOUT : Faire signer l’Initiative Citoyenne Européenne Un de Nous sur WWW.UNDENOUS.FR (il faut passer la barre des 100 000 signatures françaises, actuellement à 93 000)

     

    La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) sera débattue et votée le 22 octobre au Parlement européen : elle inclut le financement de programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune, avec les autres acteurs français de la mobilisation UN DE NOUS, dénonce ce projet de résolution.

    En effet, celle-ci excède les compétences de l’Union européenne qui laisse normalement les Etats membres légiférer sur les enjeux bioéthiques. Les financements européens de recherche sur l’embryon et de politiques d’aide au développement incluant l’avortement posent problème.

     

    Plus de 1.200.000 personnes en Europe, signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

    Les députés européens doivent prendre en compte cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l’Europe, et inédite sur le sujet, sous peine de déni de démocratie.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune demande une mobilisation d’ici le vote du 22 octobre et jusqu’à la clôture officielle de la collecte à la fin du mois.

    Un très grand merci à vous tous.

     

    Agnès Gaudini

    Responsable du projet UN DE NOUS pour la Fondation Jérôme Lejeune

     

    * 1 exemple de lettre électronique :

     

    Monsieur,
    Une proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) est actuellement inscrite au calendrier du Parlement Européen pour le 22 octobre prochain.

    Ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union, comme il en a déjà été décidé précédemment car : « compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l'avortement, il appartient aux États membres d'élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n'entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaine. » (réponse du Commissaire Dali du 30 avril 2012).

    Je vous demande donc de retirer la programmation de cette proposition abusive, qui heurte profondément la conscience des signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne "Un de Nous", soutenue déjà par plus de 1.200.000 personnes en Europe et qui demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne de pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d’embryons humains.
    Confiant à priori dans votre souci du Bien Commun je vous prie de croire, monsieur, en l'expression de ma considération.

    (signature)

  • Vous avez dit : "art contemporain" ?

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    Philippe Kersantin, sur L'Homme Nouveau, rend compte d'un livre d'Aude de Kerros consacré à l'art contemporain :

    Aude de Kerros règle son compte à l'art contemporain

    Un homme se promène dans un musée d’art contemporain, et s’arrête devant une œuvre. Il l’observe avec intérêt : des pots de peinture ouverts, un pinceau qui traîne à côté, un escabeau replié... Il manque pourtant quelque chose. Notre visiteur cherche partout du regard cet objet si précieux qui fait défaut à l’œuvre, et ne la trouve pas.

    Vous cherchez quelque chose, monsieur ?

    Oui. Comment s’appelle cette œuvre ?

    Ah, monsieur, lui répond-on, ce n’est pas une œuvre d’art, c’est mon matériel de peinture !

    art.jpgCette petite plaisanterie contre l’art contemporain est bien connue. Cesar Santos, un peintre figuratif qui s’est fait une spécialité de ridiculiser ce soi-disant art, a pris un malin plaisir à la représenter sur une de ses toiles [Instalacion, no tocar (Installation, ne pas toucher) On pourra trouver une reproduction de cette toile ici]. Elle ne manque ni de piquant ni de profondeur, car elle pose la question la plus importante : qu’est-ce qu’une œuvre d’art contemporain ? Qu’est-ce qui fait des empilements de vêtements de Boltanski au Grand Palais (Voir par exemple ici) une œuvre d’art alors que nous pouvons trouver la même chose dans notre buanderie ? C’est à cette question que répond Aude de Kerros dans son livre, L’Art caché (Eyrolles, 318 p., 24 €).

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  • La mort à volonté

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    Lu sur Euthanasie STOP : 

    La mort à volonté

    M. Drieu GODEFRIDI, chroniqueur

    Quelle est cette urgence qui justifie chez nous l'activisme sur un sujet aussi délicat tandis qu'en France, le Comité national représentant toutes les tendances politiques ou philosophiques, exige un large débat public ? Une opinion de Drieu Godefrifi, Docteur en philosophie, juriste et dirigeant d'entreprise.

    Curieuse frénésie d'un quarteron de sénateurs libéraux qui semblent vouloir à tout prix "étendre" le champ d'application de la loi sur l'euthanasie. N'y a-t-il pas d'autres terrains législatifs à labourer ? Quelle est cette urgence qui justifie l'activisme de ces parlementaires, sur un sujet aussi délicat ?

    Il y eut d'abord l'euthanasie des enfants, que l'on nous a présentée comme une simple extension de la loi existante (2002), une précision, comme une évidence, alors qu'elle aurait fait basculer notre rapport collectif à l'enfance. Comment ne pas voir, en effet, la différence de nature qui existe entre un adulte qui décide de mourir et un enfant, juridiquement incapable en toutes choses depuis la nuit des temps, auquel le libraire est légalement tenu de faire les gros yeux s'il tente d'acheter un billet de Lotto, mais qui déciderait tranquillement "Je me tue !", comme l'écrivit Montherlant au moment de mettre fin à ses jours ?

    Le "Je" est ici une vue de l'esprit, car c'est finalement un médecin qui aurait dû constater "oui, tu as la capacité de te tuer, mon petit". On voit le paradoxe de cette prétendue autonomie de l'enfant et les dérives qu'elle pourrait engendrer. Suite à la mobilisation d'élus, notamment libéraux et de gauche, ce projet a fait pschitt : il est renvoyé après l'été, autant dire aux calendes grecques, vu ce que sera la proximité des élections de 2014.

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  • La nouvelle version du Notre Père, la victoire d'un camp ?

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    Le Notre Père nouvelle version n’est pas la victoire d’un camp !

    Le "boulevard Voltaire" propose un entretien au sujet de cette nouvelle version avec le Père Louis-Marie Guitton (responsable de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon)

    • Le pape propose une « nouvelle version » du Notre Père. Pourquoi maintenant ?

    Le bon Dieu a de l’humour… La popularité du pape François est telle et son invitation souvent répétée à nous « laisser surprendre » qu’on lui attribue maintenant cette nouvelle traduction du Notre Père. C’est en fait un travail de longue haleine, commencé en 1996, qui est en train d’aboutir, avec la reconnaissance donnée par Rome cet été, puis la publication de la traduction officielle au mois de novembre prochain. Cette traduction de la Bible pour la liturgie francophone, qui n’arrivera que dans quelques mois à la messe, lorsque les nouveaux lectionnaires auront été édités, prépare une autre traduction, qui suscitera sans doute beaucoup d’autres débats dans le monde francophone : celle du missel romain.

    • Peut-on y voir une invitation à l’unité pour les chrétiens ?

    La nouvelle traduction en français du Pater avait été annoncée le 29 décembre 1965, puis confirmée le 4 janvier 1966, dans un communiqué commun avec les représentants des chrétiens orthodoxes et réformés : on y précisait qu’elle serait commune aux trois confessions chrétiennes, dans un esprit d’unité. Les protestants ont déclaré, par la voix du pasteur Jean Tartier, que la nouvelle traduction est « de toute façon meilleure que l’ancienne ». De même Antoine Arjakovsky, orthodoxe, s’est réjoui car « l’ancienne formule de 1966 laissait sous-entendre que Dieu était à l’origine du mal ». Il est probable que l’on sera attentif à cette dimension œcuménique lors de la promulgation du missel, pour que l’on utilise la même formule dans les églises et dans les temples et que l’on puisse continuer à réciter ensemble cette prière.

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  • Urgence Egypte : un appel de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    Préhome1.jpg"Prions ensemble pour la paix, pour le dialogue et la réconciliation sur cette Terre bien-aimée, l'Égypte."
    Pape François 
     

    Chers amis,

    « Nous avons toujours peur de ce qui va se passer par la suite. Les Frères musulmans et d'autres extrémistes ont menacé d'attaquer des églises et des maisons chrétiennes. Nous ne savons jamais où ils frapperont la prochaine fois. » C'est en ces termes que le Père Rafik Greiche exprime l'inquiétude des chrétiens d'Égypte.

    La situation est dramatique : nombre d'églises, de monastères, d'hôpitaux et d'écoles chrétiennes ont été violemment attaqués à la suite de la chute de l'ex-président Morsi. Une trentaine d'églises ont même été totalement rasées. Cette violence a également affecté de nombreuses familles coptes, dont les maisons et magasins ont été incendiés. Dans de telles conditions, comment nourrir sa famille ?

    Très attaché à son pays, un père de famille nous confie "Je prie Dieu qu'il aide ma famille et nous donne la possibilité de vivre ici en Egypte"Sœur Amal, une religieuse égyptienne, nous demande de "dire la vérité sur ce que vivent les chrétiens d'Egypte, contrairement aux médias européens"Cette vérité est la peur du lendemain, la violence, la misère.

    C'est pourquoi le Patriarche d'Alexandrie nous a fait une demande d'aide d'urgence, pour venir au secours des familles coptes les plus touchées : nous avons besoin de vous pour réunir 30 000 €.

    Je compte sur vous, chers amis, pour ne pas les oublier et prier ardemment le Seigneur de les aider à surmonter la persécution qu'ils subissent dans leur pays.

    Fraternellement en Christ,

    Signature
    Marc Fromager
    Directeur de l'AED


    PS
     : Pour en savoir plus, je vous invite à voir cette vidéo.

  • Europe: pétition du CRIF contre l'interdiction de la circoncision

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    Une résolution "inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah"

    Rome, 18 octobre 2013 (Zenit.org)

    "Depuis la résolution intolérable du Conseil de l’Europe, qui met sur le même plan la circoncision, acte légal et l'excision, terrible mutilation hors la loi, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) demande le retrait de cette résolution visant à interdire cette pratique", indique un communiqué qui annonce une pétition en ligne: cette résolution "est inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah".

    Le 3 septembre dernier, à l'occasion d'une rencontre avec des représentants du Congrès juif mondial (WJC), le WJC et le Saint-Siège ont décidé d’un commun accord de dénoncer les attaques contre les minorités religieuses, tels les chrétiens coptes en Egypte et les tendances à restreindre des pratiques religieuses établies, comme la circoncision (cf. Zenit du 3 septembre 2013).

    "Le respect de la liberté religieuse de chacun impose que cette résolution ne soit pas mise en œuvre en France ni même en Europe et que chacun se mobilise pour l'entraver", indique le CRIF.

    Et d'ajouter: "La pétition mise en ligne sur le site du CRIF a recueilli en deux jours plus de 1700 signataires qui illustrent la diversité des sensibilités religieuses, philosophiques et politiques".

    Le site du CRIF explique ceci: "Au terme de la résolution 1952, adoptée le 2 octobre par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, les 47 États membres ont été invités à prendre des mesures contre les "violations de l'intégrité physique des enfants" et en particulier la circoncision. Shimon Peres a exigé le retrait du texte tandis que le gouvernement israélien a évoqué une « tache morale ». En effet, tous les Juifs, quel que soit leur degré de religiosité, restent très attachés à la circoncision. Pour beaucoup, c’est le dernier lien qui les relie au judaïsme. Il n’est pas envisageable de rompre cette tradition qui constitue l'unique signe physique de la solidarité intergénérationnelle."

    Il proteste aussi pour les raisons suivantes: "Cette décision est une remise en cause inacceptable de la liberté religieuse garantie par l’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

    "Elle porte atteinte à l’essence même du judaïsme et des traditions qui ont accompagné l’histoire du peuple juif de par le monde.

    "Elle agresse les communautés juives d’Europe déjà exposées à une résurgence sans précédent de l’antisémitisme.

    "Elle est insultante quand elle met sur un pied d’égalité la circoncision et à l’excision.

    "Elle est dangereuse car elle stigmatise les Juifs et ouvre de nouveau la porte à toutes les formes de caricatures.

    "Elle est inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah.

    "Nous vous appelons à une grande mobilisation citoyenne contre ce projet injuste qui bafoue notre identité et nos libertés individuelles.

    "Nous vous appelons à résister pour que cette décision ne soit jamais mise en application en France comme ailleurs en Europe."

    Chaque année, le 1er janvier, le martyrologe romain invite les catholiques à faire mémoire de la Circoncision de Jésus: "Dans l'octave de la Nativité du Seigneur et le jour de sa Circoncision, solennité de la Sainte Mère de Dieu Marie" (In octava Nativitatis Domini et die eius Circumcisionis, solemnitas sanctae Dei Genitrix Mariae...). Jusqu'à Vatican II, on fêtait le Nom de Jésus et de la Circoncision de Jésus ce jour-là. C'est un fait historique de la théologie catholique.

    L’évangéliste Luc, que l'on fête aujourd'hui dans l'Eglise catholique, mentionne ainsi la circoncision de Jésus : « Quand, après huit jours, il fallut circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus » (Luc 2, 21) .

    Parmi les signatures de la pétition du CRIF, celles des Pères Patrick Desbois, Directeur du service national pour les relations avec le Judaïsme de la Conférence des évêques de France, Jean Dujardin, ancien Secrétaire du Comité épiscopal français pour les relations avec le Judaïsme, Antoine Guggenheim, Directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins, et de Florence Taubmann, Pasteur, Présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.

    (18 octobre 2013) © Innovative Media Inc.

    Réf. ici  Europe: pétition du CRIF contre l'interdiction de la circoncision

    Dans la forme extraordinaire de la liturgie romaine, on fête toujours la Circoncision de Notre Seigneur…

    JPSC

  • Musique sacrée et musique ancienne: Verviers 2013

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    musique sacree 2013 electronique.jpg

    http://www.quefaire.be/4eme-festival-de-musique-459204.shtml

    http://www.quefaire.be/4eme-festival-de-musique-459212.shtml

    JPSC

  • Ambiguités anglicanes

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    welby_papa_francisco.jpg« Le nouveau primat de l’Église d’Angleterre, de la communion anglicane et archevêque de Cantorbéry, est une personnalité complexe… Loin d’être un “anglo catholique”, il serait plutôt à classer dans le courant “évangélique charismatique” dans la communauté anglicane, Mgr Justin Welby ne voit aucun inconvénient à l’ordination des femmes, mais il invite ses fidèles à se confesser à la manière des catholiques, ce qui n’est guère dans les habitudes de ce courant. Plus curieux encore, Mgr Welby a un directeur spirituel – il préfère dire “accompagnateur spirituel” – qui est catholique : le Père Nicolas Buttet, un ancien politicien suisse converti, qui fut ermite durant de longues années et a été ordonné prêtre catholique par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus Toulon… »

     Ici , sur riposte catholique Communion anglicane : son primat a un directeur spirituel… catholique

     JPSC

  • Prosélyte, non; missionnaire, oui !

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    Certains ont relevé les propos assez durs que le pape a tenus à l'égard du prosélytisme en l'accusant de manière plus ou moins directe de renoncer à convertir les non-chrétiens. Sandro Magister remet les pendules à l'heure dans un billet publié sur chiesa.espresso, intitulé Non au prosélytisme. Oui à la mission :

    Le premier est "une solennelle sottise", a dit le pape François. Mais la seconde est la priorité de son pontificat. Cela après des décennies de déclin de l'expansion missionnaire de l'Église, racontées aujourd'hui par un témoin exceptionnel qui en révèle des aspects jusqu'ici ignorés 

    À l’occasion de l'audience générale de mercredi dernier, sur une place Saint-Pierre qui était archicomble comme à l’accoutumée, le pape François a insisté une nouvelle fois sur l’un des points essentiels de son pontificat : le devoir qu’a l’Église de se faire "missionnaire", autrement dit de "continuer sur le chemin de l’histoire la mission même que Jésus a confiée à ses apôtres : Allez donc et faites de tous les peuples des disciples, en les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et en leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé".

    Le dimanche 20 octobre sera la journée mondiale des missions, marquée par le message pontifical relatif à cette question, dans lequel on peut en particulier lire ceci :

    "Le caractère missionnaire de l’Église n’est pas un prosélytisme mais un témoignage de vie qui illumine le chemin, qui porte espérance et amour. L’Église n’est pas une organisation d’assistance, une entreprise, une ONG mais une communauté de personnes animées par l’action de l’Esprit Saint, qui ont vécu et vivent l’étonnement de la rencontre avec Jésus-Christ et désirent partager cette expérience de joie profonde, partager le Message de salut que le Seigneur nous a apporté".

    Le pape Jorge Mario Bergoglio a déjà insisté à de nombreuses reprises sur le fait que l’Église "n’est pas une ONG d’assistance". Et qu’elle ne fait pas non plus de "prosélytisme" : une pratique qu’il a condamnée, au cours du célèbre entretien qu’il a eu avec Eugenio Scalfari, comme étant "une solennelle sottise", qui "n’a pas de sens".

    Mais, d’après le pape François, cela ne veut pas dire que l’Église doive se renfermer sur elle-même et renoncer à convertir. C’est tout le contraire. Depuis le moment où il a été élu successeur de Pierre, le pape Bergoglio n’a pas arrêté d’inciter l’Église à "s’ouvrir", à atteindre les hommes jusque dans leurs plus lointaines "périphéries existentielles".

    En effet, le ralentissement de l’élan missionnaire est l’un des points les plus critiques pour l’Église catholique des dernières décennies.

    Lire la suite sur chiesa.espresso

     

  • L’abbaye de Wisques (Saint-Omer) : rediviva

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    Octobre 2013 : une deuxième vie pour l’abbaye de Wisques, dans le Pas-de-Calais, grâce à un essaimage des Bénédictins de Fontgombault (congrégation de Solesmes). Premières images:

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    JPSC

  • Dies Academicus à la Communauté Saint-Martin

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    C’est maintenant la rentrée dans cette communauté destinée à fournir des prêtres aux diocèses en manque de vocations. Lesquelles ne lui font pas défaut : 31 séminaristes ont rejoint la communauté cet automne, en première année…

     dies ac 5.jpgLe Dies academicus, c’est un peu la pré-rentrée pour les séminaristes. Il permet d’aiguiser leur curiosité intellectuelle avant le début des cours. A cette occasion, plusieurs prêtres membres ou amis de la communauté les ont rejoint pour une journée de formation, à Candé. Le thème choisi cette année était celui de « la théologie du corps selon Jean-Paul II ». Le professeur Yves Semen, auteur d’ouvrages à succès sur ce sujet* était l’invité d’honneur du séminaire. Il a brillamment analysé en quoi l’enseignement du pape polonais sur le mariage, la sexualité et la vie conjugale constitue une heureuse « bombe à retardement pour le troisième millénaire », selon l’expression de son biographe George Weigel.

    La vocation d’époux : cœur de la vie chrétienne

    Qu’il soit prêtre, religieux ou laïc, tout chrétien est appelé à vivre de l’amour que le Christ-Epoux donne à l’Eglise son épouse. Les noces que Dieu veut célébrer avec l’humanité sont d’ailleurs le thème central de la Bible, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, en passant par Cana et le Cantique des cantiques. 

     Le couple : lieu de sanctification

    Si le Salut est accordé à chacun de manière individuelle, les époux ont une responsabilité dans la sanctification de leur conjoint. Ils ont également charge d’âmes envers leurs enfants dont ils sont les premiers éducateurs dans la foi. Le couple et la famille sont donc le lieu privilégié de la sainteté.

     Don Francois-Régis, directeur de l'Ecole de Théologie de la Communauté

     * Nous conseillons particulièrement son dernier ouvrage : La préparation au mariage selon Jean-Paul II et la Théologie du corps, Ed. Presses de la Renaissance, 2013, 446 pages.

     Ref. Dies Academicus

    JPSC

  • Aujourd'hui, les Belges sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait

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    Tels sont les propos du Docteur Bernard Debré sur Boulevard Voltaire :

    Euthanasie : non à une société du « tout propre » !

    Bernard Debré - Médecin - Député UMP pour la 15ème circonscription de Paris

    • À l’heure où le Dr Bonnemaison a été renvoyé devant les assises pour l’empoisonnement de sept patients en fin de vie, savez-vous où en est le projet de loi annoncé avant la fin de l’année par François Hollande sur l’euthanasie ?

    Il n’y a pas encore de projet de loi. En revanche, la loi Leonetti du 22 avril 2005, relative aux droits des patients en fin de vie, sera sans doute ajustée et pourrait notamment inclure l’ouverture de davantage de maisons de fin de vie.

    En dehors de ces ajustements, la loi Leonetti semble adaptée en ce qu’elle donne les moyens pour que les malades en fin de vie ou en situation douloureuse souffrent moins.

    • En Belgique, on annonce l’éventualité d’élargir le texte de loi aux « mineurs capables de discernement » et aux personnes « atteintes de démence ». Les trois quarts des Belges, selon un sondage publié récemment dans le quotidien La Libre Belgique, se disent favorables à une telle extension. Qu’en pensez-vous ?

    Je suis extrêmement réservé, voire totalement hostile à ce type de dérives. Prenons le cas des mineurs. Les médecins pourront se retrouver confrontés à des individus qui, malgré leur bonne volonté, ne sont pas atteints d’une maladie mortelle, ou sont sous le coup d’une lourde dépression temporaire.

    Quant à la démence, cela inclut notamment tous les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. On rentre alors dans une tout autre société dans laquelle on se débarrasse des gens qui ne sont pas comme nous, alors que l’objectif de notre société est justement de protéger les plus faibles.

    En France, 800.000 personnes – ce qui correspond aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer – pourraient être concernées. Et d’ailleurs, pour une personne qui serait atteinte de cette maladie et donc incapable de prendre une décision, qui la prendrait pour elle ? On entre véritablement dans une société du « tout propre ».

    S’il fallait une devise pour les décideurs, ce serait celle-ci : « La dignité se retrouve dans les yeux qui regardent la personne malade. »

    • En Belgique toujours, les notions de « souffrances psychiques » ont été introduites dans la loi. Qui en est juge ? Et comment peut-on contrôler la réalité de ces souffrances ?

    C’est une vraie question. Cette souffrance est-elle passagère ? Est-elle définitive ? Comment le reconnaître ? Les Belges sont dans une situation particulière. Aujourd’hui, ils sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait.

    Je ne dis pas qu’il faut laisser souffrir la personne et je suis d’ailleurs contre l’acharnement thérapeutique. J’estime qu’il faut abréger la souffrance, même si, parfois, cela doit réduire l’espérance de vie.

    • Y a-t-il un risque de voir une telle loi proposée un jour en France ?

    Proposée, oui. Votée, non. Pour l’instant, il y a une forme de consensus national qui affirme que la dignité de la personne doit être préservée. Pour l’instant…