Gino Bartali "Juste parmi les Nations" ou la justice d'un champion
Une activité longtemps ignorée
Anita Bourdin
ROME, 23 septembre 2013 (Zenit.org) - Le nom du grand champion cycliste italien Gino Bartali (1914-2000), a rejoint des milliers de noms inscrits au Mémorial de la Shoah deYad VaShem, à Jérusalem : il a mis ses jambes, son coeur et son intelligence au service des juifs persécutés pendant la seconde guerre mondiale.
Sous prétexte de s’entraîner, celui que le monde entier avait acclamé avant-guerre pour sa victoire sur le Tour de France, faisait passer, dans sa bicyclette - son guidon, sa selle - des faux papiers qui ont sauvé des vies.
La décision de le reconnaître « Juste parmi les Nations » a été prise le 7 juillet dernier (cf. Zenit du 16 août 2013). L’Osservatore Romano annonce pour sa part la nouvelle dans les colonnes de son édition quotidienne en italien des 23-24 septembre 2013.
La notice en ligne, en anglais, de Yad VaShem, dont nous reprenons ici l’essentiel, souligne notamment que « catholique fervent, il a fait partie, à l’époque de l’Occupation allemande, d’un réseau de sauvetage dont les responsables ont été le rabbin de Florence, Nathan Cassuto, et l’archevêque de Florence, le cardinal Elia Angelo Dalla Costa ». Ce dernier a également été déclaré Juste parmi les Nations, en 2012.

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