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BELGICATHO - Page 2121

  • Le cardinal Monsengwo prêchera le carême au Vatican

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    Source : http://batotocongo.blogspot.com/

    RDC – Le cardinal Laurent Monsengwo choisi par le pape Benoît XVI pour prêcher le Carême à la Curie romaine

     ' archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, connu pour ses dénonciations des violations de la démocratie en Afrique, notamment en République démocratique du Congo, a été choisi par le pape pour les prêches de Carême devant la Curie, a appris jeudi l’agence d’informations religieuses'

    Le cardinal prêchera les « exercices spirituels de Carême » (période de jeûne de quarante jours avant Pâques) de la Curie romaine (gouvernement de l’Eglise) du 26 février au 3 mars au Vatican. Cette sélection récompense toujours une personnalité estimée pour ses qualités de pasteur ou de théologien, ou les deux. Benoît XVI l’avait fait cardinal en 2010. Il est docteur en sciences bibliques et a été le premier Africain à avoir été secrétaire spécial d’un synode des évêques, en 2008. Mgr Monsengwo a joué un rôle de médiateur dans le conflit armé et civil qui a secoué l’ex-Zaïre entre 1991 et 1996. Il a été notamment en 1991 à la tête d’une « conférence nationale souveraine » réunissant les différentes parties. Nommé archevêque de Kinshasa en 2007, il préside la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
    Fin 2011, le cardinal, appuyé plus tard par le CENCO, a contesté publiquement la crédibilité des résultats des dernières élections présidentielles, estimant qu’ils n’étaient « conformes ni à la vérité ni à la justice », et s’attirant les foudres des partisans du régime de Joseph Kabila. L’Eglise catholique encourage les évêques africains à intervenir pour la paix, la démocratie, la bonne gouvernance et la réconciliation, mais sans entrer directement en politique, dans un parti ou un gouvernement. (MUA)

  • Qui est Monseigneur Schneider ?

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    bishop_athanasius_schneider-ab78a.jpg Le site de« L’Homme Nouveau »  signale que dans le dernier numéro de son journal bimensuel, qui vient de paraître,  il publie en exclusivité le texte intégral d'une communication faite par l'évêque missionnaire Mgr Athanasius Schneider sur le thème "Nouvelle évangélisation et liturgie» au mois de janvier dernier, dans le cadre du symposium Reunicatho.

    Nous en avions rendu compte ici :  Les 5 plaies de la liturgie, obstacles à la nouvelle évangélisation  Dans ce texte d'une grande force, le prélat  lance un vibrant appel à un renouveau dans le sillage de Benoît XVI. Un numéro exceptionnel à commander auprès des bureaux du journal "L'Homme Nouveau" (10, rue Rosenwald, 75015 Paris, tél. : 01 53 68 99 77) ou en version numérique ici : Journal n°1511 du 11-02-2012

     Mais qui est Mgr Schneider ? Voici le portrait qu’en donne notre confrère parisien (Extraits) : «  Pour le célèbre vaticaniste Sandro Magister, Mgr Athanasius Schneider est avec le cardinal Ranjith (cf. notre entretien dans L'H.N. n° 1500) le meilleur élève de Benoît XVI. Un élève qui l'est non seulement par les idées qu'il défend, mais aussi par le style qu'il affiche. Loin d'être un prélat médiatique, c'est un homme doux et bon, qui respire une foi profonde et tranquille. Il est né le 7 avril 1961 au sein d'une famille allemande (mais originaire d'Alsace) déportée par Staline et dont un des grands-pères fut fusillé en 1936 parce qu'il était considéré comme « koulak » (riche paysan propriétaire, en Russie). En 1973, sa famille a pu partir pour l'Allemagne où le jeune garçon qui ne parlait que russe a dû se mettre à l'allemand et suivre le cycle scolaire auprès d'institutions religieuses. Il est entré par la suite dans la Congrégation des Chanoines réguliers de la Sainte-Croix et il a été ordonné prêtre le 25 mars 1990. Lors de la préparation de son doctorat en théologie patristique à Rome, le futur Mgr Schneider a rencontré un prêtre du Kazakhstan qui l’a invité à venir enseigner dans le premier séminaire de ce pays. Finalement, l’archevêque de Karaganda, Mgr Jan Pawel Lenga, lui a demandé de rester dans ce pays pour l’aider à la reconstruction de l’Église. D’abord directeur spirituel du séminaire, Athanasius Schneider est devenu chancelier de la curie épiscopale de Karaganda, rédacteur en chef du journal catholique en langue russe Credo. Il a également fondé trois paroisses, avant d’être ordonné évêque à Rome le 2 juin 2006. (…) Évêque missionnaire dans un pays où les catholiques sont en minorité, profondément charitable et attaché au bien des personnes, Mgr Schneider est aussi un homme de convictions, lesquelles sont enracinées dans une vraie vie de prière et dans une formation théologique de premier ordre. Lors de la rencontre de Reunicatho, en janvier dernier, dans une salle paroissiale de l’église Notre-Dame de Grâce à Paris, il a fait un véritable tabac, notamment auprès du jeune clergé diocésain, par ses propos fermes prononcés avec une grande douceur. »  

     Référence :  Mgr Schneider : un missionnaire à la parole libre

     « L’Homme Nouveau » signale aussi que Mgr Schneider est l’auteur d’un petit livre intitulé : Dominus est – Pour comprendre le rite de communion pratiqué par Benoît XVI (Tempora, 2008) (…).. Selon Sandro Magister, « Quand Benoît XVI a lu le manuscrit de Mgr Schneider, en 2008, il a tout de suite ordonné aux éditions du Vatican (Libreria Editrice Vaticana) de le publier. ». Le compte rendu que nous  avions fait de ce livre sur Belgicatho, ici :  La communion « dans la main », une fausse restauration liturgique ? avait suscité des commentaires abondants et contrastés.

  • Les Pays-Bas ont un nouveau Cardinal-Archevêque

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    article_eveque.jpgIl s’agit de Mgr Willem Eijk (photo) dont l’agence Zenit nous rappelle le curriculum vitae : Les Pays-Bas auront, le 18 février, un nouveau cardinal en la personne de l’archevêque d’Utrecht, Mgr Willem - “Wim” - Jacobus Eijk, 58 ans, médecin et théologien (…)

    Willem Jacobus Eijk est né à Duivendrecht et a obtenu son doctorat en médecine en 1978 à l’université d’Amsterdam.

    Il décide ensuite d’entrer au séminaire de Rolduc à Kerkrade pour se préparer au sacerdoce. A partir de 1979, il ajoute à sa formation religieuse des études de bioéthique médicale à l’université de Leida.(ndlr: Leyde ?)

    Ordonné prêtre en 1985, il est incardiné dans le diocèse de Roermond, où il est nommé curé de la paroisse Saint Antoine de Padoue à Blerick. En 1987, il passe un doctorat de recherche en bioéthique médicale, avec une dissertation sur l’euthanasie. Il complète ses études en 1990, avec un doctorat de recherche en philosophie à l’université pontificale Saint Thomas d’Aquin et soutient une thèse sur le thème de l’ingéniérie génétique.

    Peu de temps après, il commence à enseigner la théologie morale au séminaire de Rolduc. A partir de 1996, il s’installe à Lugano pour enseigner à la faculté théologique de l’université locale.

    De 1997 à 2002, il fait partie de la Commission théologique internationale.

    Le 17 juillet 1999, il est nommé successeur de Mgr Möller comme évêque de Groninge Atteint d’une hémorragie cérébrale en 2001, Mgr Eijk se voit contraint pour quelque temps de céder ses fonctions au vicaire général, mais il les reprend quelques mois plus tard, totalement remis.

    Le 11 décembre 2007, il est nommé par Benoît XVI archevêque d’Utrecht et 70esuccesseur de saint Willibrord, succédant ainsi au cardinal Simonis ; son installation dans la cathédrale Sainte Catherine a lieu le 26 janvier 2008.

    En 2011, il est élu président de la Conférence des évêques des Pays-Bas. Le 6 janvier 2012, le pape Benoît XVI a annoncé sa nomination cardinalice au cours du consistoire prévu le 18 février prochain, avec 21 autres cardinaux de différents pays du monde.

     Tout l’article ici : Pays-Bas : l'archevêque d'Utrecht, Wim Eijk, cardinal désigné

    La devise épiscopale de Mgr Eijk est « Noli recusare laborem », ce qui fera sourire les Liégeois qui ont de la mémoire.  L’un de leurs  évêques du siècle dernier, Mgr Martin-Hubert Rutten (évêque de 1902 à 1927), avait en effet une devise fort proche : « non recuso laborem », ce qui donnait en patois wallon un jeu de mot malicieux, intraduisible en français : « dji n’récuse nin l’labeur » (le labeur) » et pouvait aussi s’entendre « d’ji n’récuse nin la beur » (la boisson). De là à penser que Mgr Rutten était un ivrogne…honni soit qui mal y pense.

  • Syrie: La chasse aux chrétiens et aux alaouites a commencé

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     Lu sur le site Kipa/Apic (Extraits) :

    copte_-_directions_to_orthodoxy_0.jpgL’agence de presse catholique AsiaNews affirme le 8 février que la violence augmente chaque jour davantage contre les minorités alaouites et chrétiennes, et contre tous ceux qui sont soupçonnés d’être du côté du gouvernement (…)

    Selon les témoignages recueillis sur place par  AsiaNews, la situation interne en Syrie montre des signes d’une radicalisation confessionnelle croissante. Si ces témoins veulent rester anonymes pour raison de sécurité, c’est parce que ceux qui ne partagent pas la vision des groupes armés sont repérés et souvent éliminés physiquement   Ces témoignages vont à l’encontre de la vision simpliste des médias internationaux qui s’appuient trop souvent sur des sources militantes et non vérifiées. "Nos sources sont des voix qui racontent une histoire différentes de celle qui prévaut dans les mass médias, et qui montrent que la violence exercée sur la population vient des deux partis en conflits", souligne AsiaNews.(…)

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  • Chine. Le cardinal Zen contre Sant'Egidio

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    biblidpoe_001i01.pngEt aussi contre une revue de Communion et Libération. "Avec un bon cœur, on peut faire des choses mauvaises", écrit-il. Et il explique pourquoi les diplomaties parallèles de ces deux mouvements font plus de mal que de bien aux catholiques chinois. De Sandro Magister, sur son site « Chiesa » (Extraits)

     (…) Dans un article cinglant diffusé par "Asia News", l'agence de presse de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères qui publie aussi ses articles en chinois(…), le cardinal Zen reproche à la Communauté de Sant'Egidio d’avoir invité avec tous les honneurs au meeting interreligieux de Munich – organisé en grande pompe par cette communauté du 11 au 13 septembre 2011 – un évêque chinois qui a gravement désobéi au pape en participant, le 14 juillet dernier, à l'ordination illicite d’un nouvel évêque non approuvé par Rome mais imposé par les autorités chinoises.

    Le cardinal Zen reproche à la revue "30 Jours" et à son spécialiste des affaires chinoises, Gianni Valente, d’avoir interviewé – sans rien objecter à ses affirmations – ce même évêque "qui porte gravement préjudice à l’unité de l’Église" et qui, d’autre part, "n’est pas libre de dire ce qu’il pense", dans la mesure où il est solidement tenu par le régime communiste.

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  • Quand un évêque consacre son diocèse à saint Joseph

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    Voilà une initiative de l'évêque de Fréjus-Toulon qui pourrait inspirer les évêques de Belgique dont saint Joseph est précisément le patron.

    "Je souhaite que notre Eglise diocésaine puisse se consacrer à St Joseph, à qui Dieu a confié Marie et Jésus son enfant. Cette démarche ecclésiale (...) appelle un réveil spirituel et missionnaire qui devra être préparé par l’itinéraire proposé"

    Voir le détail de cette initiative sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon

    On peut déjà anticiper la démarche de nos évêques en récitant cette prière :

    Prière pour la Belgique

    Seigneur, Dieu de nos pères, ayez pitié de votre peuple; défendez-le contre les attaques des ennemis de sa foi. N'abandonnez pas notre catholique Belgique consacrée au Coeur très aimant de votre divin Fils, ainsi qu'à sa très sainte Mère, et placée depuis des siècles sous l'auguste protection de saint Joseph, le père nourricier de votre verbe incarné.
    Soyez-nous propice, Seigneur; nous vous le demandons par les mérites de Jésus-Christ qui a versé son sang pour le salut des pauvres pécheurs. Ne permettez pas que les âmes, pour lesquelles Il a tant souffert, Lui soient ravies et deviennent victimes de l'erreur et du mal.
    Exaucez-nous pour la gloire de votre Saint Nom, afin que nous employions la vie, que vous nous avez conservée, à vous servir et à vous louer.
    Ne rejetez pas la prière de ceux qui vous aiment et vous sont dévoués en si grand nombre dans ce pays. Nous vous en supplions par l'intercession de Marie Immaculée, de saint Joseph, de tous les Saints du Paradis, et particulièrement de ceux qui ont porté à nos pères la lumière de l'Evangile et qui ont fécondé de leur sang le sol dela Belgique.
    Montrez, ô mon Dieu, à toutes les nations que vous régnez sur nous; prouvez au monde qu'il est heureux, le peuple qui vous choisit pour son Seigneur et son Dieu; assurez à jamais dans notre chère patrie le triomphe de vos divins enseignements.
    Ainsi soit-il.
     
    Cardinal Mercier, 6 mars 1908.
  • Le logo des JMJ à Rio

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    logo-jmj-2013.jpg(Source) A Rio de Janeiro (Brésil) où auront lieu les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse (23-28 juillet 2013) a été présenté le logo officiel : un cœur qui contient le célèbre Christ Rédempteur.
     
    Réalisé par un jeune brésilien aux couleurs du drapeau national (vert, jaune, bleu), le logo des JMJ 2013 représente un cœur stylisé, symbole de la jeunesse, portant la silhouette de la statue géante du Christ Rédempteur devant le « Pan de Azúcar » (pain de sucre). La croix placée en haut rappelle que le Christ est au cœur des Journées Mondiales de la Jeunesse.
     
    La rencontre internationale de 2013 aura pour thème : "Allez donc, enseignez toutes les nations" (Matthieu 28,19).

  • Indonésie : des enfants catholiques enlevés à leurs familles et islamisés de force

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    Djakarta (Agence Fides) – Mille enfants catholiques de Timor Est, enlevés à leur famille voici plus de dix ans en arrière, sont retenus par la force en Indonésie, convertis à l’islam, instruits dans des collèges islamiques et nationalisés. Aujourd’hui, la majeure partie d’entre eux se trouve dans des écoles et des structures d’accueil de la zone occidentale de Java aux mains d’ « éducateurs » musulmans qui se refusent de les remettre à leurs familles. C’est l’histoire que Fides apprend de sources de l’Eglise indonésienne, confirmée par un certain nombre d’opérateurs humanitaires catholiques qui ont tenté de les ramener, sans succès, dans leurs familles d’origine à Timor Est.

    Parmi les 250.000 réfugiés qui, en 1999, à l’époque du conflit pour l’indépendance de Timor Est, franchirent la frontière en direction de Timor Ouest afin d’échapper aux violences perpétrées par les miliciens philo indonésiens, se trouvaient plus de 4.000 enfants. De nombreux enfants furent remis à des membres de l’armée ou à des organisations humanitaires indonésiennes par des familles timoraises qui ne pouvaient pas pourvoir à leurs besoins. Plus de 1.000 de ses enfants ne sont jamais retournés à Timor Est et demeurent prisonniers de collèges islamiques (les « pesantren ») dans l’ouest de Java. Certaines ONG et les représentants du Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés en Indonésie ont tenté d’organiser leur rapatriement mais en vain. Certains parents timorais, déclare à Fides une source locale, ont trouvé leurs enfants mais les responsables des collèges ne les ont pas libérés.

    Le Père Benny Susetyo, Secrétaire de la Commission épiscopale pour le Dialogue interreligieux, déclare à Fides : « C’est un cas très triste, un abus flagrant : en tant que Commission, nous avons soulevé la question avec d’autres organisations de la société civile comme « Kontras ». Nous la posons au gouvernement, aux Nations unies, aux organisations musulmanes, comme question fondamentale qui touche les droits humains, la sauvegarde des droits des enfants, la liberté religieuse ».

    L’analyse du Père Susetyo se poursuit : « Des cas comme celui-là démontrent que la politique religieuse a un sérieux impact sur la liberté des citoyens, surtout lorsqu’ils appartiennent aux minorités. Il est urgent de limiter l’instrumentalisation de la religion en politique. La zone ouest de Java en est un exemple : des groupes musulmans veulent imposer des règles inspirées à la charia » (la loi islamique).

    En outre, conclut-il, « les principaux problèmes à Timor Est, qui est une nation à majorité catholique, sont l’excès de bureaucratie et la corruption, deux autres éléments qui ont une influence sur le non retour de ces enfants ». (PA) (Agence Fides 07/02/2012)

  • Valet de trèfle : un roman d'Eric de Beukelaer

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    Présentation sur le site de l'auteur :

    « N’y allez pas, Arthur, vous allez vous brûler les ailes ! »
    « Mes ailes sont déjà carbonisées, Eminence. D’ailleurs, avec ou sans mission, je serais parti. Ce prêtre est un ami».
    La voix du cardinal se fit fiévreuse : « Justement ! Ceux qui vous envoient, soit l’ignorent et vous reprocheront de ne pas le leur avoir dit, soit ils le savent et alors… »
    Le borgne afficha un triste sourire et ajouta, énigmatique : « Ceux qui voudraient me nuire… me rendront plutôt service ».

    ****

    Un séminariste trouve la mort au Wauxhall de Spa. Entre ses mains, une troublante photo avec un Valet de Trèfle. L’abbé Lenden, que tout accuse, se tait. Que pense Arthur Franchemont, prélat blessé dans sa chair et dans son âme ? Que cherche Don Black, romancier américain en pleine gloire ? Que cache le sourire du chanoine Baucklayr, vétéran écossais de la seconde guerre mondiale ? De douloureux secrets remontent à la surface. Les masques tombent, révélant – avec la vérité – le visage de chacun.

    ****

    J’ai commencé à écrire « Valet de trèfle » en 2005. Je vivais alors dans un tourbillon d’activités et cela me réussissait plutôt bien. Les lendemains s’annonçaient radieux – ce qui flatte l’orgueil. Et je me suis dit : quid si l’avenir balayait tout cela ? C’est ainsi qu’Arthur Franchemont s’est invité à mon imagination et que j’ai voulu raconter son histoire. Celle d’un ecclésiastique prometteur, de quinze ans mon aîné, que la vie aurait brisé physiquement et moralement, le laissant démuni face à la plus dangereuse des tentations: la perte d’espérance. En deux ans, mon roman a pris forme. Je l’ai ensuite laissé reposer pour le reprendre et le toiletter ces derniers mois.

    Le fait que mon ami, le professeur (ULB) Baudouin Decharneux publie de son côté un roman policier (« Meurtre en kabbale » éditions EME) et me demande de le préfacer, m’a encouragé. Je lui ai, à mon tour, proposé de préfacer mon livre.

    Que les habitants de la bonne ville de Spa – surnommée « la perle des Ardennes » – me pardonnent d’avoir redessiné dans ce roman leur cité et son histoire. Contrairement à un romancier de renom auquel je fais un clin d’œil au détour de ces pages, je ne laisse planer aucun doute sur le contenu de mon livre : ici, tout est fiction. EdB

  • Pow wow romain sur la pédophilie cléricale : Benoît XVI garde ses distances

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    De Jean-Marie Guénois, dans le Figaro de ce jour :

     « Le Pape ne recevra pas les participants au colloque sur la crise des prêtres pédophiles organisé à Rome.

    En organisant une conférence internationale sur la crise des prêtres pédophiles cette semaine à Rome, la Grégorienne, la prestigieuse université jésuite, entend avant tout faire le point après une bonne dizaine d'années de troubles dans toute l'Église catholique (…).

    En aucun cas donc cette université ne peut donner de leçons particulières sur un scandale qui va marquer durablement l'Église catholique, cet ordre religieux mais aussi beaucoup d'autres et combien d'Églises diocésaines. Ce n'est d'ailleurs aucunement l'état d'esprit de la rencontre dont l'ambition universitaire cherche au contraire, avec l'appui du Saint-Siège, à analyser ce qui s'est passé pour participer à la résolution du problème.

    Mais il y a tout de même un indice étrange dans ce rendez-vous romain. Benoît XVI, qui a l'habitude de recevoir les membres de colloques internationaux bien moins importants, ne recevra pas - sauf décision de dernière minute - celui-ci. (…). Cette discrétion du Pape est significative. Lui, effectivement, n'a pas ménagé sa peine pour prendre cette crise à bras-le-corps et… prendre tous les coups. Des demandes de pardon aux victimes, il en a fait - notamment le 11 juin 2010 devant 15.000 prêtres. Des réprimandes à l'Église aussi. Sans compter les renforcements juridiques internes pour contrer ces comportements. Tout se passe comme si Benoît XVI estimait que l'on avait assez parlé de ce drame et qu'il fallait surtout désormais agir. Voir ici : Pourquoi Benoît XVI garde-t-il ses distances?

    Un colloque de trop ? Le pape a raison : dans cette longue et triste affaire, le mieux est maintenant d’agir avec fermeté en cultivant -loin des « repentances publiques » itératives sous l’œil des médias- un véritable esprit de mortification, de conversion  intérieure silencieuse et des actes concrets de réparation.

  • Vaines controverses anglicanes

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    Lu sur les “matinales” du site de “La Vie” :

    Le Synode général de l'Eglise d'Angleterre, qui se tient depuis trois jours outre-Manche, avait un programme fort chargé; mais la question la plus importante du point de vue de l'unité de la Communion anglicane était celle de l'ordination d'évêques femmes.

    Cette question épouse en effet, avec celle de l'ordination épiscopale de gays, la ligne de fracture entre Anglicans traditionnalistes (anglo-catholiques et anglo-évangéliques) et Anglicans progressistes, majoritaires dans les pays occidentaux. Les synodes généraux des Etats-Unis, d'Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande ont déjà ouvert leur succession épiscopale aux femmes. Mais en Grande-Bretagne, si le rapport de force entre traditionnalistes et progressistes est largement en faveur de ces derniers (12.000 paroisses sur 13.000), les premiers n'ont pas l'intention de se laisser faire.

     Conscients que l'adoption à court ou moyen terme d'une telle mesure était inévitable, les traditionnalistes ont cherché à faire aménager la décision pour eux, créant de fait un schisme aux allures d'unité: il s'agissait de nommer, dans les diocèses dirigés par des femmes où des paroisses traditionnalistes seraient présentes, une sorte de "co-évêque" masculin réservé pour eux. Cet amendement a été rejeté hier. La prochaine étape aura lieu en juillet prochain: il faudra une majorité des deux tiers dans les trois chambres du synode (Chambre des laïcs, Chambre du clergé et Chambre des évêques) pour que l'accession au siège apostolique des femmes soit définitivement adopté. Si c'est le cas, on peut s'attendre à un nouvel exode des anglo-catholiques vers l'ordinariat catholique créé par Benoît XVI.” C'est ici: Les anglicans n'auront pas de femmes à moitié évêques

    Presbytérales ou épiscopales, la question de la validité des ordinations anglicanes a été définitivement tranchée, voici plus d’un siècle, par le pape Léon XIII (Lettre apostolique Apostolicae Curae, 1896. Le texte affirme que "les ordinations faites selon le rite anglican ont été et sont absolument nulles et sans valeur."). La succession apostolique a été brisée par l’ « Eglise » d’Angleterre, depuis l’ordinal de 1550, sous le règne d’Edouard VI. Les ministères de la religion anglicane n’ont aucun caractère sacramentel, a fortiori s’ils sont conférés à des femmes.

    Selon la doctrine catholique (ou orthodoxe), le prêtre est un sacrificateur qui agit in persona Christi ,tenant le rôle du Christ «  au point d’être son image même". Or, toujours selon la théologie catholique, l’incarnation du Verbe ayant eu lieu selon le sexe masculin, ceci est une question de fait, et celle-ci est indissociable de l’économie du salut.(Cfr.Lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis de Jean-Paul II du 22 mai 1994, Motu proprio Ad Tuendam Fidem, également de Jean-Paul II, 18 mai 1998, sur les vérités tranchées de manière définitive et devant être tenues par tous et enfin De gravioribus delictis du 15 juillet 2010 qui prévoit une excommunication aussi bien pour celle qui tente de recevoir cet ordre sacré que pour celui qui tente de conférer un ordre sacré, avec en plus pour ce dernier une possible déposition : art. 5).

  • Un islamiste fondamentaliste assistant à l'ULB

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    Le Soir d'hier rapporte cet incident survenu à l'ULB où un assistant entrave la sacro-sainte liberté d'expression au nom de la défense de l'Islam...

    Caroline Fourest, l'essayiste et journaliste française, auteure d'une biographie fouillée sur Marine Le Pen, candidate du Front national à l'élection présidentielle, venait d'entamer le débat avec Hervé Hasquin, l'historien, ancien recteur et président du Conseil d'administration de l'ULB, lorsque des vociférations haineuses déboulèrent des rangs arrières de l'auditoire K. Les manifestants, hurlant « Burqa Bla-bla », des injures et des gros mots, entendaient dénoncer « l'islamophobie » dont ils affectent Caroline Fourest.

    Un assistant à l'ULB à la baguette

    En mars 2007, les mêmes excités avaient déjà tenté, lors d'un débat à l'ULB, d'entarter la journaliste française.

    L'organisateur de cette manifestation n'est autre que Souhail Chichah, lui-même assistant à l'ULB. Il s'était déjà signalé dans le passé pour ses prises de position en faveur de « l'humoriste » Dieudonné, transfuge du rire dans les bras de l'extrême droite et de l'antisémitisme. Chichah n'avait pas fait mystère, sur les réseaux sociaux, de sa volonté d'empêcher Caroline Fourest de s'exprimer. Il avait lancé, il y a quelques jours un appel à une « Burqa Pride », qui devait consacrer la « lapidation de Caroline Fourest ». Ses partisans, qui déversent, tout comme lui, leur haine d'Israël et des « Blancs » sur les réseaux sociaux, avaient répondu à son appel...

    L'article est ici : l'ULB dénaturée et menacée par des assassins de la démocratie