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BELGICATHO - Page 2123

  • Quand l'Eglise, en Chine, s'éveillera

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    Le sixième numéro hors-série de L'Homme Nouveau est consacré à l'Église catholique en Chine, un des grands chantiers du pontificat de Benoît XVI.

    Au sommaire : 

    Portraits
    – Matteo Ricci, dom Pierre-Célestin Lou, cardinal Joseph Zen.

     

    Histoire

    – Petite histoire de l’Église en Chine.

    – Pékin vaut bien un rite.

    – Tibet : mission impossible.

     

    Enjeux

    – Vers une Église d’État ?

    – Les jeunes cathos face au PIB.

    – Marx et Mao au séminaire.

     

    Perspectives 

    – L’Église est missionnaire par nature.

    – Quelle liberté pour l’Église ?

    – La Chine, une priorité pour l’Église.

  • Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

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    Jour liturgique : Temps ordinaire - 5e Semaine: Mercredi

    Texte de l'Évangile (Mc 7,14-23): Il appela de nouveau la foule et lui dit: «Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur».

    Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l'interrogeaient sur cette parole énigmatique. Alors il leur dit: «Ainsi, vous aussi, vous êtes incapables de comprendre? Ne voyez-vous pas que tout ce qui entre dans l'homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, pour être éliminé?». C'est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. Il leur dit encore: «Ce qui sort de l'homme, c'est cela qui le rend impur. Car c'est du dedans, du coeur de l'homme, que sortent les pensées perverses: inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l'homme impur».

     Commentaire: Abbé Norbert ESTARRIOL i Seseras (Lleida, Espagne)

    «Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur» :

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  • Le cardinal Caffarra face à la déconstruction du mariage

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    Sous le titre : "La réflexion anthropologique, pour faire comprendre le mariage", Zenit.org nous partage la réflexion du cardinal Caffarra au sujet de l'actuelle remise en cause du mariage en Occident

    (ZENIT.org) – Trente ans après la publication de Familiaris consortio, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, dresse, dans cette analyse, l’état des lieux de l’institution du mariage et de la famille en Occident et qualifie la situation actuelle de « tournant historique ». Analysant les défis que doit affronter la pensée chrétienne, l’archevêque italien préconise un approfondissement de la réflexion anthropologique introduite par l’exhortation apostolique. Il faut, dit-il, reconstruire « une vision de l’homme » pour « vraiment répondre aux questions de l’homme sur lui-même et sur son destin ».

    Réflexions du card. Caffarra

    Je pense qu’au cours des trente années qui nous séparent de la publication de Familiaris consortio, un changement radical s’est produit dans la manière dont l’Occident considère le mariage, et donc la famille ; il s’est opéré un tournant historique dans la culture occidentale. Je vais tenter de le décrire brièvement.

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  • Présentation du message de Benoît XVI pour le carême 2012

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    Cité du Vatican, (VIS). Le 7 février, près la Salle-de-Presse du Saint-Siège le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Cor Unum, a présenté le message papal pour le carême (à découvrir ici), accompagné de Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire, et de Mgr.Segundo Tejeda Muñoz, Sous Secrétaire. Ce document, a dit le Cardinal, est destiné à attirer l'attention des fidèles sur le bien du prochain, sur la communion, l'attention, la compassion et le partage avec nos frères qui souffrent ou sont dans l'indigence. Puis il a souligné un aspect de la vie chrétienne mis en évidence dans le message: la correction fraternelle. « La charité nous enseigne que nous n'avons pas qu'une responsabilité matérielle envers l'autre, mais aussi morale et spirituelle... Il est évident qu'une certaine idéologie, en exaltant les droits individuels, risque de provoquer un isolement de la personne, voire sa solitude... quand l'appel à la communion est niée au nom de l'individualisme, c'est notre humanité qui en pâtit, trompée par le mirage d'un impossible bonheur autonome. Nous devons nous aider les uns les autres en sachant que nous sommes responsables les uns les autres... L'action de l'Eglise dans le monde doit également être conduite à la lumière de la correction sous le signe de la vérité et de la charité... On pense parfois  que c'est l'appétit de pouvoir ou la nostalgie qui justifieraient les préoccupations de l'Eglise, et son opposition franche à certaines manifestations de la culture ambiante, alors qu'elle ne veut que le bien de l'homme et du monde. Son action ne s'inspire ni de la condamnation ni de la récrimination, mais de la justice et de la miséricorde qui implique d'appeler les choses par leur nom. C'est pourtant ainsi qu'on découvre les racines du mal, qui attirent souvent l'homme contemporain. Il s'agit de la mission prophétique de l'Eglise ».

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  • Girolamo Miani de Emiliani : un saint qui n'a pas attendu le concile de Trente

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    caimotto0360.jpgSource : missel.free

    Ce saint italien que nous nommons Jérôme Emilien est appelé par ses compatriotes Girolamo Miani de Emiliani. Il fut, avant le concile de Trente, le vaillant organisateur d'une congrégation de clercs réguliers dont la première maison fut ouverte à Somasque, près de Bergame.

    Saint Jérôme Emilien, né d’une noble famille vénitienne, en 1481, embrassa d’abord la carrière des armes qui lui procura une jeunesse aventureuse, batailleuse et jouisseuse, jusqu’à ce que, défendant Castelnuovo (près de Trévise) contre les Impériaux, il fut pris et enchaîné. Rentré en lui-même, il se convertit et attribua sa délivrance à la Vierge qu’il vint remercier au sanctuaire de Trévise où il promit de se vouer à son service. Après avoir été podestat de Castelnuovo, il rentra à Venise pour éduquer ses neveux et se préparer au sacerdoce. Il fut ordonné prêtre (1518) et se donna tout entier aux œuvres charitables.

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  • BXL : une formation à la bioéthique à l'IET

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    Une info de catho.be

    un-corps-pour-la-vie.gifL’Institut d’études théologiques IET, la faculté de théologie des jésuites à Bruxelles, organise un cours du soir sous la direction du Père Alain Mattheeusws.  Ce cours aborde les enjeux et les défis posés par les nouvelles techniques bio-médicales: procréations médicalement assistées, diagnostic prénatal et préimplantatoire, congélation d’embryons, clonage et cellules souches. Des situations concrètes dont la complexité appelle d’être lues à la lumière de l’enseignement de l’Eglise. Les cours se donnent le jeudi soir de 20h30 à 21h30 du 16 février au 7 juin 2012. Calendrier ci-dessous.

    La maîtrise du vivant engage la responsabilité de tout homme vis-à-vis de l’univers, des autres et de Dieu. La est une éthique du vivant. Elle est au cœur des débats contemporains. Pour l’origine de l’homme comme à la fin de sa vie, elle est toujours un appel concret à agir bien dans les situations les plus complexes. La vie est un mystère plutôt qu’un problème. Elle appartient au Dieu créateur et sauveur. Il est possible de réfléchir théologiquement les questions de .

    Les énigmes de la vie ne renvoient-elles pas à un mystère qui dépasse l’homme ? Les questions complexes posées par la bioéthique ne nous poussent-elles pas à interroger la Parole de Dieu : parole de Vie pour toute vie ? Ces débats bioéthiques n’appartiennent pas seulement aux experts : ils concernent l’origine de la vie et sa transmission, le soin à apporter au corps et à la création, l’avenir de l’espèce humaine, la fin apparente de la vie sur terre, l’accompagnement des mourants, les gestes et les symboles qui accompagnent notre conception et notre mort. Dieu est présent à toutes ces questions et à tous les enjeux moraux de notre vie.

    Calendrier
    16 février : Le corps humain est « habité »

    23 février : Un langage de sagesse pour désigner l’ébauche embryonnaire
    1 mars : Les évolutions du statut juridique du corps humain (X. Dijon)
    8 mars : Quel berceau anthropologique pour l’être humain ? 
    Une fécondation hors du corps ?
    15 mars : Les évolutions du statut juridique de l’embryon humain (X. Dijon)
    22 mars : Diagnostic prénatal ? Et préimplantatoire ?
    29 mars : Le clone : qui est-il ? (J. de Longeaux)
    26 avril : Quel regard sur les embryons congelés. Congélation ? Réimplantation ? Adoption ?
    3 mai : Le corps embryonnaire : originalité de Dignitas personae
    10 mai : « J’ai un corps » ? « Je suis un corps ? ». Structure sponsal du corps
    24 mai : L’euthanasie ou le « corps oublié »
    31 mai : Dimensions spirituelles de l’approche de la mort
    7 juin : Une Bonne Nouvelle (Evangelium vitae) qui est « vie » et « mission »

    Plus d’infos

  • Saynète hivernale

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    "Dans la vie surnaturelle, nous sommes toujours petits enfants, et lorsque nous manquons à cette loi essentielle, il y a un détriment apporté à notre âme et à Dieu. La vraie loi de notre vie surnaturelle c'est l'enfance ."

     

    Dom Delatte (troisième père abbé de Solesmes)

    Sur le blog du Petit Placide,  ici : vie surnaturelle.

  • Quand un écrivain noir pourfend les mythes africains

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    sanglot_homme_noir_maj.jpgAlain Mabanckou vient de publier "Le sanglot de l'homme noir". Il se démarque des idées reçues concernant le continent africain et cela mérite un détour.

    Le sanglot de l'homme noir

    Éditions Fayard, 2012

    Présentation de l'éditeur

    Je suis noir, et forcément ça se voit.
    Du coup les Noirs que je croise à Paris m’appellent « mon frère ». Le sommes nous vraiment? Qu’ont en commun un Antillais, un Sénégalais, et un Noir né dans le Xème arrondissement, sinon la couleur à laquelle ils se plaignent d’être constamment réduits?
    J’oublie évidemment la généalogie qu’ils se sont forgée, celle du malheur et de l’humiliation – traite négrière, colonisation, conditions de vie des immigrés...
    Car par- delà la peau, ce qui les réunit, ce sont leurs sanglots. Je ne conteste pas les souffrances qu’ont subies et que subissent encore les Noirs. Je conteste la tendance à ériger ces souffrances en signes d’identité.
    Je suis né au Congo Brazzaville, j’ai étudié en France, j’enseigne désormais en Californie. Je suis noir, muni d’un passe- port français et d’une carte verte. Qui suis-je? J’aurais bien du mal à le dire. Mais je refuse de me définir par les larmes et le ressentiment.
    A.M.

    Un long entretien avec cet auteur peut être écouté sur le site de RCF: Visages Alain Mabanckou, écrivain

    RCF
  • Usa : Du rififi dans les primaires républicaines ?

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    Selon « La Libre » de ce jour, « dans le Nevada, et Rick Santorum sont en tête des intentions de vote dans le Colorado et le Minnesota, les deux Etats qui se prononcent ce mardi et pourraient rebattre en partie les cartes des primaires républicaines.

    Dans le Colorado, Romney est donné en tête avec 40 % et une marge confortable de 14 points sur Santorum; Newt Gingrich arrive en troisième position avec 18 % et Ron Paul ferme la marche avec 12 %, selon un sondage de Public Policy Polling.

    Dans le Minnesota, c’est Rick Santorum qui pointe en tête, mais avec deux points d’avance seulement sur Romney (29 % contre 27 %). La course semble plus serrée, puisque Gingrich suit à 22 % et Paul à 19 %.

    Les Républicains du Missouri sont également appelés mardi à départager les prétendants à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle du 6 novembre aux Etats-Unis. Mais l’enjeu est moindre puisque la primaire qui y aura lieu est "non contraignante". "La journée de mardi pourrait être potentiellement une grande journée pour Rick Santorum", souligne l’institut Public Policy Polling. "Dans 72 heures, il pourrait avoir supplanté Gingrich comme étant la meilleure alternative à Romney." L’ex-sénateur de Pennsylvanie, qui incarne l’aile religieuse et conservatrice du Parti républicain, avait créé la sensation, début janvier, en remportant, après un nouveau décompte, les caucus de l’Iowa, coup d’envoi traditionnel des primaires (…) »  Voir ici : Du rififi dans les primaires

    A propos de Rick Santorum l’encyclopédie libre « Wikipedia » précise qu’il est membre du groupe chrétien traditionaliste The Family et du Centre sur l'éthique et la politique publique (en), et doit sa notoriété à des positions extrêmement conservatrices, notamment dans son combat contre l'avortement.

    Partisan de la vie et de sa préservation, Santorum fait voter, lors du 107e congrès, le Born-Alive Infants Protection Act (en) et, lors du 108e congrès, parvient à imposer l'interdiction d'une certaine forme d'avortement, contesté par des gens de gauche, comme la procédure d'avortement partiel (en) (partial-birth abortion) signée par George W. Bush.

    Son autre combat vise la pandémie du Sida. Lors de la controverse sur le mariage gay[, il assimile les homosexuels aux bigames, aux zoophiles et aux incestueux, parlant même de bestialité et condamne la sodomie.

    Catholique pratiquant, autrefois partisan irréductible de la peine de mort, il souhaite aujourd'hui limiter l'application de cette dernière à quelques catégories de criminels.

    Il conteste la politique étrangère de Barack Obama, l'accusant d'avoir abandonné la « responsabilité qu'ont les États-Unis de combattre le socialisme militant ».  Lire ici: Rick Santorum

  • Les prêtres suisses restent couverts par le secret professionnel

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    « Berne, 6 février 2012 (Apic) La Commission des affaires juridiques du Conseil national a refusé de toucher au secret de la confession. Selon les médias, lors de ses séances du 3 et 5 février 2012, la commission a refusé par 13 voix contre 5 de donner suite à l’initiative parlementaire de Carlo Sommaruga.

    Le Conseiller national socialiste genevois voulait obliger les prêtres à dénoncer à la justice, sous peine de poursuite, les abus sexuels dont ils auraient eu connaissance en confession. Selon la commission, il serait problématique d’établir une telle règle ne touchant qu’une seule profession et de déterminer une catégorie de faits punissables pénalement. En outre, le but de l’initiative ne serait pas atteint par la seule levée du secret de la confession sans pouvoir l’associer à la connaissance d’informations supplémentaires concernant le délit.(…)

     L’article 321 du code pénal [helvétique] qui traite les ecclésiastiques au même titre que les avocats, les médecins et les pharmaciens et leur accorde le secret professionnel, ne devrait pas être modifié, à moins que le parlement ne suive pas l’avis de sa commission. La loi prévoit néanmoins que lors de délits contre les mineurs, le secret professionnel est réduit. L’ecclésiastique qui a ainsi connaissance de comportements pédophiles peut être autorisé à l’annoncer auprès d’un procureur. » L’article ici : Suisse: La commission du National refuse de toucher au secret de la confession

     En somme l’approche suisse à cet égard demeure foncièrement la même que dans la législation pénale belge. Nous avions déjà parlé de cette question voici quelques jours sous ce titre : Le secret de la confession attaqué en Suisse

  • Que reste-t-il du printemps arabe ?

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    Une question posée par Carline Gourdin dans la Libre d’aujourd’hui, en prélude à une émission thématique diffusée ce soir su la chaîne télévisée «  Arte ». Extraits :

     « Un documentaire fouillé revient sur les révolutions en Tunisie, en Egypte, au Yémen, en Libye et en Syrie. Moment fort d’une Thema passionnante. Arte, 20 h 35.

    Un an après le printemps arabe, quatre documentaristes allemands reviennent en Egypte, en Tunisie, en Libye, au Yémen et en Syrie. Dans un récit éclaté mais qui ne manque pas de lisibilité, Susanne Sterzenbach, Alexander Stenzel, Stephan Buchen et Lourdes Picareta passent sans cesse d’un pays à l’autre, d’une révolution à l’autre. Avec pour objectif affiché de dresser un bilan nuancé des causes et des répercussions de ces insurrections populaires.(…)

    Pour compléter le témoignage des uns et des autres, et apporter une analyse pertinente, les auteurs ont également convoqué des politologues, des journalistes, des spécialistes du Moyen-Orient. Une analyse qui sera prolongée à 22h05 dans un débat (…)

    Plus d’un an après l’immolation par le feu d’un jeune Tunisien en décembre 2010, qui marque le début des soulèvements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, la démocratie est loin d’avoir triomphé dans ces pays. Sans parler de la Syrie, où la répression sanglante ordonnée par le président Bachar al-Assad se poursuit, malgré la présence des observateurs de la Ligue arabe et la protestation des pays occidentaux.

    En Tunisie, la victoire du parti Ennahdha aux élections législatives soulève des inquiétudes (…). En Egypte, ceux qui aspirent à la liberté accueillent avec scepticisme le résultat des premières phases des élections, qui laissent entrevoir la victoire des islamistes radicaux. (…). Les auteurs font également remarquer que les tensions confessionnelles, entre musulmans et coptes, se sont intensifiées dans l’Egypte postrévolutionnaire.

    En Libye, en attendant les élections de l’été 2012, la menace d’une guerre civile revient. Et au Yémen, les manifestations et les affrontements entre les clans tribaux se poursuivent.

    A noter qu’à la suite de ce sujet fouillé et du débat animé par Thomas Kausch, Arte rediffuse un "Dessous des cartes" sur les mondes arabes (à 22h35), dans lequel Jean-Christophe Victor expose la géométrie variable de la péninsule arabique et des pays méditerranéens traversés par cette vague de soulèvements.  Voir ici : Que reste-t-il du printemps arabe ?

    La démocratie, comme concept idéologique de l’Occident sécularisé, est loin d’être universellement admise et, s’agissant du monde arabe, il vaudrait mieux parler d’aspirations économiques et sociales de peuples jeunes à une affirmation de soi. Celle-ci cherche sa cohérence dans les valeurs séculaires de l’Islam, sans grand rapport avec le nationalisme tiers-mondiste, un sous-produit des idéologies du "premier" monde,  qui a marqué la décolonisation au siècle dernier.