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BELGICATHO - Page 2145

  • Quand Henri Tincq dénonce le confusionnisme en matière de religion...

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    Henri Tincq est un chroniqueur religieux connu dont les positions ont souvent été assez éloignées de celles que nous défendons sur ce blog. Il dénonce avec justesse la confusion entretenue dans l'opinion publique

    Extrait :

    "Raison de plus pour déplorer la confusion actuelle des esprits à propos des religions. Comme si celles-ci formaient un tout. Comme s'il ne fallait pas établir clairement des distinctions liées à leur nature, à leur histoire, à leurs dogmes. Le mot «religion» est devenu un mot passe-partout, un drapeau qui sert à couvrir toutes les marchandises, les plus belles et les plus odieuses, les plus édifiantes et les plus belliqueuses. Cette inflation de références brouille les esprits, sert à masquer soit l'ignorance, soit parfois la volonté de nuire..."

    Lire ici l'article complet : http://www.slate.fr

  • Quand la Libre milite pour la libéralisation de l'avortement en Irlande

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    Les temps changent. La Libre (jadis Libre Belgique) est un excellent thermomètre des variations de l'opinion et de l'évolution des milieux "conservateurs" vers un conformisme libéral dans le domaine des moeurs. Un indice nous en est encore donné aujourd'hui avec un article de Carole Le Goff qui relaie complaisamment les revendications de l’Ifpa (Irish Familly Planning Association), "une organisation qui vient en aide aux adolescentes et femmes aux grossesses compliquées". Il faut entendre par là une association qui permet aux femmes de se débarrasser de l'enfant qu'elles attendent par le recours à l'avortement. Et de dénoncer les restrictions de la loi irlandaise qui "ne facilitent pas le travail des centres d’aide aux femmes enceintes". Curieuse conception de l'aide aux femmes enceintes qui consiste à leur proposer l'IVG! Mais, réjouissons-nous, les choses évoluent dans la bonne direction avec une pratique de plus en plus large de la "prévention", entendez par là le recours à la contraception : "Les Irlandais peuvent par exemple désormais se procurer des préservatifs sans prescription, et donc en dehors des pharmacies. Cette année-ci a marqué la légalisation de la pilule du lendemain. Elle est accessible sans prescription médicale dans les pharmacies depuis janvier dernier." Comme s'il s'agissait de "prévention" alors que chacun sait que la mentalité contraceptive débouche automatiquement sur une mentalité abortive qui procède de la même logique. La conclusion de cet article est claire : "Les Irlandais sont donc prêts à évoluer, mais le sont-ils assez pour légaliser l’avortement ? Pour Niall Dehan (président de l'IFPA), la réponse est oui. "Toutes les affaires liées à l’avortement nous donnent une mauvaise image à l’étranger. Tout ça va changer dans les années à venir. Depuis ces vingt dernières années, les mentalités ont évolué. La période de l’Irlande ultra-conservatrice est révolue et nous allons bientôt en ressentir les effets."

  • Au commencement était le Verbe...

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    L'un des mérites de la célébration de la messe avant la réforme consistait à nous remettre chaque jour en présence du mystère de l'Incarnation par la lecture du prologue de l'Evangile de Jean. Le comput des années tourne; nous voilà bientôt en 2012 mais, comme le rappelle la devise des chartreux, la Croix se dresse tandis que le monde tourne. Le mystère de l'Incarnation est l'axe définitif de ce monde changeant dont les variations ne devraient pas nous ébranler.

    Cet évangile est précisément l'évangile de ce 31 décembre :

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.

    Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
    Il était au commencement auprès de Dieu.
    Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
    En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
    la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
    Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
    Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
    Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
    Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
    Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
    Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
    Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
    Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
    Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
    Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
    Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
    après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
    Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

  • Grande-Bretagne : le recours à la F.I.V. stimule la pratique de l'avortement

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    C'est ce que souligne Jeanne Smits sur son blog : L'avortement sélectif à la hausse au Royaume-Uni :

    "On connaissait la tendance, la voici confirmée par des chiffres officiels : en Grande-Bretagne, le nombre de femmes ayant choisi d'avorter un ou plusieurs de leurs enfants à naître lors d'une grossesse multiple, pour donner naissance à un ou plusieurs survivants, est en forte hausse. Elles étaient 59 en 2006, 85 en 2010 – année au cours de laquelle 101 enfants à naître ont été avortés de cette manière puisque certaines femmes ont fait supprimer deux ou plusieurs fœtus..."

    Lire la suite ici : leblogdejeannesmits

  • 1er janvier : "Journée mondiale de la paix", le message du pape

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    Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la Paix 2012

    « Eduquer les jeunes à la justice et à la paix » c’est le thème de ce Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la Paix, le 1er janvier 2012, qui a été publié par le Vatican. (Source : www.zenit.org)

    ÉDUQUER LES JEUNES À LA JUSTICE ET À LA PAIX

    1. Le début d’une nouvelle année, don de Dieu à l’humanité, m’incite à adresser à tous, avec grande confiance et affection, un message spécial de vœux pour ce temps qui est devant nous, afin qu’il soit marqué concrètement par la justice et par la paix.
    Avec quelle attitude allons-nous envisager la nouvelle année? Dans le Psaume 130, nous trouvons une très belle image. Le psalmiste dit que l’homme de foi attend le Seigneur « plus que les veilleurs l’aurore » (v. 6), il l’attend avec une ferme espérance, parce qu’il sait qu’elle apportera lumière, miséricorde, salut. Cette attente naît de l’expérience du peuple élu, qui reconnaît que Dieu l’éduque à regarder le monde tel qu’il est en vérité et à ne pas se laisser abattre par les tribulations. Je vous invite à considérer l’année 2012 avec cette attitude confiante. Il est vrai qu’au cours de l’année qui s’achève, le sentiment de frustration suscité par la crise qui frappe la société, le monde du travail et l’économie a augmenté; une crise dont les racines sont avant tout culturelles et anthropologiques. Il semble presque qu’une chape d’obscurité soit venue recouvrir notre temps et ne permette pas de voir avec clarté la lumière du jour. Dans cette obscurité, le cœur de l’homme ne cesse toutefois d’attendre l’aurore dont parle le psalmiste. Cette attente est particulièrement vive et visible chez les jeunes, et c’est pourquoi ma pensée va vers eux en considérant la contribution qu’ils peuvent et doivent offrir à la société.

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  • Le martryrologe de l'année 2011

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    La Croix relaie l'information diffusée par l'Agence Fides :
    "26 prêtres, religieux ou agents pastoraux laïcs ont été tués en 2011

    Comme chaque année à pareille époque, l’agence missionnaire Fides, basée au Vatican, dresse le triste bilan du nombre de prêtres, religieux et laïcs catholiques assassinés à travers le monde en 2011. Dans un rapport publié le 30 décembre, elle indique ainsi que 26 agents pastoraux – dont 15 en Amérique latine, en majorité des prêtres – ont connu une mort violente au cours de l’année écoulée.

    Selon ses informations, 18 prêtres, quatre religieuses et quatre volontaires laïcs ont «perdu la vie de façon violente» en 2011. La plupart avaient entre 30 et 50 ans. Certains, explique Fides, ont été «victimes de la violence qu’ils combattaient» , d’autres ont été tués «lors de tentatives de vol ou lors de prises d’otages qui se sont mal terminées» , d’autres encore ont été «éliminés parce qu’au nom de Dieu ils répondaient à la haine par l’amour, au désespoir par l’espérance, à l’opposition violente par le dialogue, à l’injustice par le droit».

    Dans son rapport, Fides relève que l’Amérique latine est encore une fois le continent où la majeure partie des religieux et laïcs ont été assassinés. Ainsi, 13 prêtres et deux laïcs y ont trouvé la mort : en premier lieu en Colombie, mais aussi au Mexique, au Brésil, au Paraguay ainsi qu’au Nicaragua.

    Vient ensuite l’Afrique où deux prêtres, trois religieuses et un laïc ont été assassinés au Burundi, en République démocratique du Congo, au Sud-Soudan, en Tunisie et au Kenya. En Asie, deux prêtres, une religieuse et un laïc ont été tués en Inde et aux Philippines. En Europe, enfin, un prêtre espagnol a été tué par des voleurs.

    On comptait 25 prêtres, religieux ou laïcs catholiques tués en 2010, 37 en 2009 et 20 en 2008."

    Il ne semble pas que les victimes des attentats de Noël au Nigeria soient prises en compte dans ce bilan. Le chiffre des morts et des blessés lors de ces attentats s'élève au delà de 200.

  • Des voeux "triple A"

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    Tels sont les voeux adressés par Pasquin sur le site de "L'Homme Nouveau" et que nous laissons à votre méditation :

    "Ça à l'air d'être un vrai sujet, ce « triple A » ; le truc à ne pas rater cette année ! C'est visiblement ce qu'il faut se souhaiter en ce début d'année : « Bonne année, bonne santé, et surtout le triple A ! ». « Ah ben c'est sûr, quand le triple A va, tout va ».

    Personne ne sait exactement ce qu'est cette note ni ce qu'elle veut dire ; ce qu'on constate simplement c'est que ceux qui nous en causent sont plutôt du genre « Accumuler, Amasser, Accaparer ». Et, plus ils en parlent, plus nous pensons notre budget familial en « Aménageant, Ajustant, Ajournant ». Nous démarrons l'année plutôt « Assommés, Appauvris, Assombris ». Certains même, qui n'ont pas la grâce de se ressourcer « Adorant, Agenouillés, Apaisés » risquent fort d'être « Affaiblis, Abattus, Annihilés », voire pour les plus fragiles, « Avinés, Avilis, Anéantis ». Les politiques « Asservis, Arrogants, Autocrates », non contents de favoriser des « Actionnaires Avides d'Avoirs » en recapitalisant les banques avec notre argent, financent et subventionnent, toujours avec notre argent, par provocation, « Aversion, Aveuglement, Acharnement » des pièces de théâtre et autres représentations « Anti-Christ, A-culturelles et Artificielles ». « Aliénés à l'Assouvissement Aurifère », les « Amers Agioteurs Amoncellent » et détruisent l'économie nationale et familiale, et moquent la religion !

    Pourtant nous allons passer une bonne année, car nous avons aussi nos « triples A ».

    Nous vivrons heureux, même avec un peu « d'Abnégation, d'Ascétisme, d'Abstinence ». Nous vous souhaitons « Amitié, Accomplissement, Allégresse ». Soyons les uns pour les autres « Aimants, Attentifs, Attentionnés » et pour les plus faibles « Accessibles, Accueillants, Attendris ».

    Bonne année « triple A » !"

  • Pédophilie : à quand la réponse appropriée ?

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    Une nouvelle affaire de pédophilie vient, une fois de plus, plomber le ciel de l’Eglise catholique de Belgique. Ces ecclésiastiques dévoyés qui ont abusé d’enfants innocents nous écœurent profondément. A chaque fois nous reviennent en mémoire les terribles paroles du Christ condamnant ceux qui scandalisent un seul de ces petits. Leurs crimes nous éclaboussent du fait que nous appartenons à la communauté catholique dont ils sont des représentants. Nous ne pouvons pas faire comme si cela ne nous touchait pas, nous ne pouvons pas nier ou minimiser ce scandale en recourant à des arguments qui en relativiseraient la gravité. Nous avons mal, à quoi bon le cacher, et cela nous donne envie de vomir ou de pleurer quand cela n’incite pas certains d’entre nous à quitter le bateau d’une Eglise à ce point compromise. Ces hommes d’Eglise ont commis le crime irréparable de violer l’innocence en même temps qu’ils offraient à nos adversaires les armes qui serviraient à nous déstabiliser et à nous discréditer. Suffit-il de proposer aux victimes des indemnités ? Nos évêques savent-ils à quel point nous sommes désemparés, exposés comme nous le sommes à la réprobation et à l’indignation générales ? Manquent-ils à ce point d’inspiration pour nous adresser un message à la hauteur de la situation et pour nous inviter à une mobilisation spirituelle qui réponde à l’ampleur de ce drame ? N'est-il pas temps de s’approprier le message adressé à l’Eglise d’Irlande par Benoît XVI :

    « Pour ma part, compte tenu de la gravité de ces fautes, et de la réponse souvent inadéquate qui leur a été réservée de la part des autorités ecclésiastiques dans votre pays, j'ai décidé d'écrire cette Lettre pastorale pour vous exprimer ma proximité et vous proposer un chemin de guérison, de renouveau et de réparation.

    En réalité, comme de nombreuses personnes dans votre pays l'ont observé, le problème de l'abus des mineurs n'est pas propre à l'Irlande, ni à l'Eglise. Toutefois, le devoir qui se présente désormais à vous est celui d'affronter le problème des abus qui ont lieu au sein de la communauté catholique irlandaise et de le faire avec courage et détermination. Personne ne peut imaginer que cette situation douloureuse sera résolue dans de brefs délais. Des progrès positifs ont été accomplis, mais il reste encore beaucoup à faire. La persévérance et la prière sont nécessaires, ainsi qu'une grande confiance dans la force de guérison de la grâce de Dieu.

    Dans le même temps, je dois également exprimer ma conviction que, pour se reprendre de cette blessure douloureuse, l'Eglise qui est en Irlande doit en premier lieu reconnaître devant le Seigneur et devant les autres, les graves péchés commis contre des enfants sans défense. Une telle reconnaissance, accompagnée par une douleur sincère pour les préjudices portés à ces victimes et à leurs familles, doit conduire à un effort concerté afin d'assurer la protection des enfants contre de tels crimes à l'avenir.

    Tandis que vous affrontez les défis de ce moment, je vous demande de vous rappeler du «rocher d'où l'on vous a taillés» (Is 51, 1). Réfléchissez aux contributions généreuses, souvent héroïques, offertes à l'Eglise et à l'humanité tout entière par les générations passées d'hommes et de femmes irlandais, et faites en sorte que cela constitue un élan pour un examen de conscience honnête et un programme de renouveau ecclésial et personnel convaincu. Je prie pour que, assistée par l'intercession de ses nombreux saints et purifiée par la pénitence, l'Eglise en Irlande surmonte la crise présente et redevienne un témoin convaincu de la vérité et de la bonté de Dieu tout-puissant, manifestées dans son Fils Jésus Christ. »

    (Lire ou relire l’entièreté de cette lettre ici : http://www.vatican.va/)

    On nous dit que nos évêques sont « groggy » à la suite de toutes ces révélations et que cela les rend muets. Nous sommes en attente de tout autre chose. Nous sommes en attente de messages forts et qu’un chemin de guérison, de renouveau et de réparation nous soit proposé. Dès que possible car il y a plus qu’une urgence.

  • Liens du jour (29/12/2011)

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    La laïcité à la française (Benoît-et-moi)

    Inde : l'affreuse réalité des mères porteuses 28/12/11 (genethique.org)

    Fête des Saints Innocents : un médecin espagnol détenu pour avoir manifesté devant un avortoir (Jeanne Smits)


  • Le père Lombardi dresse le bilan de 2011, pour le pape et l'Eglise

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    Manuella Affejee, sur Radio Vatican, fait cette synthèse :

    "Le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint Siège, et de Radio Vatican, dresse le bilan d’une année intense pour le Saint Père et l’Église, ponctuée d’évènements significatifs et riches d’enseignements.

    Les voyages internationaux se révèlent être des points de référence de l’agenda pontifical. Pour le père Lombardi, deux visites papales sont à retenir, celles effectuées en Allemagne, et en Espagne. Le voyage de Benoît XVI dans son pays natal en septembre dernier, montre clairement la préoccupation du Pape à parler du primat de Dieu dans la société, en dépit d’un contexte européen particulièrement marqué par la sécularisation. Le discours de Benoît XVI au parlement allemand restera d’ailleurs, pour le père Lombardi, un des plus importants de son pontificat.

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  • Grande misère et petites débrouilles de l’Eglise postconciliaire

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    1623447_5_e140_maximinin-noudehou-beninois-est-venu.jpgLu dans le quotidien « Le Monde » du 28 décembre :

    « Xavier Givert, prêtre dans le diocèse de Soissons (Aisne), enchaîne trois messes par week-end, dans trois lieux différents. Jusqu'à 65 ans, Xavier Givert n'avait jamais vécu seul. En séminaire ou en paroisse, l'homme avait toujours partagé la vie de ses "frères" prêtres. Depuis cinq ans, il est l'unique occupant des six pièces du presbytère qui jouxte l'imposante église gothique de Braine (Aisne), un village de 2 300 habitants. (…).

    Lorsqu'il a commencé, il y a quarante ans, le père Givert avait 400 confrères en activité dans le diocèse. Aujourd'hui, il en compte à peine 50 âgés de moins de 75 ans, âge de la retraite ; et seuls 29 sont, comme lui, du cru. Avec un prêtre pour 12 000 habitants, le diocèse de Soissons, fortement déchristianisé, est l'un des plus mal lotis de France.

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  • Audience générale du 28 décembre : le pape évoque la Sainte Famille

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    LA SAINTE FAMILLE, ICONE DE L'EGLISE DOMESTIQUE (CITE DU VATICAN, 28 DEC 2011 (VIS).

    La prière de la Sainte Famille de Nazareth a été le sujet de la catéchèse de l'audience générale de ce mercredi, qui s'est déroulée dans la Salle Paul VI en présence de quelques 7.000 personnes. "La maison de Nazareth -leur a dit le Pape- est une école de prière où l'on apprend à écouter, à méditer, à pénétrer le sens profond de la manifestation du Fils de Dieu, à travers l'exemple de Marie, Joseph et Jésus".

    "La contemplation du Christ atteint en Marie son modèle indépassable" qui "vit avec les yeux posés sur le Christ et conserve comme un trésor chacune de ses paroles... L'évangéliste Luc nous fait connaître le cœur de Marie, sa foi, son espérance et obéissance, son intériorité et sa prière, ainsi que sa libre adhésion au Christ. Et tout cela procède du don de l'Esprit Saint qui descend sur elle comme il descendra sur les apôtres selon la promesse du Christ. Cette image de Marie la présente comme le modèle de chaque croyant qui conserve et compare les paroles et les actions de Jésus, une confrontation qui est toujours un progrès dans la connaissance du Christ".

    La capacité de Marie pour vivre du regard de Dieu est, pour ainsi dire, contagieuse. Et Joseph est le premier à l'expérimenter. "En effet avec Marie -a poursuivi le Saint-Père-, et surtout après avec Jésus, commence une nouvelle forme de mise en relation avec Dieu, pour l'accueillir dans sa vie, entrer dans son projet de salut, en accomplissant sa volonté".

    Benoît XVI a rappelé que bien que l'Evangile n'ait conservé aucune parole de Joseph, sa présence est "silencieuse mais fidèle, constante, active" et Joseph "accomplit pleinement son rôle paternel sous tous ses aspects". Ainsi, le pape a évoqué comment Joseph avait éduqué Jésus à la prière en le portant avec lui à la synagogue les samedis et en dirigeant la prière familiale les matins et les soirs. "Ainsi, dans le rythme des journées passées à Nazareth, entre la maison et l'atelier de Joseph, Jésus a appris à alterner prière et travail, et à offrir aussi à Dieu sa fatigue pour gagner le pain nécessaire à la famille".

    Benoît XVI a ensuite évoqué le pèlerinage de Marie, Joseph et Jésus au Temple de Jérusalem, raconté dans l'Evangile de saint Luc et a ajouté que "la famille juive, comme la famille chrétienne, prie dans l'intimité domestique, mais aussi unie avec toute la communauté, faisant partie du Peuple de Dieu en chemin".

    Les premières paroles de Jésus: "Pourquoi me cherchez-vous? Ne savez-vous pas que je dois m'occuper des choses de mon Père?" prononcées lorsque Marie et Joseph le trouvent en train d'enseigner aux savants dans le Temple, sont la clef d'accès à la prière chrétienne. "Dès lors, la vie de prière de la Sainte Famille fut encore plus intense parce qu'à travers Jésus...ne cessera plus de se diffuser et de se refléter dans les cœurs de Marie et de Joseph le sentiment profond de la relation avec Dieu le Père. La famille de Nazareth est le premier modèle de l'Eglise dans lequel, autour de la présence de Jésus et grâce à sa médiation, tous vivent en relation filiale avec Dieu qui transforme aussi les relations interpersonnelles".

    "La Sainte famille -a-t-il conclu- est une icône de l'Eglise domestique, appelée à prier unie. La famille est la première école de prière. En elle, les enfants, dès leur plus jeune âge, apprennent à percevoir le sens de Dieu, grâce aux enseignements et aux exemples de leurs parents... Une éducation authentiquement chrétienne ne peut se détacher de l'expérience de la prière. Si l'on n'apprend pas à prier en famille, il sera difficile ensuite de combler ce vide. C'est pour cela que je vous invite tous à redécouvrir la beauté de prier ensemble comme une famille à l'école de la Sainte Famille de Nazareth".

    AG/                                                                                                   VIS 20111228 (650)