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BELGICATHO - Page 2210

  • La citation du jour…

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    20110818PHOWWW00110.jpg« A cause de leur Foi dans le Christ, beaucoup souffrent en eux-mêmes de la discrimination, qui conduit à la dépréciation ouverte ou larvée, qui afflige des régions déterminées de certains pays.

    Ils sont aussi sollicités pour s’éloigner de Lui, en les privant des signes de sa Présence dans la vie publique, et en réduisant au silence, Son Nom Même. Pourtant aujourd’hui, je redis aux jeunes avec toute la force de mon coeur, que rien ni personne ne vous prive de la Paix : n’ayez pas honte du Seigneur ! »

    Benoît XVI, le 18 août 2011 à Madrid

     

  • La route de la mort, une voie de l’espérance ou quand l’homme a besoin d’éternité

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    L’audience générale du mercredi 2 novembre a été consacrée, par le Saint-Père Benoît XVI, aux fidèles défunts. L’occasion, pour Benoît XVI, de réfléchir sur la réalité de la mort, illuminée, pour nous chrétiens, par la Résurrection du Christ. Le pape voit dans la mort une voie de l’espérance, et les promenades à travers nos cimetières, un chemin d’espérance tourné vers l’éternité.

     Extrait – Source : ZENIT.ORG

    "Bien que la mort soit souvent un thème presque interdit dans notre société, et que l’on tente constamment de chasser de notre esprit la seule idée de la mort, celle-ci concerne chacun de nous, elle concerne l’homme de tout temps et de tout lieu. Et devant ce mystère, tous, même inconsciemment, nous cherchons quelque chose qui nous invite à espérer, un signe qui nous apporte un réconfort, qui nous ouvre quelque horizon, qui offre encore un avenir. La route de la mort, en réalité, est une voie de l’espérance et parcourir nos cimetières, comme lire les inscriptions sur les tombes, signifie accomplir un chemin marqué par l’espérance de l’éternité.

     Mais nous nous demandons: pourquoi éprouvons-nous de la crainte face à la mort? Pourquoi une grande partie de l’humanité ne s’est-elle jamais résignée à croire qu’au-delà de la mort, il n’y pas simplement le néant?

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  • Suisse : une nomination épiscopale importante

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    8_12_2010_Benedict_Morerod_CNA.jpgSelon l’agence Apic, le pape Benoît XVI a nommé le dominicain fribourgeois Charles Morerod évêque de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF). L’information, qui va être publiée à Rome jeudi 3 novembre et devait être communiquée au même moment par l’évêché, a été divulguée dès mercredi par la presse romande. Contacté mercredi par l’Apic, l’évêché n’a ni voulu commenter, ni voulu confirmer ou infirmer la nouvelle. Qui devrait être confirmée officiellement aujourd’hui.

    L’Apic a obtenu une confirmation du côté de la famille. Cette nomination met fin à plus de 13 mois d’attente, après le décès, mardi 21 septembre 2010, de Mgr Bernard Genoud. Le dominicain Charles Morerod, qui vient de fêter ses 50 ans, exerce la fonction de recteur de l’Université pontificale S. Thomas d’Aquin, l’Angelicum, à Rome.

    Un dominicain connu et apprécié par Benoît XVI

    Théologien thomiste, Charles Morerod a vécu une année 2009 marquée par une série de quatre nominations importantes à Rome. Il a été nommé tour à tour Secrétaire général de la Commission théologique internationale, Consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la foi, puis membre de la Commission de dialogue avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et enfin Recteur de l’Angelicum.

    C’est le pape Benoît XVI lui-même qui avait choisi Charles Morerod comme Secrétaire général de la Commission théologique internationale, un poste-clé qui a entraîné les deux autres nominations au Vatican. Le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avait en effet affirmé au dominicain: "Si vous acceptez, le Saint-Père en serait très heureux".

    Puis, quelques mois plus tard, il est élu recteur de l’Angelicum, au terme d’une procédure en deux phases, qui rappelle un peu celle de la nomination des évêques: un collège électoral interne établit une liste de trois candidats et la présente au Maître général des dominicains – qui a le titre de Grand Chancelier de l’Université – lequel choisit un des trois nominés.

    C’est sur l’insistance du Maître général, le Père Carlos Alfonso Azpiroz Costa, que Charles Morerod finit par accepter. Encore marqué par les appels du pape, il avait mené une campagne active pour ne pas être élu. Il l’a dit ouvertement au sein de l’Angelicum: "Je ne veux pas devenir recteur". "Finalement, j’ai obéi", avait-il lâché l’an dernier à l’Apic.(...) Toute l’information ici : Les médias romands précèdent l’annonce officielle prévue ce jeudi   

    Notre confrère « Le Swiss Romain » se réjouit de la nomination de ce grand format, au moment où l'Eglise se prépare à entrer en 2012 dans une année consacrée à la foi : une foi  qui, en Suisse comme ailleurs en Europe s’est largement effondrée au fil des années postconciliaires.,

  • Une civilisation en crise

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    Source :

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/29/une-civilisation-en-crise_1596021_3232.html

     L'actualité de ces derniers mois a été très riche : outre les "révolutions arabes", il y eut Fukushima, la dette des Etats, l'"affaire DSK"... On traite en général de ces trois derniers faits séparément. Notre pari sera de tenter de les penser ensemble comme des symptômes de notre temps. Autrement dit, bien décryptés, ils seraient susceptibles de dire certaines vérités de notre époque. Quelle vérité ? Celle d'un monde en profonde crise.

    En effet, la civilisation occidentale, entraînant avec elle le reste du monde, est emportée par un nouveau démon où se mélangent en proportions diverses l'ultra et le néolibéralisme. Ce diagnostic, partagé, est cependant un peu trompeur : il porte à croire que la crise est d'abord économique et financière. De sorte que, pour la résoudre, on aurait avant tout besoin de la science des économistes. On aurait tort de le croire. Pour plusieurs raisons. La première est triviale : la science des économistes est au moins aussi versatile que celle du marc de café. La seconde est plus sérieuse : nous ne vivons pas seulement une crise économique et financière, mais aussi politique, écologique, morale, subjective, esthétique, intellectuelle... Ce sont les fondements sur lesquels repose notre civilisation qui sont atteints.

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  • "L'esprit d'Assise" ou comment certains médias ou hommes d’Eglise prennent des libertés avec ce que le pape n’a pas dit

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    L'expression connaît un vif succès dans les médias et elle est le mantra des franciscains et de la Communauté de Sant'Egidio. Mais les autorités du Vatican ne la répètent plus. Et Benoît XVI encore moins.

    Source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350057?fr=y

    Aldo Maria Valli, journaliste vaticaniste à la télévision d’état italienne, a écrit dans le quotidien "Europa" que c’est avec la première rencontre d’Assise, en 1986, qu’est "né 'l’esprit d’Assise', qui est ensuite devenu une expression, jugée très belle par certains et dévastatrice par d’autres".

    À l’occasion du "pèlerinage" par lequel Benoît XVI a voulu célébrer le vingt-cinquième anniversaire de cet événement, l’expression "l’esprit d’Assise" a été évoquée de manière répétée et emphatique dans les médias.

    Beaucoup de personnalités l’ont fait. On peut citer, à titre d’exemple : le prieur du monastère de Bose, Enzo Bianchi, dans "La Stampa" ; le président de la Communauté de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo, dans un éditorial publié en première page du quotidien des évêques d’Italie, "Avvenire" ; le fondateur de cette même communauté, Andrea Riccardi, dans le "Corriere della Sera" et dans "Famiglia Cristiana", qui est le plus diffusé des hebdomadaires catholiques italiens ; le sous-secrétaire du conseil pontifical pour les communications sociales, Angelo Scelzo, dans le "Mattino" ; le cardinal Roger Etchegaray, principal organisateur de la rencontre de 1986, en présentant un ouvrage écrit par Sant’Egidio et intitulé précisément "Lo spirito di Assisi” [L’esprit d’Assise] ; les moines franciscains et l’évêque d’Assise ; le quotidien catholique français "La Croix" ; le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, au cours de l’événement lui-même...

    L’allégresse médiatique à propos de “l’esprit d’Assise” s’est fait sentir même dans les chroniques publiées par "L'Osservatore Romano" ou diffusées par Radio Vatican. Mais pas dans les éditoriaux écrits par les directeurs de ces deux médias du Saint-Siège, Giovanni Maria Vian et le père Federico Lombardi.

    Ce silence de leur part est-il dû au hasard ou bien est-ce le fruit d’une volonté précise ?

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  • Qu'est-ce que la vie éternelle?

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    Extrait de l’Encyclique Spe Salvi du Pape Benoît XVI, donnée le 30 novembre 2007

    "10. La foi chrétienne est-elle aussi pour nous aujourd'hui une espérance qui transforme et soutient notre vie?Est-elle pour nous « performative » – un message qui forme de manière nouvelle la vie elle-même, ou est-elle désormais simplement une « information » que, entre temps, nous avons mise de côté et qui nous semble dépassée par des informations plus récentes?
    Dans la recherche d'une réponse, je voudrais partir de la forme classique du dialogue par lequel le rite du Baptême exprimait l'accueil du nouveau-né dans la communauté des croyants et sa renaissance dans le Christ. Le prêtre demandait d'abord quel nom les parents avaient choisi pour l'enfant, et il poursuivait ensuite par la question : « Que demandez-vous à l'Église? » Réponse : « La foi ». « Et que donne la foi? » « La vie éternelle ». Dans le dialogue, les parents cherchaient pour leur enfant l'accès à la foi, la communion avec les croyants, parce qu'ils voyaient dans la foi la clé de « la vie éternelle ». En fait, aujourd'hui comme hier, c'est de cela qu’il s'agit dans le Baptême, quand on devient chrétien: non seulement d'un acte de socialisation dans la communauté, non pas simplement d'un accueil dans l'Église. Les parents attendent plus pour le baptisé : ils attendent que la foi, dont fait partie la corporéité de l'Église et de ses sacrements, lui donne la vie – la vie éternelle.

    La foi est la substance de l'espérance. Mais alors se fait jour la question suivante : voulons-nous vraiment cela – vivre éternellement? Peut-être aujourd'hui de nombreuses personnes refusent-elles la foi simplement parce que la vie éternelle ne leur semble pas quelque chose de désirable. Ils ne veulent nullement la vie éternelle, mais la vie présente, et la foi en la vie éternelle semble, dans ce but, plutôt un obstacle. Continuer à vivre éternellement – sans fin – apparaît plus comme une condamnation que comme un don. Bien sûr, on voudrait renvoyer la mort le plus loin possible. Mais vivre toujours, sans fin – en définitive, cela peut être seulement ennuyeux et en fin de compte insupportable.

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  • La vocation universelle à la sainteté dans l’Église

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    Il est de bon ton dans une certaine vision conformiste de la pensée moderne d’opposer une Eglise née de la rupture du Concile et celle qui l’a précédé. Vision qui prend parfois les couleurs de la caricature, comme nous l’avions encore fait remarquer récemment à propos de la conception de la Toussaint.

    (cf. http://www.belgicatho.be/archive/2011/10/29/toussaint-ou-halloween.html)

    En cette période de Toussaint, l’association du calendrier liturgique entre la fête de tous les saints et la commémoration de tous les fidèles défunts, ce 2 novembre, nous conduit à découvrir – ou à redécouvrir – un texte conciliaire qui concerne tous les disciples du Christ : la vocation à la sainteté.

    L’appel à la sainteté dans l’Eglise catholique trouve incontestablement une place de choix dans le Concile Vatican II, et plus particulièrement dans sa constitution dogmatique Lumen gentium. Le raisonnement des pères conciliaires part de la nature même de l’Eglise : « L’Eglise est aux yeux de la foi indéfectiblement sainte. En effet, le Christ, Fils de Dieu, a aimé l’Eglise comme son épouse, il s’est livré pour elle afin de la sanctifier, il se l’est unie comme son Corps et l’a comblée du don de l’Esprit Saint pour la gloire de Dieu ». Et c’est de cette nature sainte de l’Eglise, voulue par le Christ, que Lumen gentium va inférer la conséquence suivante : 

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  • Recrudescence des avortements médicamenteux et auto-induits

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    Nous reproduisons ici un article paru dans la synthèse de presse de Généthique.org de ce lundi:

    Une étude sur la télémédecine appliquée à l'IVG médicamenteuse à domicile a été publiée fin septembre 2011 dans ACTA Obstetricia et Gynecologica Scandinavica, la revue de la Nordic Federation of Societies of Obstetrics and Gynecology.

    Selon les conclusions de cette étude menée sur plus de 2 300 femmes dans le monde, les femmes vivant dans des pays sans accès à des "services sécuritaires" sont, pour une majorité, capables de s'auto-effectuer une IVG médicamenteuse efficacement chez elles via la télémédecine. Les auteurs ont observé des différences régionales importantes dans les taux d'intervention chirurgicale suite à des avortements médicamenteux pratiqués à domicile avec télémédecine. Selon eux, ces différences sont liées à la diversité de pratiques cliniques et de directives locales sur l'IVG plutôt qu'à des complications post-avortement nécessitant une intervention. Ils estiment que l'avortement médicamenteux effectué par les femmes elles-mêmes, à la maison et avec télémédecine, est "sécuritaire".

    Un article publié sur Slate.fr évoque également la sortie de nouvelles études montrant la persistance et l'augmentation des avortements auto-induits aux Etats-Unis. En dehors de certains cas médiatisés de femmes ayant tenté de s'avorter seules par divers moyens, il est souvent difficile d'évaluer ce phénomène. Une étude publiée dans le dernier numéro de l'American Journal of Obstetrics and Gynecology et menée auprès de 9 493 femmes admises dans des centres proposant des avortements montre que plus de 2% d'entre elles auraient déjà  tenté de s'avorter toutes seules. Une deuxième étude portant sur 1 425 femmes - interrogées dans des salles d'attente de cliniques - et parue dans l'actuel numéro de Reproductive Health Matters, conclut que 4,6% d'entre elles auraient également cherché à interrompre seules leur grossesse. Cette dernière enquête fait état des "motivations" des femmes concernées : celles-ci évoquent la volonté d'éviter les cliniques suite à de mauvaises expériences, le fait de ne pas trouver de cliniques ou des raisons financières. Si ces femmes utilisent souvent du misoprostol (anti-ulcéreux provoquant des contractions utérines), de plus en plus d'entre elles usent de méthodes diverses sans doute trouvées sur l'Internet (guides "d'avortements faits-maison", procédés à base de plantes, etc). Malgré ces études, aucune donnée significative n'existe concernant le nombre réelle de personnes pratiquant ces auto-interventions ni sur l'efficience de telles techniques. Enfin, chez les enfants ayant réchappé à des tentatives d'auto-avortements par misoprostol, on constate des malformations.

    Slate.fr (Sharon Lerner, traduit par Peggy Sastre) 29/10/11 - Santelog.com 29/10/11

  • Eric de Beukelaer: "S’il est bien un point de la foi chrétienne que j’ai - à plus d’une reprise - touché du doigt, spirituellement parlant, c’est la communion spirituelle entre les vivants et les morts."

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    En ce jour où l'on commémore les défunts, quelques réflexions que nous livre l'Abbé de Beukelaer dans La Libre: http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/697005/la-communion-des-vivants.html

  • Les quatre saisons du plain chant

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    ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN A LIEGE

    Douze leçons, un séminaire, une journée festive de clôture

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    avec Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg 

    A partir du samedi 12 novembre 2011 à 15 heures

     

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    A l’église du Saint-Sacrement,

    Boulevard d’Avroy, 132, Liège

    tout savoir pour s'inscrire: lire la suite... 

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  • Commémoration de tous les fidèles défunts

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    Mercredi 2 novembre

    resurrection1.jpgLa Commémoration des Morts est le complément de la fête de la Toussaint : ces deux jours nous rappellent et nous montrent en action ce dogme consolant appelé par l'Église la Communion des Saints. La terre, le purgatoire, le Ciel, sont la même Église de Jésus-Christ en des états différents ; les fidèles vivants, les défunts dont l'âme a besoin d'être purifiée, les élus déjà parvenus au sein de la gloire, sont tous frères ; les uns ont été hier ce que nous sommes, et demain, avec le secours de la grâce, nous serons ce qu'ils sont eux-mêmes.

    Pleurons nos défunts, revêtons-nous de deuil à la mort de nos parents et de nos amis, gardons leur souvenir ; mais cela ne suffit pas : nous devons prier pour eux. La foi nous enseigne qu'entre la terre et le Ciel il y a un lieu intermédiaire appelé purgatoire, lieu de purification, où les âmes des élus dont la pureté n'est pas parfaite expient, dans un feu mystérieux, le reste de leurs fautes. Dieu est si pur, Dieu est si saint, que nul ne peut voir sa face à découvert ni être admis en sa présence, s'il n'est exempt de la plus légère souillure. Nous avons tous à craindre pour nos défunts que leur âme ne soit retenue captive dans ce lieu d'expiation ; ne nous rassurons pas trop vite sur leur entrée au Ciel ; prions pour eux, offrons à Dieu, pour leur soulagement, nos bonnes œuvres, nos souffrances, les indulgences, surtout le Saint Sacrifice de la Messe. Ces âmes demandent à grand cri notre secours, elles se plaignent de notre abandon ; nos prières et nos bonnes œuvres sont pour elles une rosée rafraîchissante, une douce consolation, cause de diminution de leurs souffrances, un moyen de plus prompte délivrance.

    La Vie des saints nous rappelle ce que l'Église de la terre doit à celle du purgatoire. Si nos chers défunts viennent rarement, par des apparitions, secouer notre négligence et réveiller notre charité trop oublieuse, puissions-nous du moins souvent, chaque jour, être hantés par cette pensée : « Les âmes souffrantes m'implorent ; je puis facilement leur venir en aide ; à l'œuvre, sans retard et sans trêve ! »La dévotion envers les âmes du purgatoire aura pour nous-mêmes un double résultat salutaire : elle nous fera craindre les moindres fautes, par le souvenir des châtiments qui devront les expier ; elle attirera sur notre âme, après notre mort, les miséricordes divines promises aux cœurs miséricordieux.

    Source : http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate

  • "Heureux ceux qui pleurent" ... ?

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    Ceux qui pleurent, en effet, pleurent leurs péchés; et dès lors il suffit pour leur récompense qu'ils en obtiennent le pardon et l'oubli; c'est la bonté divine qui ne s'en contente pas: elle ne s'en tient donc pas à remettre le supplice, à pardonner les péchés, elle rend l'homme heureux et lui prodigue ses consolations. À bien saisir la portée du précepte, il ne suffit pas de pleurer ses propres péchés, il faut encore pleurer ceux des autres. Ainsi sont disposées les âmes des saints, d'un Moïse, d'un Paul, d'un David: que de fois ces hommes ont pleuré les péchés de leurs frères!

     

    Saint Jean Chrysostome, Commentaire sur les Béatitudes.