Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 2211

  • Yvette, l'ange gardien de Huy fêté le 13 janvier

    IMPRIMER

    Les XIIe et XIIIe siècles furent marqués, dans le pays de Liège, par un riche courant spirituel, marqué par l'engagement de "femmes religieuses" qui se consacrèrent à Dieu dans des recluseries ou dans des béguinages. Parmi elles, on peut citer Yvette (ou Juette) de Huy, Julienne de Cornillon ou encore Eve de Saint-Martin. Nous avons trouvé sur "la toile" un pdf consacré à la sainte hutoise et nous nous permettons de reproduire la notice ci-dessous; nous espérons que l'auteur ne nous en tiendra pas rigueur.

    "La vie de sainte Yvette nous est parvenue grâce à son confesseur et biographe, un chanoine prémontré du nom de Hugues de Floreffe*. Yvette est née en 1158, à Huy, dans une famille de la haute bourgeoisie; son père administrait les domaines de l'évêque de Liège. Malgré son désir de se consacrer à Dieu, elle est donnée en mariage à l'âge de 13 ans à Henri de Stenay, fils d'un grand bourgeois de Huy. Elle ne peut s'y opposer puisque c'est la coutume du temps. Mal préparée au mariage, Yvette prend en horreur la vie conjugale. Mais petit à petit, elle en vient à accepter son état et à aimer son mari.

    Lire la suite

  • Catholique ou Franc-Maçon : Questions et Compatibilité

    IMPRIMER

    image001.gif

    image002.jpg

    Une rencontre abordera  ce sujet le mercredi 25 janvier 2012 de 18h00 à 20h00 à l’Université de Liège dans le bâtiment du Rectorat (place du XX  août 7). Elle est organisée par le Groupe de réflexion « Ethique sociale » et l’Union des étudiants catholiques de Liège dans le cadre d’un cycle de « lunch-débats »  sur le thème « Neutralité ou Pluralisme ».

    conférence 23 novembre 031.JPGEntre liberté des consciences et marché libre de la pensée, quelle est la place légitime des religions et des idéologies dans l’espace public ? Entre neutralité et pluralisme, quelle doit être l’attitude des institutions de l’Etat ? Ce thème soulève beaucoup de questions de principe ou d’actualité introduites par huit orateurs spécialisés.

    Le mercredi 23 novembre et le lundi 5 décembre 2011, le Chanoine Éric de BEUKELAER, Doyen de l’Unité pastorale « Rive Gauche » de Liège, auteur du livre « Credo politique » et  Laurent de BRIEY, professeur aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur et Directeur du CEPESS, ont abordé, respectivement, le rapport des catholiques à la politique et l’analyse de trois courants de la pensée économique et sociale : libéralisme, socialisme, humanisme.

    Le mercredi 25 janvier 2012, c’est Philippe DEITZ, ancien fonctionnaire public fédéral et membre de la Grande Loge Régulière de Belgique (GLRB), qui sera soumis au feu des questions concernant le rôle de la franc-maçonnerie, la compatibilité de celle-ci avec le christianisme et ses rapports tumultueux (qu’une récente controverse médiatique belge vient encore d’illustrer) avec l’Eglise catholique. 

    La rencontre, intitulée QUESTIONS ET COMPATIBILITÉ ENTRE CHRISTIANISME ET FRANC-MAÇONNERIE  se tient à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20-Août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h. P.A.F. : 10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail adressé à info@ethiquesociale.org ou par tél. 04.344.10.89

    Lire la suite

  • David Cameron : La Grande-Bretagne est un pays chrétien

    IMPRIMER

    Autre pays, autre discours. Au Royaume-Uni, le premier ministre n'hésite pas à revendiquer l'appartenance de son pays au christianisme.

    "La Grande-Bretagne, pays chrétien, ne doit pas avoir peur de le dire

    400 ans de la « King James Bible », discours de David Cameron

    ROME, jeudi 12 janvier 2012 (ZENIT.org) – « La Grande-Bretagne est un pays chrétien et personne ne doit avoir peur de le dire », a déclaré le Premier ministre anglais David Cameron lors d’un discours à Oxford à l’occasion des 400 ans de la traduction de la bible en anglais attribuée au roi Jacques Ier d’Angleterre. Il insiste sur le fait que c’est justement « la tolérance que le christianisme exige de notre société » qui « donne plus de place aux autres religions » en Grande Bretagne

    Des extraits de ce discours, prononcé le 16 décembre dernier, sont publiés par le quotidien du Saint-Siège, L’Osservatore Romano en italien de ce 12 janvier 2012, sous le titre : « La Bible qui fit l’Angleterre ».

    Le Premier ministre ouvre son discours expliquant ouvertement que son intervention n’est pas celle d’un « fervent chrétien en mission pour convertir le monde » mais celle d’un Premier ministre qui estime qu’il est « juste de reconnaître » l’impact qu’a eu cette traduction sur le pays et dans le monde entier.

    Lire la suite

  • L'immigration, un droit naturel mais pas absolu

    IMPRIMER

    Le site "Cité et Culture" propose ce rappel :

    Accueillir ceux qui sont contraints de fuir leur pays

    L’Eglise reconnaît l’immigration comme un droit naturel du fait même de la destination universelle des biens : "Dieu a destiné la terre et tout ce qu’elle contient à l’usage de tous les hommes et de tous les peuples".

    On ne peut donc refuser à des personnes vivant dans des conditions particulièrement éprouvantes d’émigrer : "pour eux doivent être libres les voies de l’émigration, le droit naturel l’exige" . En conséquence, chacun est tenu de respecter la dignité des personnes concernées : tout immigré doit trouver dans le pays qui l’accueille les conditions d’une vie décente.

    Au premier rang de ces conditions minimales : une vie familiale normale. Doivent être respectés "la dignité et les droits de la personne humaine et de la famille, pour que celle-ci demeure réunie, qu’elle puisse créer un nouveau chez soi et y trouver le nécessaire, afin de vivre contente et agréable à Dieu", explique Pie XII . Alors que la question du regroupement familial se posait de manière aiguë en France dans les années 80, l’exhortation apostolique "Familiaris Consortio" confirme en 1981 "le droit d’émigrer en tant que famille pour chercher de meilleures conditions de vie".

    Lire la suite

  • Révolutions arabes : évitons les simplismes

    IMPRIMER

    François Martin, sur le site de Liberté Politique ("Décryptage"), propose une approche critique du "printemps arabe" :

    "Les médias, suivant les recettes de la publicité plutôt que celles de l’information, ont une certaine tendance à nous présenter les révolutions arabes en nous racontant une histoire pour enfants et en nous passant un film en noir et blanc.

    Premier chapitre, le « romantisme révolutionnaire » : par une sorte de nécessité de l’Histoire, un grand vent pousse partout des « bons » manifestants à chasser de « mauvais » despotes, pour que s’instaure ensuite (on ne sait pas trop comment d’ailleurs) une société idéale, c’est-à-dire comme la nôtre. Deuxième chapitre, le « péril vert » : une fois que la révolution a eu lieu, et que les partis islamiques, comme il fallait s’y attendre, ont pris le pouvoir. Les nouveaux gouvernements sont alors frappés d’ostracisme car la charia y est programmée à terme avec une absolue certitude. On refuse donc de les croire légitimes, malgré qu’ils aient été élus par les peuples. La vérité est-elle aussi simple ?

    Lire la suite : Revolutions-arabes-Rien-n-est-simple

  • Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

    IMPRIMER

    Walter_Crane04.jpgSœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

    Selon Jean-Marie Guénois, directeur adjoint du Figaro (les "gras" sont de belgicatho)

    « le cinquantième anniversaire du Concile Vatican II qui va être célébré dans l'Eglise catholique en 2012 pourrait paradoxalement marquer le crépuscule de..."l'esprit du Concile" qui fut pourtant sa grande promesse (…).

    "L'esprit du Concile", c'était "La" signature du Concile Vatican II, son caractère propre. Il fut le moteur de ce que l'on a appelé le "progressisme" dans l'Eglise depuis un demi siècle. Un récent débat sur "les derniers des Mohicans" animé par Mgr Daucourt évêque de Nanterre donne une illustration assez juste de cet état d'esprit et de ses limites (…).

    Une sorte de fermeture de l'ouverture se profile. Vue de l'esprit ? Pas vraiment. Il suffit d'étudier, pour le réaliser, la "note avec indications pastorales pour l'Année de la foi" qui a été publiée, à Rome, le samedi 7 janvier, par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Ce texte donne la ligne de "l'année de la foi", lancée par Benoît XVI (…) Cette "note" est toutefois beaucoup plus qu'une note car elle n'est rien d'autre que la mise en forme programmatique d'une politique que Benoît XVI avait annoncée dès 2005. La politique de son pontificat.(…) Ce n'est plus un voeu pieux mais un programme désormais organisé qui a pour objet de réaliser une réforme interne de l'Eglise, lente mais certaine. Il remet à l'heure les pendules doctrinales dans l'Eglise catholique. Et siffle la fin d'une certaine "récréation doctrinale" où tout et son contraire était possible dans la grande maison catholique.

    Ce programme sera-t-il suivi ? Il sera d'abord copieusement critiqué : dans les milieux progressistes comme le fossoyeur du "vrai concile" ; dans les milieux intégristes comme le complice d'un "faux concile". C'est dur, le métier de Pape !

    Au delà de cette dialectique simpliste il ne faut pas se tromper sur l'évolution de fond qui traverse aujourd'hui l'Eglise catholique. Pour le coup, cette vision épouse l'esprit de cette note et l'anime. Certains y voient un simple retour de balancier, il s'agit plutôt d'un axe stratégique : L'Eglise catholique commence à réagir à son déclin occidental. Le nouveau consistoire qui verra la création de 22 nouveaux cardinaux le 18 février prochain, confirme cette orientation. Si "l'esprit du Concile" se meurt, serait-ce "l'esprit catholique" qui revient ? »

    Tout l’article ici : Fin de la récréation doctrinale dans l'Eglise catholique ?

    « Une réforme lente et incertaine » est peut-être la formule à retenir, car nombreux restent  ceux qui, scrutant leur horizon quotidien comme Sœur Anne guettait ses frères, n’aperçoivent encore que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie…

  • BXL et Tournai, 16 et 17 janvier : Divorcés, aimer encore

    IMPRIMER

    Le père Michel Martin-Prével en Belgique pour présenter son nouveau livre

     « Divorcés Aimer encore»

    le 16 janvier 2012 à 19h30 à Bruxelles (librairie UOPC).

    le 17 janvier 2012 à 17h30 à Tournai (librairie Siloé, rue des Jésuites 28)

    Le Père Michel Martin-Prével est membre de la Communauté des Béatitudes en France depuis 1981. Veuf après trente-deux ans de mariage, et père de trois enfants, il a été ordonné prêtre en 2009. Il exerce un ministère d'accompagnement auprès de couples en difficulté et de divorcés depuis plus de vingt ans. Il est également l’auteur de plusieurs livres aux Editions des Béatitudes dont : « La communion de désir » et « Lettre aux divorcés ». Il a une grande expérience pastorale avec des couples mariés, des époux séparés vivants seuls et des personnes divorcées remariées.« L’objet de ce livre est d’aider des divorcés, qui se trouvent dans n’importe quelle situation, à retrouver leur vocation humaine à l’amour et à prendre pleinement leur place dans l’Eglise, après avoir connu un échec conjugal».  L’auteur résume ainsi son travail en précisant qu’il ne s’adresse pas qu’à des personnes divorcées mais vise à faire comprendre à un large public la parole de l’Eglise sur cette question difficile, douloureuse et délicate du divorce. Pari audacieux d’autant plus qu’il entreprend avec courage, comme le remarque le père Sonnet dans sa préface, de montrer que si cette position parait dure et peu compréhensible dans la société actuelle c’est parce que l’Eglise entend rester fidèle à l’enseignement du Christ, pour redire la beauté et la grandeur du mariage chrétien. Une approche positive pour aider divorcés, restés seuls ou remariés à progresser vers l’attitude juste entre miséricorde et vérité, et vivre en paix leur situation.

    www.ouipourlavie.org

  • Un astre nouveau au firmament du Vatican

    IMPRIMER

    La Libre de ce jour publie la plaisante pasquinade que lui a adressée Mutien-Omer Houziaux :

    Une nouvelle consultante au Vatican

    Les Goemans, les Nougé, les Magritte, les Chavée, et autres hérauts belges du messianisme surréaliste risquent de perdre un peu de leur éclat singulier. En cette période de l’Epiphanie, c’est une nouvelle étoile qui vient d’apparaître au firmament des visionnaires de l’art aléatoire. L’astre nouveau a été baptisé Laurette; outre d’éminentes activités publiques, elle assumera désormais de tout autres fonctions, également élevées, quoique occultes. De source généralement bien informée, on apprend en effet que Rome l’aurait investie d’une prélature (putative) au titre de guide spirituelle et protectrice des catholiques belges. Chargée d’évaluer le travail des personnes à surveiller, elle aurait déjà, par courrier ultramontain, envoyé une première note plus que sévère à propos d’un suspect. Peu de choses ont filtré des prérogatives exactes confiées au nouveau primat (un titre encore non féminisé), mais il semble bien qu’une de ses principales missions serait de remettre le catéchisme de l’Eglise catholique en conformité avec la législation belge, en veillant toutefois à ne pas porter atteinte aux droits acquis d’autres confessions. Mission délicate s’il en est. Chacun sait, en effet, que le législateur belge a pris sur des questions au demeurant politiquement considérées comme mineures des positions avancées (comme on qualifie certains fromages de "un peu trop goûteux"). Au vu des informations qui circulent sur Internet, il semble que la tâche confiée à la nouvelle dignitaire pourrait connaître quelques revers de fortune, une certaine opposition se faisant de moins en moins silencieuse. Attendons donc le temps pascal : selon une tradition presque bimillénaire, il paraît que ce temps-là est propice à une certaine résurrection des esprits.

    Mutien-Omer Houziaux

  • Pendjab : l'enseignement catholique confronté à une volonté d'islamisation

    IMPRIMER

    Le site des Missions Etrangères de Paris souligne la dégradation de la situation de l'enseignement catholique au Pendjab. Extrait :

    "Outre les problèmes financiers, les écoles chrétiennes du Pendjab, y compris les plus réputées, doivent affronter les discriminations liées à l’islamisation progressive du pays. En 2005, le ministre de l’Education du Pendjab, Imran Masood, déclarait pourtant aux responsables de l’enseignement catholique de Lahore : « Nous ne vous considérons pas comme des étrangers. Vos écoles sont nos écoles (…) et nous pensons que les minorités doivent participent pleinement à l’éducation de notre nation (…). S’il vous plaît, ouvrez des écoles secondaires et des universités. Nous vous accorderons volontiers toutes les autorisations nécessaires et nous vous restituerons toutes les écoles qui ne l’ont pas encore été » (2). Mais en 2006, malgré ses promesses, le gouvernement rendait obligatoire pour les établissements secondaires du pays « l’enseignement de l’islam et de l’arabe (l’Islamiyat) comme matière principale, et de la morale pour les non-musulmans ». Une mesure rapidement dénoncée par les minorités comme fortement discriminatoire, les élèves ayant choisi les cours de morale échouant systématiquement aux examens..."

    Lire l'entièreté de l'article

  • La solidarité, remède contre l'individualisme

    IMPRIMER

    Comme en chaque début d'années, le Saint-Père a reçu les organes dirigeants de la Région Latium, de la Municipalité et de la Province de Rome, devant lesquels il a évoqué la complexité et l'acuité des problèmes générés par la crise. Celle ci, leur a dit Benoît XVI, "peut être une occasion pour la société toute entière de voir si ses critères actuels ont produit un monde juste et solidaire, ou si il ne faudrait pas repenser profondément les valeurs de référence... Des valeurs qui peuvent favoriser une reprise économique mais aussi le développement intégral de la personne". Puis il a dénoncé "l'individualisme, qui occulte la dimension relationnelle de l'homme, et le conduit à se replier sur son petit monde, attentif à satisfaire avant tout ses désirs et besoins personnels au détriment des besoins d'autrui. La spéculation des loyers, un accès de plus en plus difficile à l'emploi des jeunes, la solitude accrue des personnes âgées, l'anonymat croissant des périphéries, comme une perception trop souvent superficielle de la marginalité et de la pauvreté", découlent de cette mentalité. Il convient donc de "retrouver la relation à l'autre comme élément constitutif de la vie", et de comprendre que Dieu "est seul capable d'offrir aux hommes un accueil sans condition et un amour infini".

    Les institutions publiques doivent favoriser la conscience de ce que nous sommes tous membres de la même réalité, en développant l'accueil, la solidarité et la légalité. Chaque individu "doit apprendre à se sentir hôte d'une maison commune, dont il doit lui aussi avoir soin". La solidarité, a poursuivi le Pape, "constitue une exigence de charité et de justice que, dans les moments difficiles, les plus aisés mettront au service de qui se trouve en difficulté". Quant aux institutions publiques, elles doivent "défendre la famille, fondée sur le mariage, qui est la cellule essentielle de la société", et appliquer la charité de façon particulière en faveur des jeunes. Ils " sont les plus pénalisés par le chômage" et ont besoin de "politiques en mesure de leur assurer un logement à prix correct ainsi qu'un emploi". Ainsi on leur évitera d'être "victimes de criminels, proposant de faux bénéfices". Le Saint-Père a conclu en disant qu'il est également "nécessaire de faciliter une culture de la légalité, en aidant les citoyens à comprendre que les lois servent à canaliser les énergies de la société en faveur du bien public". Ainsi a-t-il recommandé aux institutions publiques de prendre des mesures justes et équitables, "qui tiennent aussi compte de la loi que Dieu a inscrite dans le coeur de l'homme, et que la raison permet à chacun de connaître".

    Source : AC/VIS (Vatican Information Service) 20120112 (450)

  • Un voeu pieux : "Que les écoles osent affirmer leur identité catholique"

    IMPRIMER

    Nos églises sont désertées et en voie de désacralisation, nos médias et nos politiques bannissent toute référence au christianisme, mais, figurez-vous, la plupart des parents qui mettent leurs enfants à l'école libre sont très attachés à l'engagement catholique de ces écoles. Si, si, c'est relaté sur le site de catho.be : que-les-ecoles-osent-affirmer-leur-identite-catholique.

    Ces écoles qui ont désaffecté leurs chapelles pour en faire des parkings ou des salles de gymnastique, où l'on ne prie plus, où la religion enseignée relève davantage des sciences humaines que du catholicisme, où il est mal seyant de se réclamer du pape ou du primat de Belgique, où il faut renoncer de près ou de loin à tout ce qui pourrait apparaître comme une forme de "prosélytisme", ces écoles sont donc censées être invitées à affirmer leur identité catholique pour répondre aux attentes des parents. L'eusses-tu cru?

  • "Une souffrance cachée": une brochure de la conférence épiscopale

    IMPRIMER

    L'information est apparue ce matin sur le site de catho.be :

    "Dans la foulée des travaux de la Commission parlementaire «  », qui a abouti entre autres à la constitution de tribunaux d’arbitrage pour indemniser les victimes d’ dont les faits sont prescrits aux yeux de la loi, la Conférence épiscopale présente ce jeudi matin à la presse une brochure intitulée « Une souffrance cachée – Pour  une  approche globale des  abus  sexuels  dans  l’Eglise ». Ce document de 52 pages, publié aux Editions Licap, entend être la réponse des Evêques de Belgique et des Supérieurs des Religieuses et Religieux de Belgique aux cas d’abus sexuels commis notamment par des membres du clergé.  L’ouvrage est divisé en deux parties. La première vise, entre autres, à tirer les leçons de récits douloureux entendus de la part des victimes et porte à rompre le silence et à ne pas  ne pas laisser les abuseurs en paix.  La seconde partie entend poser les jalons en vue du traitement et de la prévention des abus sexuels..."

    lire la suite ici : http://info.catho.be/

    Tout cela est sans doute bel et bien mais personne ne nous empêchera de penser que ces dérives tragiques se sont produites dans un contexte d'atonie religieuse et de relâchement généralisé et qu'il serait grand temps de retrouver un tonus religieux et spirituel à la hauteur des défis actuels. Dans la perspective de cette année de la foi qui s'ouvrira à l'automne prochain, nous sommes curieux de voir quelles propositions seront faites aux catholiques de Belgique pour sortir de cette léthargie déprimante.