Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 2381

  • "Radio Etincelle" : quand des jeunes créent une webradio

    IMPRIMER

    Radio-Etince_article.jpg

    A Strasbourg, des jeunes créent une webradio http://www.radioetincelle.fr/ et la présentent ainsi sur facebook

    "Radio Etincelle, 1ère Radio des Jeunes Chrétiens!!!!!

    Dans le paysage radiophonique actuel, nous pouvons voir très peu de radios chrétiennes proposant des programmes pour les jeunes et celles qui le font proposent quelques programmes seulement ...

    Le projet de "Radio Etincelle" est justement de faire une radio Chrétienne avec un format totalement jeune !!!!

    Benoît XVI nous disait :
    « Chers jeunes du troisième millénaire, tel doit être votre programme ! Il est urgent que se lève une nouvelle génération d’apôtres enracinés dans la parole du Christ, capables de répondre aux défis de notre temps et prêts à répandre partout l’Evangile »

    De plus c'est à nous jeunes d'évangéliser par les nouvelles technologies.

    Envie de nous encourager pour ce projet ?
    De vivre sa foi de Jeune Chrétien ?
    Fan de Radio Etincelle ?

    Rejoins nous dans ce groupe et soutiens nous !!!!
    N'hésite pas à en parler autour de toi et de porter ce projet dans la prière."

    Voir aussi cet article dans "La Croix"

  • JMJ : ils "boostent" leur foi en 2CV

    IMPRIMER

    phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpg"En août, des Hutois prendront le volant de 2CV relookées. Direction les JMJ de Madrid. Un projet à la fois spirituel et caritatif.

    Ils sont jeunes, chrétiens et pas ringards du tout Pour montrer que la religion catholique a encore un sens, pour battre en brèche les clichés de l’Église, douze Hutois âgés de 17 à 22 ans mèneront un projet original à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse de Madrid. Début août, la fine équipe embarquera à bord de trois 2CV relookées pour rallier Madrid, en passant par trois autres étapes "symboliques" : Taizé, Lourdes et Leon, soit un périple de 2900 km. Une manière de "booster" leur foi, de se ressourcer mais aussi de vivre une expérience drôle et enrichissante

    Partout où ils passeront, partout où on leur prêtera une oreille attentive, ils expliqueront leur démarche. "On veut mettre à mal les préjugés sur l’Église. Oui, il y a encore des jeunes chrétiens. Et ce ne sont ni des marginaux, ni des ringards mais des personnes actives, intégrées, qui savent s’amuser, bref, des jeunes comme tout le monde", insiste Pierre-Louis François, un des initiateurs du projet. Parler, témoigner, débattre, oui mais pas question pour autant de prêcher, ni d’évangéliser. "L’objectif est de montrer une autre image de l’Église, une sorte de contre-pub par rapport aux dernières actualités", enchérit Guillaume. Les participants, croyants, n’ont d’ailleurs pas tous la même vision de la foi. "Chacun croit à son niveau. Et on ne va pas tous à la messe". En plus d’une démarche spirituelle, le projet a aussi une vocation caritative. Trois institutions locales parrainent la démarche et recevront les bénéfices de la revente des trois voitures, une fois les douze jeunes de retour des JMJ. "On a ciblé des ASBL locales dans des secteurs divers : La Pommeraie à Tihange, un centre pour personnes handicapées, l’école Sainte-Claire de Huy et les Sœurs de Sainte-Marie à Namur".

    L’idée a été lancée par Eric Ndeze, jeune vicaire de la paroisse de la Sarte à Huy, et Pierre-Louis François. "Au départ, nous voulions vivre une expérience d’équipe, travailler avec d’autres jeunes sur un même projet, avec un maximum d’ouverture", explique ce dernier. Via le bouche à oreille, l’équipe s’est rapidement formée. Et le projet s’est concrétisé Depuis six mois, Eric, Pierre-Louis, Guillaume, Maxandre, Florence, Sophie, Claire, Hudo, Florine et Jessica sont sur les chapeaux de roue pour finaliser les préparatifs. "On ne pense plus qu’à ça !", insistent-ils. Le premier défi fut de taille : dénicher des 2CV d’occasion, pas trop chères, vu le budget serré. Mais leurs efforts ont payé. À force de sillonner les garages automobiles et les sites Internet, de multiplier les contacts, d’écumer les petites annonces, ils sont aujourd’hui propriétaires de deux 2CV qu’ils s’attellent à retaper, relooker, immatriculer, assurer "On veut un bolide tape-à-l’œil, kitsch, avec notre logo, pour montrer que c’est un projet fun !". Reste à trouver le troisième véhicule et à rassembler un maximum de pièces de rechange. "Oui, on s’attend à des pannes", sourit Pierre-Louis. Pour le reste, tout est prévu : les escales, l’itinéraire (par les petites routes), la voiture-balai pour charger les bagages et les pièces de rechange, la localisation des garages en cas de problème technique

    Tout un travail de sponsoring et d’appel aux dons fut également nécessaire. Sur les 12000 euros budgétisés, il leur en manque à ce jour 5000. "Mais on espère que les gens vont encore se manifester. Nous organiserons aussi un souper à Pâques". En attendant le départ, le 7 août, les jeunes ne comptent pas se croiser les bras. Dès que les 2CV seront opérationnelles, ils les feront parader dans le centre-ville de Huy, sur la grand-place. "Pour interpeller, susciter le dialogue, expliquer le projet".

    Sabine Lourtie

    Mis en ligne le 22/02/2011

  • Cours de religion : où en est-on ?

    IMPRIMER

    L'an dernier (19 mai 2010), Mgr Léonard déclarait :

    "Comme les autres évêques, j'ai accepté les différents programmes de cours de religion enseignés dans les écoles. Ceux-ci conçoivent, à juste titre, le cours de religion comme un cours qui s'enseigne à des élèves et non comme un catéchisme qui vise à renforcer la foi de jeunes croyants. Ces programmes invitent l'enseignant à faire le lien entre le cours et la vie concrète des élèves, mais requièrent également que lui soient enseignées - comme dans tous les autres cours - une série de données objectives sur la religion catholique, tels la Bible, la vie et le message de Jésus, l'histoire et l'organisation de l'Eglise,.... Dans une société multiculturelle, où même de nombreux élèves baptisés ne fréquentent plus les paroisses, ce cours n'en est que plus utile pour ceux qui ont choisi de le suivre dans l'enseignement officiel ou qui ont fait le choix d'une école catholique. Il donne, en effet, à l'élève de découvrir intellectuellement le message chrétien dans le respect de ses convictions intimes...."

    Où en est-on aujourd'hui? Ces "données objectives" sont-elles réellement enseignées? Il serait temps qu'un audit sur l'enseignement de la religion soit correctement effectué parce que, ce qui saute aux yeux, c'est l'absence de connaissances un tant soit peu rigoureuses sur des notions telles que les sacrements, l'Incarnation, la Rédemption, le Salut, etc. (Ne parlons pas des structures de l'Eglise où les élèves ignorent tout ou presque!) Il est vrai que les connaissances comptent pour peu dans la pédagogie nouvelle où l'on préfère disserter à perte de vue sur les compétences. Comme si la méthodologie était une fin en soi et les contenus comptaient pour presque rien...

  • Le Patriarche des Coptes catholiques commente la situation en Egypte

    IMPRIMER

    La première partie d'une interview parue dans la revue "30 Giorni" du 22 février vient de paraître sur le site "Benoît-et-moi", en traduction française.

    "Dans cette première partie, le Patriarche revient sur les évènements qui ont secoué l'Egypte, et apporte le point de vue inédit d'un chrétien, un égyptien aussi, qui a vécu la "révolution" de l'intérieur.

    Le rôle de la police, de l'armée, de la jeunesse. Ce qu'il décrit comme la solidarité des égyptiens, sans distinction de religion (?), et ceux qui tentent de fomenter la division.
    Quelles sont les perspectives? Que peut-on attendre?
    Il tente aussi d'expliquer le massacre du 31 décembre à la lumière des développements récents.
    C'est une analyse résolument optimiste."

    à découvrir ici

    Fasse le Ciel que cette vision des évènements qui se déroulent en Egypte ne pèche pas précisément par excès d'optimisme!

  • Une Journée pour les martyrs chrétiens d’aujourd’hui

    IMPRIMER

    Depuis le début de l’année, Massimo Introvigne a été chargé par l’OSCE de la lutte contre le racisme et la discrimination, spécialement contre les chrétiens. Ce catholique nous dévoile sa manière de défendre la cause des persécutés d’aujourd’hui.

    Dans une interview accordée à Famille Chrétienne (et à découvrir sur le site de FC), il déclare notamment :

    "Personnellement, je m’engage actuellement dans la promotion d’une Journée des martyrs chrétiens de notre époque qui soit célébrée non par les Églises chrétiennes, qui possèdent déjà des initiatives analogues, mais par les États, les écoles, les communes. J’ai proposé la date du 7 mai car, le 7 mai 2000, Jean-Paul II avait célébré au Colisée, à Rome, la commémoration œcuménique des martyrs du XXe siècle. Voilà pour ce qui concerne la prise de conscience."

     

    Sur le même site, on découvrira une interview de Laurent Wauquiez, ministre français des Affaires européennes.

    A la question : Comment entendez-vous agir pour que la liberté de conscience soit défendue par l’Europe auprès de ses partenaires extérieurs ?

    Il répond : "Cette question s’inscrit dans une problématique européenne plus large, qui est la même que lorsque je me suis battu quand la Commission a sorti l’agenda dans lequel elle avait oublié les fêtes chrétiennes. La défense des chrétiens d’Orient est du même ressort. L’enjeu est de secouer une langue de bois politiquement correcte qui nous empêche d’assumer notre identité européenne et nos valeurs. Nous n’avons pas à marcher la tête basse et à nous excuser d’être ce que nous sommes.

    De mon point de vue, l’ouverture aux autres ne se construit pas sur   une identité refoulée, mais sur une identité assumée. Ce n’est pas brusquer l’islam que d’affirmer les racines chrétiennes de l’Europe. Ce n’est pas encourager un conflit de civilisations que de prôner le maintien de la tolérance en Orient. L’Europe se perd si elle n’assume pas son identité et ses valeurs, qui sont sa raison d’être dans le monde."

  • Le paradis à la porte

    IMPRIMER

    L9782020988360.jpgFabrice Hadjadj a fait un tabac, hier soir, à la conférence organisée par l'Institut Sofia et intitulée "le paradis pour les nuls".

    On trouvera ici un excellent compte-rendu de cette conférence

    La preuve que l'on peut être jeune, converti, intelligent, enthousiaste, tout en étant attaché à la foi de l'Eglise et en mettant à la portée de nos contemporains la richesse de son enseignement, sans tomber dans le ringard ni le convenu.

    Son nouveau livre, consacré au même sujet, sera très prochainement en librairie : "Le paradis à la porte" présenté ainsi sur le site du Seuil

    "Vous avez peut-être lu l’Enfer de Dante mais jamais son Paradis : il équivaut à vos yeux à un néant immaculé. Or le paradis dantesque est bien plus différencié et violent que son enfer. Béatrice y déclare au poète : « Si tu voyais mon rire, tu serais réduit en cendres. » C’est pourquoi, au fond, vous mettez le paradis à la porte : vous redoutez l’exigence de sa joie. Alors vous vous fabriquez un petit paradis artificiel, rassurant... qui fait un enfer très convenable.

    Certes, il ne s’agit pas de fuir vers un autre monde imaginaire, ni de régresser vers ce paradis terrestre dont la Genèse nous dit qu’il est définitivement perdu. À la notion d’un au-delà, vous opposez à bon droit la requête de vivre hic et nunc. Mais vous n’arrivez jamais à être vraiment ici, maintenant. C’est là que le vrai paradis révèle son paradoxe et se défend contre ses parodies : il n’est pas évasion vers un ailleurs, mais la grâce déchirante d’être enfin présent à tous et à chacun, dans une ouverture symphonique, une créativité chorale.

    Ce livre vous invite à un itinéraire à travers la philosophie, la théologie et les arts ? de Nietzsche à Bonnefoy, de Baudelaire au Bernin, de Sade à Mozart ? afin d’approcher ce que le paradis a de plus terrible et de plus beau : la béance de sa béatitude. Oh ! il ne s’agit pas de vous consoler, non, mais de vous convoquer à cette joie qui doit vous faire perdre toute contenance ? comme un clown ? et détruire en vous tout contentement ? comme un fleuve, lequel n’est lui-même que de se recevoir et de s’offrir sans fin…"


    Fabrice Hadjadj, professeur agrégé de philosophie et dramaturge, collabore au Figaro, à Art Press et à La Vie. Il a déjà publié plusieurs essais, dont La Profondeur des sexes (Seuil, 2008) et La Foi des démons (Salvator, 2010, Prix de littérature religieuse).

  • Trois nouveaux évêques auxiliaires nommés à Malines-Bruxelles

    IMPRIMER

    Dépêche cathobel (22/2/2011)

    Ce mardi 22 février, Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles, a présenté à la presse les nouveaux évêques auxiliaires pour l'Archevêché.

    Jusqu'ici le secret fut bien gardé, la nomination officielle des évêques auxiliaires n'a été rendue publique que ce mardi midi par l'annonce du service de presse du Vatican.  A midi tapant, Mgr Léonard a donc présenté solennellement au Conseil épiscopal, aux collaborateurs de l'archevêché et à la presse, Mgr Jean-Luc Hudsyn nouvel évêque du brabant wallon, Mgr Léon Lemmens pour le Brabant flamand, et enfin Mgr Jean Kockerols qui prendra en charge le Vicariat de Bruxelles. L'archevêque ordonnera ses trois nouveaux évêques dimanche 3 avril en la basilique de Koekelberg, au cours d'une célébration multilingue, en présence d'autres évêques et des fidèles de l'archidiocèse.

    Après avoir exprimé sa joie à l'occasion cette triple nomination, pour ce qu'elle comporte d'enrichissement  et de complémentarité dans la multiplicité des expériences pastorales, Mgr Léonard est revenu sur la mission spécifique de l'évêque auxiliaire par rapport à l'évêque diocésain. Même si l'évêque auxiliaire reçoit une charge qui est pour une part territoriale, il n'est pas pour autant l'évêque d'un territoire particulier. Le seul territoire qui lui est symboliquement attribué est celui d'un ancien diocèse qui n'existe plus, mais dont il reçoit le titre.
    Ainsi Mgr Hudsyn devient-il évêque titulaire de Apt (en France), Mgr Lemmens, du diocèse de Municipa, et Mgr Kockerols, est titulaire du diocèse d'Ypres. Une façon symbolique de souligner l'ancrage territorial de l'évêque. Mgr Léonard a lui-même expérimenté de façon bien concrète la dimension territoriale des trois vicariats lors de ses récentes visites pastorales au sein de l'archevêché. Il en a saisi les spécificités et les différences qui trouvent leur point de rencontre dans l'unité que représente l'archevêché.

    Si chacun des nouveaux élus s'est dit surpris par sa nomination (ils l'ont appris la semaine dernière), rien n'a été fait au hasard et répond à un processus rigoureux que l'archevêque a tenu à rappeler : « j'ai effectué moi-même, un premier travail de consultation dans les trois Vicariats auprès de leurs instances officielles ainsi qu'auprès du Conseil épiscopal de Malines-Bruxelles et de la Conférence épiscopale de Belgique. J'ai ensuite transmis les résultats de mon travail à Mgr Giacinto Berloco, Nonce apostolique à Bruxelles. Mgr le Nonce a effectué, à son tour, les autres consultations qu'il a jugées nécessaires.  Il a ensuite envoyé l'ensemble du dossier à la Congrégation pour les Evêques, à Rome. Celle-ci a également pris ses propres informations et a fait ses propres vérifications avant de soumettre finalement au Saint-Père trois listes de trois candidats potentiels. C'est finalement le Pape Benoît XVI qui a pris la décision finale et a confié à la Congrégation pour les Evêques le soin de veiller à sa publication ce jour à midi ».

    A l'aune des spécificités territoriales qu'ils sont amenés à porter, les nouveaux évêques ont des personnalités très différentes. Mais tous affichent au départ de leur nouvelle mission, la volonté d'oeuvrer dans le sens de la continuité et de l'approfondissement du travail effectué par leur prédécesseur, de relever les défis avec les forces vives des paroisses, et la mise en commun des potentialités diverses. Ils ne s'arrêteront pas aux frontières de leur vicariat respectif, et ne peuvent imaginer travailler dans leur « îlot » sans lien avec les autres vicariats, les distances permettant une conviviale proximité. Tous sont appelés par leur mission à jouer dans le même orchestre, à veiller à accorder les violons autour du chef d'orchestre, Mgr Léonard qui reste maître de la partition à jouer.

    On trouvera ICI la présentation de Mgr Lemmens

    ICI, celle de Mgr Kockerols

    et ICI, celle de Mgr Hudsyn.

  • Nouveau cas de blasphème : une femme chrétienne en prison

    IMPRIMER

    Une femme chrétienne, Agnes Nuggo, a été accusée de blasphème et arrêtée au sein du Diocèse de Faisalabad, dans la province du Punjab. C’est que l’Agence Fides apprend de l’Eglise locale qui s’occupe du cas, faisant état de son « extrême préoccupation » dans le cadre de cette affaire.

    Selon ce qu’indique à Fides la Commission Justice et Paix du Diocèse, Agnes a environ 50 ans, elle est mariée avec Bashir Masih, a des enfants et vit avec sa famille dans le quartier chrétien de Waris Pura. Elle a été accusée de blasphème après une dispute pour un morceau de terre qui avait déjà créé des controverses avec sa parentèle. Un certain nombre de voisins musulmans l’ont accusé d’avoir prononcé des phrases injurieuses contre le prophète Mahomet et contre l’islam. Le 16 février, la police locale a enregistré un FIR (First Information Report) conformément à l’article 295/a du Code Pénal et a procédé à son arrestation. Agnes se déclare innocente et affirme que les accusations sont inventées de toutes pièces.

    Lire la suite ici

  • Pic des cas de SIDA du fait des politiques de contrôle des naissances

    IMPRIMER

    La cause principale du pic de diffusion du SIDA au Cambodge est la politique de contrôle des naissances et la promotion de la contraception artificielle : c’est ce qu’explique à l’Agence Fides une délégation du mouvement pro-vie Human Life International qui a effectué récemment une mission dans le pays du sud-est asiatique.

    Le Cambodge est l’un des pays où ont leur siège les plus grandes agences internationales de promotion de la planification familiale et du contrôle démographique : « Engender Health », USAID (United States Acency for International Development) et le programme RACHA (Reproductive and Child Health Alliance). Au cours des 20 dernières années, grâce aux fonds mis en place par ces organisations, l’Etat a dépensé plus de 600 millions de dollars dans le cadre de programmes de contrôle démographique et de contraception.
    Le bilan de ces actions a été un abaissement de la fertilité des femmes cambodgiennes (de 6 à 3 enfants en moyenne) mais également une diffusion rapide du SIDA. Depuis la découverte du premier cas d’infection en 1991, 94.000 personnes sont décédées des suites du SIDA au cours des 15 années suivantes et les personnes contaminées ont vu leur nombre s’accroître démesurément, pour atteindre les 160.000 cas sur une population de 13 millions d’habitants, faisant du Cambodge l’un des pays du sud-est asiatique les plus touchés par l’épidémie.
    « Ces programmes, selon leurs promoteurs, auraient dû stopper le SIDA », indique l’Human Life International à l’Agence Fides mais paradoxalement, c’est justement la campagne de large diffusion des contraceptifs et du préservatif, présenté comme « panacée » contre le SIDA qui « en a en revanche favorisé sa diffusion, alimentant la culture de chosification de la sexualité ».
    L’Eglise et de nombreuses ONG d’inspiration chrétienne se sont activées afin de s’opposer à cette approche : des mouvements chrétiens tels que « Couples pour le Christ » organisent des séminaires de formation destinés aux jeunes couples alors que les ordres religieux comme les Sœurs de Marie Auxiliatrice agissent dans le domaine de l’instruction des nouvelles générations afin de diffuser la culture du respect de la vie, de la personne, de la corporéité et de la sexualité. (PA) (Agence Fides 22/02/2011)

  • ZIMBABWE - Les Evêques d’Afrique australe préoccupés par la situation au Zimbabwe

    IMPRIMER
    images.jpg« Nous nous adressons aux leaders de la SADC (South African Development Community) en un moment critique de la vie de la nation du Zimbabwe » écrivent les Evêques de l’IMBISA (Inter-Regional Meeting of the Bishops of Southern Africa, qui réunit les Evêques de l’Angola, du Botswana, du Lesotho, de Namibie, du Mozambique, de Sao Tome et Principe, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe) au terme de leur 9° session plénière.

    Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, les membres de l’IMBISA rappellent le rôle important que la SADC a joué dans le cadre de l’adoption du Global Political Agreement (GPA) qui a porté au gouvernement d’unité nationale ». A ce gouvernement, appartient tant le parti du Président Robert Mugabe que celui du Premier Ministre Morgan Tsvangirai, qui est le principal opposant de Mugabe. Le dur affrontement politique entre les deux partis avait porté à un grave crise résolue par la négociation du GPA et au travers de la formation du gouvernement d’unité nationale.
    « Toutefois, deux ans après la signature de l’accord, nous sommes préoccupés par le manque de progrès significatifs – écrivent les Evêques de l’IMBISA - : tous les aspects du GPA n’ont pas été respectés dans les délais prévus. Malgré un certain nombre d’améliorations, nous constatons que les citoyens du Zimbabwe continuent à souffrir du fait de l’extrême pauvreté, des forts taux de chômage, des services sanitaires et de l’instruction inadaptés, du manque d’investissements et de confiance dans l’économie du pays. Il s’agit d’une grave forme d’injustice, si l’on considère la richesse du pays en relation avec ses ressources humaines et matérielles ».
    En 2011, sont prévues des élections présidentielles et législatives. L’IMBISA se montre préoccupée suite aux graves carences constatées en ce qui concerne la préparation de l’échéance électorale : l’application incomplète du GPA, les retards dans le processus de réforme constitutionnelle (« on ne sait pas quand se tiendra le référendum portant sur la nouvelle Constitution »), le défaut de mise à jour des listes électorales, les lourdes limitations imposées à la liberté d’association et de presse, sachant que les intimidations et les violences s’accroissent alors que la campagne électorale bat son plein. Quarante-six personnes ont été arrêtées sous l’accusation de préparer « des activités destinées à renverser un gouvernement légitime » alors qu’elles visionnaient des enregistrements vidéo relatifs aux contestations en Tunisie et en Egypte. (L.M.) (Agence Fides 22/02/2011)

  • Qui doit indemniser les victimes des abuseurs ecclésiastiques ?

    IMPRIMER

    imagesCAIY27IW.jpgLa Libre Belgique a mis en ligne aujourd’hui un long pensum anonyme qui demande à  « l’Église » de reconnaître sa responsabilité dans les abus sexuels commis par des ecclésiastiques et son devoir d’indemniser les victimes de ces abuseurs.

    Cette remontrance geignarde et doucereuse est apparentée au style des milieux bien-pensants recyclés par un certain « esprit » du concile.

    Quoiqu’il en soit, la faute et la responsabilité, si elles sont établies selon les règles du droit, ne peuvent être imputées qu’à des personnes juridiquement reconnues par la loi, ce qui n’est pas le cas de l’Église (pas plus que des syndicats, pour prendre un point de comparaison).

    Le reste est de l’ordre de la charité, avec une discrétion et une sobriété qui semblent faire défaut aux jérémiades culpabilisantes auxquelles le journal ouvre une fois de plus ses colonnes.  C’est ici : Pourquoi indemniser les victimes d’abus sexuels