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  • Une figure majeure du progressisme disparaît

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    Lu sur le site RTBF info

    "Le cardinal italien Carlo Maria Martini, mort ce vendredi à Milan à 85 ans, a incarné chez les progressistes au sein de l'Eglise catholique l'espoir d'une plus grande ouverture au monde moderne, même s'il a toujours formulé ses critiques et propositions de façon nuancée.

    Eminent intellectuel, spécialiste de la Bible, auteur de dizaines de livres et contributions théologiques diverses, il était très respecté au delà de la sphère progressiste, aussi bien par Jean-Paul II que Benoît XVI, de deux mois son cadet, qui lui avait encore rendu visite en juin à Milan.

    Cette très grande figure de l'Eglise a figuré parmi les "papabili" lors du conclave d'avril 2005, au cours duquel Joseph Ratzinger devait être élu.

    Mais ses positions en faveur d'une institution ecclésiale plus ouverte et en dialogue avec le monde, ainsi que son état de santé -il souffrait déjà de la maladie de Parkinson- avait affaibli ses chances, dès le début des votes.

    Il avait notamment critiqué en 2008 l'encyclique "Humanae Vitae" du pape Paul VI qui avait dit non à la contraception, en estimant que l'Église s'était ainsi "éloignée de beaucoup de gens".

    Voix très écoutée dans l'Eglise pour la finesse de ses analyses et son humanité, il avait dénoncé "la tentation" de certains catholiques de "se réfugier" dans des nouveaux mouvements de l'Eglise en leur prêtant une "valeur absolue" et en les transformant en véritables "idéologies".

    Il avait dénoncé également les "nouvelles pestes" de la société, telles que la drogue, mais aussi la corruption et la solitude.

    Le célibat des prêtres remis en question ?

    Il estimait qu'une "évolution" dans le domaine du célibat des prêtres était envisageable, sans que l'Eglise de Rome renonce entièrement à cette discipline, ce qui aurait "des conséquences plus négatives que positives."

    Ami personnel de Jean Paul II, il avait su marquer sa différence avec lui sur certains thèmes, surtout de la morale. Il échangea une correspondance avec l'écrivain Umberto Eco sur les raisons de croire.

    En 1999, il avait "fait un rêve" : la convocation d'un nouveau Concile, un Vatican III, estimant que Vatican II (1962/65) était en quelque mesure dépassé.

    Le manque "parfois dramatique" de prêtres, le rôle de la femme dans la société et dans l'Eglise, la participation des laïcs à certaines responsabilités sacerdotales, la sexualité, la discipline du mariage, les rapports avec les orthodoxes et l’œcuménisme en général, le rapport entre démocratie et valeurs et entre lois civiles et loi morales étaient les thèmes qu'il proposait pour un nouveau concile.

    En 2007, il fit savoir qu'il ne célébrerait pas la messe tridentine (en latin) d'avant le Concile, quand celle-ci a été réautorisée par l'Eglise.

    Né à Turin le 15 février 1927, Carlo Maria Martini était de la Compagnie de Jésus (jésuites). Exégète de formation, Paul VI l'avait désigné, en 1969, recteur de l'Institut biblique, où il était resté jusqu'en 1978, puis de la prestigieuse Université pontificale grégorienne.

    Dès 1979, Jean Paul II l'avait nommé archevêque de Milan, le plus grand diocèse d'Europe, qu'il dirigea pendant 22 ans.

    En voyage à Jérusalem à 75 ans

    A son départ en retraite en juillet 2002, à l'âge canonique de 75 ans, il avait réalisé son voeu le plus cher : partir à Jérusalem. Cette année-là, il avait aussi annoncé qu'il était atteint de la maladie de Parkinson.

    Il était revenu en Italie en 2008, se retirant dans une maison d'études des jésuites, à Gallarate, au nord-ouest de Milan.

    Ici:  Décès du cardinal Martini, espoir des progressistes de l'Eglise catholique

    Le cardinal Martini appartenait à la génération des intellectuels utopistes  qui ont imaginé Vatican II comme une fusée s'élevant dans l'espace sans fin de la modernité.  Avec les résultats que l’on sait, cinquante ans plus tard.

  • "Le droit à un enfant sain"

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    Gènéthique.org recense une analyse relative à un récent arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à propos du diagnostic préimplantatoire (DPI) :

    CEDH : "Le droit à un enfant sain" via le diagnostic préimplantatoire suscite des incertitudes

    Dans La Revue des Droits de l’Homme, Nicolas Hervieu, Juriste en droit public et droit européen des droits de l’homme, analyse l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 28 août dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 août 2012).

    Pour rappel, la CEDH "a jugé contraire au droit au respect de la vie privée et familiale l’impossibilité pour un couple de réaliser un diagnostic génétique préimplantatoire afin d’éviter la naissance d’un enfant atteint de la mucoviscidose". Par cet arrêt, une véritable question de bioéthique est soulevée : "l’accès à un diagnostic génétique préimplantatoire".

    Examinant l’affaire au fond, "la Cour décide de concentrer son analyse sur le seul terrain du droit au respect de la vie privée et familiale " (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme), déterminant ainsi que "les prétentions des requérants entraient bien dans le champ de compétence européen", la Cour ayant toujours apprécié de manière large la notion de "vie privée" telle que visée par cet article 8.

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  • Pussy Riots et Cie : le public ne s’intéresse plus à la vérité

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    De toute façon « à chacun sa vérité » comme disait Pirandello et la civilité a disparu de l’horizon citoyen : aujourd'hui, note Rudolf Rezsohazy dans « La Libre », si vous voulez faire passer un message, rien ne vaut la provocation :

    « Les exploits du groupe Pussy Riots, de Julian Assange (Wikileaks), de divers caricaturistes se moquant de Mahomet, sont autant de révélateurs de l’état de notre société.

    Pour démontrer ce jugement, il faut rappeler que toute collectivité dispose de multiples moyens pour orienter le comportement de ses membres et pour rendre celui-ci conforme aux besoins de son bon fonctionnement.

    Ainsi, dans chaque société il existe une morale commune qui commande les rapports entre les citoyens. Ce qui est interdit et ce qui est admis, ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, sont implantés dans la plupart des consciences. Différentes coutumes gouvernent les multiples domaines où se déroule la vie des hommes. Des règles de civilité subtiles suggèrent les actes à poser dans telle ou telle circonstance.

    Si quelqu’un fait fi de ces orientations, il est à parier qu’on lui fera savoir ses écarts, il sera désapprouvé, on l’évitera, il cessera d’être fréquentable. Comme ultime recours, il existe des lois pour poursuivre les conduites les plus graves. Leurs auteurs seront sanctionnés, y compris par la perte de leur liberté.

    Ce qu’une société considère comme transgression de la morale, des coutumes, des règles de civilité, de la loi, varie à travers le temps. Il y a un siècle, les mœurs chez nous étaient bien plus contraignantes que de nos jours. La pression sociale s’exerçait sévèrement dès que quelqu’un ne faisait pas ou ne disait pas ce qui convenait.

    L’époque de la contestation des années 1960-1970 était une révolte contre cet "ordre moral". Un mouvement de libération des carcans de la société fut lancé. La RTBF de ces années était fière d’être "impertinente" (quant à moi, j’attends des médias non pas l’insolence, mais des informations véridiques).

    Les exemples que j’ai cités - les Pussy Riots, Julian Assange, les caricatures de Mahomet - sont les fruits de cette évolution. La profanation d’une cathédrale orthodoxe, les révélations de documents confidentiels par Wikileaks, l’affront fait à Mahomet, sont des provocations. Anciennement, les Pussy Riots auraient été brûlées vives comme sorcières. Assange aurait été traité comme traître et fusillé. Quant aux caricaturistes, ils auraient fini à la Bastille.

    Aujourd’hui, si vous voulez faire passer un message, rien ne vaut la provocation. Le public ne s’intéresse pas à la vérité, mais au spectaculaire. Il accorde des excuses aux provocateurs. Les défenseurs des droits protestent contre les poursuites au nom de la liberté d’opinion.

    Mais imaginez les Pussy Riots faire leur numéro devant le mur des Lamentations ou dans la Grande Mosquée à la Mecque. Quel tollé ! Pourquoi faut-il commettre une agression contre l’identité des gens, contre ce qu’ils considèrent comme sacré ? Quand j’entre dans une synagogue, je me couvre, quand je visite une mosquée, je me déchausse et quand je déambule dans une cathédrale, j’ôte mon chapeau. La liberté trouve sa limite dans le respect dû à la personne d’autrui. L’empathie signifie : se mettre à la place de l’autre.

    Actuellement, le ricanement risque de remplacer l’humour. Si d’aucuns n’aiment pas M. Poutine ou la politique extérieure des Américains ou le fanatisme des extrémistes musulmans, la démocratie leur offre un large éventail de moyens efficaces qui sont, en même temps, acceptables pour un honnête homme.

    Une opinion de Rudolf REZSOHAZY, chroniqueur. courriel : rezsohazy.rudolf@gmail.com

    Ici : Pussy ou Julian, pourquoi provoquer ?

    Comme le notait l’un de nos correspondants, l’affaire des Pussy riots  est exemplaire : leur journal intime en ligne est immonde et il ne s’agit pas d’un problème de liberté d’expression artistique mais d’actes de vandalisme, pervers et d’incivisme flagrant et aucun journaliste n’en parle… avec mort d’hommes aujourd’hui apparemment :

    http://www.lalibre.be/actu/international/article/757758/deux-femmes-tuees-au-nom-des-pussy-riot.html

  • Belgicatho, c'est :

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    Belgicatho, c'est :

    - entre 700 et 800 visites par jour (entre 20.000 et 25.000 visites mensuelles);

    - 2300 amis sur facebook ( https://www.facebook.com/BELGICATHO );

    - près de 300 abonnés à la newsletter;

    - plus de 5000 notes mises en ligne en 18 mois...

    Merci pour votre intérêt ! C'est très encourageant...

  • Eric de Beukelaer sur RCF à propos de Michelle Martin

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    Le curé de l'Unité pastorale "St Lambert au coeur de Liège" et Doyen de Liège Rive-gauche s'exprime (le 29 août 2012) sur la question de Michelle Martin.

  • Les Belges, ces "accidentés de l'histoire"

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    C'est ainsi que Patrick Roegiers les évoque à l'occasion de la sortie de son nouveau roman à paraître chez Grasset, intitulé "Le bonheur des Belges"; c'est ici : levif.be

    Citation :

    « Les Belges sont des accidentés de l’histoire, ils ressemblent aux gens qui ne croient pas au bonheur alors qu’ils l’ont en eux. Les Flamands en profitent pour instrumentaliser un désir de Nation. Le projet névrotique de Bart de Wever démonte le mythe du pays, en le tuant il fera aussi périr la Flandre. La Wallonie n’a pas d’avenir et la Flandre s’euthanasie ! » Roegiers raconte donc « une histoire optimiste sur fond de désastre. » (...) « Ce n’est pas un roman sur le passé, mais sur le présent. Il part d’un pays qui disparaît mais mon héros distille du bonheur et de la lumière. Ma nostalgie est joyeuse, tel est le secret du livre. Toute la Belgique s’y trouve, alors prenez-le comme un cadeau.» De la part d’un homme profondément blessé.

  • Sauver Rimsha Masih

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    3196_3177_pakistanwomen_1_459x230.pngRimsha Masih : une pétition internationale à signer de toute urgence

    via "Observatoire de la christianophobie"

    Une pétition a été lancée hier (30 août) pour répondre à l’appel du père de Rimsha, Mishrek Masih « Sauvez ma fille ! ». Elle est destinée au Président du Pakistan, Asif Ali Zardari, et a déjà recueilli plus de 375.000. Je vous invite à la signer de toute urgence car cette pétition s’arrêtera demain matin au moment où l’audience repoussée du procès de cette infortunée fillette chrétienne reprendra. Merci ! Pour signer, c’est ici…

  • Au Kazakhstan : un lieu voué à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste

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    Cathedral_karaganda.jpgNous lisons sur Zenit.org :

    "Au Kazakhstan, où les catholiques représentent moins de 2% de la population, la construction d’une cathédrale représente « un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant », déclare Mgr Schneider, évêque auxiliaire du diocèse de Karaganda.

    La nouvelle cathédrale de Karaganda (Kazakhstan) sera consacrée dimanche 9 septembre 2012 au cours d’une concélébration solennelle présidée par le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice et légat pontifical pour la consécration (cf. Zenit du 9 juillet 2012).

    Extraits de l'interview de l'évêque auxiliaire, Mgr Schneider :

    (...) Une cathédrale située dans un endroit plus central, construite dans un style traditionnel incontestablement catholique, c’est-à-dire dans le style néogothique, sera un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant, dans un monde où les catholiques forment environ 1 à 2% de la population, où la majorité des habitants sont musulmans et où les orthodoxes sont très minoritaires. En outre, une partie considérable de la population n’appartient à aucune religion, ce sont des personnes qui cherchent Dieu.

    L’architecture de la cathédrale et les objets qui sont à l’intérieur ont été travaillés avec le plus grand soin afin de donner forme à une œuvre d’art vraiment belle et qui a en même temps un caractère sacré et un sens du surnaturel. Tout ceci est adapté tant pour éveiller chez les fidèles et les visiteurs un sens religieux et un sens de la foi que pour exprimer un acte d’adoration de la Sainte Trinité. Tout est donc fait pour faciliter le respect du premier commandement et la finalité ultime de toute la création : l’adoration et la glorification de Dieu.

    La signification historique et spirituelle a aussi une autre dimension : la nouvelle cathédrale est un lieu sacré à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste, puisqu’il y avait, autour de Karaganda, un des plus grands et des plus terribles camps de concentration – les goulags – dans lequel ont souffert des personnes appartenant à plus de 100 ethnies différentes. La cathédrale sera donc aussi un sanctuaire pour la prière d’expiation pour les crimes du régime athée et communiste. (...)

  • Une lettre pastorale de nos évêques

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    cover_1345725920_thumb150.jpg« Etre chrétien aujourdhui »

    Source : ZENIT.org

    Les évêques de Belgique publient une lettre pastorale qui pose des jalons pour « être chrétien aujourd’hui », annonce un communiqué du 27 Août 2012.

    Avec cette nouvelle lettre, les évêques invitent « toute la communauté croyante » à « méditer sur le vrai sens d'être chrétien aujourd'hui » et à « chercher ensemble ce que signifie concrètement mettre ses pas dans ceux de Jésus ».

    La Lettre pastorale « Être chrétien aujourd'hui » (Editions Licap scrl) sera accompagnée de six clips vidéo qui présentent le témoignage et la vie de chrétiens. Les vidéos seront disponibles en ligne à partir du 1er octobre.

    Alors qu’ « aujourd'hui la souffrance et le découragement sont partout », dans une société déterminée par « le stress, l'angoisse et la course aux performances », les évêques de Belgique souhaitent « nourrir la réflexion » sur « ce que signifie d'être chrétien aujourd'hui » et « comment s'y prendre concrètement ».  

    La foi n'est pas une « solution miracle » mais de nombreuses personnes « se sentent interpellés par la simplicité et la joie de l'Évangile », constatent les évêques.

  • Tim Guénard parcourt la Belgique

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    Tim Guénard

    Abandonné tout jeune par sa mère et attaché à un poteau, battu par son père, Tim est devenu le plus jeune délinquant de France. De maison de correction en centre d’accueil de l’Assistance Publique, il devient chef de bande de loubards. Suite à une promesse un peu folle, il se retrouve à l’Arche de Jean Vanier à Bruxelles, dirigée par le Père Roberti, où le Seigneur l’attend. Et il se met alors au service des plus faibles. Il se retrouve « à genoux dans son cœur », sa vie bascule, il se convertit. Maintenant, marié, père de 4 enfants et plusieurs fois grand-père, il parcourt l’Europe et le monde pour témoigner de l’Amour du « big Boss » et de la force du pardon. Dans sa ferme près de Lourdes, il accueille des jeunes qui désirent sortir de la violence et de la drogue. Chaque année, Tim passe une semaine en Belgique pour répondre à la demande des paroisses, écoles, prisons et associations qui désirent l’entendre et profiter de son expérience magnifique au contact des jeunes en difficulté. Tim a écrit plusieurs livres, dont « Plus fort que la haine », « Tagueurs d’espérance », « Quand le murmure devient cri », « Le pardon qui désenchaîne ».

    Tim présentera son témoignage aux lieux et heures suivantes :

     

    heure

    jeudi 13/09/2012

    20h00

    VILLE

    TOURNAI

    lieu

    église St-Paul

    adresse

    rue des saules,

    7500 Tournai

    PAF

    Libre

    heure

    vendredi 14/09/2012

    20h00

    VILLE

    UCCLE

    lieu

    église du Sacré-Cœur

    adresse

    rue Vanderkindere, 117

    1180 Uccle

    PAF

    3 €

    heure

    mercredi 19/09/2012

    20h00

    VILLE

    Woluwé-St-Pierre

    lieu

    Lycée Mater Dei

    adresse

    Avenue de l'Aviation 72

    1150 Woluwé-St-Pierre

    PAF

    2 €

    heure

    jeudi 20/09/2012

    20h00

    VILLE

    RIXENSART

    lieu

    église St-Étienne

    adresse

    chemin du Meunier, 38 A

    1330 Rixensart

    PAF

    5 €

    heure

    samedi 22/09/2012

    20h00

    VILLE

    SOUMAGNE

    lieu

    Centre de conférences "La Convi"

    adresse

    rue de Wergifosse, 22

    4630 Soumagne

    PAF

    8 €

    heure

    mardi 25/09/2012

    20h00

    VILLE

    JEMAPPES (Mons)

    lieu

    église St-Martin

    accès

    PUBLIQUE

    PAF

    2 €

    Pour tout contact : Benoît DRUENNE 00 32 65 84 04 03 (le soir) ou 00 32 499 22 63 06

  • Syrie : éviter de nuire

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    Relayer des informations n'est pas une tâche innocente. Non seulement parce que cela contribue à orienter le lecteur dans une certaine direction mais aussi parce que cela peut avoir des conséquences sur ceux que concernent les situations évoquées. Ainsi, les informations concernant les évènements qui se déroulent en Syrie peuvent avoir un impact sur le sort des minorités religieuses qui s'y trouvent, des chrétiens en particulier. Il est clair que le régime de Bachar al Assad a avantage à se présenter comme le dernier rempart protégeant ces minorités qui seraient exposées, en cas de victoire de l'insurrection, aux violences des extrémistes. De là à prendre ces minorités en otages... De leur côté, certains responsables religieux n'ont pas hésité à tenir le même discours, s'exposant ainsi à paraître comme les soutiens inconditionnels d'un régime que ses excès rendent assez peu défendable, et en exposant également leurs ouailles à subir des représailles de la part de ceux qu'ils incriminent. De même, si l'existence de groupes extrémistes agissant sous le couvert de l'insurrection est indéniable, peut-on accuser tout le mouvement d'opposition (où se trouvent des représentants des diverses composantes de la société syrienne) de s'adonner systématiquement à des exactions contre certaines communautés? Ou encore, évoquer ces évènements en parlant de guerre civile, d'insurrection, de révolution... n'est pas indifférent. Si l'on parle de guerre civile, on laisse croire que la population est divisée et que des factions opposées s'entredéchirent; en revanche, si l'on évoque une révolution ou une insurrection populaire, on laisse entendre que la population dans son ensemble voudrait se débarrasser du régime en place. Nous ne sommes évidemment pas ici en mesure d'opter pour une vision plutôt que pour l'autre. Mais ne vaut-il pas mieux éviter qu'une vision préconçue ne nous fasse interpréter les évènements à l'aune de nos parti-pris? Choisissons donc la prudence, à tout le moins pour éviter de nuire...

  • Procédé douteux chez ARTE

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    Natalia Trouiller, dans la Matinale de la Vie, dénonce un buzz malhonnête monté de toutes pièces par Arte :

    BUZZ DE MAUVAIS GOÛT CHEZ ARTE
    C'est dommage, car la série fictionnelle d'Arte "Ainsi soient-ils", qui suit le parcours imaginaire de cinq jeunes séminaristes avait su jusque-là mener un buzz plutôt intelligent, par exemple avec l'excellent compte Tumblr d'un des personnages que nous avions signalé dans la matinale. Arte a-t-elle souhaité devancer d'éventuelles parodies? Toujours est-il que cette fois-ci, c'est d'un goût plus douteux. Le blog consacré aux séries du site de la chaîne publie donc une lettre fictive d'un évêque qui n'existe pas, Mgr Bisetês (anagramme de Bêtises), en la présentant comme vraie, et qui "appelle de ses vœux les catholiques appartenant aux panels Médiamétrie de ne pas regarder cette série". Devant le début de levée de boucliers suscité, l'auteur du blog a dû reconnaître que cette lettre était un faux mis en ligne avec l'accord d'Arte. Truffée de clichés et essayant d'user d'un vocabulaire catholique sans le maîtriser, la lettre ne fait guère illusion, mais permet de s'offrir (peut-être) une occasion royale de faire passer Arte pour une chaîne martyre qui aurait subi des menaces de l'Eglise. Dommage que la production ait si peu confiance en sa propre série qu'elle se croie obligée d'user de moyens aussi limites.