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  • Plein succès pour la Marche pour la Vie à Paris

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    C2x_ePwXUAA2BK0.jpgD'Emmanuelle Lucas sur le site du journal La Croix :

    La Marche pour la vie fait le plein à Paris

    Plusieurs dizaines de milliers de marcheurs ont défilé dimanche 22 janvier à Paris pour demander notamment le retrait du projet de loi sur l’extension du délit d’entrave à l’IVG.

    Des ballons oranges, jaunes, bleus. Des familles, des poussettes et trois générations au coude à coude. La 11e édition de la Marche pour la vie qui s’est déroulée dimanche 22 janvier à Paris a fait le plein. Une foule de 50 000 personnes selon les organisateurs s’est élancée de la place Denfert-Rochereau, noire de monde sous le soleil, au nom de la lutte contre l’IVG.

    Alors que le cortège s’élance sur les boulevards, il flotte comme un faux air de Manif pour tous. À la sono, le même tube de Stromae, « Papaoutai » (« papa où t’es ?). Des religieuses prennent des photos. Quelques religieux en habit et prêtres en col romain sont présents dans le cortège, tandis que 21 évêques ont soutenu la manifestation.

    Samedi, l’un d’entre eux, celui d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, a d’ailleurs célébré la messe lors de la Veillée pour la vie. « Il a salué tout ce que nous devons à Jean-Paul II, qui a su parler à toute une génération de jeunes aujourd’hui parents », raconte Jean-Pierre Maugendre, l’un des organisateurs historiques de la Marche pour la vie.

    Relais de génération

    Car ce dimanche, c’est bien un relais de génération qui s’opère. « La génération qui, il y a quarante ans, s’est levée contre la loi de 1975 a eu des enfants qui défilent aujourd’hui à ses côtés, notre force est démographique ! », résume Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune, co-organisatrice de la manifestation.

    Ainsi Max, 18 ans, tient un stand de tee-shirts à l’effigie de la Marche. Il a fait ses premières armes de militants lors des manifestations de 2013 contre la loi Taubira. « Je viens d’une famille catholique. Je n’avais jusqu’alors pas vraiment conscience qu’il fallait mener ce combat. »

    Alice, 27 ans, fait aussi partie de la génération Manif pour tous. Avec son mari, elle s’est lancée dans une procédure d’adoption. « La question de la vie, on se l’approprie forcément en devenant adulte, estime la jeune femme. J’ai réfléchi à l’éducation que je voulais donner à l’enfant que j’accueillerai et je sais que ce qui compte à mes yeux, c’est qu’il puisse vivre libre et faire des choix en conscience. »

    Retrait du projet de loi sur le délit d’entrave

    Comme beaucoup de manifestants, la jeune femme a donc les yeux tournés vers l’Assemblée nationale, où le projet de loi sur l’extension du délit d’entrave à l’IVG doit être débattu en commission mixte paritaire mardi 24 janvier avant un examen en séance publique jeudi 26. Le retrait du texte est l’une des revendications de la marche de dimanche. Forte de sa mobilisation réussie, le mouvement voudrait désormais peser dans les débats.

    En cette année électorale, certains politiques avaient fait le déplacement. Christine Boutin et Philippe de Villiers étaient présents derrière les banderoles, tandis que le nom de Marion Maréchal-Le Pen a été acclamé, « pour son courage ».

    Le défilé a aussi fait une large place aux débats sur la fin de vie. Viviane Lambert, mère du patient paraplégique Vincent Lambert, présente, a été elle aussi applaudie. « Vincent est bien vivant, il essaie de communiquer. Il est notre espoir, il est notre combat. Faites-le lui entendre ! », a proclamé un organisateur dans un haut-parleur, avant de demander la réécriture de la loi Claeys-Leonetti, instaurant de manière encadrée, un droit à la sédation profonde et continue. Un texte qu’il a qualifié de « la loi sur l’euthanasie passive ».

  • Qu’est-ce qu’un pape peut et ne peut pas faire ?

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    Il fut un temps, pas si lointain, où les papes apposaient à côté de leur signature les lettres « ssd » : servus servorum Dei. Ce qualificatif reste parfaitement vrai : non  parce que les Souverains Pontifes seraient tous des modèles d’humilité mais pour une raison théologique : le pape n’est pas un monarque absolu. On le qualifiait jadis de « Vicaire du Christ » ou « Sainteté de Notre-Seigneur » (encore  deux titres disparus du vocabulaire ecclésial) car, comme le résumait en vérité le petit catéchisme, Jésus est le Chef de l’Eglise et l’Eglise est sainte parce que son Chef Jésus-Christ est saint. Petite piqûre de rappel formulée par George Weigel sur le site « aleteia » :

    « Les papes ne sont pas comme les présidents ou les gouverneurs, tout comme la doctrine catholique n’est pas comme la politique.

    L’un de mes grands amis fait habituellement référence au Wall Street Journal comme le « journal catholique favori » aux États-Unis. En effet, le journal évoque régulièrement les nombreux points de vue de l’Église catholique sur d’innombrables sujets. Mais le « meilleur » journal des États-Unis s’égare de temps en temps. Ce fut le cas il y a 3 ans, le 2 janvier 2014, lorsqu’il a évoqué les motifs pour lesquels le pape François était « l’une des personnes à surveiller en 2014 ».

    « Après avoir fait naître des attentes sur une nouvelle approche de l’homosexualité, du divorce, de l’environnement et sur les obligations de la société envers les pauvres, on peut s’attendre également à ce que le pontife prenne en charge la réforme de la bureaucratie du Vatican et augmente le rôle des femmes dans l’Église ».

    Selon mes calculs, ce seul paragraphe comporte quatre erreurs, notamment sur la manière de considérer le « rôle » ecclésiastique.

    Ne pas confondre la doctrine catholique et la politique

    Bien qu’il soit très difficile de comprendre pour celui qui observe le catholicisme avec un regard politisé, il faut bien considérer que les papes ne sont pas comme des présidents ou des gouverneurs, de même que la doctrine catholique n’est pas comme la politique. Cela signifie qu’un changement de « gouvernement » n’est pas, et ne peut pas être, un changement de points de vue catholique. La doctrine, comme l’Église la conçoit, n’est pas une question de points de vue, mais d’ententes fondées sur la vérité.

    Les papes ne sont pas des électrons libres qui gouvernent selon leur bon plaisir. Avant la finalisation de la Constitution dogmatique de Vatican II sur l’Église, le pape Paul VI avait proposé d’ajouter au document une phrase affirmant que le pape est « responsable uniquement face au Seigneur ». C’était certainement une volonté de protéger l’autorité papale mais aussi sa liberté d’action devant de possibles ingérences civiles ou ecclésiastiques.

    Mais la Commission de Théologie du Concile a rejeté cette proposition en faisant remarquer que « le pontife romain est obligé de respecter la révélation, la structure fondamentale de l’Église, les sacrements, les définitions des conciles précédents et autres obligations. »

    Ces « autres obligations » incluent le respect de la vérité. Durant une conférence académique, il y a plusieurs années, un célèbre philosophe catholique a proclamé : « Si le pape affirmait que 2+2=5, je le croirais ». Un philosophe catholique encore plus éminent lui a apporté une réponse correcte et davantage catholique : « Si le Saint Père disait que 2+2=5, je dirais publiquement “Peut-être ai-je mal compris ce que votre Sainteté veut dire.” »

    Le pape est le serviteur et non le maître

    Les papes ne sont pas des personnages autoritaires qui enseignent ce qu’ils veulent et comme bon leur semble. Le pape est le gardien d’une tradition qui fait autorité, dont il est le serviteur et non le maître. Le pape François le sait mieux que quiconque, comme il l’a lui-même souligné en répétant qu’il est un « fils de l’Église », qui croit et enseigne ce que l’Église croit et enseigne.

    C’est pourquoi seront déçus ceux qui pensent que ce pontificat va changer la doctrine catholique sur, par exemple, la moralité des actes homosexuels ou sur la question du remariage des couples divorcés. Malgré cela l’Église peut et doit, bien entendu, mieux développer son approche pastorale sur ces questions.

    Ref.  Qu’est-ce qu’un pape peut et ne peut pas faire ?

    Le pape n’a pas le pouvoir de changer la doctrine de la foi. Ainsi le pape Paul VI s’est-il senti obligé, face aux déviations doctrinales consécutives au concile Vatican II,  de s’en désolidariser publiquement par une profession de foi solennelle,  prononcée le 30 juin 1968  sur la place Saint-Pierre de Rome.  Et la même année,  il publia, dans le même esprit , la courageuse encyclique « Humanae Vitae »  

    JPSC

    Le commentaire d'Arnaud Dumouch :

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  • Homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 3e dimanche du temps ordinaire; la conversion : appel à l’honnêteté

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    La conversion : appel à l’honnêteté / Michel-Marie Zanotti-Sorkine (222e)
    Prédication (archive du 26 janvier 2014) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mt 4, 12-23) pour le 3e dimanche du temps ordinaire.

    Évangile : Jésus commence son ministère par la Galilée (Matthieu 4, 12-23)

    Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée. Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. Ainsi s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe : Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée, toi le carrefour des païens : le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée. À partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent. Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.

  • Nous ne voulons pas financer l'avortement illégal en Afrique : signons la pétition

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    Nous ne voulons pas financer l'avortement illégal en Afrique

    18.584 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 20.000 signatures.

    Pour la première fois, un cardinal a appelé à signer une pétition de CitizenGO. C’était le 18 janvier 2017, il y a deux jours. Cette pétition même que vous pouvez signer à votre tour.

    Le cardinal Napier, évêque de Durban en Afrique du Sud a appelé, dans un Tweet, les pays occidentaux à arrêter de tuer les bébés africains. C’est que les agences occidentales, soi-disant de développement, utilisent l’argent du contribuable pour financer illégalement des avortements clandestins en Afrique.

    Un nouveau rapport révèle que la fondation « Marie Stopes International (MSI) », le plus grand « fournisseur » mondial d'avortement dans le monde, procède à des avortements clandestins en Ouganda et dans de nombreux autres pays africains.

     «Il n'y avait pas d'aide pour les femmes», explique Désiré Kirabo, l'ancien directeur d'une clinique de Marie Stopes International (MSI) à Hoima, en Ouganda. "Le seul service fourni est l'avortement."

    En fait, la fondation Marie Stopes International reconnait elle-même procéder à des avortements illégaux : Paul Cornellisson, directeur du programme MSI pour l'Afrique du Sud a déclaré, en 2017 devant les participants à une conférence : «Nous faisons des avortements clandestins partout dans le monde ». C’est pourquoi, en 2012, la Zambie a interdit à MSI d'opérer sur son territoire après que l'organisation ait commis plus de 500 avortements illégaux dans ce pays.

    Désiré Kirabo raconte que la clinique MSI dans laquelle il a travaillé en Ouganda a procédé à des avortements sur des jeunes filles mineures, a omis de signaler des viols et des violences sexuelles et a jeté les bébés dans les toilettes.

    Et qui paye pour ces avortements ? C’est le contribuable. A travers les programmes de développement des pays occidentaux !

    - En France, c’est l’Agence Française de développement,

    - Au Canada, c’est le « Global Affairs Canada »

    - Aux Etats-Unis, c’est la « United States Agency for International Development (USAID) »

    - Au Royaume-Uni, c’est le « United Kingdom Department for International Development (DFID) »

    Et nous pourrions continuer cette liste d’organismes nationaux dont l’objectif officiel est d’apporter une aide médicale et alimentaire aux pays les plus pauvres et qui détournent l’argent du contribuable pour tuer des enfants dans le sein de leur mère.

    Personne n’est au courant car officiellement ce n’est pas leur mission. À l'insu des contribuables occidentaux, leurs programmes nationaux de développement dépensent l'argent des contribuables pour financer l'avortement illégal dans les pays africains. L'USAID ou l’Agence française de développement ne sont pas autorisés, légalement, à utiliser leurs financements pour payer les avortements à l'étranger, mais Désireé Kirabo signale que sa clinique MSI cache les preuves de leurs pratiques abortives quand les inspecteurs viennent en visite !

    Voilà ce que l’on peut lire dans un rapport de 2012 produit par l’Agence française de développement et ironiquement intitulé : « Les femmes et les enfants d’abord…»  [voir page 21 du document ci-dessous]. Au-delà de la phraséologie technocratique, il faut comprendre : nous finançons illégalement l’avortement illégal…

    « Les partenariats avec les autres agences de coopération viseront à favoriser les cofinancements ou les délégations de fonds au bénéfice des pays prioritaires et de la simplification de l’aide. Ils seront également l’occasion d’échanger sur les approches et de promouvoir les savoir-faire français, notamment concernant la planification familiale, dans le cadre des engagements pris au Sommet du G8 à Muskoka et du Partenariat de Ouagadougou en matière de planification familiale. L’AFD continuera à développer une collaboration active avec les fondations philanthropiques (Fondation Bill & Melinda Gates, Fondation William & Flora Hewlett, Aga Khan…), d’autres bilatéraux (USAID, KfW, AusAid, JICA, Espagne, Belgique, Monaco,…), la société civile (Equilibres & Populations, Mouvement français pour le planning familial, AMREF, Marie Stopes International, IPPF, PSI, PESINET, MDM etc.).» 

    Le savoir-faire français en matière de Planning familial, on sait ce que cela signifie. Hélas ! A cet égard, je vous invite à lire, dans la revue « Cahiers Libres », l’excellent article de Marianne Durano, jeune normalienne et agrégée de philosophie (voir ci-dessous). Marianne a appelé le Planning familial en 2015 pour tester leur « soutien » et la manière dont il procédait face à une femme en détresse. Lisez cet article. Lisez-le vraiment, c’est éloquent !

    Et il en va de même pour la Belgique, la Suisse, le Canada et plus généralement, pour l’ensemble des pays occidentaux.

    Pour rappel, Marie Stopes, la fondatrice de MSI, était une eugéniste britannique radicale. Aujourd'hui, son organisation continue de cibler les non-Européens pour développer la pratique des avortements clandestins en Afrique. Ce n'est pas un hasard si, parmi les 37 pays où MSI opère, 16 sont des pays africains. Il y a une volonté de tuer. De contrôler les populations. Et c’est, sans doute, ce que l’Agence française de développement appelle pudiquement, dans son rapport, la «transition démographique » !

    Continuer à financer le MSI est une forme d'oppression culturelle et d'impérialisme occidental contre les peuples d'Afrique. Là précisément, où l'avortement est rejeté par la population, à une écrasante majorité. Cela doit cesser ! 

    Plus d'informations:

    "Aujourd’hui j’ai appelé le Planning familial" par Marianne Durano

    http://cahierslibres.fr/2015/01/aujourdhui-jai-appele-le-planning-familial/

    "Les femmes et les enfants d’abord…" : rapport de l'AFD

    http://www.dphu.org/uploads/attachements/books/books_1595_0.pdf

    WATCH the bombshell KILLING AFRICA report here!

    Exposing the MSI Mission in Africa

    The Stream EXCLUSIVE: Killing Africa: Stop Taxpayer Funding of Illegal Abortions in Africa

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  • D'après le pape, l’intention de Martin Luther était de renouveler l’Église et non de la diviser

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    De zenit.org (Constance Roques) :

    Œcuménisme: Martin Luther voulait « renouveler l’Église », non la diviser, souligne le pape 

    Audience à une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande

    « L’intention de Martin Luther, il y a cinq cents ans, était de renouveler l’Église, et non de la diviser », a souligné le pape François.

    Il a évoqué les 500 ans de la Réforme lors d’une rencontre avec une délégation œcuménique de l’Église luthérienne de Finlande venue pour son pèlerinage annuel à Rome à l’occasion de la fête de saint Henri, patron du pays, le 19 janvier 2017. Saint Henri (+ 1157), évêque d’Uppsala, martyr à Abo-Turku et saint patron de la Finlande, avait accompagné Nicolas Breakspear – futur pape Adrien IV – en Suède.

    La rencontre œcuménique historique à Lund, en Suède, le 31 octobre dernier, a rappelé l’intention de Martin Luther de réformer l’Église et non la diviser, a dit le pape. « Cette commémoration conjointe de la Réforme a eu une signification importante sur le plan humain et théologico-spirituel », a-t-il ajouté : « Après cinquante ans de dialogue œcuménique officiel entre catholiques et luthériens, nous avons réussi à exposer clairement les perspectives sur lesquelles nous pouvons aujourd’hui nous dire d’accord. »

    À Lund, a poursuivi le pape, « nous nous sommes engagés à soutenir ensemble ceux qui souffrent, ceux qui sont dans le besoin et ceux qui sont exposés aux persécutions et aux violences. Ce faisant, en tant que chrétiens nous ne sommes plus divisés, mais nous sommes unis dans le chemin vers la pleine communion. »

    MD

    Voici notre traduction des paroles du pape :

    Chers frères et sœurs,

    Je vous salue tous avec joie, vous qui, dans cette délégation œcuménique, êtes venus en pèlerins de la Finlande à Rome à l’occasion de la fête de saint Henri. Je remercie l’évêque luthérien de Turku pour ses aimables paroles… en espagnol ! Depuis plus de trente ans, c’est une belle habitude que votre pèlerinage coïncide avec la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, qui nous appelle au rapprochement à partir de la conversion. Le véritable œcuménisme, en effet, se base sur la conversion commune à Jésus-Christ, notre Seigneur et Rédempteur. Si nous nous rapprochons ensemble de lui, nous nous approchons aussi les uns des autres. En ces jours, invoquons plus intensément l’Esprit Saint pour qu’il suscite en nous cette conversion qui rend possible la réconciliation.

    Sur ce chemin, catholiques et luthériens de différents pays, avec diverses communautés qui partagent ce chemin œcuménique, nous avons parcouru une étape significative lorsque, le 31 octobre dernier, nous nous sommes réunis à Lund, en Suède, pour commémorer le début de la Réforme par une prière commune. Cette commémoration conjointe de la Réforme a eu une signification importante sur le plan humain et théologico-spirituel. Après cinquante ans de dialogue œcuménique officiel entre catholiques et luthériens, nous avons réussi à exposer clairement les perspectives sur lesquelles nous pouvons aujourd’hui nous dire d’accord. Nous sommes reconnaissants de cela. En même temps, nous gardons dans notre cœur un repentir vif et sincère pour nos fautes. Dans cet esprit, à Lund, il a été rappelé que l’intention de Martin Luther, il y a cinq-cents ans, était de renouveler l’Église, et non de la diviser. Cette rencontre nous a donné le courage et la force de regarder devant nous, en notre Seigneur Jésus-Christ, le chemin œcuménique que nous sommes appelés à parcourir ensemble.

    En préparant la commémoration commune de la Réforme, catholiques et luthériens ont pris davantage conscience aussi du fait que le dialogue théologique demeure essentiel pour la réconciliation et qu’il doive être mené avec un engagement constant. Ainsi, dans cette communion, qui permet au Saint-Esprit d’agir, nous pourrons parvenir à des convergences ultérieures sur les contenus de la doctrine et de l’enseignement moral de l’Église et nous pourrons nous approcher toujours plus de la pleine et visible unité. Je prie le Seigneur d’accompagner de sa bénédiction la Commission de dialogue catholique-luthérienne de la Finlande qui travaille avec dévouement à une interprétation sacramentelle commune de l’Église, de l’Eucharistie et du ministère ecclésial.

    2017, année commémorative de la Réforme, représente donc pour les catholiques et les luthériens une occasion privilégiée de vivre la foi de manière plus authentique pour redécouvrir ensemble l’Évangile et pour chercher le Christ et témoigner de lui avec un nouvel élan. En conclusion de la journée commémorative de Lund, regardant vers l’avenir, nous avons puisé le courage dans notre témoignage commun de foi devant le monde, quand nous nous sommes engagés à soutenir ensemble ceux qui souffrent, ceux qui sont dans le besoin et ceux qui sont exposés aux persécutions et aux violences. Ce faisant, en tant que chrétiens nous ne sommes plus divisés, mais nous sommes unis dans le chemin vers la pleine communion.

    Il me plaît de rappeler que les chrétiens finlandais fêtent cette année le centenaire du Conseil œcuménique finlandais qui est un instrument important pour promouvoir la communion de foi et de vie entre vous.

    En 2017, enfin, votre patrie, la Finlande, fêtera cent ans comme État indépendant. Puisse cet anniversaire encourager tous les chrétiens de votre pays à professer leur foi dans le Seigneur Jésus-Christ – comme l’a fait saint Henri avec un grand zèle – témoignant de celle-ci aujourd’hui devant le monde et la traduisant aussi en gestes concrets de service, de fraternité et de partage.

    Souhaitant que votre pèlerinage contribue à renforcer encore la bonne collaboration entre orthodoxes, luthériens et catholiques en Finlande et dans le monde et que le témoignage commun de foi, d’espérance et de charité, par l’intercession de saint Henri, porte des fruits abondants, j’invoque de tout cœur la grâce et la bénédiction de Dieu pour vous tous.

    Cher frère évêque, je tiens à vous remercier pour votre bonne idée d’amener vos petits-enfants : nous avons besoin de la simplicité des enfants, ils nous enseigneront le chemin vers Jésus-Christ. Merci, merci beaucoup.

    © Traduction de Zenit, Constance Roques

  • Des antidotes pour éviter la multiplication des mariages nuls et inconsistants

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    Lu sur le site du journal La Croix :

    Le pape François propose « des antidotes pour éviter les mariages nuls »

    Le Pape François a inauguré l’année judiciaire samedi 21 janvier 2017 au Vatican. Il s’est adressé aux juges et avocats du Tribunal de la Rote Romaine pour souligner le caractère fondamental de la préparation au mariage.

    Dans son discours à la Rote romaine, le pape a souhaité une nouvelle impulsion de la pastorale de la famille pour accompagner les couples avant et après la célébration de leur union devant Dieu. En d’autres termes, il a proposé aux juges et avocats de ce tribunal « des antidotes pour éviter la multiplication des mariages nuls et inconsistants ». Avec plusieurs points déjà évoqués dans l’exhortation apostolique « Amoris Laetitia ».

    « Faire grandir la foi des fiancés »

    Le premier antidote est une bonne préparation des couples au mariage. Un moment qui est, pour toute la communauté chrétienne, « une véritable occasion d’évangélisation des adultes » souvent éloignés de l’Église. Dans de très nombreux cas, le mariage constitue pour les jeunes couples l’occasion de renouer avec la foi. Il est donc important que les personnes chargées de la pastorale familiale rendent leur itinéraire de préparation le plus efficace possible, « pas uniquement pour le développement humain, mais pour faire grandir la foi des fiancés ».

    « Un nouveau catéchuménat »

    Le pape souhaite que les aspirants au mariage soient accompagnés pour une « insertion progressive dans l’Église et avec l’Église ». Il évoque la nécessité d’un « nouveau catéchuménat » qui permettra de garder une relation constante avec les couples après leur mariage.

    D’où le deuxième antidote : simplement parce qu’ils ne se présentent plus à la paroisse, les jeunes sont souvent abandonnés à eux-mêmes après la célébration. Cela se vérifie surtout, remarque François, après la naissance des enfants. Or c’est le moment où les parents ont besoin d’une plus grande proximité et de soutien spirituel, à l’égard aussi de l’éducation des enfants.

    « Dépasser l’instant éphémère »

    Il est donc fondamental d’approfondir la relation entre Amour et Vérité, car c’est lorsque l’amour est fondé sur la vérité qu’il peut durer dans le temps, dépasser l’instant éphémère, et résister solidement à un cheminement commun. Le pape conclue son discours aux membres du Tribunal en soulignant l’importance de l’accompagnement pré et post mariage car, a-t-il dit, « les temps que nous vivons impliquent beaucoup de courage pour se marier ».

  • Les défenseurs de la vie défilent aujourd'hui à Paris avec le soutien du pape

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    LA MARCHE POUR LA VIE REÇOIT LE SOUTIEN DU PAPE

     de genethique.org

    Dans une lettre adressée par la nonciature apostolique, représentation officielle du pape en France, au président de la Marche Pour La Vie qui est prévue à Paris dimanche 22 janvier, le Saint Père rappelle que « l’Eglise ne doit pas avoir de cesse d’être l’avocate de la vie, et ne doit pas renoncer à annoncer que la vie humaine doit être protégée sans condition, depuis le moment de la conception jusqu’à la mort naturelle »[1].

    Le Pape « salue cordialement les participants à cette manifestation » et les encourage « à œuvrer sans relâche pour l’édification d’une civilisation de l’amour et d’une culture de la vie ».

    [1] Discours aux évêques allemands en visite ad limina, le 20/11/2015.

    Sources: Marche pour la Vie (18/01/2017)

  • « La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur le mariage et la famille »

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    De Diane Montagna sur le site « Aleteia », le 20 janvier 2017 : il y a des années, Sœur Lucia écrivait une lettre au cardinal Carlo Caffarra : « Toutefois, Notre Dame lui a déjà écrasé la tête »…

    caffarra.jpg « La bataille finale entre Dieu et le royaume de Satan portera sur le mariage et la famille » confiait il y a plusieurs années Sœur Lucia dos Santos, une des trois voyantes de Fatima, au cardinal Carlo Carrara, alors qu’il travaillait à la fondation de l’Institut pontifical Jean Paul II d’études sur le mariage et la famille à Rome.

    Le 16 février 2008, le cardinal Caffarra, alors archevêque de Bologne, se déplace à San Giovanni Rotondo pour célébrer une messe sur la tombe de saint Padre Pio. Après la messe, le cardinal a accordé une interview au média italien Teleradio Padre Pio, publiée sous le titre de « La voix de Padre Pio » dans l’édition de mars du magazine.

    Dans l’interview, le cardinal parle également de sa dévotion pour Padre Pio, ainsi que de la profonde signification qu’ont ce dernier ainsi que d’autres mystiques dans le monde d’aujourd’hui.

    Le cardinal Caffarra est le président fondateur de l’Institut pontifical Jean Paul II d’études sur le mariage et la famille. Il a également servi en tant que membre du Tribunal suprême de la signature apostolique, membre du Conseil pontifical pour la famille et membre de l’Académie pontificale pour la vie.

    Il fut fait cardinal par le pape Benoît XVI en mars 2016. Il fut également l’un des 45 délégués choisis avec soin par le pape François pour assister au Synode ordinaire sur la famille de 2015.

    Voici la traduction française de cette interview accordée par le cardinal Caffarra à Teleradio Padre Pio.

    Monseigneur, vous avez récemment déclaré au Corriere della Sera avoir toujours eu une grande dévotion pour Padre Pio. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?


    Cardinal Caffarra : 
    L’origine de ma dévotion pour lui remonte à mes débuts en tant que prêtre, à cause d’une expérience personnelle unique. Cela faisait des mois que j’étais prêtre et un frère prêtre est venu me voir. Il était bien plus âgé que moi et traversait une profonde crise de la foi. Il m’est difficile de décrire ce qu’une crise de la foi représente pour un prêtre… C’est tout simplement terrible ! Je lui ai dit : « Mon frère, je suis trop faible ; je ne me sens pas de porter un tel fardeau. Va plutôt voir Padre Pio ». Il y est allé et pendant qu’il parlait avec Padre Pio, il a eu une grande expérience mystique. Il a vécu de façon très intense la miséricorde de Dieu. Il est à présent un des meilleurs prêtres que je connaisse. Voilà, tout y est. C’est ainsi que tout a commencé.

    Avez-vous vous-même déjà rencontré Padre Pio ?
    Non, parce que je n’ai jamais eu le courage d’aller le voir, je craignais lui faire perdre son temps ! […] Je pense que Padre Pio s’inscrit dans la lignée des grands mystiques qui partagent cette caractéristique : tous portent avec intensité la Croix du Christ. En effet, leurs épaules supportent la plus grande tragédie humaine d’aujourd’hui : l’athéisme. Padre Pio, sainte Gemma Galgani, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, Mère Teresa et le Curé d’Ars ont tous fait la profonde expérience de manger avec des pécheurs, de partager leur vie, de porter le poids de l’Agonie de Gethsémani, chacun à sa façon, témoignant ainsi de l’amour du Christ qui prend pour lui les souffrances de celui qui a quitté la maison de son Père et qui ne veut pas y retourner, même s’il sait dans son cœur qu’il y sera bien mieux qu’à garder des cochons… L’humanité s’imagine aujourd’hui pouvoir continuer à vivre comme si Dieu n’existait pas.

    Il existe une prophétie de Sœur Lucia dos Santos, la voyante de Fatima dont le processus de béatification a commencé le 13 février [2008]. Elle concerne « la bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan. » Et son champ de bataille, c’est la famille. La vie et la famille. Tous ne savent pas que Jean Paul II vous a demandé de mettre au point et de fonder l’Institut pontifical d’études sur le mariage et la famille.


    C’est exact. Quand j’ai commencé cette œuvre que m’a confiée le Serviteur de Dieu [maintenant saint] Jean Paul II, j’ai écrit à Sœur Lucia de Fatima par l’intermédiaire de son évêque (on ne peut pas l’approcher de façon directe). Je ne m’attendais pas à obtenir une réponse de sa part puisque je ne lui demandais que des prières. Cependant, en l’espace de quelques jours, j’ai reçu une très longue lettre de sa main. Elle est maintenant dans les archives de l’Institut. On peut trouver écrit dedans : « La bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan portera sur le mariage et la famille ». Elle ajoute également : « N’ayez pas peur : tous ceux qui travaillent à la sainteté du mariage et de la famille seront toujours combattus et l’on s’opposera à eux de toutes les façons possibles, parce que ce sont des points décisifs ». Enfin, elle conclut : « Toutefois, Notre Dame lui a déjà écrasé la tête ».

    En parlant à Jean Paul II, on comprenait aussi que la sainteté du mariage était vraiment le point crucial puisqu’il a rapport au pilier de la création lui-même, à l’authenticité de la relation entre un homme et une femme, sur plusieurs générations. Quand on touche à un pilier fondateur, c’est toute la construction qui s’effondre. C’est ce à quoi nous assistons actuellement. Nous avons en effet atteint ce moment crucial, et nous le savons. Et je suis ému quand je lis les meilleures biographies de Padre Pio, de l’attention que portait cet homme à la sainteté du mariage et des époux, parfois même à l’occasion avec une rigueur justifiable.

    Ref. « La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur le mariage et la famille »

     Mgr Caffarra est l’un des quatre cardinaux signataires des « dubia » adressés au pape François sur certains aspects de son exhortation post-synodale sur la famille: « Amoris laetitia ».

    JPSC

  • Messe selon la forme ordinaire : pas de retour vers des traductions plus proches des textes latins de référence.

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    L’instruction « Liturgiam authenticam » publiée en 2001 par la SC du Culte divin pour mettre en œuvre une application  correcte de la constitution conciliaire de Vatican II sur la liturgie  est, selon le pape François, « la source de nombreux blocages ». Il vient de créer  une Commission pour la réviser . Sur le site du journal « La Croix »,  le correspondant à Rome de ce journal  commente :

    "Une commission a été constituée au sein de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements en vue de faire évoluer l’instruction Liturgiam authenticam sur la difficile question des traductions des textes liturgiques, a appris La Croix.

    Publiée en 2001 à la demande de Jean-Paul II, Liturgiam authenticam, « instruction pour la correcte application de la constitution sur la sainte liturgie du concile Vatican II », demandait notamment que le texte latin d’origine soit « traduit intégralement et très précisément, c’est-à-dire sans omission ni ajout, par rapport au contenu, ni en introduisant des paraphrases ou des gloses ».

    Traductions bloquées

    Dans les faits, cette exigence romaine entraîna de grandes difficultés pour la traduction de l’édition de 2002 du Missel romain. La Congrégation pour le culte divin, présidée par le cardinal Robert Sarah s’appuyait sur Liturgiam authenticam pour exiger des épiscopats des traductions littérales de l’original latin. Mais la traduction anglaise, entrée en vigueur en 2011, a été rejetée par la moitié des fidèles et 71 % des prêtres à cause de son style « trop formel » et « pompeux ».

    > LIRE AUSSI : Le nouveau Missel anglais demeure contesté

    Les traductions espagnoles et italiennes sont bloquées, de même que la traduction française, dont une première version avait déjà été rejetée par Rome en 2007.

    > LIRE AUSSI : Missel romain, bisbilles autour d’une traduction

    En Allemagne, les évêques, s’opposant « à un langage liturgique qui ne serait pas le langage du peuple », avaient refusé en 2013 le travail de la commission imposée par Benoît XVI et entamé leur propre travail. Celui-ci aurait récemment été rejeté par la Congrégation pour le culte divin.

    Ce serait justement après que les évêques de langue allemande se sont plaints auprès de lui que le pape François, qui a déjà profondément remanié la composition de la congrégation, a demandé à son secrétaire, Mgr Arthur Roche, de constituer une commission pour dépasser les blocages.

    « La rigidité dont la congrégation a fait jusqu’ici preuve vis-à-vis des traductions réalisées par les différents épiscopats a été la source de blocages et de paralysies, souligne un observateur. Il faut admettre des traductions qui tiennent compte à la fois de la fidélité aux sources et de la culture de ceux qui les reçoivent. »

    L’information de la constitution de cette commission avait déjà été annoncée le 11 janvier par le vaticaniste Sandro Magister (lire l’article en italien) […]"

    Ref. Une commission pour assouplir les règles de traduction des textes liturgiques

    Les préconisations actuelles de la SC du culte divin tendent à rendre les traductions vernaculaires en usage dans la forme ordinaire de la messe plus proches des textes latins de référence : elles s’inscrivent dans un certain esprit de « réforme de la réforme » conciliaire voulue par Benoît XVI. Mais le pape François estime que cette orientation est une erreur,  comme il le déclare sans ambages dans un livre que vient de publier le P. Antonio Spadaro, directeur de la revue jésuite « Civilta cattolica ». L'espoir s'éloigne donc de rapprocher les deux formes de la messe romaine voire d'en réunifier un jour le rite. 

    JPSC

  • Quand Cathobel, qui se dit "service catholique inter-diocésain", soutient de manière directe une "hérésie"

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    Arnaud Dumouch a relevé une énormité dans l'article de Luc Aerens qui se trouve ici : http://www.cathobel.be/2017/01/16/a-propos-de-virginite-de-marie/

    Luc Aerens commence ainsi (avant de mettre en doute le caractère physique de la virginité de Marie) :

    "Précisons tout d’abord que la virginité de Marie n’est pas un dogme. Ce mot ‘dogme’ fait parfois peur et tout figer. C’est au Concile du Latran de 649 (plus de six-cents ans après la vie terrestre de Jésus avec Marie!) que l’Eglise affirma que Marie est demeurée vierge. Mais "cette conviction ne sera jamais érigée en dogme" (Citation de Charles-Eric Haugel).

    Rappelons ceci : Un dogme est un repère défini par le Magistère, concernant une doctrine du salut, et engageant la vertu théologale de la foi. 

    Or la virginité physique de Marie "avant, pendant et après" la naissance de Jésus est un dogme. 

    Cela fait même partie du Credo actuellement en vigueur, le Credo du Concile Vatican II :

    Citation : LE CREDO

    Profession de Foi du Pape Paul VI

    Le 30 juin 1968, après le Concile Vatican II, le Pape Paul VI proclamait le Credo de l’Eglise Catholique. Les vérités de la Foi Catholique constituent la raison de vivre des chrétiens.

    A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.

    "Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné".

    Luc Aerens et Cathobel vont devoir se remettre à la théologie en commençant par les bases.  

    A propos de la virginité de Marie… - Le site de l'Eglise Catholique en Belgique

    www.cathobel.be

    Il n’est pas rare, lors d’une retraite dans un monastère par exemple, qu’un adolescent explique que « le dogme de la virginité de Marie, cela fait bloquer la foi de beaucoup d’autres jeunes ». Que faut-il en penser? Cette question n’intéresse pas que les grands enfants…  Précisons tout d’abord que la virginité de Marie n’est pas un dogme. Ce mot ‘dogme’ fait parfois peur et tout figer. C’est au Concile du Latran de 649 (plus de six-cents... [Lire l'article]

    Arnaud Dumouch (Institut Docteur Angélique)

    Soutenez l'Institut Docteur Angélique sur Tipeee : https://www.tipeee.com/institut-docteur-angelique

    Accédez à tous les cours (philo, théologie) : http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm

    On peut aussi citer le Catéchisme de l'Eglise catholique :

    La virginité de Marie

    496 Dès les premières formulations de la foi (cf. DS 10-64), l’Église a confessé que Jésus a été conçu par la seule puissance du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie, affirmant aussi l’aspect corporel de cet événement : Jésus a été conçu " de l’Esprit Saint sans semence virile " (Cc. Latran en 649 : DS 503). Les Pères voient dans la conception virginale le signe que c’est vraiment le Fils de Dieu qui est venu dans une humanité comme la nôtre :

    Ainsi, S. Ignace d’Antioche (début IIe siècle) : " Vous êtes fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race de David selon la chair (cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu (cf. Jn 1, 13), véritablement né d’une vierge, (...) il a été véritablement cloué pour nous dans sa chair sous Ponce Pilate (...) il a véritablement souffert, comme il est aussi véritablement ressuscité " (Smyrn. 1-2).

    497 Les récits évangéliques (cf. Mt 1, 18-25 ; Lc 1, 26-38) comprennent la conception virginale comme une œuvre divine qui dépasse toute compréhension et toute possibilité humaines (cf. Lc 1, 34) : " Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ", dit l’ange à Joseph au sujet de Marie, sa fiancée (Mt 1, 20). L’Église y voit l’accomplissement de la promesse divine donnée par le prophète Isaïe : " Voici que la vierge concevra et enfantera un fils " (Is 7, 14, d’après la traduction grecque de Mt 1, 23).

    498 On a été parfois troublé par le silence de l’Évangile de S. Marc et des Épîtres du Nouveau Testament sur la conception virginale de Marie. On a aussi pu se demander s’il ne s’agissait pas ici de légendes ou de constructions théologiques sans prétentions historiques. A quoi il faut répondre : La foi en la conception virginale de Jésus a rencontré vive opposition, moqueries ou incompréhension de la part des non-croyants, juifs et païens (cf. S. Justin, dial. 66, 67 ; Origène, Cels. 1, 32. 69 ; e.a.) : elle n’était pas motivée par la mythologie païenne ou par quelque adaptation aux idées du temps. Le sens de cet événement n’est accessible qu’à la foi qui le voit dans ce " lien qui relie les mystères entre eux " (DS 3016), dans l’ensemble des mystères du Christ, de son Incarnation à sa Pâque. S. Ignace d’Antioche témoigne déjà de ce lien : " Le prince de ce monde a ignoré la virginité de Marie et son enfantement, de même que la mort du Seigneur : trois mystères retentissants qui furent accomplis dans le silence de Dieu " (Eph. 19, 1 ; cf. 1 Co 2, 8).

    Marie – " toujours Vierge "

    499 L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie (cf. DS 427) même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme (cf. DS 291 ; 294 ; 442 ; 503 ; 571 ; 1880). En effet la naissance du Christ " n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale " de sa mère (LG 57). La liturgie de l’Église célèbre Marie comme la Aeiparthenos, " toujours vierge " (cf. LG 52).

    500 A cela on objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ; Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ; 29, 15 ; etc.).

    501 Jésus est le Fils unique de Marie. Mais la maternité spirituelle de Marie (cf. Jn 19, 26-27 ; Ap 12, 17) s’étend à tous les hommes qu’il est venu sauver : " Elle engendra son Fils, dont Dieu a fait ‘l’aîné d’une multitude de frères’ (Rm 8, 29), c’est-à-dire de croyants, à la naissance et à l’éducation desquels elle apporte la coopération de son amour maternel " (LG 63).

  • Embryon, qui es-tu ?

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    Blanche Streb, directrice des études d'Alliance VITA

  • Les raisons de la baisse du nombre d'avortements aux Etats-Unis

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    De Henrik Lindell sur le site de l'hebdomadaire "La Vie" :

    Pourquoi le nombre d'avortements ne cesse de baisser aux États-Unis

    Alors que le nombre d'avortements reste élevé et stable en France, il diminue sans cesse aux États-Unis. Un résultat imputable à la pression exercée par le mouvement pro-vie, mais aussi aux actions développées sous l'administration Obama.

    Le mouvement pro-vie en France, qui se mobilisera le 22 janvier lors de sa Marche annuelle, aurait peut-être raison de s'inspirer de son grand-frère américain : aux États-Unis, contrairement à la situation en France, le nombre d'avortements ne cesse de baisser. Une tendance qui s'affirme alors que que la mobilisation des anti-IVG se fait de plus en plus visible et que la plupart des États américains ont tendance à restreindre le droit à l'avortement.

    Comme le démontre l'institut Guttmacher, une organisation américaine favorable au droit à l'avortement, le taux d'IVG n'a jamais été aussi bas depuis que la pratique est légale, en 1973. Selon un communiqué publié le 17 janvier, le nombre d'IVG s'élevait en 2014 à 926.000, un chiffre en baisse constante depuis 1990, où l'on dénombrait pas moins de 1,6 million d'avortements. En chiffres relatifs, le taux d'IVG est tombé de 29,3 (pour 1000 femmes de 15 à 44 ans) en 1981 à 14,6 en 2014. Depuis 2011, la baisse serait de 14%.

    Une évolution spectaculaire que l'on peut comparer aux chiffres français quasi statiques depuis une quinzaine d'années : chez nous, le nombre d'IVG se situe entre 210.000 et 220.000 (en 2015 il était de 218.000) pour environ 800.000 naissances. En chiffres relatifs, cela correspondait en 2015 à un taux d'IVG de 14,9 (pour les femmes de 15 à 49 ans, une définition légèrement différente de celle en vigueur aux États-Unis). Cette proportion est pour la première fois supérieure au niveau américain actuel (qui a longtemps été beaucoup plus élevé qu'ici) et elle reste une des plus importantes en Europe.

    Pourquoi, donc, aux États-Unis, cette baisse est-elle possible ? Une première raison est sans aucun doute à chercher dans la conscientisation en général, qui est un fruit notamment du mouvement pro-life inspiré par la doctrine chrétienne. C'est la thèse défendue par plusieurs responsables religieux et mise en avant dans un article publié par la revue évangélique Christianity Today. De fait, depuis plusieurs décennies, il est de bon ton aux États-Unis, dans la classe politique en général, même chez les pro-choice, de vouloir faire baisser spécifiquement le taux élevé d'avortement, perçu comme un problème grave en soi. Or, en France, une partie importante des élus et des intellectuels cherche d'abord à faciliter le recours à l'IVG sans y voir d'emblée un quelconque problème éthique. Cela a particulièrement été le cas des gouvernements successifs sous François Hollande.

    Le bilan d'Obama meilleur que celui de Bush

    Aux États-Unis, le regard est très différent. À titre d'exemple, le « libéral » Barack Obama, qui a toujours ardemment défendu le droit à l'avortement, a toujours insisté, en même temps, sur la nécessité d'améliorer les conditions matérielles pour que les femmes enceintes seules et pauvres (celles qui avortent le plus) puissent mieux accueillir leur enfant. Il a aussi cherché à améliorer l'information sur les moyens contraceptifs (les préservatifs, par exemple) pour les jeunes, mais tout en insistant, en même temps, sur le caractère sacré de la sexualité et sur la responsabilité individuelle de chacun.

    Concrètement, l'information sur les moyens contraceptifs s'améliore, tout comme l'accueil pour les jeunes femmes seules. Ce à quoi on pourrait ajouter l'amélioration de l'accès aux soins en général aux États-Unis (grâce à l'Obamacare, notamment). Et de fait, c'est bien sous la présidence d'Obama que le taux d'avortement a baissé le plus. Son bilan en la matière est nettement meilleur que celui de George W. Bush qui, lui, se mettait pourtant en avant comme un champion de la lutte pro-vie. Pour le voir, il suffit de regarder l'infographie publiée par l'institut Guttmacher.

    Parmi les autres facteurs possibles, nombre de responsables du mouvement pro-vie, dont l'organisation Americans United for Life estiment qu'il y a un lien avec la multiplication des lois au niveau des États qui restreignent la possibilité de recourir à l'IVG. Ces six dernières années, une dizaine d'États ont adopté des mesures en ce sens. Ainsi, par exemple, l'interdiction de procéder à un avortement pendant le deuxième trimestre de la grosses. L'année dernière, pas moins de 43 États ont considéré différentes décisions allant de l'interdiction de financements publics aux cliniques pratiquant l'IVG à celles concernant les avortement envisagés pour des raisons génétiques. D'une façon générale, les États du Midwest, majoritairement républicains et conservateurs, pratiquent de moins en moins l'avortement. Néanmoins, l'Institut Guttmache dit n'avoir pas trouvé un lien évident entre les récentes restrictions pro-vie et la baisse du taux de l'IVG. Pour lui, elle s'expliquerait d'abord et surtout par l'amélioration de l'accès aux moyens contraceptifs.

    Un facteur d'apparence plus banale, mis en avant pour tous les observateurs, et qui pourrait jouer en faveur de la naissance d'un enfant serait tout simplement lié à l'utilisation accrue de l'échographie. Le fait de voir une image du bébé à naître aurait un effet tellement puissant sur les futurs parents qu'elle les dissuade de recourir à l'IVG. Plusieurs États américains ont ainsi sérieusement amélioré l'accès à cette technologie.

    SUR LE MÊME SUJET : Le mouvement pro-life américain a-t-il fait baisser le taux d'avortement ?