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  • Les entrées au séminaire en France : progression générale et importante dans les communautés traditionalistes

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    De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique, sur le Salon Beige :

    Entrées au séminaire : progression générale et importante dans les communautés traditionalistes

    Entrées au séminaire : progression générale et importante dans les communautés traditionalistes

    Depuis une année trois documents romains ont mené des attaques, convergentes et complémentaires, contre la liberté de célébration de la messe romaine traditionnelle. Citons, le 16 juillet 2021, le motu proprio du pape François Traditionis custodes. La réponse, le 4 août, de Mgr Roche, Préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, aux questions posées par le cardinal Nichols, archevêque de Westminster. Enfin, le 29 juin 2022, la lettre apostolique Desidero desideravi sur la formation liturgique du peuple de Dieu.

    Un monde traditionnel en développement

    En France ces documents ont eu un impact médiatique important mais une influence modeste sur le nombre de messes traditionnelles célébrées avec l’accord de l’évêque. Le site Ad majorem dei gloriam note cependant la suppression de 14 lieux de culte sur un total initial de 241, soit une diminution de 6%. Si ce chiffre n’est pas très élevé c’est la première fois que s’observe une diminution du nombre de messes traditionnelles célébrées en application de Summorum Pontificum. Qu’en est-il de l’impact de ces documents sur les entrées dans les séminaires, et donc, à terme sur l’évolution du nombre de prêtres en France et leurs pratiques liturgiques ? Notons d’abord qu’en 2022 il a été ordonné, selon le site de la Conférence des Évêques de France, 77 prêtres séculiers français, c’est-à-dire destinés à être prêtres diocésains, auxquels il faut adjoindre 12 autres Français : 3 pour l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre (ICRSP), 3 pour la Fraternité Saint Pierre (FSSP) et 6 pour la Fraternité Saint Pie X (FSSPX). Ces 12 prêtres français ordonnés pour la messe traditionnelle représentent ainsi 14 % du total des ordinations de prêtres séculiers français. Sans prendre en compte les 4 ordinations prévues au diocèse de Toulon et reportées sine die on notera que ces ordinations se concentrent essentiellement sur quelques diocèses et communautés : communauté Saint Martin : 14, Paris : 10, Vannes : 5, Versailles :3. Ces chiffres sont à rapprocher d’un âge médian des prêtres de 75 ans et d’un nombre de décès annuel compris entre 600 et 800.

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  • L'euthanasie en Belgique : de l'”acte exceptionnel” à la “banalisation”

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Euthanasie en Belgique : de l'”acte exceptionnel” à la “banalisation”

    16 septembre 2022
     

    Alors que l’euthanasie devait être « un acte exceptionnel », le professeur Benoît Beuselinck, oncologue belge, note qu’en 2019, le nombre de cas a atteint 2700 en Belgique pour une population de 11 millions d’habitants, soit un décès sur 40. Mais en réalité tous les actes ne sont pas déclarés, affirme le médecin. Ainsi, un décès sur 25 fait suite à une euthanasie. Il ajoute que « dans 16% des cas, l’euthanasie n’est pas faite en situation terminale ».

    Un acte banalisé

    Vingt ans après la dépénalisation, l’euthanasie figure sur le dépliant sur la fin de vie donné par l’hôpital. Et aussi sur « le formulaire que vous remplissez à l’entrée dans un Ehpad, précise-t-il. C’est mis sous votre nez sans le demander ».

    Une « banalisation » de l’euthanasie qui n’est pas toujours bien vécue par les soignants, témoigne le professeur. Certains ont l’impression de faire « le travail des pompes funèbres ».

    Les soins palliatifs en péril

    Le professeur Beuselinck s’inquiète sur l’avenir des soins palliatifs. Il craint « que les unités de soins palliatifs se transforment en “maisons d’euthanasie” ».  Il constate que « certains patients redoutent les soins palliatifs par peur de l’euthanasie ». « Les gens commencent à penser qu’il faudra un jour choisir entre souffrir horriblement et demander l’euthanasie », regrette-t-il.

    « J’ai l’impression que nous remplaçons petit à petit le soin et l’accompagnement par la mort, et la solidarité par l’autonomie », déplore l’oncologue. Il invite les Français à « préserver l’authenticité des soins palliatifs ».

    Source : Le Quotidien du médecin, Charlène Catalifaud (16/09/2022)

  • Chine : quelle Eglise le parti communiste entend-t-il façonner?

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    De Jordan Pouille sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Quelle Église le Parti communiste chinois entend-t-il façonner?

    Farouche opposant à l’accord entre Pékin et le Saint-Siège sur la nomination des évêques, le cardinal Joseph Zen, 90 ans, se retrouve au tribunal le 19 septembre 2022 car il avait soutenu les manifestants en faveur de la démocratie à Hongkong.

    16/09/2022

    Nous avions rencontré le cardinal Zen en septembre 2019, dans un quartier résidentiel paisible de Hongkong. Il louait la mobilisation des étudiants catholiques dans les manifestations en faveur de la démocratie qui chahutaient les avenues de ce centre financier mondial. Il se savait surveillé et n’en avait cure. Puis, dans les trois années qui ont suivi, une purge impressionnante a frappé tous les critiques hongkongais du pouvoir chinois. Et le cardinal, à 90 ans, n’y a pas échappé.

    Le 10 mai 2022 au soir, Joseph Zen et trois autres personnes ont été placés en détention par la section de la police chargée de superviser la sécurité nationale. Le cardinal est alors accusé de « collusion avec des forces étrangères » dans le cadre de son rôle présumé de coadministrateur d’un fonds de soutien humanitaire dit « 612 ». Une infraction du même ordre que la subversion, la sécession et le terrorisme, passibles de la prison à vie. Fondé en 2019 et dissout en 2021, le Fonds 612 a permis à des manifestants prodémocratie de payer leurs frais juridiques et médicaux.

    De la prison à la simple amende

    Les semaines ont passé et l’inculpation officielle retenue par le tribunal de West Kowloon, pour le procès prévu du 19 au 23 septembre 2022, est devenue plus clémente : le cardinal est accusé d’avoir participé à la création d’une caisse non déclarée. Sauf coup de théâtre, il risque une simple amende, 1 600 € tout au plus. Cependant, Pékin a déjà gagné : désormais le cardinal se tait et ne s’indigne plus. Il se contente, sur les réseaux sociaux, de demander aux fidèles de prier pour lui, pour l’Église et Hongkong. Ainsi s’éteint l’une des dernières voix de la dissidence en Chine.

    Né à Shanghai en 1932, entré chez les Salésiens à 12 ans, Joseph Zen a fui à Hongkong en 1948, juste avant l’arrivée des communistes au pouvoir. Il a ensuite poursuivi ses études de théologie à Milan. Il est en revenu prêtre, bien décidé à enseigner dans les séminaires officiels et souterrains de la Chine continentale, à raison de six mois par an. En 1997, Hongkong est rétrocédé par la Grande-Bretagne à la Chine.

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  • Le "Christ russe" de Dostoïevski

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    De Madeleine Vatel et Odile Riffaud sur RCF :

    Le Christ russe de Dostoïevski

    12/09/2022

    Qui n'a pas entendu la célèbre phrase : "La beauté sauvera le monde" ? Elle est extraite de "L'Idiot", l'un des romans de Dostoïevski. Ce géant de la littérature russe était profondément chrétien, son œuvre est traversée par la foi chrétienne. Mais plus que la religion, Dieu ou l'Église, c'est la personne du Christ qui le fascinait. Le seul être parfaitement beau. Un Christ fortement associé à la Russie et au salut de son pays.

    Dostoïevski en 1876 ©Wikimédia commons
    Dostoïevski en 1876 ©Wikimédia commons
     
    Pour écouter l'émission : LE CHRIST RUSSE DE DOSTOÏEVSKI (Durée: 58 min)

    Le Christ et l'incarnation au fondement de la pensée philosophique et religieuse de Dostoïevski

    Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881) est considéré comme un véritable géant de la littérature russe. Aujourd'hui encore son œuvre - "Crime et châtiment" (1866) ou de "L'Idiot" (1868-1869) ou "Les Frères Karamazov" (1880) - ne cesse de captiver. Notamment pour sa conception de la religion. Dostoïevski était très chrétien, rappelle Marguerite Souchon, professeure agrégée de russe en classe préparatoire, auteure de "Le Dieu de Dostoïevski" (éd. Première Partie, 2021). Mais plus que la religion, Dieu ou l'Église, c'est la personne du Christ qui le fascinait. Le Christ, c'est-à-dire Dieu fait homme : l'incarnation est au fondement de sa pensée philosophique et religieuse.

    Le Christ de Dostoïevski est fortement associé à la Russie et au devenir de son pays. "Il croyait très fort à l'âme russe, précise Marguerite Souchon, il était persuadé que les Russes avaient un être à part, une spiritualité à part." Dans la conception de l'écrivain, "l'homme russe était le seul capable de conduire l'humanité sur le chemin de la vérité et de la rédemption, qui devait être chrétienne..."

    Dostoïevski contre le socialisme, vu comme le christianisme sans le Christ

    Dans la Russie du XIXe siècle, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881) est parti en croisade contre le matérialisme, le nihilisme et l'athéisme de ses contemporains. En lutte contre une conception du monde où l'être humain est déresponsabilisé de tout puisqu'il est déterminé par son environnement. Si en effet l'homme n'est pas responsable de ses actes, il n'est pas libre... Dostoïevski ne cesse d'interroger le péché originel et la culpabilité dans son œuvre. Il considère que si nous portons le mal, nous sommes irrésistiblement attirés par le beau et le bien. Et qu'il nous faut considérer notre incomplétude et la parcelle de divin qui nous manque, pour accepter le salut offert par le Christ.

    Dans "Le Grand Inquisiteur" célèbre passage des "Frères Karamazov" (1880), Dostoïevski raconte une parabole qui se passe dans l'Espagne du XVIe siècle, où un vieil évêque voit le Christ revenir et déranger tout ce qui avait été organisé. Mis en prison, il est condamné à mort par le Grand Inquisiteur, qui prononce un réquisitoire contre le Christ. Le Grand Inquisiteur trouve que ce que le Christ demande aux hommes, c'est trop dur. Ce qu'il défend, c'est le christianisme sans le Christ. Une religion qui se soucie du bonheur matériel de l'humanité mais qui prive les hommes de leur idéal et de la liberté de tendre vers cet idéal. Ce passage, véritable métaphore du socialisme, représente pour Marguerite Souchon, "le couronnement philosophique de l'œuvre de Dostoïevski".

    "La beauté sauvera le monde"

    Qui n'a pas entendu la célèbre phrase : "La beauté sauvera le monde" ? Elle est extraite de "L'Idiot" (1868-1869), l'un des romans de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881). En réalité, dans le roman, elle est formulée sous forme de question. C'est un jeune nihiliste révolté qui demande avec agressivité au héros de l'histoire, le Prince Mychkine (un avatar du Christ) : "Est-il vrai, prince, que vous ayez dit une fois que la « beauté » sauverait le monde ?" Dans la pensée de Dostoïevski, "la beauté est apocalypse au sens propre du terme", nous dit l'auteure du "Dieu de Dostoïevski". C'est-à-dire qu'elle est "révélation, dévoilement de la vérité". Une beauté associée au Christ, car pour le grand écrivain russe, seul le Christ est parfaitement beau.

    La grande idée de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881), c'est que l'homme contient en puissance ce dont Dieu est capable. La dualité traverse son œuvre, rappelle Marguerite Souchon : dualité entre la foi et l'athéisme, le sale et le pur, le passionné et le rationnel, le bien et le mal, le céleste et le terrestre... Ses romans rendent compte du germe du mal en l'homme et de sa capacité à faire le bien. Il y a dans "Les frères Karamazov" (1880) un très beau passage sur la prière, cette communion entre les hommes sur terre et ceux qui sont au ciel. "Et puis, Dieu vous regardera tous les deux avec plus de clémence ; car du moment que tu l’as tellement plaint, combien Il le plaindra, Lui dont la miséricorde et l’amour sont infiniment plus grands que les tiens. Et Il lui pardonnera pour l’amour de toi."

  • Eglise d'Allemagne : le schisme bientôt consommé?

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    De Michael Warsaw sur le National Catholic Register :

    Le problème allemand

    NOTE DE L'ÉDITEUR : Les tactiques de pression crûment exposées lors de la dernière réunion de la "Voie synodale" allemande sont complètement étrangères au fonctionnement sain d'une Église collégiale et fraternelle; essentiellement, elles trahissent le concept de synodalité lui-même.

    16 septembre 2022

    Les derniers développements concernant la "Voie synodale" allemande, de plus en plus désastreuse, sont bien plus que troublants. En fait, l'Église locale de la nation la plus peuplée et la plus puissante économiquement d'Europe occidentale a maintenant viré au bord du schisme formel.

    Considérez ce qui s'est passé ce mois-ci : Les évêques catholiques allemands, et les délégués catholiques laïcs qui participent sur un pied d'égalité avec eux au processus de la Voie synodals, ont approuvé des documents qui demandent l'approbation de l'homosexualité et du transgenderisme et qui préconisent l'ordination des femmes - en contradiction flagrante avec ce que l'Église enseigne sur ces questions de morale et de foi. 

    Les délégués ont également approuvé formellement la création d'un Conseil synodal permanent qui supplanterait l'autorité épiscopale sur certains des aspects les plus fondamentaux de la vie de l'Église dans chaque diocèse d'Allemagne - en contradiction flagrante avec l'ecclésiologie catholique.

    Et lorsqu'une minorité d'évêques catholiques du pays a fait pression, en votant en nombre suffisant pour empêcher l'approbation d'un autre document qui s'écarte ouvertement et radicalement des enseignements de l'Église sur la sexualité, la majorité progressiste a réagi avec indignation. Une partie des délégués a quitté la salle de réunion en signe de protestation, et l'évêque Georg Bätzing, président de la Conférence épiscopale allemande et coprésident du sentier synodal, a manifesté son soutien inconditionnel en insistant sur le fait que le document devait être considéré comme approuvé et en promettant de le présenter personnellement à l'attention du Vatican lors de la prochaine visite ad limina des évêques allemands en novembre. Cette mascarade montre la duplicité de l'ensemble du chemin synodal allemand. Pour ce groupe, la synodalité, définie en bref comme "faire route ensemble", n'a d'importance que lorsqu'elle fait avancer son propre programme de dissidence.

    Après le vote perdant, la Voie synodale a enfreint ses propres règles afin de se passer de la disposition relative au vote secret lors du vote sur les documents. L'intention de cette manipulation procédurale était évidente : à l'avenir, les progressistes dominants ont l'intention de "nommer et de faire honte" aux évêques orthodoxes et aux délégués laïcs qui restent assez courageux pour s'opposer au raz-de-marée de la dissidence en Allemagne. La manœuvre a eu l'effet dissuasif escompté. Seule une petite minorité de délégués était prête à voter contre les autres documents controversés lorsqu'ils ont été soumis au vote.

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  • Un déprogrammeur chinois honoré par Xi Jinping

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    De sur Bitter Winter :

    Un déprogrammeur chinois honoré par Xi Jinping

    16/09/2022

    Liu Yanfu, l'architecte de l'un des plus grands réseaux de centres de déprogrammation en Chine, a reçu un prix lors de la Conférence nationale de félicitations.

    Les médias de Mongolie intérieure (que ses habitants non han préfèrent appeler Mongolie du Sud) et nationaux publient de somptueux éloges de Liu Yanfu, chef de section au Comité politique et juridique du Comité municipal de Wuhai du Parti communiste chinois. Liu a été récompensé par Xi Jinping le 30 août par l'un des prix décernés aux "fonctionnaires dont le peuple est satisfait" lors de la Conférence nationale de félicitations de la Chine.

    Wuhai est une ville de niveau préfecture en Mongolie intérieure, et la section que Liu dirige s'appelle la section de coordination anti-Xie-Jiao. Liu est également connu pour avoir contribué à la création, en Mongolie intérieure, de l'un des plus grands réseaux chinois de "maisons de soins" (关爱之家), c'est-à-dire de centres où les membres du xie jiao sont emmenés pour être déprogrammés. Comme les lecteurs de Bitter Winter le savent, "xie jiao" est souvent traduit par "sectes", mais cette traduction est à la fois anachronique et inexacte. Le "xie jiao" est utilisé en Chine depuis le Moyen Âge pour désigner des formes de religion "illégale" et des mouvements religieux considérés comme hostiles au gouvernement.

    Le Falun Gong, l'Église de Dieu Tout-Puissant et l'Association des Disciples sont considérés comme les principaux xie jiao en Chine aujourd'hui, et il existe une liste des xie jiao mise à jour périodiquement. Cependant, la sécurité publique et les tribunaux ont une grande latitude pour désigner comme xie jiao les groupes inclus ou non dans la liste.

    La machinerie anti-xie-jiao en Chine est énorme. Le prix décerné à Liu met en lumière sa taille et ses caractéristiques. Liu est un ancien militaire de haut rang, qui s'est reconverti à plein temps dans l'anti-xie-jiao en 2007. Les motivations de la récompense nous apprennent qu'il a appliqué la stratégie militaire à la lutte contre le xie jiao dans la région de Wuhai, et qu'il a organisé plus de 1 850 événements anti-xie-jiao. Il a également tiré parti du système de grille, qui a divisé toute la Chine en grilles de 100×100 mètres pour la surveillance, en installant un correspondant anti-xie-jiao dans chaque grille de Wuhai.

    Le principal succès de Liu réside toutefois dans la mise en place en Mongolie intérieure d'un réseau de 83 "maisons de soins", centrées à Wuhai, où les membres du xie jiao sont emmenés pour être déprogrammés, ce qui, en Chine, est parfois appelé "résoudre la confusion idéologique".

    Selon les motivations du prix, Liu a remporté un grand succès avec ses "Caring Homes", qui sont devenus un modèle national. Le fait qu'il y ait 83 établissements de ce type dans une région de Mongolie intérieure donne une idée de l'ampleur des opérations de lutte contre le xie-jiao et des efforts de déprogrammation des membres du xie-jiao en Chine aujourd'hui.

  • Des cardinaux pour quoi faire ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Pourquoi le pape a-t-il créé de nouveaux cardinaux ? Quelles conséquences pour la réforme de la curie ? Pourquoi les cardinaux Kasper et Ouellet s'opposent-ils à cette réforme ? Le Club des Hommes en noir composé des abbés Célier, Barthe et Guelfucci, ainsi que de Guillaume de Thieulloy, sous la direction de Philippe Maxence, s'attelle à nous apporter quelques réponses dans ce premier épisode de la saison 2022-2023.

    16 septembre 2022

  • D'après le pape, l'Occident se fourvoie

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    De Catholic News Agency :

    Pape François : "L'Occident sur de mauvaises voies".

    15 sept. 2022

    Discutant, sur le vol entre le Kazakhstan et l'Italie, de la dégradation morale de l'Occident, en particulier concernant l'avancée de l'euthanasie légale, le pape François a déclaré que la région a pris le mauvais chemin et que la mise à mort devrait être laissée "aux animaux."

    "Il est vrai que l'Occident dégénère", a déclaré le pape lors de sa conférence de presse en vol du 15 septembre, en réponse à une question sur la perte des valeurs en Occident, et en particulier sur la poussée de l'euthanasie légale en France, en Italie et en Belgique.

    "Il n'est pas, en ce moment, au plus haut niveau d'exemplarité ... L'Occident a pris de mauvaises voies", a déclaré le pape.

    Pressé sur le problème de l'euthanasie, le pape François a déclaré : "Tuer n'est pas humain, un point c'est tout. Si vous tuez - avec motivation, oui - à la fin vous tuerez davantage. Ce n'est pas humain. Laissons le meurtre aux animaux".

    Le pape François a visité le Kazakhstan du 13 au 15 septembre, participant au septième congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles, un sommet interreligieux, et rendant visite aux catholiques et aux fonctionnaires de cet État d'Asie centrale.

    Au cours de la conférence de presse en vol, le pape a également abordé la guerre russo-ukrainienne et le droit de l'Ukraine à se défendre, les relations entre le Saint-Siège et la Chine, et a critiqué le fait que la participation au congrès interreligieux kazakh risque l'indifférentisme.

    Concernant les préoccupations relatives à la liberté religieuse en Chine, et en particulier à Hong Kong, le pape François a déclaré : "Pour comprendre la Chine, il faut un siècle. Et nous ne vivons pas dans les siècles. La mentalité chinoise est une mentalité riche, et quand elle devient un peu malade, elle perd sa richesse. Pour comprendre, nous avons choisi la voie du dialogue."

    "Il y a une commission bilatérale Vatican-Chine qui, a-t-il dit, se déroule bien."

    "C'est lent parce que le rythme chinois est lent. Ils ont une éternité pour aller de l'avant. Un peuple d'une patience infinie. Mais des expériences que nous avons eues avant, nous pensons aux missionnaires italiens qui sont allés là-bas et qui étaient respectés comme des scientifiques. Nous pensons aussi aujourd'hui aux nombreux prêtres ou croyants appelés dans les universités chinoises parce qu'ils valorisent la culture", a-t-il déclaré.

    "Il n'est pas facile de comprendre la mentalité chinoise mais il faut la respecter. Je respecte toujours. Et ici au Vatican, il y a une commission de dialogue qui avance bien, le cardinal Parolin la préside et il est, en ce moment, l'homme qui connaît le mieux la Chine et le dialogue avec les Chinois. C'est une chose lente, mais on avance toujours d'un pas."

    Le pape a mis en garde contre une "classification" de la Chine dans un binaire démocratie-antidémocratie, "parce que c'est un pays tellement complexe avec ses rythmes."

    "Et il est vrai qu'il y a des choses qui nous semblent non démocratiques, c'est vrai", a-t-il ajouté.

    "Plus que de classer, j'essaie de soutenir la voie du dialogue", a dit le pape. "Dans la voie du dialogue, tant de choses sont clarifiées. Et pas seulement de l'Eglise mais d'autres domaines ; par exemple l'étendue de la Chine, les gouverneurs des provinces sont tous différents, il y a aussi différentes cultures à l'intérieur de la Chine, qui est un géant. Comprendre la Chine est une chose énorme, mais il ne faut pas perdre patience, cela demande beaucoup. Mais nous devons poursuivre le dialogue".

    Se tournant vers l'Ukraine, le Saint-Père a déclaré que l'armement du pays "peut être moralement acceptable", rappelant que "se défendre est non seulement légal mais aussi une expression de l'amour de la patrie." Il a affirmé le droit d'une nation à se défendre lorsque cela est nécessaire.

    A propos du dialogue avec la Russie, le Pape François a déclaré qu'"il est toujours difficile de comprendre le dialogue avec les Etats qui ont commencé la guerre... C'est difficile, mais nous ne devons pas l'écarter, pour donner l'opportunité du dialogue à tous, à chacun. Parce qu'il y a toujours la possibilité qu'avec le dialogue les choses puissent changer, même en offrant un autre point de vue, un autre point de considération."

    Il poursuit : "Mais je n'exclus pas le dialogue avec toute puissance qui est en guerre, même si elle est l'agresseur. Parfois, le dialogue doit se faire comme ça, mais il faut le faire. Ça pue, mais il faut le faire. Toujours un pas en avant. La main tendue, toujours, parce qu'avec le contraire on ferme la seule porte raisonnable pour la paix. Parfois, ils n'acceptent pas le dialogue - c'est dommage - mais le dialogue avance toujours, il est au moins proposé. Et c'est bon pour celui qui offre".

    Sur le risque d'indifférentisme, le pape François a déclaré que "s'il n'y a pas de dialogue, il y a l'ignorance ou la guerre. Mieux vaut vivre en frères ; nous avons une chose en commun, nous sommes tous humains. Vivons comme des humains, avec de bonnes manières : Qu'est-ce que tu penses, qu'est-ce que je pense ? Mettons-nous d'accord, parlons, apprenons à nous connaître".

    Développant sa discussion sur la dégénérescence de l'Occident, le pape François a demandé : "Qu'est-ce que l'Occident a perdu, pour oublier d'accueillir ?" Il a noté son besoin de croissance démographique, considérant "l'hiver démographique que nous avons. Nous avons besoin de personnes, tant en Espagne, en Espagne surtout, mais aussi en Italie."

    À cette fin, il a souligné la nécessité d'accueillir, de promouvoir et d'intégrer les immigrants.

    Le pape a mis en garde contre le populisme et a déclaré que l'Occident "est peut-être (...) en train d'expirer un peu."

    "Mais nous devons reprendre les valeurs. L'Europe doit reprendre les valeurs des pères qui ont fondé l'Union européenne - ces grands", a-t-il dit, en faisant auparavant référence à Ven. Robert Schuman, Konrad Adenauer et Alcide De Gasperi.

  • Birmanie : la junte profane une nouvelle église catholique dans l’État Shan

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    La junte birmane profane une nouvelle église catholique dans l’État Shan

    16/09/2022

    La semaine dernière, l’église de la Mère de Dieu de Moe Bye, une localité de l’État Shan dans le sud de la Birmanie, a été profanée par des soldats de la junte alors que des combats ont repris entre l’armée et les Forces de défense populaires locales. La paroisse de Moe Bye dépend du diocèse de Pekhon, où au moins six paroisses ont dû être abandonnées et où plusieurs églises, dont la cathédrale du Sacré-Cœur, ont été attaquées au cours des conflits internes depuis le coup d’État du 1er février 2021, selon des sources ecclésiales locales.

    L’église de la Mère de Dieu (localité de Moe Bye, dans l’État Shan), a été profanée par des troupes de la junte, qui ont également posé des mines à proximité.

    Une nouvelle église catholique a été profanée par des soldats de la junte, qui l’ont utilisée comme cuisine et qui ont posé des mines autour de l’édifice, selon des sources ecclésiales. L’armée birmane continue de cibler des églises et des infrastructures chrétiennes depuis le début du conflit interne, alors que la minorité religieuse subit les violences déclenchées par le coup d’État du 1er février. L’affaire a eu lieu dans la ville de Moe Bye, dans l’église de la Mère de Dieu dans l’État Shan, dans le sud du pays, quelques jours avant de se retirer de l’église cette semaine après avoir subi des pertes au cours de violents combats contre les Forces de défense locales.

    Moe Bye, où la majorité de la population est catholique, dépend du diocèse de Pekhon. Sur une vidéo publiée par les Forces de défense populaire de la région, devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut voir le sol couvert de poussière et de détritus et des bancs renversés, ainsi que des casseroles et des uniformes militaires à même le sol. Les paroissiens ont été appelés à ne pas tenter de s’approcher de l’église, l’armée ayant posé des mines à proximité.

    De nouveaux combats ont éclaté la semaine dernière entre l’armée et les Forces de défense locales dans les environs du canton de Moe Bye, les militaires ayant eu recours à des frappes aériennes et des armes lourdes après la mort de plusieurs dizaines de soldats. Plus de 5 000 personnes auraient fui leur domicile à cause des combats, et plus d’une centaine d’habitations auraient été détruites par les frappes aériennes de la junte.

    Selon des sources locales, l’armée a occupé l’église pour prévenir des attaques des Forces de défense locales. « Ces dégâts subis par l’église, qui est un lieu saint, résultent d’une attaque du malin », a déploré un prêtre birman sur Facebook. « C’est triste à voir, c’est comme si nos cœurs mêmes étaient brisés », a également réagi une paroissienne catholique.

    « Il y a de plus en plus de preuves de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre »

    Le diocèse de Pekhon se trouve dans l’une des régions les plus affectées par les violences dans le pays, avec le diocèse voisin de Loikaw situé dans l’État Kayah. Au moins six paroisses du diocèse de Pekhon ont dû être abandonnées, tandis que plusieurs églises, dont la cathédrale du Sacré-Cœur, ont été attaquées et endommagées à plusieurs reprises à cause des conflits internes, selon des sources ecclésiales locales.

    Plus de 150 000 civils, dont des catholiques des États Kahah et Shan, ont dû trouver refuge dans des églises, des camps de fortune ou dans la jungle, alors que l’armée a également ciblé des prêtres et des pasteurs, et bombardé et profané des églises dans les régions majoritairement chrétiennes de Kahah, Chin et Kachin.

    Le 12 septembre, lors d’une session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Nicholas Koumjian, responsable du Mécanisme d’enquête indépendant pour la Birmanie, a déclaré que « depuis le coup d’État militaire de février de l’an dernier, il y a eu de plus en plus de preuves de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, dont des cas de meurtre, de torture, de déportation et de déplacements forcés, de persécution et d’emprisonnement, avec la population civile prise pour cible ». « Les coupables de crimes internationaux les plus graves en Birmanie doivent savoir que nous sommes unis afin de mettre fin au cycle d’impunité et d’assurer que les responsables de tels crimes seront amenés devant la justice », a-t-il ajouté.

    (Avec Ucanews)

  • Hildegarde de Bingen, prophétesse et docteur de l'Eglise (17 septembre)

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    HILDEGARDE DE BINGEN, PROPHÉTESSE ET DOCTEUR DE L’ÉGLISE

    Hildegarde de Bingen, prophétesse et docteur de l’Église

    Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) est une religieuse bénédictine allemande du Moyen Âge devenue Docteur de l’Église en 2012, notamment grâce à ses écrits dans lesquels elle raconte ses visions. Elle est aujourd’hui très connue pour ses connaissances exceptionnelles en matière d’alimentation et de médecine naturelle notamment.

    Sainte Hildegarde, sous la plume d’Emmanuelle Martin, responsable de l’école Sainte-Hildegarde à Fallais (Belgique) (source) :
     
    Une enfant extraordinaire. Je m’appelle Hildegarde. Je suis née à Bermersheim, en Rhénanie (Allemagne), le 16 septembre 1098 sous le Saint Empire romain germanique. Mes parents s’appelaient Hildebert et Mechtilde et j’étais leur dixième enfant. Ils me vouèrent à Dieu dès ma naissance, comme on offre la dîme à l’Église. Ils étaient nobles et ne manquaient pas de richesses, mais ce sont de richesses spirituelles que Dieu, à qui je fus vouée, me combla dès mon plus jeune âge. « Depuis mon enfance, lorsque mes os, mes nerfs et mes veines n’étaient pas encore développés (…) j’ai toujours dans mon âme le don de voir. Dans la vision, mon esprit, selon la volonté de Dieu, s’élève dans les hauteurs célestes porté par les différents courants… tout ce que j’ai vu ou appris dans ces visions, j’en garde le souvenir. Je vois, j’entends et je connais et j’apprends ce que je connais en un même instant. »[i] « Dans la 3e année de mon jeune âge, je vis une lumière tellement grande que mon âme en fut effrayée, mais à cause de mon jeune âge, je n’ai rien pu expliquer. » [ii] Mes parents se rendirent compte très tôt de ce que leur dernière petite fille avait des dons extraordinaires. Ainsi, lorsque j’avais 5 ans, je dis un jour à ma nourrice devant une vache prête à mettre bas : « Regarde, comme il est joli le petit veau, blanc et marqué de nombreuses taches sur le front, les pattes et le dos. »[iii] Le veau naquit comme je l’avais décrit. Je compris un jour que j’étais seule à voir tout cela après avoir posé des questions à ma nourrice qui me dit ne rien voir de ce que je voyais. Alors, je fus saisie d’une grande frayeur et je n’osais plus en parler à personne. Pendant longtemps, très longtemps, « jusqu’au moment où Dieu a voulu que par sa grâce cela fut manifesté, j’ai caché tout cela sous un paisible silence »[iv]. Ma santé était très fragile, j’étais une enfant chétive et je le restai toute ma vie. Dieu m’a expliqué plus tard qu’il voulait m’abaisser afin que je ne m’enorgueillisse pas de tous ces dons.

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  • Robert Bellarmin (fêté aujourd'hui) affirmait déjà le droit de résister à une loi injuste

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    Le droit de résistance passive et active à une loi injuste (source : missel.free.fr)

    L’encyclique Evangelium vitæ (25 mars 1995) relance le débat sur la résistance passive aux lois injustes (prudemment appelée objection de conscience) et la race des journalistes mondains qui parlent de tout sans en rien connaître, ont cru y découvrir une nouveauté. Il m’a semblé intéressant, puisque nous célébrons la fête de saint Robert Bellarmin[1], de nous rappeler ce qu’il enseignait du droit de résistance passive et active à une loi injuste.

    C’est la révolte des Vénitiens contre Paul V (1606)[2] qui força Robert Bellarmin à exposer ses idées sur la légitimité de la résistance à une loi injuste, quand les théologiens de la Sérénissime République qui affirmaient que L’homme n’est pas tenu d’obéir au pape quand ce que celui-ci commande est contraire à la loi de Dieu, et même dans quelques autres cas, et qui déclaraient coupables de péché mortel ceux qui avaient obéi à Paul V. Certes, Bellarmin souligne que lorsque le commandement d’un homme est manifestement contraire à la loi de Dieu, c’est un devoir de lui désobéir ; ainsi en va-t-il pour les princes séculiers qui commandent à tous leurs sujets de renier le Christ ou de sacrifier aux idoles, ainsi en va-t-il pour un pape, homme de mauvaise vie, comme l’ont été quelques-uns au temps passé (si les récits qui nous sont parvenus sont véridiques), et voulant user de fait d’une injuste violence (...) si, par exemple, un pape voulait ruiner l’église de Saint-Pierre, pour en bâtir un palais à ses parents, ou s’il voulait déposer tous les évêques, et par ce moyen mettre l’Eglise en trouble, ou s’il voulait faire la guerre sans occasion ni sujet, pour ôter les Élats à leurs vrais possesseurs, ou en gratifier ses proches, les docteurs indiquent les remèdes suivants : avoir recours à Dieu par l’oraison, admonester ledit pape avec tout respect et révérence, n’obéir point à ses commandements notoirement injustes, et enfin lui résister, et empêcher qu’il ne fasse le mal projeté. A Paolo Sarpi[3] qui objectait : Si le prince me commande quelque chose qui soit au détriment des biens temporels, je lui dois obéir, d’autant que le bien particulier doit céder au bien commun, Bellarmin répondait : Je dis que cette raison n’est de mise, d’autant qu’il peut arriver que le prince commande injustement la perte de biens temporels ; et si cette injustice est évidente, je ne lui dois pas obéir ; l’exemple de Naboth est trop clair qui refusa d’obéir au roi Achaz[4].

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  • Saint Lambert, patron du diocèse de Liège (17 septembre)

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    Buste-saint-Lambert.pngSa biographie par Godefroid Kurth (Biographie nationale T. IX pp. 143 et suiv., publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des Beaux-arts de Belgique, Bruxelles, 1897). (source)

    LAMBERT (Saint) , LANDBERTUS, LANTPERTUS, LANDEBERTUS, naquit à Maestricht pendant le second quart du VIIe siècle. Ses parents, qui étaient riches et chrétiens de longue date, semblent avoir fait partie de l'aristocratie de cette ville. Un remaniement de sa première biographie donne à son père le nom d'Aper, et à sa mère celui de Herisplendis ; mais le texte primitif de ce document ne nous a pas conservé leurs noms.

       Lorsqu'il eut atteint l'âge des études, son père le confia aux soins de saint Théodard, alors évêque de Maestricht, qui, comme tous les prélats de l'époque, dirigeait l'éducation des jeunes clercs de son diocèse. La cour royale siégeait parfois à Maestricht. Lambert eut l'occasion d'y vivre dans l'entourage du roi et d'y être remarqué de lui. On ne sait ce qu'il faut croire de l'assertion d'un écrivain du Xe siècle, d'après lequel son premier maître aurait été un prêtre romain du nom de Landoald (voir ce nom), qui aurait vécu quelque temps avec son disciple à Wintershoven, dans une ferme de ses parents, où des miracles auraient fait éclater les vertus de l'enfant. Ce qui est certain, c'est que, de bonne heure, Lambert paraît avoir eu un rang élevé dans le clergé de Maestricht, et y avoir rallié, grâce à sa famille et à ses qualités personnelles, un grand nombre, de sympathies. Lorsque, en 668 ou 669, saint Théodard périt assassiné dans le pays de Spire, ce fut Lambert qui, au dire de la Vita Theodardi, alla redemander ses ossements aux habitants de cette contrée.

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