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  • Vatican : Signification politique de la visite de Medvedev

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    "Benoit-et-moi" nous livre un intéressant point de vue de Robert Moynihan, directeur de la revue Inside the Vatican (18/2/2011) : 

    Une nouvelle ère des relations entre la Russie et l'Eglise catholique,

    "La visite de jeudi du président russe Dmitri Medvedev à Benoît XVI représente un nouvel élément de la confirmation de la nouvelle ère de collaboration qui s'est ouverte entre la Russie et l'Eglise catholique, affirme Robert Moynihan, fondateur et éditeur du mensuel "Inside the Vatican": selon lui, cette nouvelle relation intéresse autant les représentants politiques, que, surtout, l'Eglise orthodoxe russe, et doit permettre une collaboration sur les questions culturelles et sociales, telles que le soutien au mariage et à la famille..." la suite à découvrir ICI

  • La crise belge vue par "Sud-Ouest"

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    "Belgique, la crise record", une lecture française...

    «Enfin champions du monde ! » La manchette du quotidien « De Standaard » prouve qu'on sait encore rire dans le pays naufragé qui s'appelle toujours « Belgique ». 250 jours après les législatives de juin 2010, il n'y a pas plus de gouvernement fédéral à Bruxelles que de beurre en broche. Record du monde irakien battu ! Le record d'Europe des Hollandais - 208 jours de crise politique - est depuis longtemps dans le rétroviseur. Oui, la Belgique est la championne de l'immobilisme, elle dont le dernier Premier ministre, le bien nommé Yves Leterme, a démissionné il y a 300 jours.

    En Flandre et en Wallonie, l'humour est la politesse du désespoir. Devant l'impuissance de leurs politiciens à trouver une issue, des citoyens en appellent à la « révolution des frites ». Ils n'exigent pas, comme dans une dictature arabe, le départ de leurs dirigeants. Au contraire, ils les supplient d'arrêter de se refiler lâchement le mistigri. Qu'inventer pour qu'ils se responsabilisent ? Ne plus se raser, comme le suggère l'acteur Benoît Poelvoorde, qui rêve d'un « pays au poil » ? Faire la grève du sexe, comme le suggère une sénatrice ? Demander asile au Luxembourg, comme ont commencé à le faire des centaines de frontaliers ?

    À vrai dire, personne ne sait comment en sortir. Le roi Albert, seul trait d'union d'une nation schizophrène, est l'alibi d'un pays aussi incapable de s'unir que de couper les ponts. Pour son malheur, la Belgique montre dans la crise un pouvoir de résilience stupéfiant. Administrée depuis longtemps au niveau régional, sa capacité à vivre sans État central, armée de pragmatisme et de son seul humour, semble quasi illimitée. On finit par se demander à quoi peut bien lui servir un État, puisque personne n'a plus envie de l'incarner.

    Devant l'inextricable puzzle qu'ils forment depuis 1831, on comprend que les Belges refusent de choisir entre la peste de l'unité et le choléra de la scission. Mais faire chambre à part impose au minimum d'établir un contrat permettant de régler la facture des parties communes de la maison. Faute de quoi, le toit finira par s'écrouler. Abritée sous deux parapluies - l'un monarchique, l'autre européen -, la classe politique belge se croit encore dispensée de faire son devoir. Elle se trompe. Les nuages s'amoncellent. Le pays a un besoin urgent de réformes. Oui, la « révolution des frites » s'impose. christophe lucet c.lucet@sudouest.fr


    "Le Progrès", dans un article intitulé : "La Belgique en pilotage automatique est le bon élève de la zone euro" ajoute :

    "En attendant, le pays continue à être dirigé par le Premier ministre sortant Yves Leterme, chargé d’expédier les affaires courantes non sans succès puisque la Belgique affiche le meilleur taux de croissance de la zone euro. Hier, Robert Mnookin, professeur de droit de Harvard (Etats-Unis), a toutefois suggéré d’envoyer le Prix Nobel de la Paix finlandais Martti Ahtisaari, qui a exercé ses talents de diplomate notamment au Kosovo, en Namibie et en Irlande du Nord. Et cela non plus n’est pas une blague !"

    Et toujours : exprimer votre vote ICI

     

     

  • Avortement : une lettre ouverte des catholiques du Grand-Duché

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    "Dans un rapport présenté en mars 2010 au Parlement Européen, l’Institut de Politique Familiale (IPF) recensait près de 3 millions d’avortements pratiqués en Europe en 2008, soit un toutes les 11 secondes. Des chiffres qui interpellent, mais qui doivent surtout initier une réflexion profonde sur les situations et les raisons qui  expliquent cette augmentation constante." catho.be

    Au Luxembourg, le Conseil Diocésain des Catholiques a publié ce 16 février une lettre ouverte sur le sujet de l’avortement :

    Lettre ouverte du Conseil Diocésain des Catholiques sur la question de l’avortement

    Il est souvent question ces derniers temps de la détresse de femmes confrontées à une situation inextricable causée par une grossesse non désirée. Nous sommes tout à fait conscients de la gravité de telles détresses, et nous soutiendrons toute recherche qui vise  à trouver des solutions pour assister ces femmes dans leur choix difficile qu’elles sont exposées à prendre.

    Cette détresse est un appel à notre société pour mettre en place des structures adaptées de conseil et d’accompagnement pour toutes les personnes qui sont confrontées à une grossesse non désirée, que ce soit des femmes seules ou des couples. Il est essentiel que ces personnes soient amenées à solliciter un service professionnel de qualité qui peut aider à prendre une bonne décision et les accompagner dans leurs besoins. Un tel suivi ne se limite pas nécessairement à la question d’accepter la grossesse ou non, mais doit laisser la porte ouverte à un accompagnement à plus long terme si le besoin s’en ressent. 

    L’obligation de prendre au mieux en charge la souffrance de ces femmes ne nous dégage pas de la responsabilité de réfléchir à la problématique dans son ensemble. Pourquoi, dans une société, où les moyens de contraception sont accessibles, le nombre de demandes d’avortement n’a pas baissé de manière significative?  Pourquoi, dans un Etat de droit et dans une société qui compte parmi les plus riches du monde, le législateur entend-il prendre en compte une indication sociale, au lieu d’envisager des solutions inspirées par la solidarité humaine ?

    Oui, l’avortement est pour beaucoup de femmes un choix conditionné par une situation de crise dans un couple, où la question de la parenté n’est pas assumée par l’un ou l’autre des partenaires et où la question de la grossesse met au jour la fragilité de la relation. Il est dans ces cas plutôt subi que choisi. Nous croyons qu’un espace de parole, de conseil et d’accompagnement peut permettre d’ouvrir les perspectives en vue de faire un choix raisonné, même si nous savons qu’il est délicat, voire malaisé de discuter les questions de couple, de projet de famille, d’intimité et de sexualité.

    Avant tout, la question de l’avortement soulève celle du début de la vie. Que la vie commence avec la fécondation n’est pas une opinion catholique, mais un fait scientifique. C’est le moment initial où est mis en route le programme qui contient en puissance un être humain unique, distinct de tous les autres. Si dans la plupart des autres pays la question du début de la vie a été au centre des débats, au Luxembourg elle est jusqu’à présent plutôt esquivée. Il semble que la question du statut de l’embryon et du fœtus y est largement tabouisée. Or, c’est de la réponse à cette question que dépendra aussi la manière dont on abordera des dossiers liés à la recherche dans le domaine médical ou bioéthique.

    En outre, il faut rappeler qu'au moment de la grossesse une relation très singulière s'établit entre la vie de la mère et celle de son futur bébé. La complexité de la réforme de la législation sur la dépénalisation de l’avortement réside plus particulièrement dans cette question de l’indissociabilité de la vie de la mère et de celle de l’enfant. La liberté de la femme dans le choix de devenir mère ou non se heurte à la question centrale d’une vie qui est en développement depuis la fécondation.

    Les catholiques, qui, comme de nombreux scientifiques, considèrent que la vie humaine commence avec la fécondation, entendent en conséquence s’engager résolument pour être les porte-paroles de ces êtres humains qui n’ont pas encore de voix.  Le Conseil refuse de se limiter aux questions de santé ou de liberté. Nous considérons que l’avortement doit rester un acte exceptionnel pour des situations exceptionnelles qui ne peuvent trouver d’autre solution. 

    De cette option pour la défense de la vie découle aussi notre souhait de discuter la question de l’avortement thérapeutique après la douzième semaine. L’évolution du diagnostic prénatal soulève le problème de la dérive eugéniste.

    Le chantier de la réforme de la dépénalisation de l’avortement ne peut se faire sans qu’on réfléchisse aujourd’hui sur toutes les questions qui touchent à la vie, et notamment à la valeur que nous sommes prêts à y attacher. Les trajectoires de vie sont devenues plus complexes, les questions de couple, de famille et de parentalité appellent des réponses nuancées, qui permettent d’allier d’une part la liberté de chacun pour faire son choix tout en défendant les plus faibles dans un contexte donné. Réduire le débat de l’avortement au seul critère de liberté ne permettra ni de résoudre la souffrance de ceux et de celles qui sont confrontés à la question d’une grossesse non désirée, ni à se prémunir de la tentation de la société de se soustraire à la responsabilité collective pour défendre chaque vie humaine.

  • Les évêques de Belgique demandent à l’UE de condamner la persécution des chrétiens

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    Dans un communiqué de presse la Conférence épiscopale de Belgique demande à l’UE de condamner la persécution des chrétiens dans le monde.

    Le 31 janvier dernier, les Ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union européenne ne sont pas parvenus à un accord commun sur les persécutions contre les chrétiens au Moyen-Orient et dans le monde, bien que le Parlement européen et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe aient demandé quelques jours plus tôt à l’UE de prendre clairement position en ce sens. Le Conseil des Ministres des Affaires étrangères de l’UE doit se réunir le 21 février prochain.

    « En vue de cette réunion les évêques de Belgique demandent que l’Union européenne condamne de façon claire et sans équivoque les persécutions contre les chrétiens dans le monde et que l’UE détermine par la même occasion une politique étrangère commune concrète en faveur des chrétiens persécutés. » (Catho.be)

  • Dieu merci : soigner, aimer, accompagner

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    Dieu merci !

     

    « Dieu merci !» est la première émission religieuse de la TNT.
    Son but : apporter un regard simple, original et positif sur la foi et les croyants.
    Figures marquantes ou simples anonymes, artistes, philosophes, aventuriers, historiens, hommes politiques ; tous viennent témoigner sur le plateau de Dieu merci ! de leur engagement spirituel, montrant un visage diversifié, ouvert et décomplexé des croyants.

    Découvrez chaque semaine des reportages sur le terrain, la chronique littéraire de Guillaume Zeller, des journaux de l’actualité religieuse avec Laure Degouy…

    Un rendez-vous hebdomadaire incontournable pour expliquer, faire partager et aider chacun dans ses propres interrogations.

    Vendredi 18 février 2011 à 09h00

    Thème: « Soigner, aimer, accompagner. »

    Le soin des malades, l’accompagnement des mourants, se réduisent bien souvent à des actes purement techniques. Mais l’amour et l’humanité se révèlent de puissants principes thérapeutiques. Trop souvent oubliés.

    Invités: Marie de Hennezel et Bertrand Vergely.

  • Vies ordinaires en Corée du Nord

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    image_mini.jpg16/02/2011 - par Mgr Olivier de Berranger [ Bulletin EDA n° 545 ]

    Ces dernières années, la Corée du Nord a commencé à devenir un peu mieux connue de l’étranger, articles, reportages et documentaires se multipliant pour tenter de donner à voir la réalité d’un pays qui est l’un des derniers régimes totalitaires de la planète, vestige de la Guer  re froide. Rares sont pourtant les récits qui permettent d’aller plus loin dans la connaissance de ce que vivent les Nord-Coréens.

    Barbara Demick, journaliste américaine en poste à Séoul de 2001 à 2008, y parvient dans son livre paru en 2010 : Vies ordinaires en Corée du Nord (Paris, Albin Michel, traduit de l’américain par Guillaume Marlière). Mgr Olivier de Berranger nous propose ICI une recension de cet ouvrage.

    Evêque émérite du diocèse de Saint-Denis en France (1996-2009), Mgr de Berranger a vécu dix-sept en Corée du Sud, de 1976 à 1993, comme prêtre fidei donum dans le diocèse de Séoul. Fort de cette expérience, il continue d’entretenir des liens étroits avec la Corée.

  • La difficile entente entre la Chine et le Vatican

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    POUR APPROFONDIR - La difficile entente entre la Chine et le Vatican

    16/02/2011 - par le P. Jean Charbonnier, MEP [ Bulletin EDA n° 545 ] 

    L’année 2010 a été une année particulièrement riche pour l’Eglise de Chine. Après une longue série d’ordinations épiscopales menées tant avec l’accord du pape qu’avec celui du gouvernement chinois, l’ordination illicite – car menée sans l’accord de Rome – d’un évêque à Chengde puis la tenue à Pékin de la Huitième Assemblée nationale des représentants catholiques ont constitué comme une rupture dans un processus de rapprochement progressif entre la Chine populaire et le Saint-Siège. Dans une conférence donnée le 12 février à l’Espace MEP, au siège de la Société des Missions Etrangères de Paris, le P. Jean Charbonnier, MEP, est revenu sur cette actualité pour l’expliciter, notamment en s’appuyant sur une lettre adressée le 15 décembre 2010 aux autorités civiles chinoises par les membres du clergé du diocèse de Xianxian. Eglises d’Asie publie le texte complet de la conférence du P. Charbonnier, éminent sinologue de la Société des Missions Etrangères.

    à  découvrir ICI

    Légende photo : Le 5 février 2011, en la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape Benoît XVI a ordonné évêque le P. Savio Hon Tai-fai, salésien de Hongkong. Crédit : Ucanews

  • Les 30 ans de FIDESCO

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    A l’heure où Fidesco fête ses 30 ans, Benoît XVI encourage l’engagement de Fidesco auprès des pays les plus démunis.

    Le Jeudi 3 février 2011 à Rome, Benoît XVI a reçu en audience privée des responsables de la Communauté de l'Emmanuel. Le Pape a évoqué dans son discours « les 30 ans du service de Fidesco auprès des pays plus défavorisés ».

    Le Saint Père a alors rendu grâce pour l’œuvre qui a été menée par les volontaires pendant les trois dernières décennies et a exhorté Fidesco à poursuivre sa mission : « Le travail réalisé en particulier par Fidesco témoigne aussi de votre engagement auprès des populations des pays plus démunis. Que partout votre charité rayonne de l'amour du Christ et devienne ainsi une force pour la construction d'un monde plus juste et plus fraternel ! ».

    Ces quelques mots de reconnaissance du Saint Père sont un véritable encouragement pour Fidesco. Cet anniversaire est aussi l'occasion pour l'association de réaffirmer sa volonté de servir les plus pauvres dans les pays du Sud.

    Créé en 1981 par la Communauté de l’Emmanuel, Fidesco envoie ses premiers volontaires en 1982. 30 ans après, plus de 1 100 volontaires sont partis en mission. Fidesco s'adresse à tous ceux qui, animés par leur Foi, souhaitent effectuer un volontariat de solidarité au service de projets de développement initiés par l’Eglise catholique.

    Accéder à Fidesco Belgique : http://www.fidesco-international.org/be/

  • Grande-Bretagne : L’Eglise plus forte après la visite du pape

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    images.jpgL'impact de la visite de Benoît XVI n'a été qu'un début, qui montre que les catholiques britanniques ont à nouveau confiance en leur mission d'évangélisation, lançant des programmes de divulgation pour célébrer cet héritage.

    Mgr Kieran Conry, évêque d'Arundel et Brighton, responsable du département pour l'évangélisation et la catéchèse de la Conférence épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles, rapporte à ZENIT que, presque six mois après la visite du pape, « les paroissiens continuent à parler de lui ». « Nous avons été renouvelés dans notre joie et confiance de catholiques », dit-il. « Regardant au-delà des limites de nos paroisses, nous avons la preuve de nouvelles conversions avec les divers groupes et les agences qui travaillent au service des pauvres dans nos communautés locales ». L'évêque rapporte que, récemment, « des centaines de personnes se sont rencontrées à l'université Hope de Liverpool pour réfléchir à « l'importance de la doctrine sociale de l'Église » et trouver de « nouvelles manières » d'approfondir leur engagement social auprès des plus nécessiteux. La visite du pape, a-t-il ajouté, « nous a fourni une occasion sans précédent pour présenter aux autres le visage du catholicisme contemporain en Angleterre et au Pays de Galles, et a reçu de la plupart des personnes un accueil très positif ». « Elle a eu pour effet de réveiller la spiritualité dans la vie de nombreuses personnes, indépendamment de leur foi ou de leur mode de penser », a-t-il poursuivi.

    A titre d'exemple, Mgr Conry a rapporté que lors des entretiens réalisés après la visite, près de 60% des personnes ont dit croire qu'il y avait « un espace pour Dieu, la religion et la vertu dans la vie publique ». Il note l'augmentation de « 50% en plus des personnes interrogées qui se disent en faveur du pape » et que « plus d'un tiers de ces mêmes personnes estiment que la visite du pape a été positive pour la Grande-Bretagne ». « En ce sens, la visite pontificale a ouvert de nouvelles perspectives en termes d'échange et de dialogue », a-t-il relevé. « Nous avons vu une renaissance de la confiance chez d'autres Églises chrétiennes et l'apparition d'un nouveau dialogue entre celles-ci ». « La visite du Saint-Père était la première visite d'État d'un pape au Royaume-Uni, si bien qu'une place privilégiée lui a été donnée pour parler à tous les membres de notre société comme messager de l'Évangile de Jésus Christ ».

    La création d'un Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation souligne toute l'importance « de la communication avec les cultures représentées au Royaume-Uni », a poursuivi Mgr Conry qui y voit un grand défi, le plus grand, pour le ministère de l'évangélisation en Angleterre et au Pays de Galles. Le défi « de nous engager de nouveau avec un pays où la culture chrétienne est ancienne », a précisé l'évêque, mais où celle-ci, depuis quelques années, connaît un fléchissement significatif, le cardinal Godfried Daneels allant jusqu'à parler « d'une déforestation de la mémoire chrétienne » dans toute l'Europe.  « Il est en notre devoir de semer à nouveau dans cette terre fertile » a conclu Mgr Conry.

    Projets

    Pour promouvoir des résultats concrets à long terme dans l'Église et la société, suite à cette visite du pape au Royaume-Uni, la «  Home Mission Desk » qui dépend du département pour l'évangélisation de la Conférence épiscopale, a lancé un programme qui propose une série d'évènements et de projets dont le but est de redonner confiance, informer sur les intentions et propositions de l'Église, témoigner sa foi, servir les autres, chercher des voies de dialogue et s'acheminer vers le transcendant.

    Une initiative est prévue le 26 mars qui consistera en une journée de rapprochement avec les catholiques qui ne vont plus à la messe. Mais il y aura aussi des processions à l'occasion de la fête Dieu en juin et des pèlerinages aux sanctuaires mariaux en juillet et en août.

    En octobre, les fidèles sont invités à participer à la «  la Little Way Week », sept jours de service sur les traces de sainte Thérèse de Lisieux. Pour cela, les ressources paroissiales ont été développées, et pendant toute l'année seront offertes des publications visant à soutenir l'initiative.

    « Il est très important que nous réfléchissions sur les manières de poursuivre ce voyage du cœur qui parle au cœur, en témoignant de la joie de notre foi tous les jours de notre vie », a commenté Mgr Conry qui invite tous les fidèles à «  participer » et à « y consacrer leur temps et leurs talents »

    Geneviève Pollock sur Zénit

  • Les procureurs généraux ont-ils voulu ressusciter le privilège du for ecclésiastique pour les prêtres pédophiles ?

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    karinelalieux.jpgLa Libre Belgique pose aujourd’hui la question :

    « La justice a-t-elle laissé à la Commission ecclésiale «  Adriaenssens » le soin de décider seule si les faits qui lui avaient été dénoncés par des victimes d’abus sexuels par des prêtres étaient prescrits ? A-t-elle effectué de la "sous-traitance judiciaire", pour reprendre les termes employés mercredi par le député Christian Brotcorne (CDH) devant la Commission spéciale relative au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité ? » (Commission Lalieux)

    « De nombreux députés de la Commission en semblent convaincus. Ils ont adressé un feu nourri de questions sur le sujet au ministre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V), entendu après deux de ses prédécesseurs, Laurette Onkelinx (PS) et Marc Verwilghen (Open VLD). Tout tourne autour du protocole rédigé par le collège des procureurs généraux début juin 2010. Il réglait les rapports entre la justice et la Commission Adriaenssens qui, dans la foulée des aveux de l’évêque de Bruges, Roger Vangheluwe, était noyée de plaintes. Le compteur s’arrêtera à 475 lorsque le juge De Troy y perquisitionnera le 24 juin dernier »Lire la suite ici : Lalibre.be - Un protocole qui ne convainc pas

    Le point de vue des députés Brotcorne (CDH) et Cie ne tient pas :

    1.Quoiqu’une enquête judiciaire publique et celle d’une commission ecclésiale puissent porter sur les mêmes faits, elles n’ont pas le même objet :

    La justice séculière  a pour finalité de défendre la société civile contre les comportements qu’elle juge anti-sociaux aux termes de la loi et sanctionne à ce titre. Mais ces faits concernent aussi l’Église, dans l’ordre spirituel qui est le sien : celui de la pénitence (sacramentelle et disciplinaire), de la guérison morale, de la compassion et de la charité. Si une commission ecclésiale s’inscrit dans cette perspective, son objet ne peut être confondu avec celui de la justice séculière.

    2. Les statuts de la commission manifestaient clairement le souci de ne pas interférer avec la justice séculière : dès le début de la cause, la possibilité de s’adresser à celle-ci est signalée au plaignant comme à la personne accusée (art. 17). La commission, précisent-ils en outre (art. 16), tient compte dans tout ce qu’elle fait de la mise en œuvre éventuelle d’une procédure judiciaire publique.

    Pour prévenir les confusions, le préambule des statuts ajoute (ce qui peut paraître illogique) que "si la personne en quête d’assistance s’adresse à la justice [séculière], l’enquête ecclésiastique interne ne sera pas entreprise. Et si elle l’était déjà, elle sera suspendue jusqu’à la fin de ladite procédure judiciaire". 

    S’agissant des informations susceptibles d’être transmises à la justice séculière, la commission pouvait proposer, à tout moment de la procédure, une mesure à prendre en ce sens par l’évêque ou le supérieur majeur de la personne accusée (art. 16 al. 2 des statuts) et, dans des circonstances exceptionnelles, informer elle-même cette justice (art. 16 al. 3 des statuts).

    Ces dispositions permettaient manifestement de tenir compte les lois séculières d’ordre public et en particulier des prescriptions de la loi pénale belge s’appliquant aux détenteurs de secrets professionnels.

    3.Que la commission « Adriaenssens » saisie d’une plainte entreprenne une enquête relevant de l’ordre interne à l’Église n’empêchait en aucun cas le pouvoir judiciaire d’enquêter sur la nature délictueuse éventuelle des mêmes faits, dans l’ordre et aux fins propres de la société civile. La commission était même tenue d’y coopérer dans la mesure exposée ci-dessus, conformément à la loi et à ses propres statuts.

    4. Suite à l’appel lancé par le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles, après la révélation des abus sur mineur dont l’évêque de Bruges s’était rendu coupable, les plaintes ont brusquement afflué au guichet de la commission ecclésiale Adriaenssens. Celle-ci avait parfaitement le droit de les traiter du point de vue de la discipline de l’Église, tout en veillant à respecter les obligations que lui crée la loi étatique, comme à tout détenteur de secret professionnel.

    5. C’est à cette fin précisément que des dispositions  furent prises le 10 juin 2010 avec le ministre de la Justice et le collège des procureurs généraux pour faciliter le traitement, par le parquet, des informations que la commission déciderait de lui transmettre, au vu de ses obligations légales ou de l’éclairer sur la portée de celles-ci. Mais, ainsi que l’a justement déclaré le procureur général de Liège, Cédric Visart de Bocarmé, il n’était pas question de créer un filtre ou des enquêtes ecclésiales préjudicielles : « si la commission décide de ne pas transmettre certains dossiers à la justice, c’est sa responsabilité mais elle s’expose alors à ce qu’un juge d’instruction en ordonne la saisie » (Het Nieuwsblad, 27 juin 2010).

    6. C’est ce qui est arrivé : nonobstant les dispositions arrêtées le 10 juin 2010, une saisie spectaculaire de l’ensemble des dossiers a eu lieu le 24 du même mois, au cours d’une perquisition « tous azimuts » ordonnée par le magistrat instructeur Wim De Troy, paralysant du même coup les activités de la commission. Cette perquisition n’est pas la conséquence d’un refus opposé au pouvoir judiciaire par la commission. Celle-ci avait, motu proprio, communiqué à la justice 14 dossiers (sur 475 affaires, la plupart prescrites aux yeux du droit pénal belge). Mais le magistrat a pris l’initiative d’investiguer plus outre ; ce qui est son droit, sous réserve de respecter les procédures requises. Ce qui ne fut pas le cas, puisque ses actes ont été annulés par la justice étatique elle-même.

  • Visite du Président russe au Vatican

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    La Salle-de-Presse du Saint-Siège a confirmé que, ce matin, Benoît XVI a reçu M.Dimitri Medvedev, Président de la Fédération de Russie, qui, accompagné par son Ministre des affaires étrangères M.Sergiei Lavrov, s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat et le Secrétaire pour les rapports avec les états. Les deux parties "se sont félicitées de leurs excellents rapports et ont convenu de les renforcer. En vertu du récent établissement de leurs pleins rapports diplomatiques, la Russie et le Saint-Siège collaborent à la promotion des valeurs sociales et chrétiennes, notamment en matière culturelle et sociale. On a également souligné le rôle positif que le dialogue inter-religieux peut jouer en faveur de la société russe, et évoqué enfin la situation internationale, celle du Moyen Orient en particulier". (VIS 20110217)

  • Le mariage chrétien à l’épreuve du divorce

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    Dimanche dernier, le 13 février 2011, le Père Bandelier s'exprimait, sur "la Première", dans le cadre de l'émission "Il était une foi…" sur le thème :  "Le mariage chrétien à l’épreuve du divorce".

    Cet entretien est en lien avec le livre qu'il a publié sur ce thème.

     

    Voir également : http://www.editions-emmanuel.com/images/30/revue_233.pdf

    Et le livre présenté sur Famille Chrétienne : à lire ICI