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  • La Chambre a voté hier la suppression de toute subvention fédérale à Planned Parenthood

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    Par 240 voix contre 185, la Chambre des Représentants des Etats-Unis a voté hier après-midi l’amendement du député Républicain Mike Pence supprimant toute subvention fédérale à Planned Parenthood, l’avorteur n° 1 aux États-Unis. C’est une victoire significative pour le mouvement pro-vie américain. Plus de détails ici

  • C'est drôle...

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    C’est drôle comme un billet de 20 euros

      semble si énorme quand nous le donnons à une collecte de partage

      mais si petit lorsque nous l’emportons dans un centre commercial !

    C’est drôle comme une heure semble si longue quand on la passe à prier Dieu

      mais si courte lorsque nous regardons la télévision ou que nous dormons !

    C’est drôle comme nous sommes prêts à prolonger tard dans la nuit nos activités du vendredi

      mais que nous nous plaignons lorsqu’il s’agit de nous lever le dimanche matin.

    C’est drôle comme nous nous bousculons pour les premières places à un concert

      mais que nous recherchons les dernières lorsque nous nous rendons à la messe.

    C’est drôle comme nous sommes rarement en retard au travail

      mais souvent le dimanche.

    C’est drôle comme nous frissonnons d’émotion lorsqu’un match de football joue les prolongations

      mais que nous ronchonnons lorsqu’un sermon est un peu plus long !

    C’est drôle comme il est aisé de dévorer les 600 pages  de “Harry Potter et les Reliques de la Mort”

      mais comme il est fastidieux de lire une page de la Bible.

    C’est drôle comme nous accordons quotidiennement notre confiance aux journaux

      mais comme nous remettons en question ce que dit l’Évangile !

    C’est drôle comme nous appelons Dieu “notre Père” et Jésus “notre Frère”,

      mais qu’il soit si dur de les présenter à notre famille.

    C’est drôle comme nos péchés sont si minimes à nos yeux

      mais que ceux des autres nous paraissent si graves.

    C’est drôle comme nous demandons justice pour les autres,

      mais que, pour nous-mêmes, nous comptons sur la miséricorde de Dieu.

    C’est drôle comme il est difficile de connaître suffisamment la Bonne Nouvelle pour en parler aux autres,

      mais qu’il est si facile de répandre les dernières rumeurs.

    C’est drôle comme nous n’avons rien à dire quand nous prions,

      mais que nous n’éprouvons aucune difficulté à discuter avec un ami.

    C’est drôle comme nous suivons facilement les indications d’une personne totalement étrangère lorsque nous sommes perdus

      mais que nous hésitons à appliquer celles de Dieu.

    C’est drôle comme les gens veulent que Dieu réponde à leurs prières,

      mais refusent d’écouter ses demandes.

    C’est drôle comme beaucoup sont persuadés qu’ils vont aller au Paradis

      mais sans penser qu’il y a un Enfer.

    C’est drôle comme nous blâmons facilement Dieu pour le mal et la souffrance dans le monde,

      mais que nous trouvons superflu de le remercier pour ce qui est noble et beau.

    C’est drôle comme lorsque les choses vont mal, nous crions “Seigneur, pourquoi moi ?”

      mais quand nous sommes heureux, nous pensons “Je le mérite bien !”

    C’est drôle comme…

     Hé, attendez ! Après tout, ce n’est peut-être pas… si “drôle” que ça !

    Réflexions inspirées d’un texte anglais de L-M Myers    Merci Vincent!

  • L'Univers n'aurait pas besoin de Dieu pour exister

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    Telle est la position de Stephen Hawking dans son ouvrage qui vient de paraître : Y a-t-il un grand architecte dans l'Univers?, de Stephen Hawking et Leonard Mlodinow, Odile Jacob.

    "Un feu de paille. C’est ainsi qu’Hubert Reeves qualifie la polémique autour du nouveau livre de Stephen Hawking, dans lequel l’astrophysicien britannique remet en cause l’origine divine de la création de l’univers. Pour son confère franco-québécois, cette thèse est «un peu naïve» et «ne fait pas beaucoup avancer les choses».

    Entretien sur 20minutes.fr. extraits :

    "La thèse de Stephen Hawking est-elle nouvelle?
    Non, ce n’est pas quelque chose de nouveau et cela me pose problème. Hawking suppose qu’au commencement, il y avait la gravité. Cela n’explique pas ce qu’il y avait avant. Hawking ne fait que relancer le débat: qu’est-ce qu’il y avait avant et d’où vient la gravité?

    Est-ce alors la renommée internationale de Stephen Hawking qui donne de l’ampleur à cette affaire?
    Oui, il y a une entreprise médiatique très importante autour de lui. Stephen Hawking est un excellent scientifique, mais je ne suis pas certain qu’il soit à l’origine de ces propos (son ouvrage est co-écrit avec le physicien Leonard Mlodinow, ndr).

    Y a-t-il une confusion entre la science et la foi dans ses propos?
    Oui, parce que la science ne peut pas répondre à la question de Leibniz: Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien? Elle ne peut pas dire non plus si telle chose est bonne ou pas bonne, ce n’est pas son domaine, son champ d’action. La science relie une chose à une autre chose, ce sont des «pourquoi emboîtés».

    La science et la religion sont-elles donc incompatibles?
    Elles ne sont pas incompatibles, mais il vaut mieux les séparer. La science vous dit comment faire les choses, comment cela fonctionne. Par exemple, elle vous donne les recettes pour faire des OGM ou des nanotechnologies, mais elle ne vous dit pas s’il est bon de les utiliser. Les questions de valeurs, du bien ou du pas bien, c’est du domaine de la religion.(...)  Ce sont deux discours différents. Cela n’empêche pas pour autant un très bon scientifique d’être croyant ou athée. (...)"

    Propos recueillis par Corentin Chauvel

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    "Pour le Britannique John Lennox, «scientifique et chrétien», la théorie de son compatriote est «maladroite»: «Il nous demande de choisir entre Dieu et les lois de la physique, comme si elles étaient nécessairement en conflit mutuel». «Contrairement à ce que prétend Hawking, les lois de la physique ne peuvent jamais fournir une explication complète de l'univers. Les lois elles-mêmes ne créent rien, elles sont simplement une description de ce qu’il se passe sous certaines conditions», ajoute ce professeur d’Oxford dans le Daily Mail.

    D’après John Lennox, ce sont peut-être des lois de la physique qui sont à l’origine de la création de l’univers, mais c’est bien Dieu qui est derrière celles-ci. «Pour moi, en tant que croyant, la beauté des lois scientifiques renforce ma foi en une force créatrice d’origine divine. Plus je comprends la science, plus je crois en Dieu», affirme le scientifique qui conclut que ce n’est pas «la nouvelle fusillade d’Hawking» qui va pouvoir «ébranler les fondations d’une foi basée sur des preuves».

    20minutes.fr

  • La diffusion du préservatif aggrave le fléau du sida

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    L'Amour face au sida

    HANLEY, Matthew; IRALA, Jokin De (Auteurs)

    Monique BOUCHOUK (Traductrice)

    Ce livre est un pavé dans la mare de la bien-pensance. Dans L'Amour face au Sida (sortie le 17 mars aux Editions de L'Oeuvre), Matthew Hanley et Jokin de Irala, spécialisés dans la santé publique, armés d'une bibliographie scientifique imposante, lancent un appel à mettre de côté les préjugés afin d'affronter au mieux le grave problème du Sida. Mgr Marc Aillet a bien résumé la situation dans la postface dont voici un extrait :

    A "Deux conceptions différentes s'affrontent dans la lutte contre le Sida : l'une de réduction des risques, qui consiste à dire : Faites ce que vous voulez, mais prenez des précautions techniques pour réduire les risques de contamination ; et l'autre, celle d'abstention des risques, qui dit : Changez vos comportements afin d'éviter une éventuelle contamination.

    En substance, ce livre montre que la réduction des risques (c'est-à-dire principalement la diffusion du préservatif), qui est la politique de lutte contre le Sida adoptée aujourd'hui par l'immense majorité des instances officielles, est une fausse solution qui, loin de faire régresser le fléau, le propage et l'aggrave. [...] C'est en partie une conséquence de la loi des probabilités : si l'on dit aux personnes qu'elles peuvent faire ce que bon leur semble, moyennant une simple précaution technique, les comportements dits à risque se multiplieront ou ne diminueront pas".

    Le Salon Beige, 20/2/2011, 10H49.

  • Toujours d'actualité : la misère en Inde

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    bokapahari-india-09-large.jpgLa vie dans une mine, à Bokapahari, photographiée par Kevin FRAYER : à découvrir ici

    Ce reportage du photographe Kevin Frayer  publié par Panorama.it nous fait entrer dans le quotidien des habitants du village de Bokapahari, dans l'état de Jharkhand, dans l'est de l'Inde. L'économie de la population qui vit dans cette région rurale de l'Inde dépend de ces mines de charbon, à ciel ouvert, qui se trouvent tout près du villlage et où adultes et enfants travaillent dans l'illégalité, gagnant environ deux dollars par jour.

    Le contraste frappant entre l'Inde ancienne et l'Ibde nouvelle est plus actuel que jamais: pendant que le pays s'embourgeoise et gagne en confort, ces paysans risquent chaque jour leur vie en arrachant illégalement du charbon pour quelques dollars, au péril de leur intégrité physique et de leur santé.

  • A ne jamais perdre de vue : les exigences de la vie chrétienne

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    index.jpgComme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : «Vous avez appris qu'il a été dit: œil pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l'autre. Et si quelqu'un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. Donne à qui te demande; ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter. Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. (Matthieu 5, 38-48; évangile du jour)

  • Prise en charge et reconnaissance de la fibromyalgie

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    affiche_FM.jpg

    Nous relayons bien volontiers cet appel :

    "La fibromyalgie... mot de 12 lettres bien connu des patients qui en souffrent mais aussi mot qui amène bien des désagréments lorsqu’il s’agit de faire reconnaître les invalidités qu’ell entraîne. Pourtant, depuis 1998, année de la création de notre asbl, nous en avons fait des avancées. Les patients belges peuvent désormais bénéficier d’un remboursement préférentiel pour 60 séances de kinésithérapie sur un an tout comme il leur est remboursé une petite part de leur dépenses pour des antidouleurs classiques. Le mot fibromyalgie devient de plus en plus familier aux oreilles du grand public. Les centres de la douleur prennent en charge un grand nombre de patients fibromyalgiques.


    Pourtant, il reste tant à faire pour que les patients n’aient plus à justifier leurs plaintes lors des contrôles médicaux. ll s’agit là d’une tâche bien difficile. Nous sommes à leurs côtés pour les épauler moralement et parallèlement, notre bâton de pélerin nous soutient pour dénoncer sans cesse la problématique spécifique.

    Pour que nous soyons plus forts, nous invitons les personnes intéressées à se faire membres de notre association. Venez rejoindre notre chaîne de la solidarité ! L’union fait la force, n’est-ce pas et comme le dit notre devise belge."

    Par Bernadette JORIS
    Mons, le 10 février 2011

    fibromyalgie.be

    sur facebook : http://www.facebook.com/group.php?gid=33445277529

  • « Sept prêtres flamands sur dix contre le célibat, pour des femmes prêtres »

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    1676054805.jpgTel est le titre d’une dépêche de l’AFP, rendant compte d’une enquête réalisée par le journal De Standaard.

    Le blog d'Yves Daoudal observe que c’est un exemple, bien massif, de désinformation car, explique-t-il, « le journal avait adressé un questionnaire aux 724 curés de la Flandre ‘belge’. Ils ont été 248 à répondre. Il ne s’agit donc pas du « panel représentatif » d’un sondage. C’est 73,3% des 248 qui ont répondu  favorablement à l’abolition du célibat sacerdotal, et 68,7% des 248 qui ont répondu qui pensent que les femmes devraient pouvoir être prêtres. Sur 724, ils sont bien évidemment minoritaires (même si ça fait quand même près d’un quart des curés à être pour l’ordination des femmes…).On rappellera qu’en novembre dernier, une étude d’un politologue de l’université de Louvain montrait que si le déclin de la pratique religieuse se poursuit au même rythme que ces dernières années, il n’y aura plus de pratiquants en 2016. Ce qui règlera le problème… »

    Quoi qu’il en soit, ces chiffres sont de toute façon symptomatiques, car ceux qui sont restés aux abris n’ont le courage d’aucune conviction. On croit revivre l’histoire du schisme anglican, avec l’apostasie séculière en prime. La Belgique est vraiment une terre à régénérer. Puisse-t-elle un jour être assainie pour accueillir la bonne semence des  missionnaires de la nouvelle évangélisation. Saint François de Sales, priez pour nous.

  • Sur RCF : Ethique et moi : le divorce des parents

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    RCF logo bleuvertEthique et moi : Le divorce des parents ne laisse pas les enfants intacts. Quelle charge repose alors sur leurs pauvres épaules ? Un entretien avec l’Abbé Olivier Bonnewijn, prêtre du Diocèse de Malines-Bruxelles et professeur à l’Institut d’Etudes Théologiques de Bruxelles (I.E.T.) à propos de son dernier livre « Parents au lendemain du divorce » – Une production de l’Institut européen de bioéthique.

    L’interview d’Olivier Bonnewijn accordée à RCF dans le cadre de l’émission « Ethique et moi » sera diffusée :
    Sur RCF Bruxelles 107.6 à quatre reprises, la semaine du 21 février: le lundi à 9h30, le vendredi à 9h30 et 17h04 et le samedi à 9h30. Cette émission est disponible  à ces mêmes heures par internet : www.rcfbruxelles.be
    Elle sera rediffusée également sur RCF Liège et RCF Namur à une date ultérieure mais assez proche.
    Sur RCF Namur : « Question d’éthique » : Mardi 13h30 -  Jeudi 9h -  Dimanche 16h.
    Sur RCF Liège : « Morale sans histoires » : Semaines impaires : Mardi 11h – Mercredi 2h30 (nuit) – Vendredi 1h  – Lundi 3h (nuit).

    P.S. Il est possible de réécouter les émissions de la semaine qui précède, en podcast,  sur le site de RCF: http://www.rcfbruxelles.be/-Emissions-podcastees-.html ou cette émission à partir de la semaine prochaine. L’émission sur CD audio peut être commandée à RCF au prix de 10 euros.
    Institut Européen de Bioéthique, Bruxelles : www.ieb-eib.org

    Info Catho.be

  • Quand Mgr Léonard doit faire face au harcèlement journalistique...

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    La Libre, le Standaard et d'autres manquent d'imagination. La crise politique s'éternisant et les affaires eclésiastiques ne faisant plus la une, ils tentent de rallumer les ardeurs hostiles à Mgr Léonard en l'interviewant sur des thèmes rebattus. L'archevêque victime de ce harcèlement récurrent est bien obligé de faire contre cette mauvaise fortune bon coeur en leur administrant la bonne parole. Mais nos journalistes le trouvent "irritable"!

    Jeanne Smits s'en fait l'écho sur "Chrétienté Info" :

    "Dans une longue interview publiée dans l’édition de fin de semaine du quotidien flamand De Standaard, Mgr André-Joseph Léonard, primat de Belgique, revient sur les derniers mois de polémique où il a été vivement pris à partie pour ses déclarations sur la sexualité (Riposte-catholique l’avait soutenu, ici).

    Les journalistes racontent s’être trouvés face un « un évêque étonnamment irritable » – il faut dire qu’ils arrivaient avec les résultats d’une enquête annonçant que 70 % des curés flamands ne s’estiment pas sur la même ligne que leur évêque : 73,3 % sont pour l’abolition du célibat sacerdotal, 68,7 % ne veulent plus « exclure » les femmes de la prêtrise.

    Il faut préciser que tous les curés flamands avaient été sollicités pour l’enquête mais que seul un tiers d’entre eux, soit 248 prêtres, ont répondu au questionnaire qui leur avait été soumis par De Standaard entre fin décembre et fin janvier.

    Mais même si l’on peut se douter que l’aile progressiste du clergé flamand s’est jetée sur l’enquête, à l’inverse des plus traditionnels, le contexte de l’interview était donc pour le moins particulier et explique sans doute une certaine prudence d’expression.

    Il a d’emblée refusé de réagir aux résultats de l’enquête.

    « Je trouve que ces enquêtes ne sont pas bien avisées et je ne veux pas en connaître les détails. J’ai trop de respect pour la presse pour y réagir. D’autres questions ? »

    Plus loin dans l’interview, les journalistes l’ont interrogé sur le fait de savoir si les hôpitaux qui pratiquent l’avortement et l’euthanasie ont encore le droit de s’appeler catholiques.

    « Ils mériteraient davantage cette étiquette s’ils affichaient une position plus claire. Je pense bien que les hôpitaux catholiques ont plus de respect pour la vie à naître. Peut-être y autorise-t-on en certains cas des avortements – je n’en ai pas la preuve – mais ils feraient mieux de ne pas le faire. Car il y a toujours d’autres solutions. En Belgique, des centaines de familles catholiques sont prêtes à adopter de tels enfants. Voilà les plus beaux témoignages d’un engagement chrétien. »

    « Si vous obtenez des preuves dures de ce que des hôpitaux catholiques pratiquent quand même l’avortement et l’euthanasie, vous les interpellez à ce sujet ? », poursuit le journal.

    « Oui. Je demanderais aux responsables pourquoi ils agissent ainsi et s’ils ne pourraient pas s’y prendre autrement. Je suis toujours ouvert à un dialogue. J’ai déjà dit à nos universités catholiques que j’espère  qu’en ces domaines, ils jouent un rôle prophétique. Ils pourraient dire : “Nous pouvons faire ceci, mais nous ne le faisons pas.” Bien évidemment, n’importe quelle université est capable de faire des fécondations in vitro. Ça n’a rien d’un exploit extraordinaire. Mais pourquoi ne fait-on pas en premier lieu des recherches pour empêcher l’infertilité ? Je trouve que ça, c’est un beau défi. »

    Et quant au « retard scientifique » qui s’installerait alors ?

    « Qu’est-ce que le retard ? Lorsqu’une institution joue un rôle prophétique, je vois cela plutôt comme un progrès. »

    Alors, une université catholique n’a pas le droit de faire de l’in vitro ?, demande le quotidien.

    (Soupir.) « Cela résout un problème individuel, mais cela crée aussi un problème énorme. Non seulement en raison du caractère impersonnel de la procréation, mais parce qu’en même temps des millions d’embryons sont condamnés à une existence absurde. Et n’oublions pas que chacun de nous a été, un jour, un tel embryon. »

    « Et cela est plus important que le bonheur des gens ? »

    Evidemment je souhaite du bonheur à ces personnes. J’ai rencontré des couples qui ont eu recours à l’in-vitro et j’étais très heureux pour eux. Et j’ai aussi béni leur enfant. Mais j’estime que les gens doivent mettre en balance leur bonheur individuel avec le bien commun. Et alors je repense de nouveau à ces millions d’embryons qui n’ont pas de sens. C’est pourquoi je leur poserais respectueusement la question : avez-vous bien pesé les conséquences de votre choix sur le long terme ? J’estime que nous devons nous poser cette question. Elle fait partie de notre sens de la responsabilité. »

    Vous-considérez-vous comme un provocateur ?, demandent plus loin les journalistes.

    « Je ne tairai jamais une chose parce qu’elle est politiquement incorrecte. Si j’estime qu’une chose est vraie, je la dirai. Même si c’est aux antipodes de l’opinion commune. Est-ce de la provocation ? Pour moi, c’est une forme d’honnêteté. »

    Vu la manière dont les médias l’ont traité, on peut comprendre que Mgr Léonard ne choisisse par la voie de l’interview pour faire des déclarations fracassantes. Il faut, hélas, y voir un signe de notre décadence et de la large apostasie de l’Europe."

  • La charia restera-t-elle inscrite dans la Constitution égyptienne ?

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    EGYPTE - Les différentes positions à propos de l’article 2 de la Constitution égyptienne

    Le Caire (Agence Fides) – Dans le cadre du débat pour la réforme de la Constitution égyptienne, se rencontrent différentes positions portant sur la conservation ou non de l’article 2 qui établit que la Charia (la loi islamique) est la source principale de la législation. En substance, les positions sont actuellement au nombre de trois.

    La première est celle de ceux qui désirent éliminer ou modifier l’article en question. En sont notamment partisans : Naghib Sawires, fameux entrepreneur copte orthodoxe, propriétaire en Egypte de la compagnie téléphonique « Mobinil » et d’ORASCO ; Muhammad El Baradai, prix Nobel de la paix et ancien Directeur général de l’Agence internationale pour l’Energie atomique (AIEA), référence d’un certain nombre de manifestants de la place Tahrir qui ont poussé Mubarak à démissionner ; Husain Abd del Razi, intellectuel musulman, membre du Conseil de Direction du Parti de l’Union qui est favorable à un Etat laïc.

    La deuxième position est celle de ceux qui affirment que ce n’est pas le moment de parler de l’article 2 parce que cela pourrait porter à de fortes divisions au sein de la société égyptienne. Dans un second temps, on pourra prendre la question en considération. Parmi les personnalités qui appuient cette thèse, se trouvent : Tariq el Bishri, ancien magistrat du Conseil d’Etat, désigné par le Comité Suprême des Forces armées, Président de la Commission pour la nouvelle rédaction ou la modification de la Constitution égyptienne. Bishri est considéré comme l’un des principaux intellectuels égyptiens. Il a été consultant d’un certain nombre de groupes de jeunes activistes dont Kifayah (« Nous en avons assez ») qui peut être considéré comme le point de départ des groupes qui ont commencé et mené à bien la récente révolution. Le Grand Imam d’Al-Azhar, Ahmed El-Tayeb, a affirmé que l’article 2 de la Constitution égyptienne ne doit pas être modifié en ce que cela pourrait causer des tensions confessionnelles. El-Tayeb a par ailleurs déclaré que l’article en question est l’un des pilastres de l’Egypte, sa modification pouvant intervenir par la suite, en parcourant la voie permettant d’atteindre la liberté et la démocratie.

    Enfin, la troisième position est celle de ceux qui ne désirent pas la modification de l’article 2. Parmi eux, on trouve : Mohammad Salim al-Awa, ancien Secrétaire général de l’Union internationale des chercheurs musulmans ayant son siège à Londres, Président de l’Association égyptienne pour la Culture et le Dialogue et représentant des Frères musulmans ; Sheikh Mohammed Hassan, un prédicateur populaire et, en règle générale, les Frères musulmans. (L.M.) (Agence Fides 19/02/2011)

  • Le gardien Laporte sonne l’alarme

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    158_152572_49657.jpgL’un des gardiens du temple de la modernité avancée, Christian Laporte, a repéré une  offensive du dissident Léonard en Région flamande, et il a publié son rapport  dans la « Libre Belgique » ce samedi 19 février 2011.

    Le rapporteur est formel : comme ce vilain sophiste de Socrate, l’archevêque corrompt la jeunesse et  voici, en résumé, les preuves qu’a relevées M. Laporte :

    Interrogé  par les élèves d’un institut catholique de Puurs sur ses préférences parmi les moyens anticonceptionnels, Mgr Léonard, dans sa réponse en forme de tiercé, a osé préférer l’abstinence et la fidélité au préservatif et classer le couple hétérosexuel avant le couple homosexuel. Il a aussi attribué l’origine des abus sexuels commis par les ecclésiastiques à l’esprit libertaire de mai 1968 plutôt que'à la loi du célibat sacerdotal ,et il a même prétendu que le Vatican  allait sanctionner l’évêque pédophile Vangheluwe, ce qui est évidemment une pure spéculation.

    Vraiment, observe le gendarme Laporte, le contrevenant cherche à rallumer les polémiques.

    À moins que ce ne soit le gendarme Laporte qui souffle lui-même sur les braises...

    C’est ici :  Mgr Léonard hiérarchise les couples