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  • Roumanie : 22 millions d'avortements en 50 ans

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    "Des statistiques officielles dévoilées en Roumanie (Bucharest Herald) révèlent qu'entre 1958 et 2008 les cliniques d'Etat ont réalisé 22.178.906 avortements, alors même que la population actuelle de ce pays victime de la dictature communiste de Ceausescu dépassait en 2008 à peine les 21,5 millions d'habitants. Et ce au nom d'une politique démographique d'augmentation de la population, qui a confisqué aux Roumains, pendant de longues années, leur responsabilités personnelles et parentales, dans un contexte de misère entretenue. Rapportés à la population féminine en âge de procréer, ces chiffres indiquent une moyenne mathématique de trois avortements par femme – étant entendu que certaines femmes ont avorté bien plus souvent que cela..."

    lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • Les évêques auxiliaires de Monseigneur Léonard

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    IMG_7815-300x204.jpgComme l’indique « La Libre Belgique » de ce jour, l’archevêque de Malines-Bruxelles a présenté, hier mardi 22 février, ses adjoints. Dans le tiercé « élus », aucun des noms dont la rumeur bruissait dans le sérail (les Tommy Scholtès, Herman Cosyns, Eric de Beukelaer et autres Luc de Maere) mais trois outsiders « pour épauler une forte personnalité » indique, non sans perfidie, le chroniqueur « religieux » Christian Laporte.

    Mais, apparemment, ce sont trois personnalités sérieuses et solides (on jugera les maçons au pied du mur qu’ils son appelés à bâtir avec Mgr Léonard).

    Le nouvel évêque auxiliaire pour le vicariat du Brabant wallon est Mgr Jean-Luc Hudsyn (64 ans), déjà actuellement vicaire épiscopal pour ce territoire. Un choix très « pastoral » si l’on en juge par son parcours. Le « nominé » est proche de l’Institution Thérésienne (Institucion Teresiana) fondée en 1911 à Oviedo (Espagne) à l’initiative du Père Pedro Poveda Castroverde. Ce dernier est mort martyr en 1936, fusillé par les « rouges » pendant la guerre civile espagnole. Jean-Paul II a  canonisé celui-ci en 2003. La « pieuse union » thérésienne fut approuvée par Pie XI en 1924 et est devenue association internationale de fidèles de droit pontifical en 1990. Cette association a pour objet a pour de démontrer que la promotion de l’homme et la transformation de la société ne sont possibles que grâce à une formation culturelle enracinée dans l’Evangile. Mgr Hudsyn est d’origine bruxelloise.

    Mgr Jean Kockerols (52 ans), actuel doyen du Bruxelles-Sud, aura en charge le vicariat de Bruxelles-Capitale.  Flamand, né Brecht dans le diocèse d’Anvers, le nouvel évêque auxiliaire est licencié « utriusque juris » comme on disait jadis (droit civil et droit canonique) et docteur en théologie diplômé de la grégorienne. Avant d’être ordonné prêtre il a travaillé comme juriste à la CMB (Compagnie Maritime Belge, à Anvers) et comme volontaire dans les communautés de l’Arche de Jean Vanier (à Liège, Cognac et Bruxelles). Outre son parcours dans la pastorale bruxelloise depuis 1995, il a aussi été directeur de l’Ecole de la foi, formateur au séminaire de Limelette et chargé de cours à l’IET ‘Institut d’Etudes Théologiques, à Bruxelles).

    L’évêque auxiliaire pour le Brabant flamand sera Mgr Léon Lemmens (57 ans), un  Limbourgeois, né à Boorsem. Ce théologien diplômé de la grégorienne fut président du grand séminaire puis vicaire général du diocèse de Hasselt. En 2004, alors que Mgr Patrick Hoogmartens devient évêque de Hasselt, il part pour Rome où il devient recteur du Collège Roumain puis « minutante » à la Congrégation romaine pour les Églises orientales. Il fut aussi secrétaire de la « Roaco » (aide aux Églises orientales) et membre du comité catholique pour la collaboration culturelle avec les Églises orthodoxes. Il est également membre de la Communauté Sant’Egidio.

    Mgr Léonard a tenu à préciser, qu’outre leurs charges territoriales il  confierait aussi à ses auxiliaires l’une ou l’autre mission transversale dans les mois qui viennent.

    Nommés ensemble, ils seront aussi consacrés ensemble, à la Basilique de Koekelberg, le dimanche 3 avril à 15 heures. Un beau signe de cohésion au cœur de la Belgique nouvelle qui se cherche.

  • A Lavaux-Sainte-Anne : la Communauté de Tibériade

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    acc7.jpgLa Communauté de Tibériade est une communauté nouvelle, à la fois contemplative et missionnaire établie à Lavaux Sainte-Anne. Fondée par le Frère Marc, elle compte aujourd'hui 31 frères et huit soeurs.

    "Notre vie religieuse, écrit le Frère Marc, est donc toute imprégnée par la contemplation, la vie fraternelle et la mission. Nos journées sont rythmées par la prière, l'accueil et le travail manuel que nous essayons de favoriser. Le travail de nos mains nous enracine dans le réel et nous ouvre à l'émerveillement de la création. Par l'étude, nous tenons à recevoir une formation solide et spirituelle pour former des petits frères "tout terrain" dont certains pourraient devenir prêtres selon l'appel et les besoins de la mission. 

    De la prière et la communion fraternelle, nous essayons de déborder dans la mission. Notre grande joie est d'annoncer Jésus et de faire aimer son Eglise en nous convertissant à l'Evangile, en suivant l'exemple vigoureux de saint François et la petite voie de sainte Thérèse qui nous aident à vivre dans un abandon à la Providence.

    Cette évangélisation, nous l'accomplissons spécialement auprès des jeunes et des familles afin que l'Esprit donne à l'Eglise de jeunes saints, des disciples ardents. Régulièrement, nous vivons des temps d'itinérance dans les villages, les écoles et les paroisses, là où nous sommes appelés. Nous allons aussi visiter les familles; c'est une mission qui nous tient fort à coeur pour donner à l'Eglise de saintes familles."

    La communauté accepte d'animer des missions qui revivifient les communautés paroissiales. Le témoignage des frères, des soeurs... et de leur âne, ne laisse jamais indifférent.

    Tibériade est un lieu à découvrir, un lieu où prier et méditer, un foyer où se ressourcer : à découvrir : le site de la fraternité de Tibériade

  • Un séminariste namurois chez les toxicomanes

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    index.jpgFrancesco, séminariste, a vécu avec des toxicomanes
    Francesco vient de vivre trois semaines en compagnie de toxicomanes qui veulent se sortir de leur enfer. Trois semaines qui, il n'hésite pas à le dire, l'ont changé. Séminariste du Séminaire Notre-Dame de Namur, il a séjourné, à Lourdes, dans la communauté du Cénacle. Dans la maison de Lourdes, comme toutes les autres maisons de la communauté, on mise sur le travail et la prière pour se sortir de la drogue. Beaucoup y arrivent. Ils peuvent y séjourner jusqu'à trois ans. Francesco raconte trois semaines dures, difficiles mais toujours vécues dans le respect de l'autre.

  • L’UE sur la violence religieuse : La COMECE demande des actions concrètes

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    Sur Catholique.org

    images.jpgAprès les conclusions rendues par le Conseil de l’Union européenne (UE) sur « l’intolérance, la discrimination et la violence fondées sur la religion ou la conviction », la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) a salué un « pas dans la bonne direction » tout en demandant « une action concrète » pour « la sécurité et la survie des communautés chrétiennes », principalement au Moyen-Orient.

    Dans un communiqué publié le 21 février, la COMECE « estime que le Conseil des ministres devrait désormais traduire cette déclaration en action concrète afin de garantir aux chrétiens et aux autres minorités religieuses à travers le monde le nécessaire respect des droits et libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, dont ils sont privés pour le moment ».

    « Ceci fait écho au souci du pape Benoît XVI qui avait déclaré le 1er janvier dernier que les gouvernements devaient appuyer leurs déclarations par un engagement concret et constant afin de mettre un terme à la violence anti-religieuse », rappelle la Commission des épiscopats.

    « La liberté de religion a aujourd’hui été à nouveau réaffirmée lors de la réunion du Conseil des ministres », poursuit le communiqué. « Cependant, la COMECE espère que l’UE traduira ces conclusions en action politique concrète, pour mettre fin à de véritables sectarismes, à la guerre des cultures et des religions et à la vague d’épuration religieuse ».

    La COMECE rappelle également que « l’engagement effectif en faveur des droits fondamentaux, en particulier la liberté religieuse, représente en lui-même un chemin vers la paix. Une fois réalisée, elle ouvrira en effet la voie à l’avènement de sociétés ouvertes et pacifiques, où les peuples pourront vivre ensemble en bon voisinage et où les différentes religions pourront coopérer à une plus grande liberté humaine ».

    La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel

    Les conclusions rendues le 21 février par le Conseil de l’Union européenne expriment la « profonde préoccupation » de l’Union européenne « concernant le nombre croissant de manifestations d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion, dont témoignent les violences et les actes de terrorisme perpétrés récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d’autres communautés religieuses, actes qu’il condamne fermement ».

    « La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel, qui doit être protégé partout et pour tous », affirme également le Conseil de l’Union européenne en rappelant que « les États ont pour premier devoir de protéger leurs citoyens, y compris les personnes appartenant à des minorités religieuses, ainsi que toutes les personnes relevant de leur juridiction, et de préserver leurs droits ».

    « Toutes les personnes appartenant à des communautés et à des minorités religieuses devraient pouvoir pratiquer leur religion et leur culte librement, individuellement ou en communauté, sans craindre d’être la cible de manifestations d’intolérance ou d’attaques », affirme-t-il enfin.

     

  • EXULTET : 4000 enseignements, conférences et témoignages en ligne

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    exultet.gifEn "Audio", eXultet vient de franchir le cap symbolique des 4000 enseignements, conférences et témoignages mis en ligne. Cela représente 6 mois d'écoute 24h/24.

    à découvrir sur le site d'Exultet

    "L'équipe d'eXultet fait un travail considérable pour mettre à la disposition de tout le monde - mais spécialement des jeunes - des enseignements et de la musique qui rafraîchissent l'esprit humain et donnent de l'orientation dans des moments difficiles dans la vie.

    Grâce à eXultet, je peux (re)vivre les moments forts des sessions et des rencontres des diverses communautés catholiques.

    eXultet est la réponse concrête à la quête spirituelle du monde actuel et nous fait entrer avec simplicité dans la communion et le partage avec l'Eglise sans frontière de sensibilité..."
    (témoignage de Fabian, jeune Autrichien étudiant à Rome)
  • Kadhafi promet l’enfer aux Libyens

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    "Mouammar Kadhafi menace de mort les Libyens qui réclament son départ. « Je me battrai jusqu’à la dernière goutte de mon sang », a-t-il déclaré. Lors de son intervention à la télévision libyenne ce mardi, le vieux raïs a promis un bain de sang dans le pays dès mercredi.

    La situation s’est encore détériorée en Libye, avec l’annonce de plusieurs dizaines de morts lundi dans plusieurs villes du pays, avec des tirs avec des munitions de guerre contre les manifestants, qui revendiquent plus que jamais le départ du colonel Kadhafi.

    Les ONG des droits de l’homme n’hésitent plus à parler, pour le cas de la Libye, comparativement aux événements de Tunisie et d’Egypte, de massacres à huis clos, tant les informations en provenance du pays restent parcellaires, et difficilement vérifiables, après les affrontements de lundi à Tripoli et Benghazi. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a fait une première et brève apparition à la télévision libyenne lundi soir pour prouver qu’il était toujours présent dans le pays où règne le chaos après une semaine d’insurrection pour réclamer son départ..."

     mardi 22 février 2011, par Yazid Alilat; découvrir la suite ici

     

  • Message de Benoît XVI pour le carême 2011

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    Le baptême, rencontre avec le Christ

    Le pape Benoît XVI propose un itinéraire de carême 2011 centré sur le sens du baptême comme rencontre avec le Christ.

    « Par la rencontre personnelle avec notre Rédempteur et par la pratique du jeûne, de l'aumône et de la prière, le chemin de conversion vers Pâques nous conduit à découvrir d'une façon nouvelle notre Baptême », écrit le pape dans ce message présenté ce matin au Vatican et en date du 4 novembre.

    Message de Benoît XVI

    «Ensevelis avec le Christ lors du Baptême, vous en êtes aussi ressuscités avec lui» (Cf. Col 2, 12)

    Chers Frères et Sœurs,

    Le Carême, qui nous conduit à la célébration de la Pâques très Sainte, constitue pour l'Eglise un temps liturgique vraiment précieux et important. Aussi est-ce avec plaisir que je vous adresse ce message, afin que ce Carême puisse être vécu avec toute l'ardeur nécessaire. Dans l'attente de la rencontre définitive avec son Epoux lors de la Pâque éternelle, laCommunauté ecclésiale intensifie son chemin de purification dans l'esprit, par une prière assidue et une charité active, afin de puiser avec plus d'abondance, dans le Mystère de la Rédemption, la vie nouvelle qui est dans le Christ Seigneur (cf. Préface I de Carême).

    1. Cette vie nous a déjà été transmise le jour de notre Baptême lorsque, «devenus participants de la mort et de la résurrection du Christ», nous avons commencé «l'aventure joyeuse et exaltante du disciple» (Homélie en la Fête du Baptême du Seigneur, 10 janvier 2010). Dans ses épîtres, Saint Paul insiste à plusieurs reprises sur la communion toute particulière avec le Fils de Dieu, qui se réalise au moment de l'immersion dans les eaux baptismales. Le fait que le Baptême soit reçu le plus souvent en bas-âge, nous indique clairement qu'il est un don de Dieu: Nul ne mérite la vie éternelle par ses propres forces. La miséricorde de Dieu, qui efface le péché et nous donne de vivre notre existence avec «les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus» (Ph 2,5), est communiquée à l'homme gratuitement.

    Dans sa lettre aux Philippiens, l'Apôtre des Gentils nous éclaire sur le sens de la transformation qui s'effectue par la participation à la mort et à la résurrection du Christ, en nous indiquant le but poursuivi: «le connaître lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans sa mort, afin de parvenir si possible à ressusciter d'entre les morts» (Ph 3, 10-11). Le Baptême n'est donc pas un rite du passé, il est la rencontre avec le Christ qui donne forme à l'existence toute entière du baptisé, lui transmet la vie divine et l'appelle à une conversion sincère, mue et soutenue par la Grâce, lui permettant ainsi de parvenir à la stature adulte du Christ.

    Un lien spécifique unit le Baptême au Carême en tant que période favorable pour expérimenter la grâce qui sauve. Les Pères du Concile Vatican II ont lancé un appel à tous les Pasteurs de l'Eglise pour que soient «employés plus abondamment les éléments baptismaux de la liturgie quadragésimale» (Const. Sacrosanctum Concilium, 109). En effet, dès ses origines, l'Eglise a uni la Veillée Pascale et la célébration du Baptême: dans ce sacrement s'accomplit le grand Mystère où l'homme meurt au péché, devient participant de la vie nouvelle dans le Christ ressuscité, et reçoit ce même Esprit de Dieu qui a ressuscité Jésus d'entre les morts (cf. Rm 8,11). Ce don gratuit doit être constamment ravivé en chacun de nous, et le Carême nous offre un parcours analogue à celui du catéchuménat qui, pour les chrétiens de l'Eglise primitive comme pour ceux d'aujourd'hui, est un lieu d'apprentissage indispensable de foi et de vie chrétienne: ils vivent vraiment leur Baptême comme un acte décisif pour toute leur existence.

    2. Pour emprunter sérieusement le chemin vers Pâques et nous préparer à célébrer la Résurrection du Seigneur - qui est la fête la plus joyeuse et solennelle de l'année liturgique -, qu'est-ce qui pourrait être le plus adapté si ce n'est de nous laisser guider par la Parole de Dieu? C'est pourquoi l'Eglise, à travers les textes évangéliques proclamés lors des dimanches de Carême, nous conduit-elle à une rencontre particulièrement profonde avec le Seigneur, nous faisant parcourir à nouveau les étapes de l'initiation chrétienne: pour les catéchumènes en vue de recevoir le sacrement de la nouvelle naissance; pour ceux qui sont déjà baptisés, en vue d'opérer de nouveaux pas décisifs à la suite du Christ, dans un don plus plénier.

    Le premier dimanche de l'itinéraire quadragésimal éclaire notre condition terrestre. Le combat victorieux de Jésus sur les tentations qui inaugure le temps de sa mission, est un appel à prendre conscience de notre fragilité pour accueillir la Grâce qui nous libère du péché et nous fortifie d'une façon nouvelle dans le Christ, chemin, vérité et vie (cf. Ordo Initiationis Christianae Adultorum, n. 25). C'est une invitation pressante à nous rappeler, à l'exemple du Christ et en union avec lui, que la foi chrétienne implique une lutte contre les «Puissances de ce monde de ténèbres» (Ep 6,12) où le démon est à l'œuvre et ne cesse, même de nos jours, de tenter tout homme qui veut s'approcher du Seigneur: le Christ sort vainqueur de cette lutte, également pour ouvrir notre cœur à l'espérance et nous conduire à la victoire sur les séductions du mal.

    L'évangile de la Transfiguration du Seigneur nous fait contempler la gloire du Christ qui anticipe la résurrection et annonce la divinisation de l'homme. La communauté chrétienne découvre qu'à la suite des apôtres Pierre, Jacques et Jean, elle est conduite «dans un lieu à part, sur une haute montagne» (Mt 17,1) afin d'accueillir d'une façon nouvelle, dans le Christ, en tant que fils dans le Fils, le don de la Grâce de Dieu: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur, écoutez-le» (v.5). Ces paroles nous invitent à quitter la rumeur du quotidien pour nous plonger dans la présence de Dieu: Il veut nous transmettre chaque jour une Parole qui nous pénètre au plus profond de l'esprit, là où elle discerne le bien et le mal (cf. He 4,12) et affermit notre volonté de suivre le Seigneur.

    «Donne-moi à boire» (Jn 4,7). Cette demande de Jésus à la Samaritaine, qui nous est rapportée dans la liturgie du troisième dimanche, exprime la passion de Dieu pour tout homme et veut susciter en notre cœur le désir du don de «l'eau jaillissant en vie éternelle» (v.14): C'est le don de l'Esprit Saint qui fait des chrétiens de «vrais adorateurs», capables de prier le Père «en esprit et en vérité» (v.23). Seule cette eau peut assouvir notre soif de bien, de vérité et de beauté! Seule cette eau, qui nous est donnée par le Fils, peut irriguer les déserts de l'âme inquiète et insatisfaite «tant qu'elle ne repose en Dieu», selon la célèbre expression de saint Augustin.

    Le dimanche de l'aveugle-né nous présente le Christ comme la lumière du monde. L'Evangile interpelle chacun de nous: «Crois-tu au Fils de l'homme?» «Oui, je crois Seigneur!» (Jn 9, 35-38), répond joyeusement l'aveugle-né qui parle au nom de tout croyant. Le miracle de cette guérison est le signe que le Christ, en rendant la vue, veut ouvrir également notre regard intérieur afin que notre foi soit de plus en plus profonde et que nous puissions reconnaître en lui notre unique Sauveur. Le Christ illumine toutes les ténèbres de la vie et donne à l'homme de vivre en «enfant de lumière».

    Lorsque l'évangile du cinquième dimanche proclame la résurrection de Lazare, nous nous trouvons face au mystère ultime de notre existence: «Je suis la résurrection et la vie... le crois-tu?» (Jn 11, 25-26). A la suite de Marthe, le temps est venu pour la communauté chrétienne de placer, à nouveau et en conscience, toute son espérance en Jésus de Nazareth: «Oui Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde» (v.27). La communion avec le Christ, en cette vie, nous prépare à franchir l'obstacle de la mort pour vivre éternellement en Lui. La foi en la résurrection des morts et l'espérance en la vie éternelle ouvrent notre intelligence au sens ultime de notre existence: Dieu a créé l'homme pour la résurrection et la vie; cette vérité confère une dimension authentique et définitive à l'histoire humaine, à l'existence personnelle, à la vie sociale, à la culture, à la politique, à l'économie. Privé de la lumière de la foi, l'univers entier périt, prisonnier d'un sépulcre sans avenir ni espérance.

    Le parcours du Carême trouve son achèvement dans le Triduum Pascal, plus particulièrement dans la Grande Vigile de la Nuit Sainte: en renouvelant les promesses du Baptême, nous proclamons à nouveau que le Christ est le Seigneur de notre vie, de cette vie que Dieu nous a donnée lorsque nous sommes renés «de l'eau et de l'Esprit Saint», et nous réaffirmons notre ferme propos de correspondre à l'action de la Grâce pour être ses disciples.

    3. Notre immersion dans la mort et la résurrection du Christ, par le sacrement du Baptême, nous pousse chaque jour à libérer notre cœur du poids des choses matérielles, du lien égoïste avec la «terre», qui nous appauvrit et nous empêche d'être disponibles et accueillants à Dieu et au prochain. Dans le Christ, Dieu s'est révélé Amour (cf. 1 Jn 4,7-10). La Croix du Christ, le «langage de la Croix» manifeste la puissance salvifique de Dieu (cf. 1 Cor 1,18) qui se donne pour relever l'homme et le conduire au salut: il s'agit de la forme la plus radicale de l'amour (cf. Enc. Deus caritas est, 12). Par la pratique traditionnelle du jeûne, de l'aumône et de la prière, signes de notre volonté de conversion, le Carême nous apprend à vivre de façon toujours plus radicale l'amour du Christ. Le jeûne, qui peut avoir des motivations diverses, a pour le chrétien une signification profondément religieuse: en appauvrissant notre table, nous apprenons à vaincre notre égoïsme pour vivre la logique du don et de l'amour; en acceptant la privation de quelque chose - qui ne soit pas seulement du superflu -, nous apprenons à détourner notre regard de notre «moi» pour découvrir Quelqu'un à côté de nous et reconnaître Dieu sur le visage de tant de nos frères. Pour le chrétien, la pratique du jeûne n'a rien d'intimiste, mais ouvre tellement à Dieu et à la détresse des hommes; elle fait en sorte que l'amour pour Dieu devienne aussi amour pour le prochain (cf. Mc 12,31).

    Sur notre chemin, nous nous heurtons également à la tentation de la possession, de l'amour de l'argent, qui s'oppose à la primauté de Dieu dans notre vie. L'avidité de la possession engendre la violence, la prévarication et la mort; c'est pour cela que l'Eglise, spécialement en temps de Carême, appelle à la pratique de l'aumône, c'est à dire au partage. L'idolâtrie des biens, au contraire, non seulement nous sépare des autres mais vide la personne humaine en la laissant malheureuse, en lui mentant et en la trompant sans réaliser ce qu'elle lui promet, puisqu'elle substitue les biens matériels à Dieu, l'unique source de vie. Comment pourrions-nous donc comprendre la bonté paternelle de Dieu si notre cœur est plein de lui-même et de nos projets qui donnent l'illusion de pouvoir assurer notre avenir? La tentation consiste à penser comme le riche de la parabole: «Mon âme, tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années...». Nous savons ce que répond le Seigneur: «Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme...» (Lc 19,19-20). La pratique de l'aumône nous ramène à la primauté de Dieu et à l'attention envers l'autre, elle nous fait découvrir à nouveau la bonté du Père et recevoir sa miséricorde.

    Pendant toute la période du Carême, l'Eglise nous offre avec grande abondance la Parole de Dieu. En la méditant et en l'intériorisant pour l'incarner au quotidien, nous découvrons une forme de prière qui est précieuse et irremplaçable. En effet l'écoute attentive de Dieu qui parle sans cesse à notre cœur, nourrit le chemin de foi que nous avons commencé le jour de notre Baptême. La prière nous permet également d'entrer dans une nouvelle perception du temps: Sans la perspective de l'éternité et de la transcendance, en effet, le temps n'est qu'une cadence qui rythme nos pas vers un horizon sans avenir. En priant, au contraire, nous prenons du temps pour Dieu, pour découvrir que ses «paroles ne passeront pas» (Mc 13,31), pour entrer en cette communion intime avec Lui «que personne ne pourra nous enlever» (cf. Jn 16,22), qui nous ouvre à l'espérance qui ne déçoit pas, à la vie éternelle.

    En résumé, le parcours du Carême, où nous sommes invités à contempler le mystère de la Croix, consiste à nous rendre «conformes au Christ dans sa mort» (Ph 3,10), pour opérer une profonde conversion de notre vie: nous laisser transformer par l'action de l'Esprit Saint, comme saint Paul sur le chemin de Damas; mener fermement notre existence selon la volonté de Dieu; nous libérer de notre égoïsme en dépassant l'instinct de domination des autres et en nous ouvrant à la charité du Christ. La période du Carême est un temps favorable pour reconnaître notre fragilité, pour accueillir, à travers une sincère révision de vie, la Grâce rénovatrice du Sacrement de Pénitence et marcher résolument vers le Christ.

    Chers Frères et Sœurs, par la rencontre personnelle avec notre Rédempteur et par la pratique du jeûne, de l'aumône et de la prière, le chemin de conversion vers Pâques nous conduit à découvrir d'une façon nouvelle notre Baptême. Accueillons à nouveau, en ce temps de Carême, la Grâce que Dieu nous a donnée au moment de notre Baptême, afin qu'elle illumine et guide toutes nos actions. Ce que ce Sacrement signifie et réalise, nous sommes appelés à le vivre jour après jour, en suivant le Christ avec toujours plus de générosité et d'authenticité. En ce cheminement, nous nous confions à la Vierge Marie qui a enfanté le Verbe de Dieu dans sa foi et dans sa chair, pour nous plonger comme Elle dans la mort et la résurrection de son Fils Jésus et avoir la vie éternelle.

    Du Vatican, le 4 novembre 2010

    BENEDICTUS PP XVI

    © Copyright 2011 : Libreria Editrice Vaticana

  • Visite virtuelle des fouilles sous Saint-Pierre

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    necropole_01.jpg

    Le site internet du Vatican (http://www.vatican.va) vous permet de découvrir les fouilles sous Saint-Pierre grâce à une visite virtuelle à l'adresse suivante : http://www.vatican.va/various/basiliche/necropoli/scavi_english.html# .

    Sur place, la visite n'est possible qu'en ayant réservé préalablement; l'accès est limité pour ne pas dégrader ces lieux qui ont été dégagés depuis une cinquantaine d'années et qui ont permis de découvrir l'emplacement de la tombe de Pierre. Pour effectuer une demande de réservation, cliquer ici

  • "Radio Etincelle" : quand des jeunes créent une webradio

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    Radio-Etince_article.jpg

    A Strasbourg, des jeunes créent une webradio http://www.radioetincelle.fr/ et la présentent ainsi sur facebook

    "Radio Etincelle, 1ère Radio des Jeunes Chrétiens!!!!!

    Dans le paysage radiophonique actuel, nous pouvons voir très peu de radios chrétiennes proposant des programmes pour les jeunes et celles qui le font proposent quelques programmes seulement ...

    Le projet de "Radio Etincelle" est justement de faire une radio Chrétienne avec un format totalement jeune !!!!

    Benoît XVI nous disait :
    « Chers jeunes du troisième millénaire, tel doit être votre programme ! Il est urgent que se lève une nouvelle génération d’apôtres enracinés dans la parole du Christ, capables de répondre aux défis de notre temps et prêts à répandre partout l’Evangile »

    De plus c'est à nous jeunes d'évangéliser par les nouvelles technologies.

    Envie de nous encourager pour ce projet ?
    De vivre sa foi de Jeune Chrétien ?
    Fan de Radio Etincelle ?

    Rejoins nous dans ce groupe et soutiens nous !!!!
    N'hésite pas à en parler autour de toi et de porter ce projet dans la prière."

    Voir aussi cet article dans "La Croix"

  • JMJ : ils "boostent" leur foi en 2CV

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    phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpg"En août, des Hutois prendront le volant de 2CV relookées. Direction les JMJ de Madrid. Un projet à la fois spirituel et caritatif.

    Ils sont jeunes, chrétiens et pas ringards du tout Pour montrer que la religion catholique a encore un sens, pour battre en brèche les clichés de l’Église, douze Hutois âgés de 17 à 22 ans mèneront un projet original à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse de Madrid. Début août, la fine équipe embarquera à bord de trois 2CV relookées pour rallier Madrid, en passant par trois autres étapes "symboliques" : Taizé, Lourdes et Leon, soit un périple de 2900 km. Une manière de "booster" leur foi, de se ressourcer mais aussi de vivre une expérience drôle et enrichissante

    Partout où ils passeront, partout où on leur prêtera une oreille attentive, ils expliqueront leur démarche. "On veut mettre à mal les préjugés sur l’Église. Oui, il y a encore des jeunes chrétiens. Et ce ne sont ni des marginaux, ni des ringards mais des personnes actives, intégrées, qui savent s’amuser, bref, des jeunes comme tout le monde", insiste Pierre-Louis François, un des initiateurs du projet. Parler, témoigner, débattre, oui mais pas question pour autant de prêcher, ni d’évangéliser. "L’objectif est de montrer une autre image de l’Église, une sorte de contre-pub par rapport aux dernières actualités", enchérit Guillaume. Les participants, croyants, n’ont d’ailleurs pas tous la même vision de la foi. "Chacun croit à son niveau. Et on ne va pas tous à la messe". En plus d’une démarche spirituelle, le projet a aussi une vocation caritative. Trois institutions locales parrainent la démarche et recevront les bénéfices de la revente des trois voitures, une fois les douze jeunes de retour des JMJ. "On a ciblé des ASBL locales dans des secteurs divers : La Pommeraie à Tihange, un centre pour personnes handicapées, l’école Sainte-Claire de Huy et les Sœurs de Sainte-Marie à Namur".

    L’idée a été lancée par Eric Ndeze, jeune vicaire de la paroisse de la Sarte à Huy, et Pierre-Louis François. "Au départ, nous voulions vivre une expérience d’équipe, travailler avec d’autres jeunes sur un même projet, avec un maximum d’ouverture", explique ce dernier. Via le bouche à oreille, l’équipe s’est rapidement formée. Et le projet s’est concrétisé Depuis six mois, Eric, Pierre-Louis, Guillaume, Maxandre, Florence, Sophie, Claire, Hudo, Florine et Jessica sont sur les chapeaux de roue pour finaliser les préparatifs. "On ne pense plus qu’à ça !", insistent-ils. Le premier défi fut de taille : dénicher des 2CV d’occasion, pas trop chères, vu le budget serré. Mais leurs efforts ont payé. À force de sillonner les garages automobiles et les sites Internet, de multiplier les contacts, d’écumer les petites annonces, ils sont aujourd’hui propriétaires de deux 2CV qu’ils s’attellent à retaper, relooker, immatriculer, assurer "On veut un bolide tape-à-l’œil, kitsch, avec notre logo, pour montrer que c’est un projet fun !". Reste à trouver le troisième véhicule et à rassembler un maximum de pièces de rechange. "Oui, on s’attend à des pannes", sourit Pierre-Louis. Pour le reste, tout est prévu : les escales, l’itinéraire (par les petites routes), la voiture-balai pour charger les bagages et les pièces de rechange, la localisation des garages en cas de problème technique

    Tout un travail de sponsoring et d’appel aux dons fut également nécessaire. Sur les 12000 euros budgétisés, il leur en manque à ce jour 5000. "Mais on espère que les gens vont encore se manifester. Nous organiserons aussi un souper à Pâques". En attendant le départ, le 7 août, les jeunes ne comptent pas se croiser les bras. Dès que les 2CV seront opérationnelles, ils les feront parader dans le centre-ville de Huy, sur la grand-place. "Pour interpeller, susciter le dialogue, expliquer le projet".

    Sabine Lourtie

    Mis en ligne le 22/02/2011

  • Cours de religion : où en est-on ?

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    L'an dernier (19 mai 2010), Mgr Léonard déclarait :

    "Comme les autres évêques, j'ai accepté les différents programmes de cours de religion enseignés dans les écoles. Ceux-ci conçoivent, à juste titre, le cours de religion comme un cours qui s'enseigne à des élèves et non comme un catéchisme qui vise à renforcer la foi de jeunes croyants. Ces programmes invitent l'enseignant à faire le lien entre le cours et la vie concrète des élèves, mais requièrent également que lui soient enseignées - comme dans tous les autres cours - une série de données objectives sur la religion catholique, tels la Bible, la vie et le message de Jésus, l'histoire et l'organisation de l'Eglise,.... Dans une société multiculturelle, où même de nombreux élèves baptisés ne fréquentent plus les paroisses, ce cours n'en est que plus utile pour ceux qui ont choisi de le suivre dans l'enseignement officiel ou qui ont fait le choix d'une école catholique. Il donne, en effet, à l'élève de découvrir intellectuellement le message chrétien dans le respect de ses convictions intimes...."

    Où en est-on aujourd'hui? Ces "données objectives" sont-elles réellement enseignées? Il serait temps qu'un audit sur l'enseignement de la religion soit correctement effectué parce que, ce qui saute aux yeux, c'est l'absence de connaissances un tant soit peu rigoureuses sur des notions telles que les sacrements, l'Incarnation, la Rédemption, le Salut, etc. (Ne parlons pas des structures de l'Eglise où les élèves ignorent tout ou presque!) Il est vrai que les connaissances comptent pour peu dans la pédagogie nouvelle où l'on préfère disserter à perte de vue sur les compétences. Comme si la méthodologie était une fin en soi et les contenus comptaient pour presque rien...