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  • Quand, ici, on ne prie plus...

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    Ici, on ne prie plus

    Dans "le magazine du Monde" (Par Philippe Ridet/Photos Andrea Di Martino)

    On ne connaît pas leur nombre. Personne, ni l'Eglise ni les institutions culturelles, n'a pensé à les recenser. Mais ils sont probablement des milliers, du nord au sud de l'Italie, ces lieux de culte déconsacrés vendus au mieux offrant. Ici on en a fait un bar, là une maison de campagne ; ici un atelier d'artiste, là un garage ; ailleurs un siège de banque, une salle de réception, une bibliothèque. Il semble y planer encore comme un parfum d'encens, comme si, la messe finie, l'esprit (saint ?) des lieux flottait entre les murs.

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  • Le livre du pape et l'erreur de Denys "le petit"

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    Dans son ouvrage consacré à l'enfance du Christ, le pape fait allusion à l'erreur commise lors de la datation de la naissance du Christ. Les médias en ont fait tout un foin comme si Benoît XVI s'était risqué dans une affirmation surprenante. Or, tous ceux qui ont étudié un peu d'histoire et se sont penchés sur les divers systèmes de comput des années - ce qui ne semble pas être le cas des journalistes - savent que cette erreur est imputable à Denys le Petit (VIe siècle) comme on s'en rendra compte on consultant wikipedia :

    Denys le Petit, ou Dionysius Exiguus, (environ 470 - environ 540) est un moine connu pour avoir calculé l’Anno Domini ou ère vulgaire, utilisée comme ère par le calendrier grégorien. Il s'attribua lui-même le surnom de Exiguus (« le petit ») en signe d'humilité intellectuelle.

    Denys le Petit, est originaire de la province romaine de Scythie mineure (correspondant à l’actuelle Dobroudja, région de nord-est de la Bulgarie et l'est de la Roumanie, située entre le Danube et la Mer Noire) et serait d’ascendance arménienne (cependant son ami et disciple Cassiodore dit de lui dans son De divinis Lectionibus, c. xxiii qu'il serait né scythe). Il faisait partie de la communauté des moines scythes concentrée à Tomis (l'actuelle Constanţa).

    Il vient à Rome vers 500, y est fait abbé d'un monastère, s'acquiert une grande réputation par ses ouvrages sur la discipline ecclésiastique et la chronologie, et meurt en 540. (...)

    En l'an 525 Dionysius Exiguus (...) fonda l'usage de compter les années à partir de l'incarnation (25 mars) et la naissance (25 décembre) de Jésus-Christ, qu'il plaça à l’année 753 de Rome (c'est-à-dire l'année -1 du calendrier actuel). Des études historiques -- dont celle du règne d'Hérode le Grand -- montrent qu'il a commis une erreur d'au moins quatre ans. (...)

  • Les Boliviens se sont mobilisés en masse pour la vie et contre l'avortement

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    AMERIQUE/BOLIVIE - Participation massive de la population à la marche pour la vie et contre l'avortement

    Santa Cruz (Agence Fides) - « J'aime la vie » : c'est réunie autour de ce slogan que la population de Santa Cruz a participé en masse à la Marche pour la Vie qui a eu lieu le vendredi 23 novembre, à l'initiative de plus de 300 institutions, dont le Conseil régional de la Jeunesse, l'Eglise catholique et le Comité civique féminin. Ainsi que l'a indiqué à Fides l'Eglise locale, l'initiative a voulu manifester publiquement le total désaccord des participants avec les projets de loi qui proposent la légalisation de l'avortement dans le pays.

    L'Archevêque coadjuteur de Santa Cruz de la Sierra, S.Exc. Mgr Sergio Gualberti, avait invité toute la population à « participer en masse et avec enthousiasme, à la Marche pour la vie et à refuser ainsi l'avortement et l'euthanasie que veulent imposer des groupes d'idéologies étrangères » a-t-il déclaré dans une note officielle parvenue à Fides. « Face à cette situation, nous voulons, en tant que catholiques, exprimer publiquement notre foi au Dieu de la vie, vie inviolable depuis le premier instant de la conception jusqu'à la mort naturelle » a-t-il ajouté.

    Dans la note envoyée à l'Agence Fides, Edwin Bazan, porte-parole de l'Eglise catholique locale, remarque que des propositions de loi de ce type visent à faire en sorte que « la culture de la mort », souvent acceptée de manière dogmatique par les hommes politiques, « s'enracine en Bolivie ». Au travers de la Marche, l'Eglise a voulu leur rappeler qu'ils doivent promouvoir une législation en faveur de la vie : « Nous voulons dire aux hommes politiques que nous, personnes qui avons voté pour eux, nous sommes un peuple qui veut la vie et non pas des projets de mort. Nous croyons que la vie est un don de Dieu et qu'il doit être respecté. Il est temps d'accompagner nos prières par des actes. La Marche constitue un message clair à la classe politique » a déclaré le porte-parole de l'Eglise catholique.

    Agustin Aguilera, Vice-président de l'Association nationale des évangéliques de Bolivie, qui a participé à la Marche, a qualifié la légalisation de l'avortement « d'homicide ». « L'avortement est un mot doux pour dire « droit de tuer » parce que, lorsqu'une personne est conçue, elle a déjà le droit de vivre » a-t-il remarqué. (CE) (Agence Fides 24/11/2012)

  • Un nouveau pharaon à la tête de l'Egypte ?

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    AFRIQUE/EGYPTE - Selon le Vicaire patriarcal des coptes catholiques, les chrétiens étudieront une stratégie commune face aux dérives autoritaires du gouvernement Morsi

    Le Caire (Agence Fides) - Le rendez-vous est fixé pour le mardi 27 novembre. Ce jour-là, une délégation des Eglises catholiques en Egypte rendra visite au Patriarche Tawadros II, couronné Dimanche 18 novembre. « A cette occasion - indique à l'Agence Fides l'Evêque d'Assiout, S.Exc. Mgr Kyrillos William, Vicaire patriarcal des coptes catholiques - nous nous consulterons et nous coordonnerons nos initiatives face à l'urgence que traverse actuellement notre pays ».

    Les Décrets constitutionnels par lesquels le Président Morsi a élargi ses propres pouvoirs continuent à soulever des protestations et à agiter le pays. La Place Tahrir s'est de nouveau remplie de manifestants protestant contre ce qui est perçu comme un attentat contre la démocratie égyptienne naissante. « Les partisans de Morsi - explique à Fides l'Evêque - affirment que ces mesures sont justement nécessaires afin de préserver le chemin de la révolution. Mais tous les autres parlent de dérive vers la dictature et disent que le Président Morsi veut devenir un nouveau pharaon ».

    La semaine passée, les représentants des communautés chrétiennes ont confirmé leur retrait de l'Assemblée constituante, en réponse aux pressions en cours afin d'orienter dans un sens islamiste la nouvelle charte constitutionnelle égyptienne. Hier, le forfait annoncé par le conseiller présidentiel copte Shamir Morcos, considéré jusqu'à présent comme un intermédiaire précieux entre la présidence Morsi et la communauté copte, a suscité un tollé. « Morcos - rappelle à l'Agence Fides l'Evêque catholique - était assistant du Président pour la démocratisation du pays. Les motifs de son retrait sont éloquents. Morcos a déclaré que les derniers décrets du Président, adoptés sans aucune consultation, ont saboté le processus de développement de la démocratie qu'il aurait lui-même dû contrôler, réduisant sa fonction à un rôle purement décoratif ». (GV) (Agence Fides 24/11/2012)

  • Pour mieux appréhender les rapports entre juifs et chrétiens au Moyen Age

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    Juliette Sibon rend compte d'un ouvrage qui vient de paraître, consacré aux rapports entre juifs et chrétiens au Moyen Age : Israël Jacob Yuval, Deux peuples en ton sein. Juifs et chrétiens au Moyen Âge. Un ouvrage qui sort des stéréotypes habituels, notamment ceux qui, accablant inconditionnellement les chrétiens, font l'impasse sur certaines réalités "dérangeantes" du judaïsme médiéval. En tout cas, une étude scientifique qui invite à une analyse plus fine de cette coexistence :

    "Cet ouvrage passionnant et stimulant invite à repenser beaucoup d’aspects de l’existence des juifs en Occident chrétien médiéval, à travers une histoire des représentations réciproques des juifs ashkénazes (allemands) et des chrétiens. Israël Jacob Yuval montre comment la culture minoritaire juive se construit et se pérennise au sein de la chrétienté occidentale. Or, à l’encontre de la conception traditionnellement admise, judaïsme et christianisme n’entretiennent pas un rapport de religion mère à religion fille. Ce sont deux religions sœurs, qui se construisent en un dialogue permanent. Loin d’être « authentique », le judaïsme s’imprègne profondément d’éléments chrétiens et intériorise les traditions, les noms, les rituels et les symboles de l’autre. Ce dialogue permanent, qui n’engendre jamais la convergence doctrinale, se caractérise par des débats « de haute volée » dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, au moment où le Talmud est élaboré.

    3La seconde thèse décapante du livre est que le judaïsme ashkénaze se singularise du judaïsme méridional, séfarade et provençal, par une Weltanschauung qui lui est propre, à savoir une conception de la rédemption qui passe par la vengeance, la revanche eschatologique sur toutes les nations (p. 131)."

    Nous vous conseillons vraiment de lire l'entièreté de cette recension parue dans les Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes : http://crm.revues.org/12789

    Juliette Sibon, « Israël Jacob Yuval, « Deux peuples en ton sein ». Juifs et chrétiens au Moyen Âge », Cahiers de recherches médiévales et humanistes.

  • Le Cardinal Kasper et le mythe de Vatican II

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    Lu sur « riposte catholique »

    « Président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le cardinal Kasper est intervenu en clôture d’un récent colloque sur Vatican II organisé à Salamanque par les facultés de théologie d’Espagne et du Portugal. Lors de son allocution, intitulée « Herméneutique et réception du concile Vatican II », il a fait preuve d’une vision du concile plus proche de celle du Saint Père que de celle de son ancien maître, Hans Küng.

    Voici la traduction du résumé de son intervention, publié le 20 novembre par l’Osservatore Romano.

    Pour la majeure partie de nos contemporains, qui ne l’ont pas vécu de façon consciente, le concile appartient au passé. Aujourd’hui, cinquante ans après, nous vivons une époque où tout a changé, où tout est globalisé. La foi béate dans le progrès s’est dissipée depuis longtemps. Notre Église d’Europe ne connaît pas le printemps appelé de ses vœux par le concile, mais plutôt une phase hivernale.

    Le concile Vatican II est un cas à part dans l’histoire conciliaire, car il ne fut pas convoqué en raison d’une situation de schisme ou d’hérésie, pas plus que n’y furent proclamés des dogmes formels ou des mesures disciplinaires concrètes: il fut la réponse donné à une époque nouvelle au nom d’un optimisme né de la foi en Dieu, refusant les prophètes de mauvais augure et à la recherche d’un aggiornamento, d’une modernisation de l’Église. Son intention était de traduire la foi traditionnelle dans le langage d’aujourd’hui.

    Il n’est pas utile de faire du concile un mythe, pas plus qu’il ne s’agit de le réduire à quelques banalités bon marché. Il convient d’en faire une présentation pondérée et de dégager une herméneutique conciliaire. Les textes du concile doivent être le point de départ de cette herméneutique, selon les règles et les critères établis. L’interprétation doit se baser sur la « hiérarchie de la vérité ».

    L’Église n’est pas une institution absolutiste, mais, parce qu’elle est avant tout communion, repose essentiellement sur la communication. De fait, dans les moments difficiles, à l’exemple du concile de Jérusalem, les successeurs des apôtres choisissent de se réunir pour définir un chemin commun. La réception du concile est donc l’affaire de tout le peuple de Dieu.

    Selon l’herméneutique définie par Benoît XVI, le consensus doit être non seulement synchronique, se référant à l’Église actuelle, mais aussi diachronique, en référence à l’Église de tous les temps. Faute de quoi l’herméneutique risque de relever de la discontinuité ou de la rupture, plutôt que de la continuité ou de la réforme. Il faut voir le concile comme un renouveau de l’Église dans sa continuité. Dans le processus de la tradition, la nouveauté de Jésus-Christ n’est jamais dépassée parce que Jésus se fait continuellement présent dans l’Église à travers l’action du Saint-Esprit. Face à l’avenir et aux différentes orientations de la post-modernité qui limitent la vie et l’action de l’Église, nous ne devons pas céder à une compréhension fondamentaliste ou émotive de la foi, mais devons rendre compte de l’espérance qui est en chacun de nous. »

    Ici : Le Cardinal Kasper et l’hiver post-conciliaire

  • Projet de loi sur le mariage gay en France: des auditions parlementaires contestables

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    Les associations opposées au projet de loi sur le « mariage pour tous » contestent la méthode partiale du rapporteur du projet, Erwann Binet, décrite ici par Natalia Trouiller sur le site de “La Vie” :

    Jeudi dernier “ à l'Assemblée nationale, se déroulaient en commission des lois les premières auditions des différentes associations autour du projet de loi sur le « mariage pour tous ». Le programme de la journée, disponible ici, scindait la journée en deux : une matinée consacrée à une table ronde de juristes, ouverte à la presse, et l'après-midi consacrée aux auditions de la Commission des lois, avec l'intervention de dix représentants d'associations ou de fédérations d'associations.

    Première surprise : la table ronde du matin, intitulée « L'approche juridique » est composée exclusivement de juristes favorables au projet de loi : Daniel Borillo, juriste et militant de longue date, qui souhaite faire disparaître la mention du sexe de tous les documents d'identité car, dit-il, « l’assignation obligatoire à l’un de deux sexes est, pour moi, plus grave que le mot «race» ». Laurence Brunet, juriste pour qui l'ouverture de l'insémination avec donneur pour les couples de femmes doit être légalisée. Robert Wintemute, avocat anglais qui avait attaqué la Grande-Bretagne devant la Cour européenne des droits de l'homme pour faire tomber la séparation entre union civile homosexuelle et mariage. Serge Portelli, vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui a écrit un livre pour promouvoir le mariage pour tous. Et Caroline Mecary, militante à Europe Ecologie-Les Verts, avocate de la cause LGBT (Lesbiennes-Gays-Bi-Trans). Interrogé sur ce choix, Erwann Binet, le rapporteur PS du projet de loi, assume : « Ce n'était pas prévu, mais finalement c'est mieux de séparer les pour et les contre. J'ai demandé à Caroline Mecary de me donner des noms de juristes contre ce projet de loi, elle m'en a donné deux, qui n'étaient pas libres ». N'est-ce pas curieux de demander à une militante de choisir ses contradicteurs ? « Pas du tout. Moi je n'en connais pas, des juristes contre. Je n'allais pas prendre l'annuaire et appeler trente-six juristes, leur demander leur opinion, etc. D'autant que les pour, ils ont pu s'exprimer, ils ont eu leur table ronde eux aussi. »

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  • Le nouveau livre du pape et l'indigence de la presse

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    Ce que relève notre amie Béatrice sur "Benoît et moi" :

    L'enfance de Jésus : honte aux journaux français

    Très simple: UNE personne unique déniche, en recopiant la presse étrangère (qui, en l'occurence italienne, a fait un vrai travail d'approfondissement), dans un texte érudit, quatre lignes propres à susciter la polémique, ou "le buzz" comme on dit aujourd'hui pour faire branchouille. Une ou plusieurs agences de presse s'en emparent. Et cela rebondit de manchettes en manchettes, jusqu'à constituer une véritable information.Comment parler d'un livre dont on n'a pa lu une ligne, quand on ne connaît rien du sujet qu'il aborde, dans le seul but d'accrocher le lecteur à travers un gros titre, et de décrédibiliser l'auteur? (25/11/2012)
    Je suis particulièrement indignée par le traitement que les medias français (hélas fidèles à leur réputation) ont réservé au livre sur l'Enfance de Jésus. A la limite, j'aurais préféré qu'ils se taisent. On n'attendait évidemment pas une critique, encore moins une louange (l'une et l'autre seraient à l'évidence déplacées, et de toutes façons, c'est trop tôt) mais au moins une recension honnête. Une simple notification de parution aurait suffi. Mais un minimum d'honnêteté est sans doute trop demander. Et voilà sur quoi l'accent est mis (capture d'écran sur Google)

    Le Pape soulève en effet dans le chapitre 3 (La naissance de Jésus à Béthléem) le problème de la date de la naissance de Jésus: c'est un sujet qui n'est pas neuf, et qui surtout reste un débat entre savants. Voici ce qu'il écrit (page 91):

    ... Le commencement de notre calcul du temps - la détermination de la naissance de Jésus - remonte au moine Dionysius Exiguus (mort vers 550), qui dans ses calculs s'est à l'évidence trompé de quelques années. La date historique de la naissance de Jésus est donc à fixer quelques années auparavant.

    Je regrette que Jean-Marie Guénois, qui après tout a une responsabilité en tant qu'envoyé à Rome du Figaro, ait cru devoir en faire le titre de son article : 
    Benoît XVI remet en cause la date de la naissance du Christ.

    Le pompon (mais ce ne sera une surprise pour personne) revient à la stupéfiante chronique de la "vaticaneuse" [un néologisme de mon invention, de toutes façons, ce qu'elle fait ne ressemble à rien de connu] (*) d'Europe 1 qui s'est surpassée aujourd'hui dans l'ignorance, la sottise et la vulgarité. A l'évidence, elle n'a pas lu le livre - dont le contenu est de toutes façons du chinois pour elle: elle s'est probablement contentée de lire l'article du Figaro. Selon ses "lumières" de "spécialiste" (de la désinformation), l'intention du Pape était seulement de "faire le buzz" et d'alimenter son compte twitter!!! Eh oui, comme elle le dit finement "y'a pas qu' les journalistes qui courent après le scoop" (sic!). Plus grave, elle insinue que le Pape, dans son ouvrage, remet en cause "la Sainte Vierge et Saint Joseph, il faut voir si tout ça est vrai... Toutes nos bases s'effondrent". Bien entendu, il n'y a pas un mot de vrai dans son radotage. Mais le mal sera fait.

    (*) Elle s'apprête à sortir un livre. Je n'ai pas envie de lui faire de la pub, mais la présentation que j'en ai lue, accumulation de lieux communs et de ragots par le trou de la serrure me laisse provisoirement sans voix

  • Quand Stéphanie prend congé de son école

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    Enseignons.be relate l'histoire de Stéphanie :

    La mésaventure vécue par la jeune Stéphanie aura beaucoup fait jaser sur la toile. Cette étudiante verviétoise de 23 ans a récemment fait la Une de la presse régionale après avoir été exclue de son école – l’IPES de Verviers – suite à des commentaires laissés sur son mur Facebook, commentaires formulés en réponse aux déclarations du porte-parole de Sharia4Belgium, Fouad Belkacem, relatives à l’arrestation d’une femme portant la burqa. L’homme disait des musulmans qu’ils n’avaient pas« un gramme de respect » envers les Belges de conviction différente de la leur. Et d’ajouter : « On a notre religion : supérieure à la vôtre. On a notre système : supérieur à votre système. On a nos valeurs : supérieures à vos valeurs. » Amusée, Stéphanie avait partagé le reportage sur le réseau social, expliquant que cela lui faisait quand même un peu peur car, dans sa classe, deux filles – qu’elle ne nomme pas – tenaient à peu près le même discours. Le lendemain, les deux élèves en question se montrent agressives et vont jusqu’à la menacer physiquement. Durant un cours, des coups sont échangés… et les trois filles sont convoquées par la direction. La sanction tombe alors : un jour de renvoi pour chacune. La jeune femme ne comprend pas bien ce qui lui est alors reproché. Après avoir vainement tenter d’annuler la punition, dégoutée, elle décide finalement de quitter cette école pour poursuivre sa scolarité dans de meilleures conditions.

    Enseignons.be a rencontré Stéphanie : http://www.enseignons.be/actualites/2012/11/25/exclue-facebook-stephanie/

  • Ce que deviennent les mots polémiques

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    « Les mots employés à des fins polémiques perdent leur qualité de parole : ils se transforment en clichés.

    La part que les clichés se sont taillés dans notre langage quotidien et les débats de tous les jours  pourrait bien mesurer à quel point nous nous sommes dépouillés de notre faculté de parole mais aussi préparés à user des moyens violents  pour régler nos différends. »

    (Hannah Arendt ‘Compréhension et politique’)

    (sur le Blog de Bernard Romain)

  • L'Apôtre Thomas et le Prince Ying

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    Sur le site d'EEChO

    Pour des raisons techniques et liées aux parutions en d’autres langues, le livre tant attendu: Kong Wang Shan. L’Apôtre Thomas et le Prince Ying, livre de 300 photos, est enfin publié (...) :

    Voici sa présentation (page IV de couverture):

    Kong Wang Shan, littéralement « Mont du Prince Duc » : un nom qui restera comme celui d’une des plus grandes redécouvertes du XXIesiècle. Situé près de Lianyungang, grand port chinois du Ier siècle, ce lieu surplombe la route qui conduit aux capitales de l’Empire des Han : Xi’an et Luoyang. Là, un ensemble de bas-reliefs de plus d’une centaine de personnages a été sculpté en l’an 70 de notre ère, selon une datation précise fondée sur des documents de l’Empire. Ce livre, prenant appui sur les travaux archéologiques chinois, et présentant le résultat des études du groupe multidisciplinaire international que l’auteur a coordonné, constitue la première étude systématique de la frise de Kong Wang Shan. Remettant en question l’attribution bouddhiste ou taoïste qui était retenue jusqu’à présent, sur la base d’une analyse à la fois trop partielle et discordante, il montre qu’une interprétation cohérente et complète de toutes ces figures devient possible, dès lors que l’on prend en considération le judéo-christianisme et la culture parthe.

    Cela conduit l’auteur à défendre la thèse suivante : le thème de la frise est la prédication évangélique initiale de l’apôtre Thomas. Venu en Chine par la mer, depuis le sud de l’Inde, à la demande de l’empereur Mingdi, il a été accueilli par le Prince Ying. Cette thèse n’est provocatrice qu’en apparence : les traditions indo-mésopotamiennes des « chrétiens de saint Thomas » et celles d’Arménie ont toujours évoqué ce séjour de l’apôtre en Chine, peu d’années avant son retour et son martyre en Inde.

    L’intérêt de Kong Wang Shan pour l’histoire du premier siècle n’en ressort que plus fortement, puisque cette frise est sans aucun équivalent archéologique ou littéraire, notamment en ce qui concerne la fondation d’une église apostolique. Frise, calvaire, église, baptistère, lieux de formation de la hiérarchie, tout cela permet d’éclairer bien des textes jusqu’alors incompris. À l’apogée de la grande dynastie chinoise Han, se révèle l’influence bénéfique du succès de la prédication de l’apôtre Thomas.

    Un témoignage unique au monde sur la prédication apostolique (à paraître également en langues anglaise et chinoise). 

    On peut le commander sur le site des éditions du Jubilé (30€) ou en librairie. Des aperçus des études antérieures sont disponibles sur ce site, mais le livre apporte de nombreux éléments nouveaux.

  • Pour l'Année de la Foi, un nouveau livre de Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    FIC70660HAB40.jpgCroire


    Questions éternelles,

    réponses actuelles


    Michel-Marie Zanotti-Sorkine

     


    Editions Artège


    2012 - 108 pages

    Présentation de l'éditeur

    « Dans quelques instants, je vais devoir vous quitter et descendre dans mon église pour recevoir tous ceux qui sont à la recherche d’une lumière, d’une compréhension, d’une indulgence, d’une consolation, d’une prière, d’un respect, d’un sourire, d’un élan, en un mot, de Dieu ! Et à tous les coups, quelqu’un me demandera s’Il existe, un autre m’assurera que le Christ n’est qu’un homme et que toutes les religions se valent, et celui-ci me dira que la morale catholique est un carcan, et celui-là que le mal sur la terre prouve que Dieu est une invention des hommes, et en choeur, beaucoup ajouteront sans imaginer la peine qu’ils me causeront : « Nous n’avons pas besoin de Dieu et surtout pas de l’Église catholique ! » et je vais pleurer, à ma façon, c’est-à-dire en priant, et en espérant aussi que ces modestes pages…arriveront jusqu’à eux – et qui sait ? ouvriront peut-être dans leur coeur et leur esprit une brèche par laquelle Dieu pourra s’engouffrer comme un vent salutaire.»

    Ce recueil de réponses à toutes les questions que chacun se pose à un moment ou un autre de sa vie, le Père Zanotti-Sorkine l’a voulu dans la simplicité de coeur et la grande profondeur qui le caractérisent, comme un père parlerait à son enfant, comme le petit prince recevait avec les mots les plus simples les plus grandes leçons de sagesse. Ce bijou de spiritualité est à mettre entre les mains de tous, croyants ou non, car il a la double vertu d’éveiller et de nourrir la vie en Dieu…