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  • Les appels de @BenedictusPPXVI

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    Anita Bourdin, sur ZENIT.org, se fait l'écho de cette innovation :
    Benoît XVI, pape de l'ère numérique et des réseaux sociaux - Les appels de @BenedictusPPXVI

    La présence de Benoît XVI sur Twitter  - @BenedictusPPXVI  - et les nouveaux media du Vatican feront l’objet d’une présentation au Vatican, lundi 3 décembre. Benoît XVI, pape de l’ère numérique et des réseaux sociaux, a été le premier pape a envoyer des sms. Il sera aussi le premier à confier ses messages et appels à Twitter.

    La conférence de presse rassemblera le président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr Claudio Maria Celli, , le secrétaire de ce dicastère, Mgr Paul Tighe, le P. Federico Lombardi, S.I., directeur de la sale de prese du Saint-Siège, de Radio Vatican et du Centre de télévision du Vatican, du directeur de L’Osservatore Romano, Gian Maria Vian.

    Pour la première fois aussi depuis sa nomination, en juin dernier, l’ancien journaliste américain, conseiller de la secrétairerie d’Etat pour les media, Greg Burke, de l’Opus Dei.

    La rencontre aura aussi lieu en présence de Claire Díaz-Ortiz, directrice de « Social Innovation » pour Twitter.

    Pie XI a lancé Radio Vatican : c'était le 12 février 1931. Pie XI a diffusé, en présence de Guglielmo Marconi, son premier message radio, en latin. Jean-Paul II a pour la première fois publié une exhortation apostolique post synodale - sur l’Eglise en Océanie - en cliquant sur un ordinateur portable, en novembre 2001.

    Benoît XVI a été le premier pape à envoyer des « sms » aux jeunes pour la JMJ de Sydney en 2008.

    Il devient aussi le premier pape « numérique » à envoyer des « tweets», tout en aimant écrire ses discours à la main,  voire au crayon de papier, laissant à sa collaboratrice allemande la saisie des textes.

    Son compte sur Twitter est : @BenedictusPPXVI, a annoncé le P. Lombardi. Il compte déjà des milliers d’abonnés.

    Ce compte existe en effet depuis le printemps 2012 avec et Mgr Celli a annoncé que les messages de Benoît XVI et notamment ses appels à la solidarité et à la paix seraient accessibles sur Twitter avant la fin de l’année.

  • La violence des militants homosexualistes et la partialité des médias

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    Sous le titre "des nouvelles du front démocratique", Koz expose sur son blog "deux situations qui en disent long, et dans lesquelles s’illustrent trois facteurs : le mépris de l’exécutif et de la majorité parlementaire, la violence des militants homosexuels et une évidente partialité médiatique."

    Lire cette note

  • Musique en Wallonie sort trois nouveaux cd de musique ancienne et religieuse

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    deorto.jpgPrésentation sur le site (culture) de l'Université de Liège :

    La maison de disques Musique en Wallonie, dont le siège se situe à l’ULg, poursuit activement sa mission de valorisation du patrimoine musical classique belge francophone. En ce mois de novembre, son catalogue vient de s’enrichir de trois nouvelles productions. Cap sur l’Allemagne et l’Italie !

    Plus de cent cinquante productions distribuées dans une vingtaine de pays et une multitude de récompenses obtenues : tel est le bilan dont le label Musique en Wallonie peut se targuer après quarante ans d’activité, dignement fêtés l’année passée ; succès auquel est venue s’ajouter, au mois de septembre dernier, la distinction d’officier du Mérite wallon.

    La firme de disques n’entend pas pour autant se reposer sur ses lauriers. Les domaines abondent où le patrimoine musical de la Communauté Wallonie - Bruxelles attend encore d’être valorisé. Aussi, trois nouveaux CD viennent d’être édités, respectivement consacrés à l’office de Charlemagne, à Marbrianus de Orto et Josquin Desprez, ainsi qu’à Roland de Lassus. On y retrouve, comme à l’accoutumée, les ingrédients qui font les délices des disques de Musique en Wallonie : des interprétations de haute qualité, fruits d’une étroite collaboration entre chercheurs et artistes de renom, le tout accompagné par un texte de présentation particulièrement complet, disponible en français, allemand, néerlandais et anglais.

    Voir la présentation des trois cd

  • Gino Bartali, un champion, un croyant et un héros

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    Dans la note précédente consacrée au cardinal Dalla Costa, nous avons relevé la présence de Gino Bartali au sein du groupe de ceux qui se sont mobilisés pour soustraire le plus possible de juifs aux recherches des Allemands. D'après "popnsport"

    le cycliste Gino Bartali a sauvé 800 Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale

    Il y a des exploits à côté desquels les performances sportives sont bien ridicules. Double vainqueur du Tour d’Italie (1936, 1937) et du Tour de France (1938, 1948), Gino Bartali a vu sa carrière de cycliste tronquée par la Seconde Guerre Mondiale, alors qu’il était au top de sa forme.

    Il a réussi un autre exploit entre 1943 et 1945 en faisant passer de faux papiers pour sauver 800 juifs italiens. Très pieux, le cycliste a ainsi modifié son parcours d’entraînement lorsque l’Italie a sombré dans le fascisme, en septembre 1943.

    Depuis Florence, il se rendait ainsi au couvent de San Quirico, près d’Assise. Mais ce trajet de 200 kilomètres n’était pas dû au hasard, apprend-on grâce aux recherches de son fils. En fait, Gino Bartali parcourut ce chemin plus de quarante fois avec des documents et des photos cachés dans le guidon et sous la selle de son vélo. Une fois arrivé au couvent, il les remettait à la sœur supérieure qui les transmettait à une imprimerie clandestine où ils étaient falsifiés.

    Très pieux, le catholique Gino Bartali ne s’est jamais vanté de son acte

    L’opération a permis à 800 Juifs de fuir l’Italie de Benito Mussolini pour trouver refuge en Suisse. Gino Bartali, lui, n’a jamais eu de problème grâce à sa notoriété. Les soldats allemands, admiratifs, lui demandaient même de leur signer des autographes sur le chemin.Surtout, le champion n’avait jamais parlé de cette histoire à ses proches, ni à son entourage.
    « Le bien, c’est quelque chose que tu fais, pas quelque chose dont tu parles », expliquait-il ainsi. « Certaines médailles sont accrochées à ton âme, pas sur ton blouson ».
  • Le cardinal Dalla Costa, Juste parmi les Nations

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    Zenit.org met en ligne ce mardi la première partie d'une notice biographique consacrée à l'archevêque de Florence, le cardinal Elia Dalla Costa :

    Un nouveau Juste parmi les Nations italien (trad. Hélène Ginabat)

    A l’automne 1943, lors des rafles anti-juives en vue de la déportation à Auschwitz, le cardinal Elia Dalla Costa, archevêque de Florence, donna des directives très précises pour venir en aide aux juifs.

    Mort en 1961, le cardinal Dalla Costa a été reconnu le 26 novembre 2012 comme « Juste parmi les Nations » par le musée de l’holocauste Yad Vashem de Jérusalem, pour avoir sauvé des centaines de juifs.

    L’Osservatore Romano en italien du 27 novembre publie ce récit de Giovanni Preziosi qui rappelle ces événements dramatiques.

    Après avoir mené à terme, avec succès, le ratissage et la déportation vers Auschwitz de 1022 juifs de Rome, le service spécialisé du capitaine Theodor Dannecker remonta rapidement la péninsule pour effectuer d’autres rafles-surprise analogues dans les principales villes italiennes, suivant les procédés expérimentés dans la capitale. Cependant, Dannecker étant tombé malade après la razzia dans le ghetto de Rome, la conduite des opérations passa aux mains de son adjoint, Alvin Eisenkolb, qui prit aussitôt pour cible Florence. La ville paya ainsi son tribut atroce à la Shoah en subissant deux ratissages les 6 et 26 novembre 1943.

    Le 11 septembre, à peine trois jours après la proclamation de l’armistice, les Allemands occupèrent manu militari le chef-lieu florentin en déchainant immédiatement, avec la complicité du tristement célèbre Département des services spéciaux dirigé par le commandant Mario Carità, une féroce chasse à l’homme contre tous les juifs qui se trouvaient à Florence. Firent partie du lot aussi les réfugiés à peine arrivés des pays limitrophes occupés par les nazis, dans l’espérance, qui allait hélas se révéler vaine, que leur sort serait peut-être meilleur en Italie.

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  • Un curé refuse des concerts du téléthon

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    Nous lisons sur "Fait Religieux"

    Un prêtre refuse des concerts du Téléthon dans "ses" églises

    Le nouveau curé de Parthenay, dans le département des Deux-Sèvres, a refusé la tenue de deux concerts au profit du Téléthon dans deux églises des environs. Le père Philippe Airaud a avancé une position éthique pour justifier son choix : il refuse de cautionner ce qu'il considère comme « une forme d'eugénisme ». (...) Je préférerais qu'on mette la même énergie à travailler sur les cellules reprogrammées qui sont très prometteuses et ne posent pas de problèmes éthiques. D'un strict point de vue scientifique, j'estime qu'il n'y a plus de raison d'utiliser les cellules embryonnaires » (...) Ce qu'il refuse, en fait, comme il le répète, c'est la recherche sur les cellules-souches et « le tri que cela pourrait amener. Vous vous rendez compte qu'ainsi, 97 % des enfants trisomiques qui devraient naître, ne naissent pas ? Cela pourrait être une forme d'eugénisme  ».

    Effectivement... Et ce n'est pas le récent prix Nobel de médecine qui le contredira.

  • Pourquoi notre société se déchaîne-t-elle contre les paroles d'un évêque ?

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    Frédéric Mounier, dans La Croix, rend compte d'une conférence donnée par le Cardinal Barbarin, à Rome, le lundi 26 novembre :

    Le cardinal Philippe Barbarin appelle à la miséricorde, « maître mot du dialogue » Intervenant au centre culturel Saint-Louis, à Rome, le cardinal Barbarin n’a pas exclu de participer à la manifestation du 13 janvier contre le projet de loi de « mariage homosexuel »

    La société française « crève de soif  » spirituelle, et « une attente incroyable  » se décèle dans la jeunesse, a estimé lundi 26 novembre à Rome le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, dans un hommage appuyé,  prononcé lors d’une conférence au centre culturel Saint-Louis, au dialogue avec les autres religions présentes en France.

    Le cardinal a exhorté les catholiques à se montrer « humbles, ardents, intrépides  » dans leur foi. « Pourquoi notre société se déchaîne-t-elle contre les paroles d’un évêque  ? », s’est-il interrogé. Selon lui, l’antisémitisme et l’islamophobie croissent, tout comme l’hostilité au christianisme : dans certains quartiers, « des chrétiens ont peur  », constate-t-il.  L’archevêque de Lyon voit émerger de nombreuses conversions et demandes de baptêmes : « Ces réveils nous touchent beaucoup. Ils témoignent d’une ferveur, d’une  détermination. Nous sommes profondément réveillés par eux  ». Il a également fait l’éloge de nombreux témoignages de foi partagés entre musulmans, juifs et chrétiens : « Le dialogue interreligieux progresse grâce à l’admiration.  »

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  • Banneux, 15 décembre : Noël dans la Joie au profit d'Emmanuel-Adoption

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    Affiche concert 2012.png

    Comme cela est devenu une tradition, l'oeuvre Emmanuel qui prend en charge des personnes handicapées par l'adoption d'enfants et l'accueil d'adultes organise ce samedi 15 décembre un Concert en fin de journée sur le thème Noël dans la joie! Une restauration légère est prévue sur place.

    Invitation cordiale à tous (renseignements)
  • BXL 30 novembre : Hildegarde von Bingen aux Grandes Heures de la Cambre

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    hildegarde.png

    ABBAYE ND DE LA CAMBRE - église
    Le 30/11/2012 -
    Les Grandes Heures de la Cambre : Hildegarde von Bingen et autres chants célestes
    Hildegarde von Bingen est une religieuse bénédictine du XIIème siècle, connue par ses œuvres tant mystiques et visionnaires que par ses traités d'herboristerie ou ses compositions musicales redécouvertes ces dernières années. Ce 7 octobre 2012, le pape Benoit XVI  l'a nommée docteur de l'Eglise.
    Vendredi 30 novembre 2012 à 20H
    à l’Abbaye Notre Dame de la Cambre 1050 Bruxelles
    Concert Spirituel
    Hildegarde von Bingen, Hymnes et visions,
    avec des œuvres de
    J.S. Bach, CH. Gounod, K. Daelemans, Ch.W. Gluck, F. Schubert, L. De Vocht
    par l’ensemble Voces Aequales - direction Christel de Meulder

    Entrée : 15 euros et 7 euros pour les étudiants

    info : lesgrandesheuresdelacambre@gmail

    via : http://www.catho-bruxelles.be/Le-30-11-2012-Les-Grandes-Heures

  • Une démarche religieuse d'un autre temps ?

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    Christian Laporte, dans La Libre, nous informe du passage d'une relique de Don Bosco en Belgique, et se demande s'il ne s'agit pas là d'une "démarche de religiosité d'un autre temps" (!) :

    La “tournée mondiale” du saint italien passe par Louvain-la-Neuve et Liège.

    Si tu ne vas pas au saint, le saint viendra à toi" : on paraphrase volontiers la réplique célèbre de Paul Féval à propos de Don Bosco dont la main droite sera ce mercredi 28 novembre à Louvain-la-Neuve et le jeudi 29 novembre à Liège. Ce n’est pas le premier saint à venir par relique interposée en Belgique : on se souvient de visites de restes de sainte Thérèse de Lisieux, il y a quelques années. Si Don Bosco vient chez nous pendant deux jours, cela s’inscrit dans une vaste tournée mondiale qui a commencé en juin 2009 en Amérique du Sud et qui se terminera au Moyen-Orient en janvier 2014. C’est à l’initiative du P. Pascual Chávez, neuvième successeur du saint et pédagogue piémontais que se déroule ce tour de la planète. C’est qu’en 2015, le fondateur des Salésiens aurait eu 200 ans. "Don Bosco a laissé à toute la société un trésor, celui de sa pédagogie basée sur la confiance, explique-t-on du côté des promoteurs de l’initiative. Les deux jours en Belgique après un séjour de deux semaines en France sont l’occasion pour tout qui le souhaite d’aller plus loin, de goûter à sa spiritualité qui demeure bien vivante dans le monde des Salésiens et de leurs réseaux d’enseignement et d’action sociale.

    Des êtres de chair et de sang

    On peut évidemment se demander si vénérer de la sorte une relique n’est pas une démarche de religiosité qui n’est plus vraiment de ce temps."Il n’en est rien, s’exclament les organisateurs. La vraie mission de la relique est de nous reconduire à Don Bosco pour que nous vivions aujourd’hui de son esprit mais aussi pour que nous nous interrogions sur le présent et envisagions le futur."Et d’ajouter qu’"il ne faut évidemment pas tomber dans l’idolâtrie ! Le concile de Trente en 1545 précisait déjà qu’on ne croit pas qu’il y ait du divin ou des vertus qui justifieraient leur culte ou que l’on doit leur demander quelque chose. C’est ce qui arrivait aux païens qui mettaient leur espérance dans les idoles. L’honneur qu’on rend aux reliques nous renvoie aux personnes qu’elles représentent. En fait, à travers la relique de Don Bosco, c’est le Christ que nous adorons" Et puis, les reliques c’est aussi l’occasion de se repencher sur les vies des saints qui furent souvent loin d’être des longs fleuves tranquilles car avant d’être élevés à la dignité des autels ils et elles étaient aussi des êtres de chair et de sang, avec leurs défauts, leur sale caractère, etc. Ce mercredi à LLN et jeudi à Liège, le programme sera assez identique respectivement aux églises Saint-François d’Assise et Saint-François de Sales : le matin, les Salésiens aidés par les équipes paroissiales accueilleront les enfants de 6 à 11 ans et l’après-midi ce sera au tour des adolescents de s’initier à sa vie notamment à travers la bande dessinée dont l’une restée célèbre de Jijé. En fin de journée, se déroulera de part et d’autre une eucharistie festive. A LLN, elle sera présidée par Mgr Hudsyn et par Mgr Van Looy, l’évêque de Gand qui est lui-même Salésien. Et cela se terminera par une double veillée.

    Renseignements : www.catho.be

  • Irlande : le rôle néfaste des institutions européennes

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    Jeanne Smits met en évidence le rôle joué par le Conseil de l'Europe et la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour que l'Irlande adapte sa législation sur l'avortement :

    Il ne faut pas s'y tromper et il faut en prendre toute la mesure : si l'Irlande d'aujourd'hui, qui a toujours et systématiquement, par la voix de son peuple, rejeté l'avortement légal, paraît sur le point de déclencher le processus législatif qui aboutira à autoriser la mise à mort des tout-petits dans le sein de leur mère, c'est « l'Europe » qui l'y aura poussée. L'Europe au sens large : l'Union européenne pousse certes à la roue, mais en l'occurrence il s'agit du Conseil de l'Europe et de son « bras » judiciaire, la Cour européenne des droits de l'homme.

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    Lire également, sur le Friday Fax : Exploitation de morts tragiques pour les besoins de la campagne pro IVG irlandaise

  • L'universalité de l'Eglise sort renforcée du dernier consistoire

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    Sandro Magister commente le récent consistoire et analyse la configuration du collège des cardinaux :

    Princes de l'Église. Mais avec un Roi crucifié

    Benoît XVI est très exigeant avec les cardinaux anciens et nouveaux. Une analyse statistique du sacré collège. Une comparaison, pays par pays, avec le nombre de prêtres et de fidèles. Un pronostic à propos des futures nominations 

    Avec les six nouveaux cardinaux, non Italiens et non Européens, créés par lui lors du dernier consistoire, Benoît XVI a voulu mettre en évidence l'universalité de l’Église. Une Église – a-t-il dit – qui "depuis ses débuts est orientée 'kat'holon', embrasse tout l'univers".

    La primauté du caractère universel, "catholique", de l’Église par rapport à ses expressions locales est une thèse chère au théologien Joseph Ratzinger. On se rappelle une controverse raffinée qu’il eut, dans les années 90, avec son collègue théologien Walter Kasper, précisément à ce sujet.

    On peut retrouver un écho de cette controverse dans ce passage du discours prononcé par Benoît XVI lors du consistoire du 24 novembre :

    "Autour des Apôtres fleurissent les communautés chrétiennes, mais elles sont 'l’Église', qui, à Jérusalem, à Antioche ou à Rome, est toujours la même, une et universelle. Et quand les Apôtres parlent d’Église, ils ne parlent pas d’une communauté particulière, ils parlent de l’Église du Christ, et ils insistent sur cette identité unique, universelle et totale de la 'Catholica', qui se réalise dans chaque Église locale".

    Mais le pape Ratzinger a insisté non seulement sur cette primauté de la catholicité, mais aussi sur un autre thème : celui de la royauté du Christ, dont les cardinaux sont appelés à témoigner.

    Les cardinaux sont qualifiés de "princes de l’Église". Mais le royaume auquel ils appartiennent – a souligné le pape dans son homélie du 25 novembre en citant le dialogue de Jésus avec Pilate – "n’est pas de ce monde".

    C’est le royaume que Jésus concrétise sur la croix, "dans le suprême acte d’amour".

    Voici comment Benoît XVI a conclu son homélie :

    "À vous, chers et vénérés frères Cardinaux, est confiée cette lourde responsabilité : rendre témoignage au règne de Dieu, à la vérité. Cela signifie faire émerger toujours la priorité de Dieu et de sa volonté face aux intérêts du monde et à ses puissances. Soyez les imitateurs de Jésus, qui, devant Pilate, dans la situation humiliante décrite par l’Évangile, a manifesté sa gloire : celle d’aimer jusqu’au bout, en donnant sa propre vie pour les personnes qu’il aime. C’est la révélation du règne de Jésus. Et c’est pourquoi, d’un seul cœur et d’une seule âme, prions : Adveniat regnum tuum, que ton règne vienne".

    Avec eux (les nouveaux cardinaux), le collège cardinalice prend globalement la physionomie analysée avec précision par l'article ci-dessous, publié dans "Avvenire", le quotidien de la conférence des évêques d’Italie, le jour même du consistoire.

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