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  • Guerre civile espagnole : reconnaissance de nouveaux martyrs tués en haine de la foi

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    Le Pape François a autorisé la promulgation de plusieurs décrets de la Congrégation pour les causes des saints qui concernent surtout des martyrs de la foi durant la guerre civile espagnole: notamment la reconnaissance du martyr du serviteur de Dieu Abel Angel Palazuelos Maruri (Dom Mauro, OSB) et ses 17 compagnons bénédictins espagnols, tués en haine de la foi en 1936. Du serviteur de Dieu Joan Vilaregut Ferrer (Frère Juan de Jesús, OFM.Carm), de ses 3 compagnons carmes espagnols et de Pau Segalá Solé, prêtre diocésain, tués en haine de la foi en 1936. Des serviteurs de Dieu Crisanto, Aquilino, Cipriano, José et leurs 63 compagnons maristes espagnols, et de deux laïcs, tués en haine de la foi entre 1936 et 1939.

    De la servante de Dieu Clementina Arambarri Fuente (Soeur Aurelia) et de ses 3 consoeurs religieuses espagnoles de l'ordre des Servantes de Marie ministres des infirmes, tuées en haine de la foi en 1936.

    Source

  • Nous n'avons pas à tenir un langage politiquement correct

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    Lu ICI

    Les chrétiens doivent avoir le courage de la « vérité contre l’hypocrisie et le langage socialement éduqué, car l’hypocrisie est le langage de la corruption ». Le chrétien doit se faire porte-parole de la « vérité de l’Evangile avec la même transparence que celle des enfants ». C’est ce qu’a demandé le Pape François mardi matin durant la messe célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican, en présence de la présidente de la Radio Télévision Italienne, Anna Maria Tarantola, et de son directeur général Luigi Gubitosi, leurs familles, ainsi que des employés de la Bibliothèque du Vatican.

    « Quand Jésus parle à ses disciples, il dit : « Que votre manière de parler soit Oui, oui ! Non, non ! », tenait à souligner le Pape, pour qui « l’hypocrisie n’est pas un langage de vérité ». « Ceux-ci ( en se référant à ceux qui utilisent un langage politiquement correct) veulent une vérité soumise à leurs propres intérêts ». « Ils sont eux-mêmes victimes, expliquait-il, « de l’idolâtrie narcissique qui les porte à trahir les autres, et les porte à commettre des abus de pouvoir à l’encontre de ceux qui ont confiance en eux ». Et le Pape d’encourager à repousser la vanité, cette faiblesse qui fait que l’on aime les compliments, qui ne sont que « langage persuasif qui porte au contraire à l’erreur, au mensonge ».

    L’homélie de ce mardi, dans la continuité de celle de lundi matin sur la corruption, partait du texte de l’Evangile qui nous raconte les questionnements des pharisiens à Jésus au sujet du tribut à verser à César.

  • Le pape face à la pédophilie : tolérance zéro

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    2013-04-05 Radio Vatican 

    Le pape François a demandé vendredi d'agir avec détermination contre les abus sexuels commis par des membres du clergé. Le nouveau pontife recevait le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Un communiqué du dicastère indique que le Saint-Père a demandé en particulier que la Congrégation, poursuivant la ligne établie par Benoît XVI, agisse avec détermination en ce qui concerne les cas d'abus sexuels. 

    Le Pape souhaite avant tout que soit promues les mesures de protection des mineurs et que l’on vienne en aide à ceux qui, dans le passé, ont subi de telles violences. Il demande également l’application des procédures prévues à l’encontre des coupables. Les conférences épiscopales doivent quant à elles s’engager à formuler et mettre en oeuvre les directives nécessaires dans un domaine qui revêt la plus grande importance pour le témoignage de l’Église et sa crédibilité. 

    Le Pape prie pour les victimes

    Le Saint-Père a assuré que les victimes des abus étaient présentes de manière particulière dans ses prières et l’attention qu’il porte à ceux qui souffrent. Plusieurs autres dossiers traités par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ont également été abordés au cours de cette audience.

  • François : dans la peau d'un Européen ?

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    Lu sur EuropeInfos (COMECE) :


    L’évêque de Rome dans la peau d’un Européen

     

    Un pape non-européen qui sera confronté à des défis européens


    Le pape François venait à peine d’apparaître au balcon de la basilique Saint-Pierre le mercredi 13 mars qu’il a délibérément commencé par prendre la parole "urbi" plutôt que "orbi". En s’identifiant comme Evêque de Rome, le nouveau pape a souligné le lien essentiel existant entre lui-même et la ville dont il devenait évêque. Il s’est certainement rendu compte qu’en tant que nouveau pasteur de Rome, il devenait de droit le premier citoyen de Rome, ce qui faisait de lui également un citoyen européen.

     

    Le nouveau pape est natif d’Argentine et il a vécu et travaillé essentiellement dans son pays natal, que ce soit comme prêtre ou comme évêque. Mais ses liens avec l’Europe sont forts. Fils d’émigrants du Piémont, il a étudié en Allemagne pendant sa formation de prêtre jésuite, puis, après un mandat de provincial de son Ordre, il s’est rendu à Dublin en juin 1979 pour améliorer son anglais. Le registre de l’économe de Milltown Park, l’institut jésuite de théologie de Dublin, indique qu’un jeune jésuite en formation a reçu £14 pour accompagner le Père Bergoglio lors d’une journée de visite.

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  • Liberté, égalité, parenté : une mise au point de participants belges à la Manif pour Tous

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    La Libre publie aujourd'hui une réponse à la publication, dans le même journal, d'une opinion parue le 28 mai dernier :

    Liberté, Egalité, Parenté

    Société Le mariage pour tous, c’est un changement de civilisation". Le mot pourra paraître excessif, et pourtant il n’est pas de Frigide Barjot mais de Christiane Taubira, la ministre de la justice française qui a donné son nom à la loi légalisant le mariage homosexuel. Et nous ne pouvons qu’approuver. La légalisation du mariage homosexuel pose plusieurs questions fondamentales pour lesquelles un débat de fond s’imposerait. Peut-on par exemple réduire le mariage à "simplement" un contrat entre deux être qui s’aiment et oublier qu’il est l’acte fondateur d’un foyer, d’une famille ? Les couples homosexuels, au-delà de leur amour, du respect qui leur est dû et à leur aspiration légitime à ce respect ont-ils vocation à fonder un foyer et à la parenté ? A l’instar de ce que disent de nombreuses personnes homosexuelles (comme par exemple "Homovox" ou "plus gay sans mariage"), des couples "différents" et se revendiquant comme tels ne devraient t’ils pas jouir de droits différents ? Mais surtout, surtout, remplacer la filiation biologique par une filiation "sociale", priver potentiellement un enfant de l’amour d’un père ou de l’amour d’une mère est-il justifiable, quelle que fût la cause servie ?

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  • Sur KTO : où en sont les Frères de Saint-Jean

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    KTO reçoit le frère Thomas Joachim, prieur général de la Communauté des frères de Saint-Jean. Les "Petits Gris" viennent de vivre un chapitre général important, à une étape également importante de la croissance de leur jeune communauté (fondée en 1975), sept ans après la mort de leur fondateur, le père Marie-Dominique Philippe. Au cours de ce chapitre, des zones d'ombre dans la vie du fondateur ont été révélées aux frères, pour être ensuite divulguées publiquement. Quelles sont ces "zones d'ombre"? Pourquoi les avoir révélées ? Où en sont les frères de Saint-Jean aujourd'hui ? Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ? Quelle est leur place dans l'Église en France? Quel est leur charisme ? Quelles voies pour l'avenir ?

    http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/editions-speciales-ou-en-sont-les-freres-de-saint-jean-/00077235

  • France, MPT : les duplicités des hommes politiques

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    On le savait, mais quand même...

    A découvrir ici : http://www.lalibre.be/actu/international/article/819657/en-prive-cope-se-dit-favorable-au-mariage-gay.html

  • Un chrétien décapité en Inde parce qu'il refusait d'embrasser l'hindouisme

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    Un officiel proche du gouvernement de l'Etat de Tripura (Inde) a décapité son gendre qui refusait d'abjurer le christianisme pour se convertir à l'hindouisme. Les faits se sont produits samedi soir. L'"exécution" s'est passée au terme d'un rituel traditionnel (une "puja") auquel a présidé un chamane. Ensuite, le corps a été jeté dans un ruisseau. Le meurtrier qui travaille avec le Département des sciences et de la technologie de l'Etat de Tripura est en fuite, tandis que le chamane (dénommé Krishnapada) qui se livre à des pratiques de sorcellerie est passé aux aveux et a donné un compte-rendu détaillé de l'assassinat. La victime était mariée depuis trois ans et avait un fils d'un an. Sa femme a déclaré que son père ne reconnaissait pas le mariage et qu'elle se sentait menacée, tout comme son enfant.

    d'après The Times of India

  • Quand le pape, il y a près de 75 ans, remettait les journalistes à leur place...

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    Un savant ami, très familiarisé avec les écrits des papes, nous communique un texte déjà ancien et qui n'a rien perdu de son actualité :

    Je "tombe" sur ce texte qui a été écrit, bien sûr, dans le contexte du fascisme mais Jean XXIII, comme on va le lire, estime, en 1959, qu'il est intéressant "pour tous les temps". Et en effet, le texte peut fustiger bien des comportements journalistiques d'aujourd'hui. A mon avis.

    Le 10 février 1939, Pie XI devait prononcer un discours devant les évêques d’Italie. Pie XI ne le prononça pas car la mort le saisit  alors qu’ « il était encore en train d’écrire les mots de son discours par lesquels il prenait congé de ses évêques d’Italie »[1]. Toutefois, le 26 janvier 1959, Jean XXIII révéla, quelques extraits de ce message. Notamment ces « lignes pleines d’enseignements utiles pour tous les temps » :

                « Ce que Nous estimons devoir dire à vous et de vous, Nous devons le dire d’abord à Nous-même et de Nous-même.

                Vous savez, très chers et vénérables Frères, comment souvent on traite la parole du pape. On s’occupe de Nous et non seulement en Italie, de Nos allocutions, de Nos audiences, le plus souvent pour en altérer le sens et même en inventant du commencement à la fin, pour Nous faire dire des sottises et des absurdités. Il y a une presse qui peut tout dire contre Nous et Nos affaires, même en rappelant et en interprétant faussement et perversement l’histoire proche et lointaine de l’Eglise, jusqu’à nier opiniâtrement toute persécution en Allemagne, négation qu’accompagne l’accumulation fausse et calomnieuse de politique, comme la ;persécution de Néron s’accompagnait de l’accusation de l’incendie de Rome. Et on laisse dire, puisque’ notre presse ne peut même pas contredire ou rectifier.

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  • Que révèle l'étrange langage du pape François ?

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    De «Frères et sœurs, bonne soirée» à «soyez des mères, pas des vieilles filles; que révèle le langage du pape François? 

    Une interview réalisé par Martino Cervo auprès de Giovanni Gobber, professeur de linguistique générale et de linguistique germanique à l'Université de Milan, publiée dans Tempi et traduite par nos soins, tente de répondre à cette question

    "La chance de Bergoglio? Il a échappé à 68 parce qu'il n'était pas en Europe ".

    Le Professeur Giovanni Gobber, professeur de linguistique générale à l'Université catholique de Milan, se livre (dans l'Ordine) à une réflexion sur la révolution que constitue (aussi) le langage du nouveau Pape qui a commencé dans la fraîcheur du soir du 13 mars, par un «Frères et sœurs, bonsoir!» de la part d'un pontife qu'on était allé chercher "au bout du monde"; langage constitué de mots simples, souvent taillé à la hache, de métaphores bien senties, et aussi de périphrases impitoyables: la sortie contre les «chrétiens de salon», la dénonciation « des trop nombreuses faces de piment sous des apparences d'huile », la recommandation faite aux religieuses d'être « des mères et pas des vieilles filles », la nécessité d'ouvrir grands les "cœurs chiffonnés", l'insistance sur le fait de "sortir", sur les "periphéries existentielles", le tout amplifié par son choix d'abandonner presque intégralement le latin au profit de l'italien au cours des célébrations et des prières publiques.

    Une approche qui, réunion après réunion et sermon après sermon, en a surpris beaucoup, y compris Gobber, au-delà de la nouveauté que constitue en soi le premier jésuite et le premier non-Européen à monter sur le trône de Pierre: «Quand j'ai vu Bergoglio pour la première fois sur le balcon, j'ai pensé, oh mon Dieu, nous allons revenir à il y a 40 ans, comme s'il n'y avait pas eu Wojtyla. Mais au contraire ... ".

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  • Pays-Bas : quand un cardinal qui est aussi médecin s'interroge sur le droit à l'euthanasie à tout-va

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    La clinique de fin de vie créée en 2012 aux Pays-Bas pour répondre aux demandes d'euthanasie qui ne sont pas honorées par les médecins traitants, soit que ceux-ci fassent partie des 15 % d'objecteurs de conscience, soit qu'ils estiment qu'une demande donnée ne répond pas aux critères de l'euthanasie légale, connaît un franc succès avec le doublement des « escadrons de la mort » en un an, et une cinquantaine d'euthanasies effectivement à son actif.

    Le cardinal Willem Eijk, archevêque d'Utrecht, médecin de formation et spécialiste de la bioéthique, a réagi à cette information sur une radio catholique néerlandaise en se demandant d'emblée si la demande publique est bien ce qui est explique le succès de la clinique de fin de vie. En notant que c'est bien souvent l'offre qui crée la demande.

    Il a souligné par rapport à ces médecins qui sont prêts à pratiquer des euthanasies alors que le médecin traitant du demandeur ne le veut pas, que « la question est de savoir comment ces médecins considèrent les critères existants, qui exigent une souffrance sans perspective d’amélioration et aussi insupportable. »

    De fait la KNMG, l'association professionnelle des médecins, a publié des directives en 2011 annonçant que ces critères étaient appliqués de manière trop restrictive. Loin de s’en tenir aux critères dans le cadre d’une maladie physique ou psychique déterminée, souligne le cardinal Eijk :

    « La KNMG est d’avis au contraire qu’il faut tenir compte d’un ensemble complexe de facteurs et d’affections liés à la vieillesse. (…) On constate une tendance ces dernières années à vouloir étendre le champ de la souffrance sans perspective et insupportable, une tendance que l’on constatait dès le début des discussions dans les années 1980. Au départ il était question d’agir pour mettre un terme à la vie à la demande personnelle du patient et dans une phase de maladie vraiment terminale – quelques semaines tout au plus avant la fin de vie attendue – et c’est après que de tout autres indications se sont ajoutées, visant les affections psychiatriques par exemple. Aujourd’hui on voit qu’on n’exige même plus d’un diagnostic médicalement répertorié. 

    Les critères s’étendent de plus en plus, comme il est naturel lorsque vous avez entrouvert la porte : elle va d’elle-même s’ouvrir de plus en plus. Si vous portez atteinte au principe fondamental selon lequel les hommes ne disposent pas du droit sur la vie et la mort, si dans certains cas, des “exceptions”, vous permettez d’y déroger, en affirmant que dans certains cas il n’y a plus de perspectives ou que la souffrance est insupportable, alors si le cas est tout petit peu moins sans perspectives ou juste un peu moins insupportable, pourquoi ne pourrait-on pas accepter l’euthanasie ou l’aide à mourir dans ces cas ? »

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  • Pourquoi le christianisme scandalise

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    Le scandale de l’Incarnation

    source : Osservatore Romano

    Le scandale d’un Dieu qui s’est fait homme et est mort sur la croix à été au cœur de l’homélie tenue par le Pape le matin du samedi 1er juin, lors de la messe qu’il a concélébrée dans la chapelle de la Domus sanctae Marthae.

    Le souvenir du martyr Justin, dont on célèbrait la mémoire liturgique, a offert au Pontife l’occasion de réfléchir sur la cohérence de la vie et sur le noyau fondamental de la foi de chaque chrétien: la croix. « Nous pouvons faire toutes les œuvres sociales que nous voulons, – a t-il affirmé – et ils diront: mais qu’elle est bonne l’Eglise, qu’elles sont bonnes les œuvres sociales que fait l’Eglise! Mais si nous nous disons que nous faisons cela parce-que ces personnes sont la chair du Christ, alors vient le scandale ».

    Sans l’incarnation du Verbe le fondement de notre foi vient à manquer, a souligné le Pape: « Ceci est la vérité, ceci est la révélation de Jésus. Cette présence de Jésus incarné. Tel est le point ». Si on oublie cela, « la séduction » pour les disciples du Christ « de faire des choses bonnes sans le scandale du verbe incarné, sans le scandale de la croix » sera toujours forte.

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