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  • L'arrière petite fille de Darwin militante catholique

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    Lu cette “matinale” sur le site de “La Vie”:

    « Que j'aie choisi librement de devenir catholique après y avoir longuement pensé et analysé mon choix, sans endoctrinement d'aucune sorte, a embêté mes amis et ma famille. Souvent j'entendais : mais elle semblait si intelligente ! Alors quand les gens demandaient : Darwin et catholique, comment est-ce possible ? ce qu'ils voulaient dire c'est que je semais le trouble dans leurs attentes. » C'est le témoignage étonnant livré au Catholic Herald par Laura Keynes, arrière-arrière-arrière-petite-fille du naturaliste anglais, qui vient de rejoindre Catholic Voices, le projet mis en place afin de permettre à des catholiques de prendre la parole dans les médias au nom de l'Eglise.

    L'article relate par ailleurs la manière dont Laura Keynes est revenue à la foi catholique de son enfance, après une période d'agnosticisme. Née d'un père athée et d'une mère qui s'était convertie au catholicisme, avant de devenir bouddhiste, Laura Keynes a été baptisée catholique mais a grandi loin de l'Eglise. Etudiante en doctorat à Oxford, elle décide de « réévaluer » les valeurs de son enfance, « les relations humaines, le féminisme, la sainteté et la dignité de la vie humaine ». Pour Laura Keynes, c'est précisément la figure de son ancêtre, Charles Darwin, qui l'a encouragée à effectuer une « évaluation sceptique de ce qui peut être connu dans l'absolu et ce qui n'est pas », aboutissant à son « choix » de redevenir catholique.

    Ici: L'arrière petite fille de Darwin militante catholique

    Comme quoi l’évolution n’est pas toujours celle qu’on pense. Seul Dieu est irréversible.

  • Maîtriser sa langue

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    Dans sa livraison quotidienne d’informations, l’agence Zenit a noté ceci,  qui vaut naturellement pour chacun d’entre nous :

    ROME, 13 juin 2013 (Zenit.org) - Dans son homélie du matin, le pape François invite à « maîtriser sa langue », « tailler un peu les commentaires que l’on fait sur les autres », car celui qui « entre dans la vie chrétienne a des exigences supérieures à celles de tous les autres » (...)

    "Si quelqu’un « n’est pas capable de maîtriser sa langue, il se perd », a expliqué le pape en citant Jacques 3,4-5 : « Voyez aussi les navires : quelles que soient leur taille et la force des vents qui les poussent, ils sont dirigés par un tout petit gouvernail au gré de celui qui tient la barre. De même notre langue, qui est une si petite partie de notre corps : elle peut se vanter de faire de grandes choses.»

    Il est « beaucoup plus facile de résoudre une situation par une insulte, une calomnie, une diffamation, que de la résoudre d’une bonne façon, comme le dit Jésus », a ajouté le pape : « l’agressivité naturelle qu’avait Caïn à l‘égard d’Abel se répète le long de l’histoire », non pas que l’homme soit « mauvais » mais il est « faible et pécheur ».  

    En conclusion, le pape a invité à « être un peu plus attentif à sa langue », « une petite pénitence », qui « donne de bons fruits » sur le long terme : il s’agit de « conformer sa vie à cette nouvelle loi, qui est la loi de la douceur, la loi de l’amour, la loi de la paix », en commençant par « tailler un peu sa langue, tailler un peu les commentaires que l’on fait sur les autres ou les explosions qui portent à l'insulte, à la colère facile".

  • Y aurait-il même des saints à la Curie ?

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    On a beaucoup parlé des propos échangés entre le pape et les représentants du CLAR. Mais on n'a retenu que ce qui pouvait alimenter un buzz (que nous avons suivi depuis le début sur ce blog). Depuis lors, les commentaires se sont multipliés. Mais on a omis la teneur de propos qui n'allaient pas du tout dans la direction indiquée. Fort heureusement, zenit.org, source irremplaçable, veille au grain et met en ligne des propos d'une toute autre teneur, que ce soit sur la Curie, sur la mentalité "pélagienne" ou encore sur l'avortement; extraits :

    La sainteté à la curie

    Un seul passage a retenu l'attention de la toile: l'existence d'un "lobby gay". Mais, les religieux font tenir au pape des propos bien plus éclatants. Le pape, selon les propos rapportés, affirme qu'il y a des saints parmi ses collaborateurs… en forçant les choses, le pape les "canonise" en quelque sorte de leur vivant. (...) Mais, de mémoire de vaticaniste, on n'a jamais entendu, ces dernières années, une affirmation aussi forte que celle du pape François, jésuite, expert en discernement des esprits: "A la curie, il y a des saints ("gente santa"), vraiment ("de verdad"), il y a des saints". On ne peut que s'émerveiller d'une telle affirmation, répétée, et s'étonner aussi qu'elle ne frappe pas les opinions. (...)

    Ce qui se cache derrière l'avortement

    Le site transcrit aussi un passage où le pape dénonce l'avortement comme un "mal", mais aussi les intérêts en jeu dans une loi sur l'avortement: "Il faut aller aux causes, aux racines. L'avortement est un mal. Cela, c'est clair. Mais quels intérêts y a-t-il derrière l'approbation de cette loi, qu'est-ce qu'il y a derrière ? Parfois ce sont des conditions que les grands groupes imposent pour l'apport d'un soutien financier, vous le savez n'est-ce pas? Il faut aller aux causes, on ne peut pas en rester aux symptômes. N'ayez pas peur de dénoncer: ça va aller mal pour vous, vous allez avoir des problèmes; mais n'ayez pas peur de dénoncer, c'est la prophétie de la vie religieuse", dit le pape jésuite, toujours selon cette source en ligne. (...)

  • Italie : l'objection de conscience menacée

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    Les associations familiales protestent (Zenit.org)

    « L’objection de conscience, invoquée pendant des générations comme un droit inaliénable est tout à coup devenue facultative », déplore le président du Forum des associations familiales italiennes, Francesco Belletti.

    Après le dépôt d’une motion demandant au gouvernement italien d’intervenir face au nombre croissant de gynécologues italiens objecteurs de conscience, refusant de pratiquer les interruptions volontaires de grossesse, Francesco Belletti s’insurge et déclare : «  Entre le refus de faire son service militaire et la proposition du président Vendola d’autoriser les médecins à ne pas déclarer les immigrés clandestins soignés par eux, l’objection de conscience a toujours existé et a toujours été partagée par la gauche culturelle et politique. Or aujourd’hui, arrive une motion qui veut enlever la possibilité au personnel sanitaire de faire objection de conscience dans le cas des avortements ».  

    Il rappelle qu’en Italie « l’objection de conscience est prévue par la loi 194, protégée par une sentence de la cour constitutionnelle, par des traités internationaux et par le droit de l’Union européenne, et qu’il sera difficile de démontrer qu’il ne s’agit pas d’un droit consolidé ».

    Depuis la loi 194 de 1978, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est en effet légale en Italie, mais prévoit le droit à « l'objection de conscience » des médecins, lesquels peuvent donc refuser d'accomplir un acte médical pour des raisons personnelles, religieuses ou morales.

    Selon les dernières statistiques rendues publiques par le ministère italien de la santé, plus de 70% des gynécologues, et 50% des anesthésistes, invoquent cette clause de conscience pour refuser de pratiquer l'avortement.

    « L’arrogance de certains milieux politiques paraît sans fin, a déclaré le président des associations familiales. « D’un côté  on voudrait étendre les droits civils au droit présumé des homosexuels à avoir accès à un simili mariage et de l’autre on voudrait effacer un vrai droit, un droit proclamé et reconnu en Italie et en Europe, comme celui du droit, pour le personnel soignant, à ne pas participer à des interruptions volontaires de grossesse ».

    « Mais le plus incroyable, ajoute-t-il, c’est que personne, à aucun moment, ne cherche à connaître les raisons qui poussent plus de 70% des gynécologues  à ne pas vouloir pratiquer d’avortements », relève encore Francesco Belletti.

    Et de répondre en soulevant deux questions : « Ne serait-ce pas lié à tout ce qu’ils « voient » dans les blocs opératoires ? Au fait qu’ils ne veulent pas trahir leur conscience et la promesse qu’ils ont faite en prononçant le serment d’Hippocrate qui dit « non » à l’élimination d’un être humain ? »

    Traduction d'Océane Le Gall

  • La persécution des chrétiens ouzbèkes

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    Au Tachkent : "un RAID anti-terroriste" au domicile d'une vieille chrétienne de 76 ans souffrant de la maladie de Parkinson....

    Les agents de police ont pénétré dans l'appartement en brisant une fenêtre. Cette intervention, justifiée par les autorités comme une action «contre-terroriste», a entraîné la saisie et la destruction de 15 livres religieux. Et une amende extrêmement élevée infligée à cette femme.

    La police a fait un véritable raid de l'appartement d'une protestante âgée de 76 ans. La femme, accusée de détention illégale de livres chrétiens, s'est vu imposer une amende de 10 fois le salaire minimum dans le pays.

    Naziya Ziyatdinova vit seule dans sa maison de Guliston à la périphérie de Tachkent; elle est atteinte de la maladie de Parkinson depuis un certain temps et a des difficultés à marcher. Il y a quelques semaines, le personnel du Service de la sécurité nationale et de la police secrète a fait irruption par la fenêtre de son appartement, brisant et détruisant quelques volumes de la littérature chrétienne. L'opération, qui a eu lieu vers 11 heures du matin, a été motivée par les autorités comme étant un "raid anti-terroriste».

    Dans les jours qui ont suivi le "raid", un tribunal ouzbek a condamné Naziya Zivatdinova à une amende de 795 900 soms, soit environ 300 €. La communauté protestante, qui est venue au secours de cette femme, en qualifiant de criminel le comportement des agents, a demandé aux autorités de donner plus d'informations à ce sujet. Naziya perçoit actuellement une pension de 120 000 soms, ce qui équivaut à environ 43 euro; pour payer l'amende, elle n'aurait plus rien pour vivre pendant au moins sept mois.

    La législation ouzbèke considère comme illégale toute forme de détention de littérature religieuse et les autorités judiciaires procèdent souvent à la destruction des biens confisqués dans les maisons. Naziya Zivatdinova était en possession de 6 DVD et cassettes vidéo, ainsi que d'environ 15 livres, dont sa Bible.

    AsiaNews Juin 13, 2013 via Cooperator-Veritatis

  • Des jeunes Belges aux JMJ de Rio... CORRECTIF

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    Nous avons publié hier cette note :

    Si l'on en croit le site du diocèse de Tournai, la délégation belge aux JMJ de Rio s'èlèvera à une centaine de participants. Du côté français, pas moins de 5000 jeunes s'y rendront. Pour être au pair avec nos voisins d'Outre-Quiévrain, il aurait fallu que 550 jeunes de chez nous y soient inscrits. C'est une nouvelle illustration du décalage qui existe entre la France et la Belgique où des mobilisations comme celles auxquelles on vient d'assister lors des Manifs pour Tous sont proprement impensables.

    Un (jeune) ami rectifie : 

    Avant de critiquer,il faut verifier vos infos cher Monsieur ! Ce sont plus de 400 belges qui s'envoleront au mois de juillet pour les JMJ au Bresil...

    Nous nous en réjouissons, bien entendu, et je bats ma coulpe. Je m'étais fondé sur une information sans doute partielle parue sur le site du diocèse de Tournai :

    "La coordination nationale belge francophone des JMJ a présenté ce mardi 11 juin à la presse les Journées Mondiales de la Jeunesse, version 2013. La date n’était pas choisie par hasard puisque c’est le 11 juillet que la délégation, forte d’une bonne centaine de membres, décollera de Zaventem. Durant trois semaines, les jmjistes vivront cette expérience intense, d’abord dans le diocèse de Goias, pour les pré-JMJ, et ensuite à Rio où l’on attend entre 2 et 4 millions de jeunes pour  le week-end de clôture avec le pape François.

  • Loi Taubira : les évêques de France communiquent

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    Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des Évêques de France publiée à l'occasion de sa réunion mensuelle qui s'est tenue à Paris du 10 au 12 juin 2013 et suite à "la loi créant un nouveau statut du mariage et de la filiation".

    La loi créant un nouveau statut du mariage et de la filiation a suscité depuis près d'un an la mobilisation de beaucoup de nos concitoyens, notamment par des manifestations.

    Parmi ces foules paisibles et vigilantes, de très nombreux jeunes, mariés ou célibataires, ont vécu là une expression publique forte de leur engagement. Cet engagement n'a pas été vain. Il aura encore à se déployer dans d'autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine.

    Venues de tous horizons, ces foules ont signifié leur détermination dans le calme et le respect des institutions. Vouloir récupérer leur protestation à des fins partisanes ou chercher à l'amalgamer ou à la réduire à des extrémismes violents est inadmissible.

    Dès octobre 2011, les évêques de France avaient annoncé que les clivages seraient profonds, dès lors qu'on modifierait radicalement un des fondements de la vie en société. Promulguer une loi oblige à considérer avec sérieux les blessures et les craintes durables qu'elle peut provoquer. Les citoyens d'un pays ne peuvent ignorer la loi civile et leur conscience est l'instance ultime où s'exercent leur liberté et leur responsabilité.

    Devant les défis auxquels notre société est confrontée nous avons besoin les uns des autres, notamment pour l'accompagnement concret et éducatif des plus jeunes. Nous sommes redevables envers les générations à venir de notre volonté de vivre ensemble dans le respect de tous. Nous encourageons tous ceux, parents et éducateurs, qui assument au quotidien leurs responsabilités.

    Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France

  • Pélagianisme et panthéisme, ou quand François partage les préoccupations de Benoît

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    Une amie (merci à elle!) a pris la peine de traduire un article d'Andrea Tornielli qui, laissant de côté l'aspect sensationnaliste des propos du pape lors de son entrevue avec les responsables du CLAR, s'attache à montrer la continuité entre le discours de François et celui de son prédécesseur : 

    « Les deux préoccupations attribuées au Pape Bergoglio par le site de « Réflexion y Liberacion » font écho aux paroles de Ratzinger.                    

    Andrea Tornielli – Vatican Insider 12 juin 2013

    On peut comprendre que les paroles attribuées au St Père concernant la corruption au sein du Vatican, sur l’existence d’un lobby gay et sur le fait que les religieux se découragent lorsqu’ils se retrouvent dans le viseur de l’ex Saint-Office, aient attiré l’attention du monde médiatique.

    La synthèse du dialogue qui a eu lieu le 6 juin dernier entre le Pape François et la hiérarchie du CLAR (Confédération Latino-Américaine des Religieux) contient des passages concernant l’Eglise contemporaine. On sait que les dirigeants du CLAR ont pris leurs distances à l’égard de la publication de ce texte « reconstruit » à partir des souvenirs des participants.

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  • 13 juin 313 : promulgation de l'Edit de Milan

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    Le document qui a changé l'histoire du christianisme

    Une lecture de l'évènement, éventuellement sujette à discussion, est proposée par Zenit.org sous la signature de Mgr Vitaliano Mattioli :

    L’Edit de Milan, de 313, par lequel l’empereur Constantin (306-337) reconnut la liberté de culte à la religion chrétienne, fête ses 1700 ans cette année.

    Mais quelle est l'actualité de l'Edit de Milan? Explications de Mgr Vitaliano Mattioli, professeur à l’Université pontificale urbanienne et vice-président de l’Institut pontifical Saint-Apollinaire.

    « Selon les sources historiques, Jésus est probablement mort aux alentours de l’an 30 en Palestine qui, depuis l’an 64, était sous la protection de l’empire romain. Cette année-là, le gouverneur (représentant de l’empereur) était Ponce Pilate (26-36), qui signa la condamnation à mort de Jésus.

    Il était d’usage à l’époque que les gouverneurs envoient à Rome un rapport officiel sur ce qui se passait dans la région qui leur était confiée, comme le rapporte le tout premier historien du christianisme, Eusèbe de Césarée (260-340), dans son Histoire Ecclésiastique: « Pilate, En vertu d'une ancienne coutume, qui imposait aux gouverneurs des nations de transmettre les nouvelles au titulaire du pouvoir royal, pour qu’ils soient au courant de tout, a informé l’empereur Tibère… » (II, 2, 1).

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  • François met en garde contre un "progressisme adolescent"

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    “En ce moment de l’histoire de l’Eglise, nous ne pouvons ni aller en arrière ni sortir de la route ». Voilà ce que le Pape François a tenu à souligner dans son homélie de la messe célébrée mercredi matin à la Maison Sainte Marthe où il réside au Vatican.

    Le Pape a mis en garde contre une « tentation » qu’il définit comme un « progressisme adolescent » et qui, avertit-il, « nous fait sortir de la route ». « Cela consiste à « voir une culture et de ne pas être vraiment détachés d’elle. Nous prenons ici et là les valeurs de cette culture et voilà. Ils veulent faire cette loi ? Et voilà cette loi. Ils veulent aller de l’avant comme cela? Elargissons un peu la route. A la fin, il ne s’agit pas d’un vrai progressisme mais d’un progressisme adolescent”.

    (Radio Vatican)

  • Antoine de Padoue

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    santonioviso.jpgBenoît XVI, le 10 février 2010, a consacré son audience générale à la figure de ce grand saint que l'on fête aujourd'hui :

    Chers frères et sœurs,

    Il y a deux semaines, j'ai présenté la figure de saint François d'Assise. Ce matin, je voudrais parler d'un autre saint, appartenant à la première génération des Frères mineurs: Antoine de Padoue ou, comme il est également appelé, de Lisbonne, en référence à sa ville natale. Il s'agit de l'un des saints les plus populaires de toute l'Eglise catholique, vénéré non seulement à Padoue, où s'élève une splendide basilique qui conserve sa dépouille mortelle, mais dans le monde entier. Les images et les statues qui le représentent avec le lys, symbole de sa pureté, ou avec l'Enfant Jésus dans les bras, en souvenir d'une apparition miraculeuse mentionnée par certaines sources littéraires, sont chères aux fidèles.

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  • Nouvelles spéculations sur le gouvernement de François

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    D'après Sandro Magister (Chiesa.Espresso), François "gouverne l'Église comme un général des jésuites. Il écoute, mais il décide tout seul." Le vaticaniste prend ainsi le contre-pied de rumeurs selon lesquelles le pape préfèrerait encourager la collégialité

    Un homme de McKinsey également appelé à étudier la réforme de la curie, que le pape François veut débarrasser de la corruption et du "lobby gay".  Il ne manquait plus qu’un gourou de McKinsey pour élaborer cette réforme de la curie que tout le monde attend du pape François. Eh bien il est arrivé. Il s’appelle Thomas von Mitschke-Collande, il est allemand et il a dirigé la filiale munichoise de la société de conseil en management la plus connue et la plus mystérieuse du monde. En matière d’Église, il connaît bien son affaire. L'année dernière, il a publié un livre au titre peu rassurant : "L’Église veut-elle se supprimer ? Les faits et les analyses d’un consultant en entreprise". Le diocèse de Berlin s’est adressé à lui pour remettre ses comptes d’aplomb et la conférence des évêques d’Allemagne lui a demandé un plan destiné à réduire les coûts et le nombre de personnes employées. L'idée de le faire également travailler à la réforme de la curie romaine est venue à Reinhard Marx, l’archevêque de Munich, l’un des huit cardinaux auxquels le pape Jorge Mario Bergoglio a fait appel pour lui servir de conseillers. La proposition a été adressée à l’intéressé, qui l’a accueillie avec enthousiasme, par le père Hans Langerdörfer, jésuite, qui est le puissant secrétaire de la conférence des évêques d’Allemagne.

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