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  • Le pape François et la liturgie

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    Sur son blog Chiesa , Sandro Magister note qu’à cet égard le point focal  des JMJ de Rio aura été  «  la veillée et la messe sur la plage de Copacabana. Le directeur de la très autorisée revue "La Civiltà Cattolica", le jésuite Antonio Spadaro, a déclaré au"Corriere della Sera" :"Voir des évêques de tous âges provenant de toutes les parties du monde participer à une 'flash mob' digne du Guinness des records a été un moment très important parce que cela a donné, y compris visuellement, l'image d’une Église unie et agissant à l'unisson".

    Bien évidemment, la chorégraphie de la veillée eucharistique et de la messe du pape à Copacabana pouvait aussi être interprétée de manière diamétralement opposée. Comme l'image d’une Église qui se soumet à des modèles venus d’ailleurs, avec le "musical" qui a eu lieu au cœur même de la liturgie, avec des solistes, des chœurs et des rythmes dignes d’un "Gospel" pentecôtiste. Une Église qui, loin d'agir "à contre-courant" – comme le pape l’y exhorte continuellement – imite les formes d’expression des mouvements charismatiques protestants qui, en Amérique latine et plus particulièrement au Brésil, lui prennent des parts significatives de sa base populaire.

    Faut-il voir dans ce qui a eu lieu à Copacabana le début d’un nouveau cours liturgique lancé par le pontificat actuel ? Il est hasardeux de répondre à cette question. Mais elle a été posée sous les yeux du monde entier.

    Lors de son voyage de retour vers Rome, le pape François a effleuré le sujet lorsqu’il a dit, à propos des mouvements charismatiques comme il y en a aussi au sein de l’Église catholique : "À la fin des années soixante-dix et au début des années quatre-vingt, je ne les appréciais pas du tout. Un jour, j’ai dit qu’ils confondaient célébration liturgique et école de samba ! Et puis je les ai mieux connus et j’ai changé d’avis".

    De même que, en sens inverse, il a manifesté de l’admiration pour les liturgies orientales : "Les Églises orthodoxes ont conservé leur liturgie, qui est très belle. Nous, nous avons un peu perdu le sens de l’adoration".

    Référence : De Rio de Janeiro à Rome, de la poésie à la prose

    Des propos du pape François et des actes qui sont tout de même très en-deça de la pensée liturgique exprimée de Benoît XVI …

    Le 14 février dernier encore, le Saint-Père Benoît XVI déclarait aux curés de la Ville Eternelle :

    « Rétrospectivement, je trouve maintenant que c’est très bien de commencer par la liturgie car ainsi apparaît le primat de Dieu, le primat de l’adoration. « On ne doit rien préférer au Service de Dieu » (Operi Dei nihil praeponatur) : cette parole de la Règle de saint Benoît (cf. 43,3), apparaît ainsi comme la règle suprême du concile. Certains ont critiqué le concile, disant qu’il avait parlé de beaucoup de choses, mais pas de Dieu. Il a parlé de Dieu ! Et cela a été le premier acte, substantiel : parler de Dieu et ouvrir tous les fidèles, tout le peuple saint, à l’adoration de Dieu, dans la célébration commune de la liturgie du Corps et du Sang du Christ. »

    Interviewé par Radio Espérance, Grégory Solari, directeur des éditions « Ad Solem » qui ont publié la traduction française de l’ouvrage que Joseph  Ratzinger-Benoît XVI a consacré à  « L’ Esprit de la Liturgie »,  revient  sur la pensée du pape émérite en la matière : Cliquez ici pour réécouter cette émission.

    JPSC 

  • Sur Gènéthique.org : biomédecine, PMA, avortement, transsexualisme, cellules souches

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  • La reconnaissance de l'enfant à naître et les incohérences d'une société déboussolée

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    Un avant-projet de loi permettant aux parents qui le demandent de faire inscrire dans les registres d'état civil la naissance d'un foetus né sans vie entre le 140e et le 179e jour de gestation a été approuvé en conseil des ministres. C'est un progrès dont nous nous réjouissons puisqu'il va dans le sens d'une prise en considération de l'enfant à naître mais cela met aussi en évidence les incohérences de notre société à l'égard de l'enfant en gestation. Tout se passe dans l'arbitraire, sans justifications d'aucun ordre : pourquoi le 140e jour et pas le 139e? Pourquoi ce seuil des six mois? Et si, d'une part, on reconnaît aux parents le droit de faire consigner l'existence d'un foetus né sans vie, la loi permet également de mettre fin aux jours de foetus bien en vie sans autre forme de procès... 

    Voici l'information telle qu'elle est parue dans La Libre :

    Perdre un enfant, désiré et attendu, en cours de grossesse est toujours un drame. Auquel s’ajoutait jusqu’ici la douleur immense de la non-reconnaissance : avant six mois de grossesse, le fœtus né sans vie n’a aucune existence officielle.

    Les fœtus nés sans vie avant 6 mois de grossesse (le seuil légal de viabilité) n’ont aucune existence officielle. Il n’y a ni acte de naissance ni acte de décès. Ces bébés ne sont pas portés dans les registres de l’état civil et ne reçoivent, officiellement, pas de prénom.

    Un avant-projet de loi, approuvé discrètement en première lecture par le dernier Conseil des ministres avant la pause d’été – le 19 juillet –, vise à corriger ce cruel vide législatif. Porté par la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom (Open VLD), et cosigné par la ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx (PS), ce texte “a un seul objectif”  : faciliter le deuil des parents confrontés à une mort périnatale.

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    et l'éditorial d'Annick Hovine

  • Homosexualité : le pape se réfère au Catéchisme de l'Eglise Catholique

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    Les propos du pape, lorsqu'il a répondu aux journalistes dans l'avion qui le ramenait en Italie après les JMJ de Rio, font l'objet d'interprétations douteuses. On voit en effet certaines gens se réjouir d'un "changement de ton" (ICI) qui les conforterait dans des comportements que l'Eglise a toujours réprouvés. Or, sur ces questions, le pape a renvoyé à l'enseignement tel qu'il est exprimé notamment dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique. Le voici (source) :

    Chasteté et homosexualité

    2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

    2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.

    2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.

  • Wallonie, année 2060

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    Une anticipation de notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Wallonie, année 2060 

    Tout va très bien à bord du navire ! La Belgique n'existe plus depuis belle lurette et la monarchie non plus. Grâce à une coalition « rouge-verte », le taux de chômage avoisine les 40 % et la criminalité juvénile est en net recul. Celle-ci n'est plus que de 35 %, alors que du temps de Caïn et Abel elle était de 50 %. Dans les familles, tout va très bien aussi. Le divorce a pratiquement disparu, vu qu'on ne se marie plus. Seuls les homosexuels passent encore devant le Bourgmestre et adoptent beaucoup d'enfants. Quant à la  drogue, elle est depuis longtemps légalisée. Par contre, le tabac est interdit. L'Islam est devenue la première religion du pays et les églises ont été transformées en mosquées ou en discothèques. Dans nos prisons, les opposants au régime sont légion. L'âge de la majorité sexuelle ayant été rabaissée au berceau, les pédophiles n'y sont plus et il y a de la place pour les ringards. Dans les écoles, les profs ont des gilets pare-balles. C'est un peu chaud l'été, mais à la longue, on s'y fait. A l'étranger, même topo. Comme que le Vatican a été racheté par l'Arabie Saoudite, le pape Jean-Paul IV habite le sous-sol d'un HLM où il célèbre la Messe en complet veston. Vous voyez, pas de quoi se tracasser pour l'avenir. Que du bonheur en prévision ! Et dire qu'il y a des cinglés pour regretter le « bon vieux temps ! »...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.com

  • Nos aïeux...

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    Quand Céline Dion chante les racines familiales...

  • Syrie : un jésuite, partisan du soulèvement contre Bachar el Assad, enlevé par des islamistes

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    Lu sur La Vie :

    Le prêtre jésuite italien Paolo Dall'Oglio, qui soutient le soulèvement des rebelles syriens contre le président Bachar el-Assad, a été enlevé lundi 29 juillet par des islamistes à Rakka, dans l'est du pays.

    Il avait été expulsé du pays par Damas après avoir apporté son aide, dans un monastère, aux victimes de la répression gouvernementale. Paolo Dall-Oglio a été kidnappé dans les rues de Rakka, tombée en mars dernier aux mains des jidahistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant, affilié à al-Qaida.

    Le jésuite aurait traversé la semaine dernière la frontière turque, afin de rejoindre la Syrie, malgré les avertissements de son entourage qui lui déconseillait de se rendre à Rakka, où des islamistes ont déjà capturé plusieurs personnalités du camp libéral ces dernières semaines. Mais Paolo Dall'Oglio aurait "insisté" pour s'y rendre malgré tout, rapporte un diplomate occidental.

    Selon l'opposition syrienne, il aurait été applaudi dimanche soir, alors qu'il assistait à un rassemblement, en solidarité avec la ville assiégée de Homs.

    Peu avant sa disparition, il écrivait sur sa page Facebook : "Je me sens heureux parce que premièrement, je suis dans une ville libérée et deuxièmement, en raison du merveilleux accueil que j'ai reçu. Les gens marchent dans les rues libres et en harmonie. C'est une image de la patrie que je souhaite pour tous les Syriens".

  • 31 juillet : saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus

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    Sur Radio Vatican :

    Jour de fête pour la communauté jésuite aujourd’hui, en ce jour où l’Eglise fait mémoire de Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur de la Compagnie de Jésus, une fête que le pape François a décidé de passer avec ses frères jésuites.

    Il a célébré ce matin une messe privée en l’église du Gesù, église-mère de la compagnie, située en plein cœur de Rome, entouré d'environ 800 personnes, dont quelque 250 prêtres.

    Du site des jésuites du Quebec et de Haïti :

    Vie d'Ignace de Loyola

    I. Entre les murs d'un château

    En 1491, au château de Loyola en Espagne, naît un enfant qu'on prénomme Inigo. Quelque trente ans plus tard, au début de ses études à Paris, Inigo changera son nom en celui d'Ignacio (Ignace, en français).

    En 1506-1507, Inigo, encore adolescent, se rend à Arévalo et devient page à la cour espagnole. Le jeune noble de Loyola s'initie alors à la vie de cour et au métier des armes.

    En 1521, engagé dans la défense de la forteresse de Pampelune, Inigo est blessé. Un boulet de canon lui brise la jambe droite et endommage sérieusement l'autre jambe.

    Premier bouleversement

    Celui qui, hier encore, rêvait d'exploits militaires et de vie chevaleresque se retrouve blessé, cloué à un lit, incapable de se déplacer seul. Un boulet de canon a soudainement bouleversé sa vie.

    Opéré une première fois à Pampelune, Inigo est ramené à Loyola. On doit se rendre à l'évidence, des os mal repris ou déplacés forment une saillie qui rend la jambe difforme. Parce qu'il veut retrouver son élégante démarche d'autrefois, par deux fois et à froid Inigo accepte de se faire briser la jambe et scier les os qui dépassent. Commence une longue convalescence Ignace souffre physiquement et moralement; il s'ennuie.

    Pour tuer le temps et se redonner un peu de courage, il aimerait bien lire quelques romans de chevalerie. Dans tout le château, malheureusement, on ne lui trouvera que deux livres: l'un portant sur la vie des saints et l'autre sur la vie de Jésus. Faute de mieux, le malade entreprend la lecture de ces ouvrages.

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  • Les vingt ans de la mort du Roi Baudouin et l'hommage du bienheureux Jean-Paul II

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    1612642655.jpgLe Roi Baudouin s’est éteint le 31 juillet 1993 en Espagne. Le 20e anniversaire du décès du roi Baudouin Ier, roi des Belges, offre l’occasion de revenir sur l’hommage que lui a rendu le pape Jean Paul II qui a reconnu en lui « un dévouement vraiment évangélique ».

    Un dévouement évangélique

    Le bienheureux Jean-Paul II lui avait rendu hommage à son arrivée en Belgique, le 3 juin 1995, sur le tarmac de l’aéroport de Melsbrouck de Bruxelles, en disant au roi Albert II: « Sire, voici dix ans, c’est votre frère, le Roi Baudouin, qui m’accueillait en Belgique. A mon arrivée, je tiens à rendre hommage à sa mémoire, me souvenant des rencontres personnelles que j’ai eues avec lui, comme de l’estime et de l’affection que lui portaient les Belges et d’innombrables personnes bien au-delà de vos frontières. Je salue en lui le chrétien qui, très uni à la Reine Fabiola, sut servir ses compatriotes avec un dévouement vraiment évangélique ».

    Lors de la prière mariale du Regina Coeli du 4 juin 1995 à Bruxelles, Jean-Paul II lui rendait à nouveau un hommage appuyé, soulignant combien il a mené une vie « exemplaire » notamment par son engagement en faveur de toute vie humaine : « Nous te remercions aussi, Mère de la Grâce divine, pour le Roi Baudouin, pour sa foi inébranlable, pour l'exemple de vie qu'il a laіssé ses compatriotes et à toute l'Europe. Nous te remercions pour sa force dans la défense des droits de Dieu et des droits de l'homme, et spécialement du droit à la vie de l'enfant à naître. J'ai eu la joie de connaître la profondeur de l'esprit du Roi Baudouin, son exceptionnelle et ardente piété christocentrique et en même temps mariale. Comment ne pas remercier l'Esprit Saint pour ce qu'il a fait dans l'âme du Roi défunt? Quel grand exemple il nous laisse! Quel grand exemple il laisse à ses concitoyens! »

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  • L'attraction phare de Tomorrowland

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    Découvert sur la Libre :

    La Love Church est l’attraction phare de Tomorrowland depuis plusieurs années.

    “Tout est permis, y compris le sexe, mais vous ne disposez que de 10 minutes.”  Aux yeux de certains encore plus légendaire que le Festival de Boom en lui-même, la Church of Love ou Love Chapel est, comme son nom l’indique, l’Église de l’Amourde Tomorrowland. Les festivaliers y sont accueillis par deux bonnes sœurs aux sourires plutôt coquins – la tunique traditionnelle côté face mais… transparente côté pile ! Ces religieuses fournissent un précieux sésame avant de vous laisser entrer dans la chapelle sacrée : un préservatif. Car ces croyantes tiennent au principe sacré du safe sex .

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  • La conférence de presse du pape : des précisions intéressantes notée par le « Figaro »

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    Lors du voyage aérien qui l’amenait à Rio, le pape François avait assuré qu’il ne donnait pas de conférence de presse. Au retour, il a changé d’avis  et, dans l’avion qui le reconduisait à Rome, il a répondu pendant une heure aux questions des journalistes. Avec beaucoup de clarté, sur tous les sujets y compris ceux qui fâchent. Nous en avons déjà rendu compte ici, Quand le pape François s'exprime sur des sujets délicats en renvoyant à l’article du journal « La Croix ». Il est intéressant de lire aussi les réponses du pape très bien saisies au vol par le directeur adjoint du Figaro, Jean-Marie Guénois : 

     • Le «lobby gay» au Vatican: «Qui suis-je pour juger une personne gay?»

    «On écrit beaucoup sur ce lobby gay, je ne l'ai pas encore trouvé. Je n'ai encore rencontré personne au Vatican qui me montre sa carte d'identité avec la mention “gay”. On doit distinguer le fait d'être homosexuel, et celui de faire partie d'un lobby, car tous ces lobbys ce n'est pas bon! C'est cela qui est mauvais. (…) Si une personne est gay et qu'elle cherche le Seigneur et qu'elle est de bonne volonté, qui suis-je pour la juger? Le catéchisme dit de ne pas marginaliser ces personnes. Le problème n'est pas d'avoir cette tendance, non! Nous devons être frères. Le problème est de faire un lobby avec cette tendance qui s'ajoute au lobby des affaires, le lobby politique, le lobby des francs-maçons. Il y a tellement de lobbys. C'est cela pour moi, le problème le plus grave.»

    Cette réponse a suivi une question sur Mgr Battista Ricca, ce prélat, conseiller du Pape pour la réforme de la banque du Vatican, dont le passé homosexuel a été mis en évidence. Voici donc le début de sa réponse qui enchaîne ensuite la réponse sur le «lobby gay»:

    Avant de le nommer, «J'ai fait ce que prévoit le droit canon, c'est-à-dire “l'investigatio previo”, et nous n'avons rien trouvé. Je constate que, souvent, dans l'Église, on va chercher les péchés de jeunesse et on les publie. Je ne parle pas des délits… C'est autre chose. Par exemple, l'abus sur des mineurs est un délit. Mais si un laïc, un prêtre, une religieuse a fait un péché et s'est converti, le Seigneur pardonne. Et quand le Seigneur pardonne, le Seigneur oublie.»

    Interrogé par une autre journaliste sur l'avortement et sur le mariage homosexuel, et sur le fait qu'il n'en ait pas parlé au Brésil, le Pape a répondu: «L'Église s'est déjà parfaitement exprimée sur cela, il n'était pas nécessaire de revenir dessus. (…) Il n'était pas nécessaire d'en parler, à moins de dire des choses positives (…) Les jeunes savent parfaitement quelle est la position de l'Église.»

    • Quel avenir pour la banque du Vatican?

    «Je pensais traiter la question économique l'année prochaine (…). Clairement, l'agenda a changé en raison de circonstances que vous connaissez tous et qui sont du do­maine public (l'arrestation d'un prélat de l'Apsa, NDLR) et qu'il fallait affronter.

    En premier lieu, il y a le problème de l'IOR (l'Institut pour les œuvres de religion, plus connu sous le nom de «banque du Vatican», NDLR): comment l'accompagner, comment le dessiner, comment le reformuler, comment assainir ce qu'il faut assainir. (…) Je ne sais pas ce que va devenir l'IOR. Certains disent qu'il faudrait peut-être que ce soit une banque, d'autres que ce soit un fonds d'aide, et d'autres veulent le fermer. On entend ces rumeurs. Mais, je ne sais pas, j'ai confiance dans le travail des personnes de l'IOR qui travaillent en ce sens, et aussi dans celui de la commission.»

    • Quelle réforme pour la curie romaine?

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  • Jürgen Mettepenningen reprend du service à Malines-Bruxelles

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    Selon De Standaard, Jürgen Mettepenningen va retravailler pour l’archi-diocèse de Malines-Bruxelles. Jürgen Mettepenningen avait démissioné en 2010 de manière fracassante de son poste de porte-parole de Mgr Léonard après 3 mois de fonction. Il a annoncé sur Radio 1 qu’il travaillerait désormais de nouveau pour l’archidiocèse. Mettepenningen s’était retrouvé plusieurs fois au cœur de la tempête suite aux propos mal reçus de Mgr Léonard sur l’homosexualité et la pédophilie. A tel point que Mettepenningen démissionnait au cours d’une conférence de presse retentissante qui fit grand bruit dans les médias, lors de laquelle il avait eu des mots très durs envers l’archevêque, le comparant notamment à « un conducteur-fantôme ». Il travailla ensuite pour le CD&V, mais il rejoint à present le vicariat “enseignement” de l’archevêché, pour conduire le nouveau service « Identité ». Il va, entre autres, rechercher de nouvelles manières de mettre en avant les valeurs chrétiennes dans l’enseignement catholique. […]« Je me suis réconcilié avec Léonard », a déclaré Mettepenningen à Radio 1. « Le pardon est une belle vertu chrétienne, et nous avons réaffirmé notre confiance mutuelle. Une page s’est tournée ».

    Un choix étonnant de l’archidiocèse dans lequel on préférera voir une réconciliation sincère entre deux hommes brillants que quelque anguille sous roche. Déplorons néanmoins le peu de cas fait par les médias néerlandophones de cette réconciliation, après le ramdam énorme qui avait suivi la séparation… Une nouvelle fois se vérifie l’adage « le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien ». "