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  • Quand 1500 chrétiens de Syrie émergent du cauchemar

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    Syrie : les 1 500 chrétiens assiégés à Sadad sont libres (Radio Vatican)

    Les 1 500 syriens : hommes, femmes et enfants, qui étaient encerclés dans le village de Sadad, situé à 70 km à l’est de la ville de Homs, sont désormais libres. L'armée a repris lundi le contrôle de ce village chrétien après plusieurs jours d'âpres combats contre des rebelles et des jihadistes. 

    En revanche, on est toujours sans nouvelles des dizaines de civils chrétiens assiégés dans le village voisin d’Hofar.

    Le prêtre syrien Ziad Hilal s’est rendu ce mardi matin à Sadad, il décrit un village dévasté et des familles traumatisées. « J’ai vu quelques voitures pleines d’enfants, d’hommes et de femmes qui ont vécu ces jours terribles et qui donc ont préféré sortir quelques jours pour rejoindre Homs ou d’autres lieux, et après je ne sais pas s’ils vont revenir ou non ». Le père Ziad, qui était accompagné d’un autre prêtre syro-catholique, déclare avoir rencontré le prêtre du village « jusqu’à hier, ils ont enterré 29 chrétiens du village et il en reste deux d’après lui ».

    31 chrétiens tués et les églises ravagées

    De nombreux bâtiments ont été détruits ou endommagés, a pu constater le père Ziad Hilal, notamment l’école principale du village et d’autres bâtiments officiels et les quatre églises du village- trois syro-orthodoxe et une syro-catholique - ont été endommagées. « Ils les ont utilisées comme logement et il y avaient des matelas et des couvertures pour les fanatiques, les voyous qui sont venus au village.»

    « Ils ont aussi écrit partout, sur les murs des églises, des slogans et ont cassé le Saint-Sacrement dans les quatre autels des églises. » Le père Ziad Hilal indique par ailleurs que ce sont pour l’instant « les Églises qui organisent l’aide humanitaire » en contactant les organisations pour aider les habitants de Sadad.

    Appel à l'aide de l'Église syro-orthodoxe

    L’Archidiocèse syro-orthodoxe de Homs et Hama avait lancé, en fin de semaine dernière, un cri de détresse, relayé par l’Œuvre d’Orient, aux institutions et organisations humanitaires internationales au nom de ces populations « assiégées dans des zones inatteignables ».

    « Je supplie tous ceux qui ont les moyens d’atteindre les organisations influentes dans le monde de faire pression sur les assiégeants et de parlementer avec eux » insiste Mgr Silwanos Boutros Alnemeh. Le village chrétien de Sadad comptait 15 000 habitants. 12 000 ont pu fuir il y a quelques jours. La plupart se sont réfugiés à Homs et dans sa région.

    « Nous réitérons, affirme-t-il, au nom de Dieu, notre appel aux assiégeants pour qu’ils aient pitié de ces innocents qui ne sont aucunement en cause dans cette tragédie, afin qu’ils les laissent sortir sains et saufs en leur réservant un bon traitement ». 

  • Liège, 3 novembre – Saint Hubert / Cathédrale: Messe aux Trompes de chasses

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    Ce 3 novembre, c'est la Saint-Hubert - dont la fête tombe cette année un dimanche. On l'ignore souvent, mais si saint Lambert est le patron du diocèse de Liège, le nom de saint Hubert est lié à la Cité Ardente. Né vers 656 dans la haute noblesse franque et mort en 727, il devint évêque de Tongres-Maastricht et établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur - saint Lambert - une institution religieuse, base de la future cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert, y ramenant ses reliques. Ce fait contribua à la création d'une métropole qui devint dans le courant du VIIIe siècle, le nouveau siège du diocèse de Tongres-Maastricht. Enterré à Liège et élevé à son tour sur les autels, son corps fut transféré en 825 à Andage en Ardennes - lieu qui reçut dès lors le nom de "Saint-Hubert".

    La Messe en l'honneur de saint Hubert sera célébrée à 10 heures en la Cathédrale Saint-Paul de Liège. L'office sera animé par les trompes de chasses du Bien-Aller Ardennes, qui chaque année - et ce, depuis plus de 20 ans - viennent sonner la Saint-Hubert à la cathédrale. Cette année, la fête tombant un dimanche, cela se fera exceptionnellement au cours de la Messe. A la fin de la liturgie, les fidèles pourront venir admirer la "clef de Saint-Hubert". Ce chef-d'œuvre de l'orfèvrerie mosane sera amené pour la circonstance sur place par l'équipe du Trésor de la Cathédrale. Selon la légende, cette clef aurait été offerte à saint Hubert par le pape comme souvenir de son pèlerinage à Rome. La poignée de la clef contient en effet une limaille des liens de Saint-Pierre. En fait, il s'agit d'un reliquaire datant - selon les parties - du XIIe au XIIIe siècle, et donné à l'évêque pour rehausser le prestige de l'Eglise de Liège.

     

    Contact chanoine Armand Beauduin, Doyen du chapitre, tél0475/913753

  • Le pape François, apôtre de Marie qui défait les noeuds

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    Mary,_Untier_of_Knots_by_Schmidtner.pngDe Sandro Magister (chiesa espresso) :

    Les nœuds du pasteur Bergoglio (extraits)

    C’est lui qui a importé d’Allemagne en Argentine la dévotion à la Vierge "qui défait les nœuds". Aux études il préférait le soin donné aux âmes. (...)

    ... on sait encore peu de choses (de la vie du pape) à propos des six années, entre 1973 et 1979, pendant lesquelles Bergoglio a été le supérieur de la province d’Argentine de la Compagnie de Jésus et des véritables motifs qui ont ensuite provoqué sa marginalisation, jusqu’à son exil dans la résidence jésuite périphérique de Cordoba, en tant que simple directeur spirituel. C’est au cours de l’une de ces années qui furent difficiles pour lui que Bergoglio s’est rendu en Allemagne "afin de travailler à sa thèse de doctorat", comme l’indique de manière succincte sa biographie officielle que l’on peut voir sur le site web du Vatican.

    C’était au mois de mars 1986. Bergoglio allait fêter ses 40 ans en décembre de cette année-là. Pour sa thèse de doctorat, il avait choisi comme sujet Romano Guardini, le grand théologien allemand (...). Les archives de Romano Guardini se trouvaient à Munich, alors que la faculté de théologie où Bergoglio devait soutenir sa thèse de doctorat était la faculté Sankt Georgen, à Francfort. Cependant Bergoglio ne s’est pas limité à effectuer le va-et-vient entre ces deux villes. Depuis Munich on peut également de se rendre rapidement, par le train, à Augsbourg.

    Et c’est dans cette dernière ville que son séjour en Allemagne a changé radicalement d’orientation.

    À Augsbourg, il y a dans l’église des jésuites, qui est placée sous l’invocation de Saint Pierre, une image mariale qui est vénérée : celle de la Vierge "qui défait les nœuds". Marie y est représentée en train de défaire les nœuds d’un ruban que lui présente un ange, tandis qu’un autre ange reçoit d’elle l’autre bout du ruban, débarrassé de ses nœuds. La signification est claire. Les nœuds sont tout ce qui complique la vie, les difficultés, les péchés. Et Marie est celle qui aide à les défaire.

    Bergoglio fut très frappé par cette image mariale. Quelques mois plus tard, lorsqu'il rentra en Argentine, il emporta une bonne quantité de cartes postales représentant la Vierge "qui défait les nœuds".

    La thèse de doctorat fut abandonnée dès ses débuts et la pensée même de Romano Guardini ne laissa pas une empreinte durable sur Bergoglio. Dans l’interview que le pape François a accordée à "La Civiltà Cattolica" et dans laquelle il parle longuement de ses auteurs de référence, Guardini n’apparaît pas. Et il n’est pas non plus cité dans ses autres textes ou discours.

    Mais en compensation, grâce au séjour qu’il avait fait en Allemagne en 1986, Bergoglio a fait naître en Argentine, sans s’en rendre compte, une nouvelle dévotion mariale. Un artiste à qui il avait donné la carte postale achetée à Augsbourg fit une reproduction de l’image et l’offrit à une paroisse du quartier populaire du Barrio de Agronomía, au centre de Buenos Aires. Installée dans cette église, l'image de Marie "desatanudos" a attiré des fidèles en nombre croissant, elle a converti des pécheurs et elle a entraîné une augmentation inattendue de la pratique religieuse. À tel point que la tradition d’un pèlerinage à l'image, rassemblant, le 8 de chaque mois, des gens en provenance de tout Buenos Aires et même de plus loin, s’est solidement établie en quelques années seulement.

    "Jamais autant qu’en cette occasion je ne me suis senti un instrument dans les mains de Dieu", a confié Bergoglio à un confrère jésuite qui a été son élève, le père Fernando Albistur, aujourd’hui professeur de sciences bibliques au Colegio Máximo San Miguel, à Buenos Aires. Le père Albistur le raconte dans un livre qui vient tout juste de paraître sous la supervision d’Alejandro Bermúdez et où l’on peut lire les interviews données par dix jésuites et dix laïcs argentins amis de longue date de Bergoglio.

    Et il n’est pas le seul. La même histoire est racontée dans ce livre par le plus respecté des théologiens argentins, le père Juan Carlos Scannone, ancien professeur du jeune jésuite Bergoglio. D’après Scannone, cette affaire de la Vierge "qui défait les nœuds" aide à mieux comprendre le profil "pastoral" du pape François et la grande attention que celui-ci porte au "peuple". (...)

    Le pape François s’est référé de manière explicite à la Vierge "qui défait les nœuds" dans la première partie de la méditation qu’il a prononcée, le 12 octobre, sur la place Saint-Pierre, lors de la journée mariale de l'année de la foi, en présence d’une image mariale encore plus célèbre, celle de Fatima :

    > "La foi de Marie dénoue le nœud du péché…"

  • La mort de Tadeusz Mazowiecki

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    Tadeusz_Mazowiecki.jpgLu sur RadinRue :

    TADEUSZ MAZOWIECKI s’en est allé auprès de Dieu

    par enka

    La Pologne vient de perdre un des piliers de son passage entre la dictature communiste et la libre Pologne d’aujourd’hui. Tadeusz Mazowiecki est décédé à l’âge de 86 ans ce lundi. Il fut le créateur des « Intellectuels Catholiques » et Premier Ministre dans l’époque charnière de la Pologne sous le joug des rouges (PRL) et la République Polonaise qui a aboli le communisme en Europe.

    Juriste, journaliste et Premier Ministre, Tadeusz Mazowiecki a été un des piliers de la Pologne qui a lutté contre le communisme. Il fut le Premier Ministre polonais à la charnière du passage vers la liberté.

    Avec lui, la Pologne perd « l’un des pères de la liberté et de l’indépendance », a souligné aujourd’hui le ministre des affaires étrangères polonais, Radoslaw Sikorski.

    Mazowiecki avait obtenu ses diplômes de Droit à la fin de la seconde guerre mondiale. Il rejoint rapidement "Pax" mouvement intellectuel catholique très influent dans une Pologne à la botte des communistes. Mais "Pax" reste assez effacé politiquement dans le combat contre le communisme, et Mazowiecki préfère un engagement plus solide pour son pays.

    Il quitte PAX en 1955, et en 1957 crée KIK (Klub intelektualistow Katolickich) – Club des intellectuels catholiques – et, l’année suivante, le dote d’une revue mensuelle, „Więź” (Le lien). Il fait alors la connaissance de Karol Wojtyla, que l’on consacre évêque à Cracovie. Il restera rédacteur en chef de Więź” , jusqu’à son arrestation par le pouvoir communiste dirigé alors par le Général Jaruzelski le 13 décembre 1981, alors que l’Etat de guerre est promulgué en Pologne. De décembre 1981 à mars 192, le mensuel est interdit.

    En 1961, il entre au Parlement : la déstalinisation ouvre la Diète polonaise a des députés catholiques vraiment indépendants, ceux du groupe Znak (Signe), du nom de la maison d’édition qui publie, à Cracovie, Tygodnyk Powzechny. Cet hebdomadaire est la seule publication d’opposition et Wojtyla y écrit régulièrement.

    En 1968 Mazowiecki s’élève contre les purges mises en place par les communistes à l’encontre des juifs de Pologne. Il s’insurge aussi contre les intimidations violentes que l’état met en place contre les étudiants, ainsi que le mouvement des hippies, qui avait alors à sa tête le sculpteur polonais Joseph Pyrz, et qui luttaient eux-aussi contre le communisme et le manque de liberté d’expression. A cette époque les leaders que seront dans Solidarnosc ( qui n’existait pas encore ) Kuron et Michnik écrivent sous un pseudonyme dans « Więź », qui ouvre ses colonnes à la gauche non communiste.

    1970, c’est la tragédie de Gdansk : l’armée écrase dans le sang la révolte des ouvriers à laquelle participe un certain Walesa. Mazowiecki fera partie de la commission d’enquête. Cette année-là, il est veuf pour la seconde fois, avec trois fils. En 1976, il soutiendra Kuron, Michnik et quelques autres intellectuels qui créent le KOR – Comité de défense des ouvriers. Avec l’historien Geremek, il fonde les « universités volantes », pour diffuser une culture indépendante.

    En 1989 au mois d’août il a été le premier Premier Ministre de la Pologne post-communiste. C’est son gouvernement qui a changé la Pologne.

    Actuellement Mazowiecki était conseillé du président polonais en exercice Bronisław Komorowski. Il a été hospitalisé il y a quelques semaines après une journée de travail à la Chancellerie Présidentielle.

    Toujours vaillant dans la Foi, Mazowiecki est mort le jour de sa fête, son Saint Patron étant Tadé Jude.

    radinrue.com

  • 3 novembre : festivités de la Saint-Hubert

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    Festivités de la Saint-Hubert :
    Fête Patronale. Folklore et Traditions (source)

    Patron des chasseurs depuis le 9ème siècle, St Hubert est aussi invoqué pour le succès des chasses et la protection des chiens et des chevaux. A Saint-Hubert, le 03/11/13 !

    Dès 9h, différentes animations prennent place devant la basilique avec des groupes folkloriques, un marché artisanal, des sonneries de trompes de chasse, des rassemblements de cavaliers, de chasseurs, de Compagnons de St Hubert, ou encore de lanceurs de drapeaux…

    Après la messe, vers 11h, a lieu la traditionnelle distribution de pains bénis et la bénédiction des animaux sur le parvis de l'église en présence des sonneurs de trompes de chasse.

    La cérémonie est suivie d'un marché artisanal avec dégustation et vente de produits locaux et animations diverses. 

    • 9h : Messe à l’autel de saint Hubert (Basilique)
    • 9h : Marché artisanal - Dégustation et vente de produits régionaux
    • 9h30 à 10h30 : Adoration du Saint Sacrement et permanence pour les confessions (crypte)
    • 10h : Sonneries de trompes de chasse, démonstrations de fauconnerie, lanceurs de drapeaux, démonstrations de dressage de chiens (centre ville)
    • 10h45 : Rassemblement et départ en cortège vers la Basilique (Place du Fays)
    • 11h : Grand-messe en l’honneur de saint Hubert par le Royal-Forêt Saint-Hubert et chantée par la chorale paroissiale.(Basilique)
    • Bénédiction des pains et imposition de la relique (Basilique)
    • 12h15 : bénédiction des animaux (devant la Basilique)
    • 13h : départ rallye équestre (Complexe sportif)

     

    Renseignez-vous
  • Une jeune bienheureuse morte à 18 ans en 1990

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    561919_658772874154078_1477663529_n.jpgDu blog "Jardinier de Dieu" :

    Bienheureuse Chiara Luce Badano (1971-1990) - 29 octobre

    Chiara est née en 1971 et est morte en 1990, à la veille de dix-neuf ans, à cause d'une maladie incurable. 19 années pleines de vie, d'amour, de foi. Deux années, les dernières, pleines aussi de douleur, mais toujours dans l'amour et dans la lumière, une lumière qui irradiait autour d'elle et qui venait de l'intérieur : de son cœur plein de Dieu ! 

    Comment une jeune de 17-18 ans peut-elle vivre une telle souffrance, humainement sans espérance, en répandant de l'amour, de la sérénité, de la paix, de la foi ? Il s'agit évidemment d'une grâce de Dieu, mais cette grâce a aussi été préparée et accompagnée d'une collaboration humaine : la collaboration de Chiara elle-même, certainement, mais aussi de ses parents et de ses amis

    Les parents de Chiara Badano sont encore vivants aujourd'hui. Ils ont allumé dans l'âme de leur fille unique la flamme de la foi, et ont aidé Chiara à la garder toujours allumée, même dans les moments difficiles de la croissance et surtout dans la grande et longue épreuve de la souffrance.

    La relation entre les parents et les enfants est « fondamentale » et pas seulement en raison d'une « juste tradition ». La famille est fondamentale parce que c'est là que germe dans l'âme humaine la première perception du sens de la vie. Elle germe dans la relation avec la mère et le père, qui ne sont pas maîtres de la vie de leurs enfants, mais sont les premiers collaborateurs de Dieu pour la transmission de la vie et de la foi.

    Chacun de nous a besoin d'un terrain fertile sur lequel plonger ses propres racines, un terrain riche de substances nutritives qui font grandir la personne : ce sont les valeurs, mais ce sont surtout l'amour et la foi, la connaissance du vrai visage de Dieu, la conscience qu'il nous aime infiniment, fidèlement, patiemment, jusqu'à donner sa vie pour nous.

    En ce sens, « la famille est une ‘petite Eglise', parce qu'elle transmet Dieu, elle transmet l'amour du Christ », grâce à la force du sacrement de mariage. L'amour divin qui a uni l'homme et la femme, et qui les a rendu parents, est capable de susciter dans le cœur des enfants le germe de la foi, c'est-à-dire la lumière du sens profond la vie.

    Les dernières paroles de Chiara Luce avant sa mort, de pleine adhésion à la volonté de Dieu, ont été: «Maman, au revoir. Sois heureuse parce que moi je le suis».

    Elevons notre louange à Dieu

    parce que son amour est plus fort que le mal et que la mort;

    et remercions la Vierge Marie qui conduit les jeunes,

    même à travers les difficultés, et les souffrances,

    à aimer toujours plus Jésus et à découvrir la beauté de la vie.

     

    Selon Benoit XVI, Marine Soreau, http://www.zenit.org/article-25580?l=french

    http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/angelus/2010/documents/hf_ben-xvi_ang_20100926_fr.html

  • Ramdam helvétique autour d'une définition hétéro du mariage en passe d'être inscrite dans la constitution

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    Lu ICI :

    «UNE GIFLE POUR TOUS LES HOMOS SUISSES»

    Au grand dam des associations LGBT, le Gouvernement helvétique a accordé son soutien à l'initiative «Non à la pénalisation du mariage». Un texte qui introduit en douce une définition strictement hétéro des unions.

    Le Conseil fédéral n’a rien trouvé à redire à l’initiative du Parti démocrate-chrétien (PDC) baptisée «Non à la pénalisation du mariage». Mercredi, le Gouvernement s’est exprimé en faveur du texte, déposé en décembre dernier, et qui sera donc soumis au peuple. Cette proposition vise à modifier la Constitution de manière à placer les couples mariés sur un pied d’égalité avec les célibataires en matière d’impôts et d’assurances sociales. Depuis son lancement, elle avait pourtant fait l’objet de mises en garde répétées de la part des organisations LGBT helvétiques. En cause, une petite phrase aux conséquences lourdes: Le mariage, dit l’initiative, est «l’union durable réglementée par la loi d’un homme et d’une femme».

    PRÉOCCUPANT

    Une modification de la loi fondamentale dans ce sens serait «une gifle pour toutes les personnes aimant une personne du même sexe, souligne un communiqué commun de six formations politiques helvétiques allant des Gays dans l’UDC aux Jeunes socialistes. Le fait que le Conseil fédéral n’a pas mis un seul mot sur cette définition du mariage dans son communiqué de presse est particulièrement préoccupant.»

    Dans la foulée, LOS, Familles Arc-en-Ciel, Transgender Network et Pink Cross met en évidence le grand bond en arrière que constituerait une telle disposition pour la Suisse alors que l’Espagne, par exemple, vient de confirmer le droit constitutionnel au mariage égalitaire. Ce pays, note le communiqué, «a réussi le pari de représenter et d’intégrer au sein de la société la diversité des modèles familiaux, ceci sans grand conflit. [..] La constellation que nous présente le PDC comme étant la famille idéale, papa/ maman/enfant cache l’évidence: la grande majorité des familles ne ressemble en rien à ce modèle, mais plutôt à une famille monoparentale, à un patchwork familial, ou à une famille homoparentale.»

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  • François salue l'oeuvre de Benoît XVI qui "faisait de la théologie à genoux"

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    "Benoît XVI faisait de la théologie à genoux"

    Le pape François remet le Prix Ratzinger à deux théologiens (zenit.org)

    « Benoît XVI faisait de la théologie à genoux… et il l’a mise à disposition sous une forme la plus accessible possible », a déclaré le pape François en remettant le Prix Ratzinger, samedi 26 octobre 2013, au Vatican.

    Le Prix Ratzinger, institué en 2011 par la « Fondation vaticane Joseph Ratzinger – Benoît XVI », a été attribué cette année au prof. Richard A. Burridge, doyen du King’s College de Londres et ministre de la Communion anglicane et au laïc Christian Schaller, professeur en théologie dogmatique et directeur adjoint de l’Institut pape Benoît XVI à Ratisbonne (cf. Zenit du 26 juin 2013).

    Le pape a rendu hommage à la trilogie « Jésus de Nazareth » de Benoît XVI, qui « a fait don à l’Eglise, et à tous les hommes, de ce qu’il avait de plus précieux: sa connaissance de Jésus, fruit d’années et d’années d’étude, de confrontation théologique et de prière ».

    Discours du pape François :

    Chers frères et sœurs, 

    Je vous remercie et je suis content de vous rencontrer, en signe surtout de notre reconnaissance et de notre grande affection pour le pape émérite Benoît XVI.

    Je voudrais partager avec vous une réflexion qui me vient spontanément à l’esprit quand je pense au don vraiment singulier que celui-ci a fait à l’Église avec ses livres sur Jésus de Nazareth. 

    Je me souviens du jour où sortit le premier volume, certains disaient : «  mais qu’est-ce que c’est ? Un pape ça n’écrit pas de livres de théologie, ça écrit des encycliques!... Le pape Benoît s’était certainement posé le problème, mais dans ce cas aussi, comme toujours, il a suivi la voix du Seigneur dans sa conscience éclairée. Avec ces livres, il n’a pas fait de « magistère » au sens propre du mot, et il n’a pas fait d’étude académique. Il a fait don à l’Eglise, et à tous les hommes, de ce qu’il avait de plus précieux: sa connaissance de Jésus, fruit d’années et d’années d’étude, de confrontation théologique et de prière. Car Benoît XVI faisait de la théologie à genoux, et nous le savons tous. Et il l’a mise à disposition sous une forme la plus accessible possible. 

    Personne ne peut mesurer tout le bien qu’il a fait en faisant ce don ; seul le Seigneur le sait! Mais nous en avons tous une certaine perception, pour avoir entendu dire que tant de personnes, grâce aux livres sur Jésus de Nazareth, ont nourri leur foi, l’ont approfondie,  ou se sont même approchés pour la première fois du Christ de manière adulte, en conjuguant ensemble les exigences de la raisons et la recherche du visage de Dieu.

    En même temps, l’œuvre de Benoît XVI a stimulé une nouvelle saison d’études sur l’Evangile entre l’histoire et la christologie, et c’est dans ce cadre que s’inscrit aussi votre Symposium, dont je  fais tous mes compliments aux organisateurs et aux intervenants.

    Je félicite également tout spécialement le pasteur et professeur Richard Burridge et le professeur Christian Schaller, auxquels est remis le prix Ratzinger cette année. Au nom également de mon prédécesseur – avec qui j’étais il y a trois ou quatre jours – je vous fais mes plus vives félicitations: que le Seigneur vous bénisse  toujours vous et votre travail au service de son Royaume. 

    Et qu’il vous bénisse tous, chers amis, et vos proches. Merci!

    Traduction d’Océane Le Gall

  • Pape François : "Se confesser, en appelant nos péchés par leur nom"

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     Radio Vatican, 25 octobre 2013 : avoir le courage devant le prêtre qui nous confesse d’appeler nos péchés par leur nom, sans les cacher :

     L’homélie de ce vendredi matin, lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Saint Marthe, a été consacrée entièrement par le Pape François au sacrement de réconciliation. Se confesser, a rappelé le Pape, c’est aller à la rencontre de l’amour de Jésus avec la sincérité et la transparence des enfants, en accueillant la grâce sans honte. « Se confesser face à un prêtre, c’est important parce que se confesser tout seul devant Dieu, c’est comme se confesser par e-mail. Dans ce cas, Dieu est lointain, je dis les choses et il n’y a pas de face à face, les yeux dans les yeux. » Le Pape François, partant des lectures de la liturgie du jour, a voulu parler de la confession, rappelant que « Saint Paul, dans l’épître aux Romains, confesse ses fautes à ses frères face à face ». « Certains chrétiens, a dit encore le Pape, déclarent : « Moi je vais me confesser ». « Mais ils confessent tout un tas de choses abstraites, un peu en l’air, qui ne sont pas concrètes ». « Et alors c’est comme ne pas se confesser, car confesser nos péchés ce n’est pas comme aller chez le psychiatre, ni dans une salle de torture : c’est dire au Seigneur : ‘Seigneur je suis un pécheur, et je suis un pécheur pour telle chose, et telle autre chose ». « La confession des péchés faite avec humilité, a rappelé le Pape, voilà ce que l’Eglise nous demande à tous ». « Et pour se confesser, on va vers notre frère, notre frère prêtre, et on se confesse de manière concrète, comme le faisait Saint Paul ».

    Ici : "Se confesser, en appelant nos péchés par leur nom"

    Il faut aussi des confesseurs plus courageux, mieux formés, dotés du sens surnaturel du péché et de la miséricorde, et qui restituent à la confession son caractère religieux. Les rares endroits où l’on confesse encore ressemblent souvent plus à des parloirs ou à des cabinets de pseudo-psychothérapeutes, où se déroulent des dialogues interminables,  aussi inutiles qu’impénitents.  JPSC

  • Angola : profanations au sanctuaire de Notre-Dame de Muxima

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    imagem.jpgAFRIQUE/ANGOLA - Profanation de la statue de Notre-Dame de Muxima : pour l’Evêque du lieu, « une action froide et lâche »

    Luanda (Agence Fides) – « Une action perpétrée de manière froide et lâche » : c’est ainsi que l’Evêque de Viana, S.Exc. Mgr Joaquim Ferreira Lopes, a qualifié la profanation du Sanctuaire de Muxima, en Angola. Selon Radio Ecclesia – radio de l’Eglise en Angola – le Dimanche 27 octobre, six personnes non identifiées ont vandalisé et détruit un certain nombre d’images de Notre-Dame vénérées à l’intérieur du Sanctuaire.

    « Heureusement, l’image principale de Notre-Dame de Muxima (une statue NDR) n’a subi que des dommages limités mais d’autres images sont irrécupérables en ce que sauvagement détruites » a affirmé l’Evêque. Le grave acte de vandalisme a été commis le jour même de la clôture de l’Année de la Foi en Angola.

    Une fois apprise la nouvelle, quelques centaines de fidèles se sont rassemblés face au Sanctuaire pour protester. Mgr Lopes a invité tout un chacun à conserver son calme tout en soulignant que, outre les dégâts matériels, les autorités devront tenir compte « des dommages moins visibles, les dommages moraux qui frappent le cœur des personnes et provoquent colère et rage au sein de la population qui se sent privée de symboles auxquels elle est très dévote ».

    Les autorités ont annoncé une enquête et le recours à des spécialistes afin de réparer les dommages subis par la statue de la Très Sainte Vierge Marie.

    Selon la presse, la police a arrêté un certain nombre de personnes appartenant à la confession évangélique appelée « église prophétique de l’arche de Bethléem » et évalue actuellement leur position en ce qui concerne l’acte de profanation.

    Les Evêques d’Angola ont exprimé à plusieurs reprises leur préoccupation quant à la montée en puissance des sectes et la forte croissance du nombre des immigrés de religion musulmane dans le pays (voir Fides 18/11/2011). Cette préoccupation a été relancée au terme de leur dernière Assemblée plénière par S.Exc. Mgr Manuel Imbamba, Archevêque de Saurimo et porte-parole de la CEAST qui, dans un entretien accordé à Radio Ecclesia, a affirmé que l’Eglise catholique ne peut empêcher l’entrée d’autres religions dans le pays mais il a souligné que « les graves conséquences » de l’arrivée de formes religieuses caractérisées par « l’intolérance, le fondamentalisme, la violence et la perversion de leur culture elle-même » ne peuvent être ignorées.

    Rappelant que certains pays financent l’expansion de l’islam dans des buts politiques, Mgr Imbamba a conclu : « Nous devons rester en garde contre ces situations, notamment en tenant compte des situations de violence existant au Nigeria, en République centrafricaine et au Moyen-Orient ». (L.M.) (Agence Fides 28/10/2013)

  • L'écrivain algérien Boualem Sansal ne croit pas à la démocratie dans le monde arabo-musulman

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    Lu sur Le Vif :

    "Je ne crois pas à la démocratie dans le monde arabo-musulman"

    L’écrivain algérien Boualem Sansal fait sensation avec un essai tonitruant (1) révélant les origines, les tabous et les méfaits de l’islamisation qui poursuit sa propagation mondiale.

    • Le Vif/L’Express : Quel éclairage apporte un écrivain en « regardant un sujet de manière littéraire » ? 

    Boualem Sansal : Je précise d’emblée que je ne suis pas un spécialiste de l’islam pour pouvoir parler librement. On a besoin d’auteurs de toutes sortes, mais je m’intéresse aux phénomènes de société de notre époque. C’est pourquoi j’aimerais retrouver l’engagement des écrivains d’antan. Telle une caste détachée, ils restent absents du débat public, au lieu d’en être des acteurs. Lorsqu’on est confronté à une question aussi menaçante pour la société que l’islamisation, on doit se comporter en militant. Écrire ne suffit pas pour faire avancer les choses. Ce livre vise à dépasser le simple discours politique pour examiner les mécanismes profonds. J’espère vivement qu’il provoquera un vrai débat. 

    • Comment expliquez-vous le silence des intellectuels arabes, que vous qualifiez de « vecteur d’islamisme » ? 

    Ce qui me frappe, c’est que ce silence a existé de tout temps, quels que soient les sujets qui traversent l’ensemble des sociétés (le divorce, l’homosexualité ou la crise économique). C’est lié à la structure même de la société arabo-musulmane, dictatoriale ou féodale. Au mieux, les intellos sont des troubadours répétant le discours officiel. Ceux qui vivent en Occident demeurent également muets. Comment les réveiller ? Le mouvement Ecrivains pour la Paix − que j’ai fondé avec l’écrivain israélien David Grossman − a le plus grand mal à les mobiliser car ils redoutent d’être excommuniés ou assassinés. Or le propre de l’intellectuel est de dépasser la crainte, sinon il devient soldat.

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  • Affaires d'écoutes : l'espionnage américain ciblerait aussi des organisations catholiques

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    Lu sur "Benoît-et-moi" :

    L'espionnage des USA aux dépens d'ONG catholiques

    Un article (troublant) du parlementaire italien, et député européen catholique Luca Volontè, sur la Bussola. Il y est question de la Manif pour tous (28/10/2013)

    Bien entendu, cela n'exclut pas d'autres types d'interceptions, ou pour d'autres motifs.

    Quand l'espionnage des USA est aux dépens des ONG catholiques (http://www.lanuovabq.it )

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    Enfin, au moins en paroles, les institutions italiennes et européennes semblent secouées par la pratique anglo-américaine d'écouter des millions de conversations privées, simples citoyens et agents de l'Etat, sans en donner de raisons ni, pour le moment, avoir fourni la moindre garantie de destruction d'une telle documentation.

    A pas lents, mais parfois, la politique des petits pas pourrait être efficace. Cela ne finira sans doute pas autour d'un verre; l'Allemagne ne le permettra pas, et c'est pourquoi Barroso et Van Rompuy sont obligés de "tenir ferme la position européenne". Tous interceptés, avec des risques de "totalitarisme" à faire pâlir les prévisions romanesques du "big brother" d'Orwell. Il n'y a pas eu à ce jour, et je crois qu'il n'y aura pas de communications officielles des gouvernements individuels ni de la Commission, les citoyens et les organisations interceptés ne seront pas avisés, ni protégés ultérieurement.

    Certainement, je l'affirme explicitement, il y a des organisations no-profit ouvertement écoutées, dont les mails et les actions stratégiques (bien qu'absolument légitimes et conformes aux lois internes et internationales) ont été "monitorés" et ont fourni des éléments utiles pour d'autres ONG et lobbies systématiquement liés au Département d'Etat US. On ne pourrait pas expliquer sinon l'espionnage découvert aux dépens de la Manif pour tous, en France, sur laquelle des enquêtes sont ouvertes après la dénonciation de l'organisation. Je ne suis ni "complotiste", ni naïf, je pense à plus forte raison que cette honteuse parenthèse de l'administration Obama jette une tache sur la glorieuse tradition américaine. Elle reste une ignoble parenthèse, qui doit être clarifiée dans tous ses détails, et pour tous les interceptés.

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