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  • Fin de vie : quand un accompagnement des patients s'avère possible

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    Fin de vie : un accompagnement des patients est possible (synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org)

    La prise en charge de la mort, une mission "occultée" par les acteurs hospitaliers. Tel était le constat de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans son rapport publié en 2009, intitulé "la mort à l'hôpital" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 10 octobre 2012). Un constat toujours d'actualité. La médicalisation prend trop largement le pas sur "l'aspect socio-familial et spirituel", passé au second plan, et cela, "au détriment des familles..." précise le Quotidien du Médecin dans un article qui relate que ce constat a été également dressé par les participants à un colloque organisé par le centre Babel (Centre ressource européen en clinique transculturelle, de l'hôpital Cochin). Et pourtant, accompagner les patients en fin de vie et leur famille est possible. 

    Le Quotidien du Médecin cite en exemple le Centre Hospitalier Universitaire de Montréal (CHUM) qui dispose d'un "service de soins...spirituels", dirigé non par un médecin mais par un docteur en théologie, Michel Nyabenda: "Au Québec, on part du principe que tout être humain a des besoins spirituels" précise-t-il. Concrètement, le service s'adapte à chaque demande, en allant "de l'accompagnement vers la mort au soutien de la famille endeuillée". Pour le Dr Régis Aubry, président de l'observatoire national de la fin de vie (ONFV), qui s'insurge contre la "surmédicalisation" de la fin de vie en France, ce modèle québécois est un exemple à suivre. Car en France, souligne-t-il, "On repousse le face à face avec la mort". 

    En France, Famille Chrétienne fait état de l'Unité de soins palliatif  de Malestroit (Morbihan), "un service pilote animé par les Augustines de la Miséricorde de Jésus". Cette unité est dirigée par le Dr Alain Hirschauer, ancien médecin de famille. "Démuni" face à la mort de certains de ses patients, le Dr Dr Alain Hirschauer précise qu'il s'est "alors formé aux soins palliatifs et [a] changé de voie". Il confie: "J'ai trouvé ici la vraie médecine de famille, puisque nous accompagnons nos malades, qui sont des cas extrêmes, aux heures les plus cruciales de leur existence, ainsi que leur proche". Il ajoute qu'il reçoit, dans cette unité, "de grandes leçons de vie et de courage de la part des patients, de merveilleuses leçons de patience et de bienveillance de la part des soignants". Soeur Roxane, responsable de l'unité de soins palliatifs précise les différentes missions de l'unité. Elle précise: "l'accueil de la personne et de sa famille est notre mission n°1" au même titre que la dimension spirituelle du malade."Nous avons [...] deux autres missions: la formation - nous recevons de très nombreux stagiaires, étudiants infirmiers, internes ou déjà médecins - [...] et la recherche, car bien des domaines de la fin de vie ne sont pas encore explorés, comme [...] l'hydratation", souligne-t-elle. Pour Soeur Roxane, le rôle des soignants est "capital". Car accompagner une personne en fin de vie implique "un soulagement de la douleur, une prise en charge psychologique, mais aussi un accompagnement spirituel". 

  • Quand Eric de Beukelaer tacle les anarchistes pâtissiers

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    Crépuscule de l’anarchisme pâtissier – Marianne Belgique p.9

    D'Eric de Beukelaer dans Marianne Belgique, p. 9 (via son blog)

    Ci-dessous ma chronique parue dans l’hebdo Marianne-B de cette semaine. Merci à la rédaction de me donner cet espace d’expression:

    Entarter Mgr Léonard semble devenu un passe-temps pour grand(e)s adolescent(e)s en mal de meurtre symbolique du père. Les blagues les plus courtes étant les meilleures, la répétition des attentats pâtissiers ou aquatiques à l’encontre de l’archevêque, vide ce genre d’action de tout résidu de comique. Il est vrai que l’opération est aisée, car l’homme d‘Eglise n’a pas de gardes du corps. Et les courageux militants savent qu’il ne portera pas plainte. Tout au plus, priera-t-il pour eux. Reste l’indulgence au nom de l’adage « il faut que jeunesse se passe ». Mais imaginons un court instant que des étudiants ultra-cathos en fassent autant en milieu libre-penseur – et je ne vous dis pas le scandale. Notre capacité d’indignation est, en effet,  à géométrie variable.

    Il y a quelques jours à Bruxelles, Noël Godin y est également allé de sa tarte. S’il avait été le premier à viser Mgr Léonard, j’aurais compris – provocation oblige. Non pas que cela me fasse rire, mais – à tout prendre – je préfère qu’à la suite de Bernard-Henri Lévy ou de Bill Gates, le prélat soit arrosé de chantilly plutôt que d’acide. Que l’entarteur se soit par contre senti obligé d’emboîter le pas à la cohorte des boutonneux qui focalisent sur l’archevêque, voilà qui transforme le frondeur en conformiste. Notre pays est-il donc à ce point vide de politiciens douteux ou de requins de la finance pour servir de cible à sa militance jubilatoire? Morne crépuscule de l’anarchisme pâtissier.

  • Médecins et tribunaux québecois s'opposent à l'aide médicale à mourir

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Fin de vie Québec : médecins et tribunaux se prononcent contre

    A quelques jours du vote sur le projet de loi 52, "visant à autoriser l'euthanasie sous la forme d'une aide médicale à mourir" (Cf. Synthèse de presse Gènéthique du 13 juin 2013), La coalition des médecins pour la justice sociale a demandé au Dr Stevens, oncologue américain, de témoigner sur son expérience dans un Etat américain, (l'Orégon) où le suicide assisté est autorisé depuis 15 ans. Pour ce médecin, le suicide assisté est un "permis de tuer" et donner le choix au patient de pouvoir mettre fin à ses jours est une "incitation au suicide".

    Récemment, deux décisions de tribunaux canadiens maintiennent la législation contre l'euthanasie et le suicide assisté. Il s'agit, en premier lieu, d'une décision de la Cour d'Appel de la province de la Colombie-Britannique (Cf synthèse de presse Gènéthique du 28 août 2012), rendue le 10 octobre 2013, qui maintient l'interdiction du suicide assité. La deuxième décision, en date du 18 octobre 2013, a été rendue par la Cour suprême du Canada (affaire Rasouli). Elle déclare qu'un médecin est tenu d'obtenir l'accord de son patient (ou de son tuteur) avant d'arrêter un traitement, lorsque cette décision est susceptible d'entraîner la mort de son patient.

  • Le Vatican sera-t-il chassé de l'ONU ?

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    Nous relayons très volontiers ce message, et cet appel, d'Austin Ruse :

    Vont-ils chasser le Vatican de l'ONU

    Chers amis du Friday Fax,

    Ce titre vous a peut-être choqué. Pourtant, c'est exactement ce à quoi des militants radicaux, anti catholiques et pro IVG essaient d’aboutir.

    Prenez un petit instant pour regarder cette vidéo: http://vimeo.com/74665308

    Cette vidéo toxique est le prélude à une campagne mondiale menée par l’organisation «Catholics » for Choice (catholiques pour le droit de choisir), le Centre des droits reproductifs, et le Planning familial. Leur but : priver le Vatican de son siège à l’Onu.

    Pourquoi veulent-ils chasser le Vatican de l’Onu? C’est parce que le Vatican est le meilleur représentant des droits de l’enfant-à-naître et de la famille naturelle à l’Onu. Sans le Vatican, il est fort possible que le droit international à l’avortement aurait déjà été reconnu, et que la famille aurait été bannie.

    Parfois, le Vatican est seul à résister. Vous devriez les voir, ces prêtres courageux qui, seuls, tiennent le coup contre les déchaînements des puissants.

    C-FAM a été fondée il y a 16 ans, lorsque le Nonce apostolique a informé le Pape que sa présence permanente auprès de l’Onu aurait dorénavant besoin de l’aide de laïcs à travers les associations pro vie.

    Un petit nombre de volontaires ont répondu à cet appel, et a donné vie à C-FAM. Leur mission consiste précisément à défendre de la vie de l’enfant-à-naître, la famille et l’Eglise contre les radicaux qui s’opposent à eux à l’Onu.

    De qui parlons-nous ?

    Catholics for Choice, est une organisation dont la seule vocation consiste à affaiblir les messages de l’Eglise, et à pousser en faveur de l’avortement. Ils travaillent en collaboration avec le Centre pour les droits reproductifs, une organisation de juristes dont la culture néfaste prend d’assaut le monde entier.

    Nous nous devons de les combattre inlassablement. Et c’est pour cette raison que nous nous tournons vers vous. Nous avons besoin de votre aide.

    La mission de C-FAM et du Friday Fax n’est rendue possible que grâce aux dons de personnes privées. Nous ne dépendons pas de fondations puissantes ou à des dons des grosses fortunes. C’est pourquoi nous vous recontactons régulièrement pour vous mobiliser votre soutien.

    Cette semaine, nous débutons notre collecte de fonds la plus importante de l’année. Nous avons besoin de rassembler une somme d’argent importante, qui nous permettra de combler notre déficit budgétaire avant la fin de l’année. Nos ressources frugales ne nous permettent pas de financer tout le travail à accomplir auprès de l’Onu et dans le monde entier.

    Nous avons besoin de vous pour mener ce combat difficile, pour défendre l’Eglise contre les organisations soi-disant catholiques qui veulent se débarrasser du Vatican à l’Onu.

    Si vous le voulez bien, rendez-vous sur le site www.c-fam.org/donate pour faire un don. Il y a plusieurs manières de le faire. Par courrier, par carte de crédit sur un serveur sécurisé, et par PayPal.

    Pouvez-vous faire un don de 100 $ ? Cela serait fantastique ! 50 $ aideraient beaucoup aussi.

    Nous vous prions humblement de nous aider, en allant sur www.c-fam.org/donate et en faisant un don qui nous aidera à défendre l’Eglise à l’Onu. Nous en avons besoin dès maintenant.

    Continuez à prier pour la Vatican, et priez pour nous, chez C-Fam. Nous avons aussi besoin de vos prières.

    Cordialement,

    Austin Ruse 

    Président

    PS Nous devons collecter la somme de 100 000 $ avant la fin de l’année. Faites un don sur www.c-fam.org/donate

  • Echos de la Veille Debout contre l'euthanasie

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    Une jeune "Veilleuse" rend compte de sa station devant le Parlement :

    Un temps paisible et profond : c’est ce qu’ont vécu les Veilleurs Debout mardi soir (29/10) (comme ils le font deux fois par semaine depuis 4 semaines déjà) durant 90 minutes devant le Parlement pour signifier leur opposition à l’extension de la loi euthanasie aux mineurs et aux personnes atteintes de démence. 

    Les journalistes et les policiers étaient sans nul doute intrigués.

    « Pourquoi manifester ? »

    « Nous ne manifestons pas, nous sommes debout veilleurs en silence. »

    « Pourquoi maintenant alors qu’avant le vote de la loi, il n’y a pas vraiment eu de réactions ? »

    « Un nouveau mouvement de pensée, une résistance à la Gandhi se fait jour et émane de nous, les jeunes. Nos parents n’ont pas su ou pu se mobiliser il y a 11 ans. Nous sommes aujourd’hui les futurs médecins, infirmiers, journalistes, hommes et femmes politiques de demain.  Or, nous voyons les brisures que produit l’euthanasie sur nos proches. Nous entendons et percevons la banalisation de ce geste irréparable. Alors, ensemble, nous réagissons enfin ! La réalité de ce que les générations précédentes ont laissé passer nous mobilise. Nous disons « trop is te veel ! » 

  • Halloween : le fantôme de la Toussaint est de sortie

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    839914_100558065706 (1).jpegLu sur le blog « Salon Beige » :

    Les choses sont claires à l'Est :  "Le ministère de l’Education de la région d’Omsk a publié sur son site une lettre adressée aux responsables d’écoles pour leur demander de renoncer à l’organisation de fêtes qui font la « promotion de l’extrémisme » auprès des enfants.

    Célébrer Halloween a des « conséquences négatives » en raison de son « aspect mystique et de la propagande du culte de la mort », a-t-il ajouté.

    L’institution a indiqué avoir réagi après avoir été avertie par l’Assemblée régionale des parents d’élèves, un groupe de pression conservateur.

    Un porte-parole de l’Eglise orthodoxe russe, Vsevolod Tchapline, a de son côté mis en garde contre le caractère occulte des célébrations d’Halloween".

    Les déguisements à base d'habit de religieuses proposés pour Halloween au Liban (voir photo) :

    "A quelques jours d'Halloween, la Direction générale de la Sûreté générale a annoncé mercredi soir sur son compte Twitter avoir confisqué plusieurs déguisements jugés "offensants envers une religion", sans préciser laquelle".

    Référence : La Sibérie interdit Halloween, "culte de la mort". Au Liban, c'est la cathophobie qui prédomine

    Si la Sûreté libanaise de le précise pas, la photo montre de quelle Religion il s’agit… La chaîne de télévision LBC a en effet diffusé des photos des déguisements représentant des robes de bonnes sœurs passablement raccourcies, ainsi que des tenues de prêtres arborant une grande croix. JPSC.

  • La nourriture jetée est volée de la table des pauvres

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    A l'Onu, Mgr Chullikatt dénonce un gaspillage "scandaleux" de nourriture

    Sur Radio Vatican

    Combattre la faim dans le monde en dépassant les exclusions sociales et en promouvant la justice et le respect pour chaque être humain : c’est la recommandation faite mardi soir par l’archevêque Francis Chullikatt, l'Observateur Permanent du Saint-Siège à l’ONU, lors de la seconde commission sur le développement agricole et la sécurité alimentaire de la 68°session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York.

    « 1,3 milliards de tonnes de nourriture sont gaspillés chaque année ». Mardi soir, Mgr Chullikatt a fait sien les propos du pape en soulignant que « lorsque la nourriture est jetée, elle est volée de la table des pauvres ».

    La faim causée par l'exclusion sociale

    « Les niveaux actuels de production sont suffisants pour nourrir tout le monde, mais des millions de personnes souffrent encore de faim (...) Ceci est vraiment scandaleux », a estimé l'Observateur Permanent du Saint-Siège à l’ONU. Selon lui, « La faim, comme toutes formes de pauvreté, est causée par l’exclusion sociale ».

    Mgr Chullikatt, citant de nouveau le Pape François, a ainsi demandé à ce que soient dépassées « les tentations du pouvoir, de la richesse et de l’intérêt personnel pour servir la famille humaine. » Cela signifie tout mettre en œuvre pour « promouvoir une vigne digne pour tous. » Cela signifie « penser à combien sont ceux qui sont en marge de la société et au bien-être des générations présentes et futures ».

    L'accès à la nourriture, une arme pour dominer un peuple

    L'Observateur Permanent du Saint-Siège à l’ONU a invité à mettre en rapport le thème de la sécurité alimentaire avec celui de la discrimination et de l’accès à la nourriture pour tous. Il dénonce : « trop souvent l’accès à la nourriture devient une arme pour contrôler ou dominer les peuples, plutôt qu’un instrument pour construire des communautés pacifiques et prospères ».

    D’où certains principes fondamentaux pour une distribution effective de la nourriture : tout d’abord, le principe de subsidiarité qui signifie concevoir les « activités humaines au niveau plus local et direct possible pour assurer la participation maximum ». Donc, « les réalités les plus grandes ont la responsabilité de supporter les plus petites » recommande le prélat. Et ce dernier souligne ensuite que la subsidiarité ne signifie pas seulement donner de la nourriture aux personnes, mais les aider à être autosuffisants. En définitive, Mgr Chullikatt précise que « la faim est un problème humain qui demande des solutions basées sur l’humanité commune. »

  • Comme à Rome, à la veille de sa chute ?

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    Lu sur Contrepoints :

    Sommes-nous Rome à la veille de sa chute ?

    En accroissant démesurément le pouvoir de l’État au détriment de la responsabilité individuelle, nous faisons la même erreur que Rome il y a des siècles.

    Par Damien Theillier.

    Are We Rome ? Tel est le titre d’une étude fort intéressante de Lawrence Reed, président de la Foundation For Economic Education (USA). C’est aussi le titre qu’ont choisi les organisateurs de la FreedomFest à Las Vegas, cette année.

    Pourquoi Rome a-t-elle décliné puis finalement chuté ? Reed explique que l’Empire romain fut un régime militaire parasite, qui ne pouvait survivre que par un afflux permanent de richesses pillées à l’extérieur, des prisonniers réduits en esclavage et des terres volées.

    En effet, l’enrichissement de l’aristocratie romaine ne provenait que du butin des invasions et non d’une quelconque création de valeur. Avec la fin des conquêtes et les rendements décroissants des pillages, l’administration dut cependant recourir de plus en plus au pillage interne pour satisfaire son besoin de richesses, ce qui entraîna un appauvrissement général de la population de l’Empire

    Au premier siècle avant Jésus-Christ, Rome est passée d’une république dotée d’un régime relativement libéral à la dictature de Jules César, avec un tiers des habitants au chômage. C’est l’époque où le parallèle avec notre époque est vraiment frappant.

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  • La communion des saints

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    (Zenit.org) - "Un chrétien doit être joyeux, de la joie d’avoir tant de frères baptisés qui marchent avec lui et d’être soutenu par ces frères et sœurs qui marchent sur la même route en direction du Ciel ; et aussi avec l’aide de nos frères et sœurs qui sont au Ciel et qui prient Jésus pour nous. Avançons sur cette route dans la joie !", déclare le pape François au terme de sa catéchèse sur la communion des saints, dans le cadre de l'Année de la foi, ce mercredi 30 octobre, place Saint-Pierre.

    Voici la traduction intégrale de l'italien de la catéchèse du pape François faite par zenit.

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Aujourd’hui, je voudrais parler d’une très belle réalité de notre foi, qui est la « communion des saints ». Le Catéchisme de l’Église catholique nous rappelle que cette expression englobe deux réalités : la communion aux choses saintes et la communion entre les personnes saintes (n. 948). Je m’arrête à cette seconde signification : il s’agit de l’une des vérités les plus consolantes de notre foi, parce qu’elle nous rappelle que nous ne sommes pas seuls mais qu’il existe une communion de vie entre tous ceux qui appartiennent au Christ. C’est une communion qui naît de la foi ; en effet, le terme « saints » se réfère à ceux qui croient dans le Seigneur Jésus et qui sont incorporés à lui dans l’Église par le baptême. C’est pourquoi les premiers chrétiens étaient appelés « les saints » (cf. Ac 9,13.32.41 ; Rm 8,27 ; 1 Co 6,1).

    1. L’Évangile de Jean atteste qu'avant sa Passion Jésus a prié son Père pour la communion entre ses disciples, en ces termes : « afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé » (17,21). L’Église, dans sa vérité la plus profonde, est communion avec Dieu, familiarité avec Dieu, une communion d’amour avec le Christ et avec le Père dans l’Esprit-Saint, qui se prolonge dans une communion fraternelle. Cette relation entre Jésus et le Père est la « matrice » du lien entre nous, chrétiens : si nous sommes intimement insérés dans cette « matrice », dans cette fournaise ardente d’amour, alors nous pouvons vraiment devenir un seul cœur et une seule âme entre nous, parce que l’amour de Dieu brûle nos égoïsmes, nos préjugés, nos divisions internes et externes. L’amour de Dieu brûle aussi nos péchés.

    2. S’il y a cet enracinement dans la source de l’amour, qu’est Dieu, alors se vérifie aussi le mouvement réciproque, des frères vers Dieu ; l’expérience de la communion fraternelle me conduit à la communion avec Dieu. Être unis entre nous nous conduits à être unis à Dieu, nous conduit à ce lien avec Dieu qui est notre Père. C’est le second aspect de la communion des saints que je voudrais souligner : notre foi a besoin du soutien des autres, spécialement dans les moments difficiles. Si nous sommes unis, notre foi se fortifie. Comme il est beau de nous soutenir les uns les autres dans cette merveilleuse aventure de la foi !

    Je dis cela parce que la tendance à se replier dans sa vie privée a aussi influencé le monde religieux, au point que souvent nous avons du mal à demander une aide spirituelle à ceux qui partagent avec nous l’expérience chrétienne. Qui parmi nous tous n’a pas expérimenté des moments d’insécurité, des déceptions et même des doutes sur son chemin de foi ? Nous avons tous fait cette expérience, moi aussi : cela fait partie du chemin de la foi, cela fait partie de notre vie. Tout cela ne doit pas nous surprendre, parce que nous sommes des êtres humains, marqués par des fragilités et des limites ; nous sommes tous fragiles, nous avons tous des limites.

    Pourtant, dans ces moments difficiles, il est nécessaire de se confier dans l’aide du Seigneur, par une prière filiale, et en même temps, il est important de trouver le courage et l’humilité de s’ouvrir aux autres, pour demander de l’aide, pour leur demander de nous donner un coup de main. Combien de fois avons-nous fait cela et ensuite nous avons réussi à nous sortir de notre problème et à retrouver Dieu ! Dans cette communion – communion veut dire ‘union commune’ – nous sommes une grande famille, nous tous, où tous les membres s’aident et se soutiennent entre eux.

    3. Et venons-en à un autre aspect : la communion des saints va au-delà de la vie terrestre, au-delà de la mort et dure à jamais. Cette union entre nous va au-delà et continue dans l’autre vie ; c’est une union spirituelle, qui naît du baptême et qui n’est pas détruite par la mort mais qui, grâce au Christ ressuscité, est destinée à trouver sa plénitude dans la vie éternelle. Il existe un lien profond et indissoluble entre ceux qui sont encore pèlerins dans ce monde – entre nous – et ceux qui ont franchi le seuil de la mort pour entrer dans l’éternité. Tous les baptisés ici-bas sur la terre, les âmes du purgatoire et tous les bienheureux qui sont déjà au paradis forment une même grande famille. Cette communion entre la terre et le ciel se réalise pleinement dans la prière d’intercession.

    Chers amis, nous avons cette beauté ! C’est une réalité qui nous appartient, à tous, qui fait de nous des frères, qui nous accompagne sur le chemin de la vie et nous rassemblera à nouveau là-haut, au ciel. Empruntons ce chemin dans la confiance et dans la joie. Un chrétien doit être joyeux, de la joie d’avoir tant de frères baptisés qui marchent avec lui et d’être soutenu par ces frères et sœurs qui marchent sur la même route en direction du Ciel ; et aussi avec l’aide de nos frères et sœurs qui sont au Ciel et qui prient Jésus pour nous. Avançons sur cette route dans la joie !

    Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

  • 100 questions sur l'Eglise

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    FIC73331HAB40.jpg100 questions sur l'Eglise par Emmanuel Pisani, chez Artège (2013), 172 pages, 12,90 €

    Présentation de l'éditeur

    Comment définir l’Église ? Il s’agit d’une institution complexe qui a subi beaucoup de critiques tout au long de l’histoire. C’est à la fois pour tordre le cou à beaucoup de légendes et d’idées reçues qu’un certain nombre de théologiens et prêtres, experts sur ces questions, ont été interrogés par Emmanuel Pisani. Le dominicain leur a opposé non seulement les objections récurrentes des conversations avec les non croyants mais également les a conduits à donner leur témoignage sur la beauté de l’Épouse du Christ. Tout en donnant à voir la dimension spirituelle de l’Église, cet ouvrage répond aussi aux questions les plus simples qui, souvent, nous laissent sans réponse. Il s’attache ainsi à rétablir beaucoup de vérités historiques et montre l’Église, telle que voulue par le Christ.

    Emmanuel Pisani, dominicain de Montpellier, doctorant en islamologie, est également enseignant en islamologie à l’Institut catholique de Paris. Il a pendant quatre années animé l’émission « le café théologique » sur Radio présence à Toulouse.

  • Una Voce cherche des correspondants

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    unavoce2.jpgCinquantenaire de l’association Una Voce

    Campagne de recrutement de correspondants

    Chers amis,

    Membres de l’association Una Voce, lecteurs de la revue, soutiens et sympathisants d’Una Voce, nous vous avons déjà informés que notre association va célébrer à Paris les 4 et 5 octobre 2014 le cinquantenaire de sa création.

    Nous désirons mettre à profit cette occasion mémorable pour renforcer dès maintenant et en vue du cinquantenaire le réseau des correspondants Una Voce. Cet effort est nécessaire pour augmenter le nombre des adhérents, diffuser plus largement la revue et célébrer comme il se doit cet anniversaire.

    Les différents profils de correspondants (hommes ou femmes) : 

    Reconnaissez-vous !

    Le chef de chœur : il est l’homme qui a bien voulu accepter des responsabilités souvent lourdes, qui imposent des contraintes renouvelées. Il est entouré de ses choristes. Une ou deux fois par semaine, il voit ses choristes pendant une à deux heures. Il est par nature un meneur d’hommes et de femmes. Son pouvoir d’influence est grand. Il a la possibilité d’attirer l’attention de ses choristes sur l’intérêt multiple de la revue en terme d’information et de formation de chacun.

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  • Alzheimer : un appel à plus d'humanité

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    Lu sur Euthanasie STOP

    Alzheimer, il nous appelle à plus d'humanité !

    Véronique HARGOT

    Il y a bientôt 1 an que nous avons été contraints de placer notre papa âgé de 84 ans dans une maison de repos et de soin étant donné l'aggravation de sa maladie d'Alzheimer et les profondes perturbations de comportement qu'elle engendrait nuit et jour, intenables pour notre maman du même âge.

    Depuis cette époque, pas un jour n'a défilé sans que l'un ou l'autre d'entre nous, sa femme, ses cinq enfants et sa famille proche, ne passe l'après-midi auprès de lui.

    Sa souffrance est évidente et quotidienne. Celle de son épouse bien évidemment aussi. Malgré toute l'humanité et les soins prodigués par l'institution où il se trouve, il nous est pénible à tous de voir notre papa qui fut toujours si actif, sportif et positif, contraint à une position figée, voué à l'inactivité et la dépendance la plus totale, à l'humiliation de cette maladie qui vous dépouille de tout, jusqu'à la pensée, la mémoire, la raison, la maîtrise des actes et des paroles.

    Sa détresse, ses cris récurrents et ses « appels à partir», nous rappellent qu'il n'est pas question de « tuer notre père », mais d'augmenter la dose de calmants quand son agitation est ingérable par lui-même ou son entourage.

    Certains parmi ses proches et plus lointains sont tentés de se demander ce qu'il y a encore d'humain dans cette vie.

    Lire la suite : http://www.euthanasiestop.be/article/alzheimer-il-nous-appelle-a-plus-dhumanite-192

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