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  • Musique sacrée et musique ancienne: Verviers 2013

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    http://www.quefaire.be/4eme-festival-de-musique-459204.shtml

    http://www.quefaire.be/4eme-festival-de-musique-459212.shtml

    JPSC

  • Ambiguités anglicanes

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    welby_papa_francisco.jpg« Le nouveau primat de l’Église d’Angleterre, de la communion anglicane et archevêque de Cantorbéry, est une personnalité complexe… Loin d’être un “anglo catholique”, il serait plutôt à classer dans le courant “évangélique charismatique” dans la communauté anglicane, Mgr Justin Welby ne voit aucun inconvénient à l’ordination des femmes, mais il invite ses fidèles à se confesser à la manière des catholiques, ce qui n’est guère dans les habitudes de ce courant. Plus curieux encore, Mgr Welby a un directeur spirituel – il préfère dire “accompagnateur spirituel” – qui est catholique : le Père Nicolas Buttet, un ancien politicien suisse converti, qui fut ermite durant de longues années et a été ordonné prêtre catholique par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus Toulon… »

     Ici , sur riposte catholique Communion anglicane : son primat a un directeur spirituel… catholique

     JPSC

  • Prosélyte, non; missionnaire, oui !

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    Certains ont relevé les propos assez durs que le pape a tenus à l'égard du prosélytisme en l'accusant de manière plus ou moins directe de renoncer à convertir les non-chrétiens. Sandro Magister remet les pendules à l'heure dans un billet publié sur chiesa.espresso, intitulé Non au prosélytisme. Oui à la mission :

    Le premier est "une solennelle sottise", a dit le pape François. Mais la seconde est la priorité de son pontificat. Cela après des décennies de déclin de l'expansion missionnaire de l'Église, racontées aujourd'hui par un témoin exceptionnel qui en révèle des aspects jusqu'ici ignorés 

    À l’occasion de l'audience générale de mercredi dernier, sur une place Saint-Pierre qui était archicomble comme à l’accoutumée, le pape François a insisté une nouvelle fois sur l’un des points essentiels de son pontificat : le devoir qu’a l’Église de se faire "missionnaire", autrement dit de "continuer sur le chemin de l’histoire la mission même que Jésus a confiée à ses apôtres : Allez donc et faites de tous les peuples des disciples, en les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et en leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé".

    Le dimanche 20 octobre sera la journée mondiale des missions, marquée par le message pontifical relatif à cette question, dans lequel on peut en particulier lire ceci :

    "Le caractère missionnaire de l’Église n’est pas un prosélytisme mais un témoignage de vie qui illumine le chemin, qui porte espérance et amour. L’Église n’est pas une organisation d’assistance, une entreprise, une ONG mais une communauté de personnes animées par l’action de l’Esprit Saint, qui ont vécu et vivent l’étonnement de la rencontre avec Jésus-Christ et désirent partager cette expérience de joie profonde, partager le Message de salut que le Seigneur nous a apporté".

    Le pape Jorge Mario Bergoglio a déjà insisté à de nombreuses reprises sur le fait que l’Église "n’est pas une ONG d’assistance". Et qu’elle ne fait pas non plus de "prosélytisme" : une pratique qu’il a condamnée, au cours du célèbre entretien qu’il a eu avec Eugenio Scalfari, comme étant "une solennelle sottise", qui "n’a pas de sens".

    Mais, d’après le pape François, cela ne veut pas dire que l’Église doive se renfermer sur elle-même et renoncer à convertir. C’est tout le contraire. Depuis le moment où il a été élu successeur de Pierre, le pape Bergoglio n’a pas arrêté d’inciter l’Église à "s’ouvrir", à atteindre les hommes jusque dans leurs plus lointaines "périphéries existentielles".

    En effet, le ralentissement de l’élan missionnaire est l’un des points les plus critiques pour l’Église catholique des dernières décennies.

    Lire la suite sur chiesa.espresso

     

  • L’abbaye de Wisques (Saint-Omer) : rediviva

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    Octobre 2013 : une deuxième vie pour l’abbaye de Wisques, dans le Pas-de-Calais, grâce à un essaimage des Bénédictins de Fontgombault (congrégation de Solesmes). Premières images:

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    JPSC

  • Dies Academicus à la Communauté Saint-Martin

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    C’est maintenant la rentrée dans cette communauté destinée à fournir des prêtres aux diocèses en manque de vocations. Lesquelles ne lui font pas défaut : 31 séminaristes ont rejoint la communauté cet automne, en première année…

     dies ac 5.jpgLe Dies academicus, c’est un peu la pré-rentrée pour les séminaristes. Il permet d’aiguiser leur curiosité intellectuelle avant le début des cours. A cette occasion, plusieurs prêtres membres ou amis de la communauté les ont rejoint pour une journée de formation, à Candé. Le thème choisi cette année était celui de « la théologie du corps selon Jean-Paul II ». Le professeur Yves Semen, auteur d’ouvrages à succès sur ce sujet* était l’invité d’honneur du séminaire. Il a brillamment analysé en quoi l’enseignement du pape polonais sur le mariage, la sexualité et la vie conjugale constitue une heureuse « bombe à retardement pour le troisième millénaire », selon l’expression de son biographe George Weigel.

    La vocation d’époux : cœur de la vie chrétienne

    Qu’il soit prêtre, religieux ou laïc, tout chrétien est appelé à vivre de l’amour que le Christ-Epoux donne à l’Eglise son épouse. Les noces que Dieu veut célébrer avec l’humanité sont d’ailleurs le thème central de la Bible, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, en passant par Cana et le Cantique des cantiques. 

     Le couple : lieu de sanctification

    Si le Salut est accordé à chacun de manière individuelle, les époux ont une responsabilité dans la sanctification de leur conjoint. Ils ont également charge d’âmes envers leurs enfants dont ils sont les premiers éducateurs dans la foi. Le couple et la famille sont donc le lieu privilégié de la sainteté.

     Don Francois-Régis, directeur de l'Ecole de Théologie de la Communauté

     * Nous conseillons particulièrement son dernier ouvrage : La préparation au mariage selon Jean-Paul II et la Théologie du corps, Ed. Presses de la Renaissance, 2013, 446 pages.

     Ref. Dies Academicus

    JPSC

  • Aujourd'hui, les Belges sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait

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    Tels sont les propos du Docteur Bernard Debré sur Boulevard Voltaire :

    Euthanasie : non à une société du « tout propre » !

    Bernard Debré - Médecin - Député UMP pour la 15ème circonscription de Paris

    • À l’heure où le Dr Bonnemaison a été renvoyé devant les assises pour l’empoisonnement de sept patients en fin de vie, savez-vous où en est le projet de loi annoncé avant la fin de l’année par François Hollande sur l’euthanasie ?

    Il n’y a pas encore de projet de loi. En revanche, la loi Leonetti du 22 avril 2005, relative aux droits des patients en fin de vie, sera sans doute ajustée et pourrait notamment inclure l’ouverture de davantage de maisons de fin de vie.

    En dehors de ces ajustements, la loi Leonetti semble adaptée en ce qu’elle donne les moyens pour que les malades en fin de vie ou en situation douloureuse souffrent moins.

    • En Belgique, on annonce l’éventualité d’élargir le texte de loi aux « mineurs capables de discernement » et aux personnes « atteintes de démence ». Les trois quarts des Belges, selon un sondage publié récemment dans le quotidien La Libre Belgique, se disent favorables à une telle extension. Qu’en pensez-vous ?

    Je suis extrêmement réservé, voire totalement hostile à ce type de dérives. Prenons le cas des mineurs. Les médecins pourront se retrouver confrontés à des individus qui, malgré leur bonne volonté, ne sont pas atteints d’une maladie mortelle, ou sont sous le coup d’une lourde dépression temporaire.

    Quant à la démence, cela inclut notamment tous les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. On rentre alors dans une tout autre société dans laquelle on se débarrasse des gens qui ne sont pas comme nous, alors que l’objectif de notre société est justement de protéger les plus faibles.

    En France, 800.000 personnes – ce qui correspond aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer – pourraient être concernées. Et d’ailleurs, pour une personne qui serait atteinte de cette maladie et donc incapable de prendre une décision, qui la prendrait pour elle ? On entre véritablement dans une société du « tout propre ».

    S’il fallait une devise pour les décideurs, ce serait celle-ci : « La dignité se retrouve dans les yeux qui regardent la personne malade. »

    • En Belgique toujours, les notions de « souffrances psychiques » ont été introduites dans la loi. Qui en est juge ? Et comment peut-on contrôler la réalité de ces souffrances ?

    C’est une vraie question. Cette souffrance est-elle passagère ? Est-elle définitive ? Comment le reconnaître ? Les Belges sont dans une situation particulière. Aujourd’hui, ils sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait.

    Je ne dis pas qu’il faut laisser souffrir la personne et je suis d’ailleurs contre l’acharnement thérapeutique. J’estime qu’il faut abréger la souffrance, même si, parfois, cela doit réduire l’espérance de vie.

    • Y a-t-il un risque de voir une telle loi proposée un jour en France ?

    Proposée, oui. Votée, non. Pour l’instant, il y a une forme de consensus national qui affirme que la dignité de la personne doit être préservée. Pour l’instant…

  • Mgr Fellay, un nouveau donatiste ?

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    Notre ami, le chanoine Eric de Beukelaer commente sur son blog les propos du supérieur de la Fraternité Saint Pie X :

    Le donatisme nouveau

    Ainsi, l’évêque Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X déclare que le pape François est un authentique moderniste et qu’avec lui « la situation de l’Eglise est un vrai désastre, et ce pape est en train de la rendre 10.000 fois pire ».« Si le pape actuel continue comme il a commencé, il va diviser l’Eglise. Il fait tout exploser. Les gens vont finir par dire: c’est impossible qu’il soit le pape, nous ne voulons pas de lui. […] Il provoque la colère. Bien des gens seront découragés parce que certains membres de l’Eglise seront tentés de la rejeter en bloc ».

    J’y pensais en rentrant ce soir de la première soirée Nightfever au cœur de la ville de Liège. Organisée par le chemin neuf, l’emmanuel, les jésuites, salésiens, dominicains, paroisses… elle rassembla de nombreux jeunes. Au programme: témoignage et exhortation du nouvel évêque, louange, adoration eucharistique, confessions,… D’où ma question: « Mgr Fellay, où est le fléau qui fera exploser l’Eglise? » Vous me faites vraiment penser aux donatistes – ces rigoristes africains qui, au IVe siècle, refusaient de reconnaître la validité des sacrements délivrés par les évêques qui avaient failli lors de la persécution de Dioclétien. Ils se présentaient comme les seuls « vrais, purs et durs »… Ils ont fini nécrosés. J’en appelle à votre responsabilité d’évêque: « Qui est source de division? Où donc conduisez-vous votre troupeau? »

    Je ne me réjouis pas de vous voir ainsi vous embourber dans le schisme. Me reviennent les paroles de saint Augustin face aux donatistes (sermon sur le Psaume 32): « Les donatistes qui disent : « Vous n’êtes pas nos frères » nous traitent donc de païens (remplacer « païens » par « modernistes »). C’est pourquoi ils veulent nous rebaptiser (dans ce cas-ci: nous imposer comme seule valide, la liturgie pré-Vatican II), car ils affirment que nous n’avons pas ce qu’ils nous donnent. De là découle leur erreur, de nier que nous ne soyons leurs frères. Mais pourquoi le Prophète nous a-t-il dit : Vous leur répondrez : « Vous êtes nos frères » sinon parce que nous reconnaissons en eux le baptême que nous ne réitérons pas. Eux donc, en ne reconnaissant pas notre baptême, nient que nous soyons leurs frères ; nous, en ne réitérant pas sur eux, mais en reconnaissant le nôtre, nous leur disons : « Vous êtes nos frères ! »

  • Les Etats-Unis n'agiraient pas dans le respect de Dieu

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    Lu ICI :

    Dette : incroyable incident à la Chambre des Représentants

    Alors que le Congrès s'apprêtait à voter en faveur du compromis budgétaire, une sténographe a pris de force la parole. « Ce n'est pas le travail du Seigneur » a-t-elle notamment lancé.

    Dans un monologue confus, la sténographe a estimé que les Etats-Unis n’était pas une nation qui agit « dans le respect de Dieu ».

    Alors que la tension était maximale mercredi pour arriver à un compromis entre démocrates et républicains sur le plafond de la dette et réouverture des services fédéraux , les débats à la Chambre des Représentants ont été marqués par un accident, fait rarissime aux Etats-Unis.

    La scène s’est déroulée alors que les Représentants s’apprêtaient à voter sur la loi entérinant la compromis budgétaire. Dianne Reidy, une sténographe qui officie à la Chambre des Représentants, s’est levée et pour se rendre au perchoir central. Devant le micro, elle a alors lancé « Praise be to God Jesus Christ ». Dans un monologue confus, la sténographe a estimé que les Etats-Unis n’était pas une nation qui agit « dans le respect de Dieu », mais une « maison divisée » (« house divised ») car les « Francs-Maçons » ont écrit la Constitution. « Ce n'est pas le travail du Seigneur » a-t-elle ajouté.

    Une femme a alors tenté de calmer Dianne Reidy, pendant que le président de séance essayait de rétablir l’ordre. « Vous ne pouvez pas servir deux maîtres » s’est encore écriée la sténographe, avant d’être évacuée de force, sous les regards stupéfaits des Représentants, déjà passablement tendus par les négociations budgétaires.

    Dianne Reidy a été par la suite interrogée par la police, avant finalement d’être transportée vers un l’hôpital en vue d’une évaluation sur son état psychologique.

  • Plaidoyer pour une révolution européenne

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    Une renaissance européenne est possible

    Lu sur LA CROIX (Edouard Tétreau)

    En renonçant à ce que l’Europe a de meilleur, son humanisme et son profond altruisme, les Européens ont tourné le dos à ce qui les caractérisait. Pour ne pas disparaître aux yeux du monde, un sursaut est indispensable, estime un économiste français.

    Une Europe plus petite dans un monde global ? Il s'agit d'une évidence historique. Oui, l'Europe, et avec elle l'Occident, est devenue plus petite dans un monde plus global. Et pourtant ... elle est immense ! Si l'on admet que les chiffres suivants ne sont pas des statistiques de propagande, l'Europe, en 2013, c'est : 500 millions d'habitants; 4,5 millions de kilomètres carrés; un PIB de 18 000 milliards de dollars, supérieur à celui des États-Unis, trois fois supérieur à celui de la Chine. Une épargne financière disponible pour la zone euro de 12 000 milliards d'euros !

    Serait-on en face d'une Europe-Gulliver enchaînée par de médiocres Lilliputiens qui seraient : les Etats eux-mêmes, leurs égoïsmes et la compétition des intérêts nationaux empêchant l'émergence d'une Europe unie et grande ? La somme des intérêts particuliers, industriels et financiers, qui manoeuvreraient l'Europe à leur guise, l'emberlificotant dans les rets et les fils de lobbies bien organisés ?

    La liste est longue des Lilliputiens de ce Gulliver enchaîné que serait l'Europe. On pourrait aussi l'allonger des “boucs émissaires” que l'Europe a toujours su convoquer dans son histoire, pour s'absoudre de ses propres échecs et impuissances. Et si le rabougrissement, l'impuissance et l'échec de l'Europe n'étaient pas l'oeuvre d'un grand complot contre l'Europe ?

    Lire la suite sur La Croix

  • Quand Michel Delpech, souffrant d'un cancer, dit sa foi en Dieu

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    Lu sur le Figaro :

    Michel Delpech révèle qu'il soigne un cancer

    Par Olivier Nuc

    Michel Delpech, 67 ans, publie le 7 novembre prochain "j'ai osé Dieu", un ouvrage dans lequel il révèle souffrir d'un cancer de la langue.

    Le chanteur souffre depuis mars dernier d'un cancer de la langue. Dans un nouvel ouvrage à paraître le 7 novembre, il explique combien sa foi l'aide à traverser cette épreuve.

    En mars dernier, le chanteur annulait brutalement une nouvelle tournée qui devait l'emmener à la rencontre de son cher public. Quelques jours plus tard, son épouse, Geneviève, expliquait que Michel Delpech était atteint d'un cancer. Après des mois de silence, il vient de s'exprimer pour la première fois au sujet du mal qui l'affecte, un cancer de la langue.

    Dans un livre à paraître le 7 novembre prochain, (J'ai osé Dieu), l'homme de 67 ans témoigne de sa foi. «Il m'a fallu quelques jours pour accepter cette épreuve, mais elle n'a en aucun cas ébranlé ma croyance, ni ma confiance en Dieu» écrit-il dans l'ouvrage. Après avoir été privé de la possibilité de chanter, l'interprète de Quand j'étais chanteur envisage avec sérénité de retrouver la scène prochainement.

    Traversée du désert

    Dans les années 1980, sa traversée du désert l'avait entraîné dans une profonde dépression dont la religion l'avait sauvé. Depuis son premier tube en 1966, la carrière de ce crooner à la française n'avait connu que des triomphes. Ses chansons racontent les changements de société de la France pompidolienne et giscardienne avec beaucoup de pertinence: du Loir-au-Cher aux Divorcés en passant par Quand j'étais chanteur, Delpech a toujours décrit ses contemporains avec une tendresse pas éloignée de celle de Claude Sautet envers ses personnages. On lui souhaite un prompt rétablissement.

  • Des médecins s'opposent au projet de loi sur l'euthanasie

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    Mais c'est au Québec, comme on peut le lire sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Québec: des médecins s'opposent au projet de loi autorisant l'euthanasie

    Ce mardi 15 octobre, au Québec, lors d'une conférence de presse, la Coalition des médecins pour la justice sociale (*) s'élève contre le projet de loi 52 du gouvernement du Québec qui vise à autoriser l'aide médicale à mourir (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13 juin 2013). Elle dénonce ce projet "en l'assimilant à un acte d'euthanasie" et prévient que : "les médecins euthanasistes risquent d'être poursuivis au criminel". En effet, précise le Dr Paul Saba, président de la coalition "une loi loi provinciale ne peut rendre inopérant le Code criminel fédéral qui interdit de causer la mort d'un autre individu". 

    Mais avant tout, "le Dr Saba reproche au gouvernement de favoriser l'euthanasie pour des raisons économiques plutôt que d'investir dans les soins palliatifs". Ce projet de loi "donne l'apparence qu'il veut économiser de l'argent parce que ça coûte environ 10$ pour piquer quelqu'un à mort et ça coûte des milliers de dollars de donner des soins palliatifs comme il faut et ça coûte des millions et des millions pour donner aux gens ce dont ils ont besoin: des médecins de famille, des soins qui sont nécessaires", s'insurge-t-il. Il alerte également sur le fait qu'un tel projet pourrait "encourager les jeunes personnes avec des maladies physiques telles que le cancer, ou psychiques telles que la dépression, à abandonner leurs traitements qui pourraient sauver leur vie" alerte-t-il. 

    Le Dr George Casteur, un médecin Belge invité par la Coalition à la conférence de presse pour décrire les dérives de la loi Belge sur l'euthanasie, a souligné: "Très vite, cette loi [i.e le projet de loi du gouvernement québécois] évoluera vers une pente glissante. Le premier pas, on accepte de mettre dans une loi que quelqu'un qui n'a plus que 24h à souffrir, on peut lui donner la mort. Le deuxième pas c'est: pourquoi quelqu'un qui aurait 24 années à souffrir  n'y aurait pas droit?". Par conséquent, "selon le Dr G. Casteur, ces dérives sont inévitables avec le temps puisque le mouvement porte toujours vers l'élargissement des critères et non l'inverse". 

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    (*) Un organisme comprenant des médecins du Québec qui fait la promotion du système de santé public, universel et gratuit

  • Les raisons de croire

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    « Prétendre que le monothéisme haïsse l’intelligence suggère une ignorance surprenant des œuvres de génie produites à travers les siècles par les croyants juifs, chrétiens et musulmans. Étienne Gilson relève même une innovation du christianisme à cet égard, qui va au-delà des réalisations individuelles peut-être indépendantes de la foi de leur sauteurs : « C’est seulement dans la théologie spéculative judéo-chrétienne que se produisit enfin la rencontre et qu’une alliance durable fut scellée entre l’être de la philosophie et le dieu de la religion. Les choses se firent d’ailleurs avec une remarquable lenteur, mais un événement important rendait la chose finalement inévitable. On en trouve la description chez Lactance, homme sans génie philosophique mais observateur d’une remarquable perspicacité. Il annonçait simplement, comme un événement dont les suites devaient être considérables, la jonction de la fonction sacerdotale et de la fonction philosophique. Jusqu’à l’avènement du christianisme, jamais prêtre d’aucune religion n’avait été ce qu’on nomme aujourd’hui un philosophe, jamais un philosophe de quelque renom n’avait été un prêtre, or Lactance voyait au contraire s’ouvrir avec le christianisme une ère nouvelle dans laquelle les prêtres seraient aussi les philosophes et inversement » (Constantes philosophiques de l’être, Paris, Vrin, 1983, p. 10). Fr. Ch. Morerod, O. P., « Quelques athées contemporains (Comte-Sponville, Dawkins, Le Poidevin, Onfrray) à la lumière de S. Thomas d’Aquin », Nova et Vetera 77 (2007), p. 159-160. »

    Ici , sur le blog de Dominique Le Tourneau: Arrêt sur christianisme

    On connaît le mot de Pascal : « prenez de l’eau bénite et abêtissez-vous », une manière d’humilier l’orgueil de l’intelligence. Soit, mais la foi s’adresse à toutes les facultés de l’homme. JPSC