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  • Le pape François est-il un ange ?

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    new-yorker-pape-francois.jpgMoins d'une semaine après Time, c'est au tour d'un autre hebdomadaire américain mythique, le New Yorker, de mettre le pape François (qui fête ses 77 ans ce mardi 17 décembre) à la Une.

    Lu sur le site de « La Vie »

    « Un ange de neige. C'est avec cette figure que les enfants s'amusent à dessiner dans le manteau blanc de l'hiver que le New Yorker a choisi de représenter le pape François à l'occasion de son numéro de Noël. Le prestigieux magazine, qui publie aussi bien des reportages que des bandes dessinées et de la fiction, particulièrement réputé pour ses Unes illustrées, a donc choisi de représenter la joie et la simplicité du nouveau pape dans un dessin aussi décalé que poétique. Une belle réussite.

    La Une est accompagnée d'un long article (en anglais), intitulé « Qui suis-je pournew-yorker-benoit-xvi.jpg juger ? », qui dresse le bilan de « la première année d'un pape radical ».

    Pour mémoire, le New Yorker s'était déjà illustré au début du mois de mars dernier en représentant un autre pape, Benoît XVI, juste après sa renonciation, profitant de ses « vacances » sur une plage au soleil...

    Référence: Le pape François est un ange de neige à la Une du New Yorker

    Ici : Le pape François est un ange de neige à la Une du New Yorker François, homme de l’année (médiatique)… l’ange pur et radieux contre l’ange déchu ? la presse manipulatrice s’en donne à cœur joie..JPSC

  • Espagne : le gouvernement approuve un projet de loi restreignant l'accès à l'avortement

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    Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a approuvé ce vendredi le projet de loi qui restreint l’accès à l'avortement.

    « Un retour en arrière de trente ans ». En Espagne, la gauche et les associations féministes ne décolèrent pas. Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a adopté vendredi un projet de loi visant à limiter l’accès à l'avortement. Avant son accession au pouvoir, en novembre 2011, le dirigeant espagnol avait promis de revenir sur la légalisation votée par le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero en 2010.

    L’avortement reste un sujet très sensible en Espagne. Jusqu'en 1985, l'avortement était purement et simplement interdit. Puis, la loi a ouvert trois exceptions, en cas de viol, de malformation du fœtus et de danger pour la santé physique ou psychologique de la mère. Dans les faits, toutefois, des IVG ont été pratiquées assez largement, en invoquant le « risque psychologique pour la mère ».

    Le gouvernement de droite revient donc, dans les grandes lignes, à la législation de 1985. Cette future loi fixe deux conditions pour autoriser l'avortement : « la première, que celui-ci soit nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, et la deuxième, que la grossesse soit une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme », a expliqué le ministre de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardón, à l'issue du Conseil des ministres.

    La loi n'établira pas un délit pénal

    Les mineures devront cependant obtenir une autorisation (depuis 2010, elles pouvaient avorter avec l’accord du médecin, sans consulter leurs parents). Il a enfin précisé qu’aucune femme n’irait en prison si elle avortait, comme c’était le cas avant 1985. « La loi voulue par le Parti populaire n'établira jamais un délit pénal contre la femme, qui est en fait une victime de l'avortement », a rappelé le ministre de la Justice.

    Source : http://madame.lefigaro.fr/societe/lespagne-limite-droit-lavortement-201213-636152

  • L'Eglise, fondée sur les apôtres

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    Mss_éthiopien-BritishLibraryAdd.MS-59874.pngDu Père Edouard-Marie Gallez (sur EEChO.fr)

    L’Eglise doit être apostolique

    ____« Je crois en l’Église, une, … et apostolique ». Toute l’Eglise en prière professe sa foi le dimanche de cette manière.

    ____Une, nous connaissons cette œuvre d’unité que l’Esprit Saint réalise malgré les oppositions développées au cours des siècles. Sainte, cette qualification est liée à celle de ses membres vivants qu’on appelle les saints. Catholique, l’Eglise l’est par son universalité et sa diversité, dès l’origine. Mais apostolique ? C’est encore ce dernier qualificatif dont on perçoit le moins bien sans doute les enjeux.

    ____C’est sur la foi des apôtres que l’Eglise a été fondée – au nombre de douze, car après la trahison de Judas, Matthias sera nommé pour le remplacer. Cela signifie que ce qu’on dit et fait les Apôtres doit être et rester la source d’inspiration. Cependant, au cours des siècles, ce qu’on appelle dès lors le « dépôt de la foi », dont les successeurs des Apôtres portent la responsabilité, connaîtra bien des vicissitudes.

    ____Entre le 16e et le 19e siècle, le christianisme européen (catholique romain ou protestant) se répand dans le monde, généralement lié à l’expansion coloniale des États européens maritimes. Ce lien ne fut pas anodin. Il est l’une des raisons pour lesquelles le 20e siècle va poser la question de « l’inculturation » de la foi avec agressivité. Des chrétiens non européens ont-ils à partager une foi fortement liée à un univers culturel et conceptuel gréco-latin, et surtout de plus en plus marqué (à partir du 16e siècle) par un carcan humaniste (rationaliste), celui-ci s’imposant massivement avec la domination politique et le développement de la puissance technologique ?

    ____Cette question en a conduit beaucoup à rejeter les efforts des mouvements ecclésiaux vivants pour évangéliser aujourd’hui ; en fait, elle est mal posée, et même de manière illégitime. Car elle a déjà été résolue : il y a deux mille ans. Lorsque les Douze ont parcouru la terre pour annoncer la nouvelle du Salut.

    ____En effet, les Apôtres, à l’exception de Jacques cousin de Jésus et de Jean (qui avaient tous deux une mission particulière, messianique à Jérusalem pour le premier, mission de formation du corps sacerdotal pour le second), ont parcouru le monde aisément accessible d’alors, de l’Espagne à la Chine et du Caucase à l’Éthiopie et à l’Inde. Il étaient aidés par des disciples que, partout, ils laissaient derrière eux pour organiser les Communautés avant d’aller plus loin, toujours plus loin. Ils ont ainsi fondé l’Église du Seigneur une mais aux nombreux visages.

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  • Ces chrétiens confrontés à l'Islam

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    Lu ICI :

    Ces chrétiens face à l'Islam

    Par Jean Sevillia, Jean-Marie Guénois

    Alors que la cohabitation entre chrétiens et musulmans, en Afrique, au Moyen-Orient et jusque dans les Balkans, se fait de plus en plus difficile, des hommes ou des femmes d'Église, la foi chevillée au corps, continuent leur mission.

    Enlevé dans sa paroisse du nord du Cameroun, le 13 novembre, par les djihadistes du groupe Boko Haram, le père Georges Vandenbeusch, un prêtre français, aujourd'hui détenu dans le nord du Nigeria, se trouve pris en otage dans un combat qui n'est pas le sien. Tout comme les douze religieuses grecques orthodoxes capturées par les rebelles syriens, le 2 décembre, dans leur couvent de Maaloula. Noël, fête de la joie, peut avoir pour certains un goût de larmes:de par le monde, 200 millions de fidèles du Christ ne sont pas entièrement libres de manifester leur foi.

    Ce rejet, parfois violent, voire mortel, revêt souvent la forme banalisée d'un ostracisme ordinaire. Mais ce visage insidieux de l'intolérance tue, lui aussi, à petit feu, comme le montre la saignée dont sont victimes les chrétiens de Terre Sainte. Jean-Paul II et Benoît XVI ont souvent exprimé leur préoccupation à ce sujet. A son tour, le pape François ne cesse d'alerter sur la menace qui plane sur le berceau historique du christianisme. Lundi dernier, sur son compte Twitter, le souverain pontife lançait le message suivant:«Ne nous résignons pas à penser à un Moyen-Orient sans les chrétiens. Prions chaque jour pour la paix!»

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  • La haine

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    Ce matin, une nouvelle agression antichrétienne s'est produite à Paris, dans l'église de la Madeleine, relayant celle qui a eu lieu la veille à Rome, sur la place Saint-Pierre. Les slogans : "Noël est annulé", "Jésus est avorté". Ces actes n'auraient sans doute aucun retentissement s'ils ne bénéficiaient pas d'une amplification complaisante de la part des agences de presse promptes à les relayer. Hier, à Rome, la militante féministe a été neutralisée et emmenée avant que personne n'ait compris de quoi il s'agissait et ce n'est que grâce à la caisse d'amplification médiatique que l'évènement a été "créé". Aujourd'hui, à Paris, cette provocation-profanation serait sans doute passée également inaperçue si les médias n'étaient pas là pour en assurer la publicité. Toute la stratégie des femen est d'ailleurs basée là-dessus. En plus de la complaisance des relais médiatiques, il faut signaler l'indulgence des pouvoirs publics bien plus efficaces pour arrêter quelques "veilleurs" que pour assurer le respect des lieux de culte.Sans titre.png

  • France : l'Ordre national des infirmiers refuse toute légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté

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    L'Ordre national des infirmiers refuse toute légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté

    Communiqué de presse de l'Ordre national des infirmiers (ONI) - Jeudi 19 décembre 2013

    Dans un rapport publié ce jeudi, le conseil national de l’Ordre des infirmiers émet 10 propositions sur la prise en charge de la fin de vie et appelle à « faire de la prise en charge de la douleur une cause nationale de santé publique »

    Le conseil national des l’Ordre des infirmiers dévoile aujourd’hui ses 10 propositions pour l’évolution et l’amélioration de la prise en charge de la fin de vie et l’évolution du rôle des infirmiers. Si l’Ordre affirme clairement son opposition à toute légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté, il se prononce en faveur d’une vraie prise en compte des problématiques sociétales actuelles et propose notamment une formation obligatoire sur le thème de la fin de vie pour les médecins et infirmiers, ainsi qu’une optimisation des compétences infirmières.

    Les membres du Conseil national de l’Ordre des infirmiers proposent 10 pistes concrètes pour une évolution de la loi et de la prise en charge sanitaire de la fin de vie :

    - Se donner le temps d’un grand débat décliné régionalement

    - Faire connaître les textes à tous les professionnels de santé

    - Rendre obligatoire une formation des médecins et des infirmiers sur le thème de la fin de vie

    - Faire de la prise en charge de la douleur une grande cause nationale de santé publique

    - Rendre obligatoire la présence d’un infirmier de nuit dans les EHPAD

    - Rendre opposables les directives anticipées et garantir la clause de conscience y compris de l’infirmière

    - Renforcer le caractère légal de l’approche pluri-professionnelle

    - Prendre en compte les compétences infirmières et reconnaître l’infirmier comme pivot des soins apportés au patient en fin de vie

    - Envisager la sédation terminale à la demande des personnes en garantissant la clause de conscience de l’infirmier

    - Refuser toute légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté tant il est dangereux, inopportun et foncièrement contraire à la déontologie d’organiser l’aide au suicide.

    La profession infirmière a le devoir de répondre aux légitimes attentes des Français et entend s’impliquer dans le débat mais surtout prendre pleinement sa part des indispensables réformes à mettre en œuvre, explique Didier Borniche, récemment réélu président de l’Ordre national des infirmiers. Légaliser l’euthanasie n’est pas, et ne doit pas être, la réponse aux questions des Français. Ce sont les évolutions de la prise en charge et de l’accompagnement médical et social qui permettront d’offrir à chacun une fin de vie digne et sereine dans tous les cas où cela sera possible.

    La déontologie infirmière au cœur des réflexions

    Le rapport du Conseil national insiste sur l’attachement de la profession aux règles déontologiques de l’infirmier. Il rappelle notamment que les soins infirmiers ont pour but le respect de la vie et que le code de la santé publique précise « L’infirmier ou l’infirmière exerce sa profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. » (article R4312-2).

    Cet attachement à la déontologie de leur profession est clairement mis en avant dans les réponses des infirmiers à l’enquête à laquelle nous leur avons proposé de participer. Ainsi, c’est pour la profession le devoir de continuité des soins qui prime sur toute considération extérieure. Nos propositions, d’amélioration de la prise en charge de la douleur notamment, visent à conjuguer déontologie professionnelle et aspirations citoyennes.

  • Le rapport Estrela rejeté suite à une erreur de traduction ?

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    C'est ce qui s'écrit, notamment sur lepoint.fr. L'explication paraît assez confuse mais les perdants attribuent leur échec à des erreurs de traduction. Le résultat du vote a été sanctionné par le président de l'assemblée et ne devrait pas, à ce titre, être remis en question. Cependant, on voit déjà tout un lobbying s'organiser pour tenter de ramener le projet Estrela au parlement européen. Il faudra donc rester vigilant et ne pas se reposer sur une victoire qui pourrait être remise en question demain.

    Il faut bien constater que les partisans de l'avortement ne lâchent rien et luttent sur tous les fronts pour en faire "un droit comme un autre" qui serait étendu à toute la Communauté Européenne. Et on ne recule devant rien comme cette femen hurlant aujourd'hui, dénudée sur la place Saint-Pierre, que "Noël est annulé" et que "Jésus est avorté".

  • Le cardinal Ouellet s'exprime sur l'année écoulée au Vatican

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    Le cardinal Marc Ouellet sur l'année écoulée au Vatican


    (Radio Vatican - Hélène Destombes) Entretien - L’Eglise est vivante, elle est capable non seulement de se renouveler mais également de surprendre. Elle l’a prouvé en cette année 2013 où le évènements marquants et inattendus n’ont pas manqué. Il y a tout d'abord eu la renonciation du Pape Benoît XVI, le 11 février, un évènement historique et déterminant. Puis l’élection de son successeur. 

    Défiant tous les pronostics, c’est le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio qui, le 13 mars, est apparu à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Un pape venu « du bout du monde » qui, là aussi fait inédit, a choisi le nom de François.

    Le cardinal Marc Ouellet, l’un des très proches collaborateurs de Benoît XVI, et qui vient d’être confirmé par le Pape François au poste de préfet de la Congrégation pour les évêques, nous livre sa vision de l’année écoulée et nous confie quelques clés de ce nouveau pontificat.

    Quel a été le principal événement de cette année écoulée ? 
    La démission du Pape Benoît XVI a ouvert de grandes possibilités. C’est pourquoi je retiendrai que le grand évènement, c’est la démission du Pape, un geste vraiment nouveau. C’est la plus grande nouveauté dans l’histoire de l’Église qui témoigne d’une grande humilité et aussi d’une confiance en l’Esprit Saint pour la suite des choses. On doit être très reconnaissant au Pape Benoît XVI d’avoir ouvert cet horizon et d’avoir rendu possible toute la nouveauté du Pape François. 

    Je crois qu’il y a une continuité entre la première nouveauté et toutes celles que le Pape François a inaugurées. Quand je regarde l’année 2013, je vois que nous sommes vraiment en présence d’un grand tournant dans l’histoire de l’Église que je qualifierais de pastoral en regardant la figure du Pape François. 

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  • Syrie : des djihadistes coupables de torture et de meurtres

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    Communiqué de presse d'Amnesty International (19 décembre 2013)

    Syrie. Tortures et exécutions sommaires dans les centres de détention secrets d’ISIS

    La torture, les coups de fouet et les exécutions sommaires sont monnaie courante dans les prisons secrètes gérées par l’État islamique en Irak et al Sham (ISIS), un groupe armé qui contrôle de larges zones du nord de la Syrie, écrit Amnesty International dans une synthèse rendue publique jeudi 19 décembre.

    ISIS, qui se targue d’appliquer strictement la charia (loi islamique) dans les zones qu’il contrôle, piétine impitoyablement les droits des habitants locaux. Dans son document de 18 pages, intitulé Rule of fear: ISIS abuses in detention in northern Syria, Amnesty International identifie sept centres de détention qu’ISIS utilise dans le gouvernorat d’al Raqqa et à Alep.

    « Parmi les personnes enlevées et détenues par ISIS figurent également des enfants de seulement huit ans, emprisonnés avec des adultes dans les mêmes conditions cruelles et inhumaines », a indiqué Philip Luther, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.

    Des anciens détenus décrivent une longue liste choquante d’atteintes aux droits humains ; eux-mêmes ou d’autres ont été fouettés à l’aide de courroies de générateurs ou de câbles en caoutchouc, torturés par administration de décharges électriques ou contraints d’adopter une position douloureuse connue sous le nom d’aqrab (scorpion), qui consiste à attacher les poignets d’un détenu au-dessus de son épaule.

    Certaines personnes détenues aux mains d’ISIS sont soupçonnées de vol ou d’autres crimes, d’autres sont accusées de « crimes » contre l’islam, par exemple d’avoir fumé des cigarettes, de zina ou de sexe en dehors du mariage. D’autres encore ont été arrêtées pour avoir remis en cause la règle d’ISIS ou parce qu’elles appartenaient à des groupes armés rivaux opposés au gouvernement syrien. ISIS est également soupçonné d’avoir enlevé et détenu des ressortissants étrangers, notamment des journalistes couvrant le conflit en Syrie.

    Plusieurs mineurs comptaient parmi des détenus qui ont été lourdement flagellés, selon des témoignages obtenus par Amnesty International. Un jour, un père dévasté a dû endurer les cris de douleur de son fils, que les ravisseurs d’ISIS tourmentaient dans une pièce à côté. Deux détenus ont raconté qu’ils avaient vu un adolescent d’environ 14 ans recevoir plus de 90 coups de fouet durant un interrogatoire à Sadd al Baath, une prison qu’ISIS gère dans le gouvernorat d’al Raqqa. Un autre adolescent de 14 ans qu’ISIS accusait d’avoir volé une moto a été fouetté à répétition pendant plusieurs jours.

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  • Le statut de l'embryon humain devant la Cour Européenne

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    La Cour européenne saisie de la question du statut de l’embryon humain

    Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ (via L'Homme Nouveau)

    Dans les prochains mois, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) devra se prononcer sur une affaire PARRILLO contre l’Italie (no46470/11) mettant en cause le statut de l’embryon humain

    Des embryons pour la recherche ?

    Cette affaire concerne une femme qui en 2002, alors qu’elle était déjà âgée de 48 ans, a entrepris avec son mari d’avoir des enfants par procréation médicalement assistée (PMA). Cinq embryons ont été conçus in vitro à cette fin puis congelés pour une future implantation, la requérante étant atteinte d’endométriose. En 2003, la requérante perd son mari et renonce alors à poursuivre la procréation médicalement assistée. Depuis, les embryons demeurent congelés. Huit ans plus tard, en 2011, mécontente qu’une loi adoptée en 2004  (loi n° 40/2004) prévoit notamment l’interdiction de la destruction des embryons humains in vitro, la requérante saisit directement la CEDH au motif qu’elle souhaite donner les embryons à la recherche, pour qu’ils soient ainsi détruits. Elle allègue la violation de son droit de propriété sur les embryons humains (article 1 du Protocole n° 1) et du droit au respect de sa vie privée et familiale (article 8). Alléguer une violation du droit de propriété implique de dénier aux embryons humains la qualité de sujets de droit pour les qualifier de choses.

    Contre le Far-West reproductif

    Le Centre européen pour le droit et la justice (European Centre for Law and Justice – ECLJ) a été autorisé par la Cour à lui soumettre des observations écrites sur cette affaire. Dans ses observations, l’ECLJ rappelle tout d’abord que la loi n° 40/2004 a été adoptée pour fixer des normes éthiques et pour mettre fin à ce que l’on appelait alors le « far-West reproductif ». Des embryologistes abusaient en effet alors la PMA, notamment afin de répondre à la demande d’enfants formulée par des femmes âgées (parfois au-delà de 60 ans). Cette loi 40/2004 a affecté le secteur économique des biotechnologies en Italie et demeure débattue en raison de la protection qu’elle accorde aux embryons humains.

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  • Croyons-nous encore dans la réalisation des promesses divines ?

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    Evangile de ce jour : Luc, chap. 1, vv. 5-25 :

    Il y avait, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron ; elle s'appelait Élisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur d'une manière irréprochable. Ils n'avaient pas d'enfant, car Élisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés. 

    Or, tandis que Zacharie, au jour fixé pour les prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l'usage liturgique, pour aller offrir l'encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute l'assemblée du peuple se tenait dehors en prière à l'heure de l'offrande de l'encens. L'ange du Seigneur lui apparut debout à droite de l'autel de l'encens. En le voyant, Zacharie fut bouleversé et saisi de crainte.

    L'ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été entendue : ta femme Élisabeth te donnera un fils, et tu le nommeras Jean. Tu seras dans la joie et l'allégresse, beaucoup d'hommes se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance ; il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu, il marchera devant le Seigneur, avec l'esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le coeur des pères vers leurs enfants, convertir les rebelles à la sagesse des hommes droits, et préparer au Seigneur un peuple capable de l'accueillir. »

    Mais Zacharie dit à l'ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, je suis un vieil homme, et ma femme aussi est âgée. » L'ange lui répondit : « Je suis Gabriel ; je me tiens en présence de Dieu, et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu devras garder le silence, et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela se réalisera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles : elles s'accompliront lorsque leur temps viendra. »

    Le peuple attendait Zacharie et s'étonnait de voir qu'il restait si longtemps dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le sanctuaire. Il leur faisait des signes, car il demeurait muet. Lorsqu'il eut achevé son temps de service au Temple, il repartit chez lui. 

    Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth devint enceinte. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, lorsqu'il a daigné mettre fin à ce qui faisait ma honte aux yeux des hommes. » 

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homelies.fr - archive 2007)

    L’annonce à Zacharie ouvre le récit « des événements qui se sont accomplis parmi nous » et dont saint Luc présente « un exposé suivi, afin que nous puissions nous rendre compte de la solidité des enseignements que nous avons reçu » (Lc 1,3-4).

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  • Le soignant n'est pas un technicien de la mort

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    Lu sur EuthanasieStop :

    Ne transformons pas le soignant en un technicien de la mort

    Alain de BROCA, Neuropédiatre, Philosophe

    En tant que pédiatre responsable d'une équipe régionale ressource de soins palliatifs pédiatriques, en tant que philosophe, j'ai du mal à comprendre comment on peut valider éthiquement une telle loi. En tant qu'Européen, j'ai du mal à voir qu'un pays ami se targue d'être libéré car libéral en promouvant une mort donnée à autrui quand tant d'efforts doivent être pensés et pris pour aider chacun avec ses souffrances et ses pauvretés à s'accepter tout au long d'une longue vie et bien sûr être accueilli pour ce qu'elle ou il est avec ses différences ?

    Enfin et ce n'est pas le moindre, comment peut on penser qu'il faille légiférer pour moins de 2-3 dizaine de personnes – enfants par an quand tant d'autres ne demandent qu'à vivre avec et malgré leur handicap. La Belgique a environ 125000 naissances par an et la mortalité entre 0-20 ans touchent moins de mille enfants par an au détriment de ne plus avoir comme seule réponse adaptée la mort d'autrui.

    En 2011, les chiffres belges notent 944 enfants de 0-20 ans. Dont 45% avant un an, et 57 % avant la fin des 5 années. Il ne resterait donc que 403 enfants entre 5 et 20 ans dont plus des deux tiers n'ont pas de pathologies les faisant entrer dans le champ des soins palliatifs. Soit environ 130 enfants qui sont à accompagner par toutes les équipes de soins palliatifs pédiatriques pourtant sur le terrain. Si on s'accorde en France (7 fois plus de naissances par an et 7700 décès par an) et sur nos connaissances de terrain, on ne dénombre quasiment pas de familles nous demandant la mort de leur enfant. Le nombre de familles directement impliquées sera de1-3% soit de 15-30 familles quand tant d'autres demandent une aide toujours plus adéquate à leur problème. Répondre à une demande d'angoisse existentielle en abrégeant la question existentielle est une philosophie de l'exclusion et de l'inhumanitude.

    Enfin en tant que spécialiste du développement de l'enfant, ce n'est pas parce qu'un enfant nous parle de mort qu'il demande une fin. Dès deux trois ans la question existentielle le fait raisonner autour de cette angoisse de la mort. Comment entendre leurs questions quand au contraire c'est bien la marque de la question de la vie qui se pose ?

    En tant que spécialiste du deuil, (fondateur de Vivre son deuil Picardie dans les années1990) je suis surpris de voir combien les parents belges pourraient se sentir mieux d'une mort rapide et provoquée alors que l'accompagnement de tant de familles me montrent que la mort provoquée induit une souffrance surdémultipliée et donc un deuil bien compliqué. La loi voudrait –elle augmenter le nombre de personnes endeuillées pathologiques ?

    Rendons au soignant le sens du soin, celui de la rencontre de l'accompagnement, et de la compétence thérapeutique pour le confort afin que chaque enfant donne ce qu'il a a donner malgré ses défaillances.

    Ne transformons pas le soignant en un technicien de la mort, un nouveau type de thanatopracteur, autrefois décrit comme bourreau officiel.

    Et ne nous renvoyez pas que nous aimons voir les enfants et leur famille souffrir. Ce serait trop simple. Que celle/celui qui en ferait la remarque accompagne une équipe de soins palliatifs pédiatriques pour savoir que la vie est la vie tant qu'elle est encore présente et qu'il y a en pédiatrie des traitements efficaces pour toutes les douleurs.

    Amitié à toute la Belgique et en pensée avec les familles qui souffrent et toutes les équipes déjà présentes sur le terrain.