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  • Mandela : Zemmour iconoclaste

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    La face cachée de Mandela par rtl-fr

    JPSC

    Voir aussi : http://www.libertepolitique.com/Actualite/La-revue-de-presse/Mandela-ombres-et-lumieres

  • L'Arabie Saoudite derrière l'islam radical implanté en Belgique ?

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    C'est une enquête du Vif.be (Marie-Cécile Royen) qui l'affirme :

    Comment l'Arabie saoudite a imposé son islam rigoriste à la Belgique

    En 1969, le roi Baudouin crut bien faire en confiant à l’Arabie saoudite, par bail emphytéotique de nonante-neuf ans, les clés du pavillon oriental du parc du Cinquantenaire, à Bruxelles. Celle-ci y installa à grands frais le Centre islamique et culturel de Belgique (CICB), qui devint aussi le siège européen de la Ligue islamique mondiale, une ONG panislamique et prosélyte contrôlée par les Saoudiens. Le conseil d’administration de l’ASBL CICB est composé de tous les ambassadeurs des pays musulmans, mais il est présidé de droit par l’ambassadeur d’Arabie saoudite. A l’époque, l’Etat belge voulait faciliter les contrats pétroliers et faire honneur à un pays dont le roi, Fayçal, avait été généreux envers les victimes de l’incendie de l’Innovation (1967). Avec le recul historique, il apparaît que le CICB a joué un rôle-clé dans la diffusion du salafisme en Belgique.

    Tout au long des années 1980, l’influence du CICB se révéla contre-productive pour l’intégration des immigrés musulmans, au point qu’en 1990, les autorités belges lui retirèrent son statut d’interlocuteur officiel, ainsi que son rôle dans la sélection des professeurs de religion islamique.

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  • Liège : un séminaire sur le chant vieux romain avec Marcel Pérès

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    Du vendredi 20 décembre (17h00) au dimanche 22 décembre prochains (même heure), l’abbaye des Bénédictines de Liège (Bd d’Avroy, 54) accueille l’un des meilleurs spécialistes du chant médiéval : Marcel Pérès, directeur de l’Ensemble vocal « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes) fondé en en 2001 à l’abbaye historique de Moissac (Midi-Pyrénées )

    Durant ce week-end, Marcel Pérès animera pour tous les amateurs du répertoire de l’antiquité tardive et du haut moyen âge, une session consacrée à l’une des sources de la composition des mélodies grégoriennes : le chant vieux romain.

    Redécouvert il y a plus d’un siècle, le chant vieux-romain n’a toujours pas reçu toute l’attention qu’il mérite, sa connaissance est pourtant essentielle pour comprendre l’histoire du chant grégorien, de sa notation et de sa pratique.

    Beaucoup de questions sur l’interprétation du chant grégorien trouvent des éléments de réponse dans ce chant de Rome. En dehors de certains cercles  musicologiques extrêmement restreints, ce répertoire est aujourd’hui inconnu des musiciens, des ecclésiastiques et du public. Pourtant il nous livre la plus ancienne version de la musique gréco-latine de l’antiquité tardive et représente le chaînon manquant entre le chant byzantin, le chant copte, le chant syriaque, la musique arabe et la musique occidentale.

    Marcel Pérès

    Cette session n’et pas réservée aux seuls spécialistes : elle est aussi ouverte à tous les amoureux du chant et aux esprits férus d’histoire de la musique ou de culture musicale.

     Renseignements : Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat : Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège

    E-mail : jpschyns@skynet.be Tél. +32 4.344.10.89 

    Site :    http://www.gregorien.com

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  • Centrafrique : on n’est pas sorti du « poto-poto »

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    Comme nous l’avions  prévu ici  L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…  il ne suffit pas de débarquer un millier de paras français à Bangui pour clore un demi-siècle de gouvernance erratique, sanglante et corrompue au cœur de l’ancienne A. E. F …

    Lu sur le blog « secret défense/l’opinion » :

    Le temps de la communication politique n'est pas celui de l'action militaire. Et, à soumettre la conduite d'une guerre aux impératifs de la mise en scène du pouvoir, on prend le risque du cafouillis. La Centrafrique pourrait en fournir un bel exemple, objet qu'elle est de toutes les attentions de François Hollande.

    De retour des obsèques de Nelson Mandela, le chef de l'Etat devait faire, mardi soir, une courte escale de quelques heures à Bangui - cinq jours à peine après le début de l'opération Sangaris. Dans une ville livrée aux règlements de comptes, pillages, scènes de violence et tirs désordonnés, où près de 500 personnes ont été massacrées la semaine dernière et deux paras français tués lundi soir dans un accrochage, que vient faire le président français, sinon se montrer ?

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  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon (décembre 2013)

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    Tous les mois, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon propose un regard d'Eglise sur les grandes questions de société. Faites-la découvrir à vos amis !

    Tous consommateurs ! P. Louis-Marie Guitton

    Plongée en écologie profonde - Falk van Gaver

    Relever le défi éducatif - Pierre-Olivier Arduin

    La baisse du prix de l'eau : une politique démagogique  - Philippe Conte

    Plus forts que Nelson - La Mouche du Coche

    Retrouvez tous les articles de La Lettre de l'Observatoire sociopolitique sur placedeleglise.fr

    Bonne lecture !

    La Lettre de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (OSP) paraît tous les mois.

    Direction : Père Louis-Marie Guitton - Rédaction : Falk van Gaver

    Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    CS 30518 - 68, impasse Beaulieu F-83041 TOULON CEDEX 9

    observatoire@diocese-frejus-toulon.com - 04 94 27 92 60

  • Quand Jorge Mario Bergoglio, un 13 décembre, était ordonné prêtre

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    Lu sur aleteia.org :

    Le 13 décembre de 1969, Jorge Mario Bergoglio, trois jours avant son trente-troisième anniversaire, a été ordonné prêtre. Il fête aujourd’hui ses 44 ans de sacerdoce.

    Quelques jours plus tôt, excité et heureux, il a écrit une prière spéciale, qui reflète son état d’âme ces jours-là:

    Je veux croire en Dieu Père, qui m'aime comme un fils, et en Jésus, le Seigneur, qui a insufflé son esprit dans ma vie pour me faire sourire et me conduire ainsi au royaume  de la Vie éternelle.

    Je crois en mon histoire, traversée  par le regard d'amour de Dieu qui, en cette journée de printemps, le 21 Septembre, est venu à ma rencontre pour m’inviter à le suivre.

    Je crois en ma souffrance, stérile du fait de l'égoïsme, qui est mon refuge.

    Je crois en la petitesse de mon âme, qui cherche à dévorer sans donner ... sans donner. 

    Je crois que les autres sont bons et que je dois les aimer sans crainte et sans jamais les trahir en cherchant une sécurité pour moi.

    Je crois en la vie religieuse.

    Je crois que je veux aimer beaucoup.

    Je crois en la mort quotidienne, brûlante, que je fuis, mais qui me sourit, m’invitant à l’accepter. 

    Je crois dans la patience de Dieu, accueillante, bonne  comme une nuit d'été.

    Je crois que papa est au ciel, avec le Seigneur.

    Je crois que le père Duarte [le prêtre qui l’a confessé le 21 septembre] est là-haut, intercédant pour mon sacerdoce.

    Je crois en Marie, ma Mère, qui m'aime et ne me laissera  jamais seul. 

    Et j’attends la surprise de chaque journée, dans laquelle se manifesteront l’amour, la force, la trahison et le péché, qui m’accompagneront toujours jusqu’à la rencontre finale avec ce visage merveilleux  que je ne sais pas comment il est, que je fuis sans cesse, mais que je veux  connaître et aimer.

    Amen.

  • Communiqué de presse d'Euthanasiestop

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    COMMUNIQUÉ de presse d'Euthanasiestop

    La proposition de loi ouvrant l'accès de l'euthanasie aux enfants vient d'être votée en séance plénière au Sénat par 50 voix pour et 17 voix contre. Aucune limite d'âge n'est prévue : un enfant de 5 ans, voire moins, peut obtenir qu'on mette fin à ses jours s'il fait état d'une souffrance physique insupportable et inapaisable, s'il est en phase terminale, si ses parents marquent leur accord et si un psychologue ou pédopsychiatre atteste que l'enfant a une capacité de discernement suffisante. Le texte adopté n'offre aucune garantie quant à l'indépendance du psychologue et du pédopsychiatre consulté : il pourra être choisi au sein d'une équipe médicale acquise à l'euthanasie. Ces dispositions font de la législation belge celle qui ouvre l'accès le plus large à l'euthanasie au monde, en violation très probable de grands textes de droit international ratifiés par la Belgique.

    Pour des raisons idéologiques qui placent la liberté individuelle et égotiste au sommet des valeurs et qui mettent en péril la solidarité indispensable avec les plus faibles d'entre nous, un texte dangereux pour la sécurité des enfants gravement malades vient d'être voté au pas de course, sans que les conséquences en aient été mûrement pesées. La valeur de la vie d'un enfant est devenue une question d'appréciation par des adultes qui ne peuvent manquer de l'influencer. Nous avons affaire ici à un basculement sociétal dont on ne saurait exagérer l'importance. Plutôt que de proposer l'euthanasie aux enfants gravement malades, qui ne pensent pas spontanément à celle-ci, il faut avant tout les soutenir et accompagner leurs parents. Les spécialistes des soins palliatifs et les psychologues n'ont pas attendu la promulgation de la loi pour soulager les souffrances des enfants malades et de leurs proches !

    En outre, si la proposition de loi votée aujourd'hui au Sénat entre en vigueur, il faut s'attendre à ce que l'extension de l'euthanasie aux enfants soit appliquée de manière toujours plus souple. En effet, la Commission de contrôle sur l'euthanasie avalise actuellement des euthanasies non conformes aux conditions de la loi de 2002, comme cela ressort de ses propres rapports publiés tous les deux ans. Par exemple, des souffrances résultant de plusieurs pathologies, dont aucune prise isolément n'est grave et incurable, justifient l'accès à l'euthanasie, alors que la loi exige que la souffrance résulte d'une maladie grave et incurable. Autre exemple : l'anticipation d'une souffrance future répond aux yeux de la Commission de contrôle à l'exigence d'une souffrance insupportable et inapaisable, qui justifie une euthanasie sans délais. Rien d'étonnant à tout cela puisque la Commission est largement composée de personnes actives au sein d'associations ou de réseaux qui promeuvent l'euthanasie. Il y a là un conflit d'intérêts évidents. Contrairement à ce qui se passe aux Pays-Bas, en onze ans, aucun dossier n'a d'ailleurs été transmis à la justice.

    Nous avons toutes les raisons d'être profondément attristés et extrêmement inquiets de l'évolution de la législation sur l'euthanasie en Belgique. Plutôt que de valoriser la vraie compassion avec les personnes les plus vulnérables et les plus abîmées par la souffrance, les citoyens belges se voient insidieusement encouragés à demander et à obtenir qu'un médecin mette un terme à leur vie.

    Une nouvelle forme de barbarie est en marche, et à grande vitesse.

    Les initiateurs du site euthanasiestop.be

  • Euthanasie : l'opinion manipulée

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Débusquer la stratégie des lobbies pro-euthanasie

    L'hebdomadaire Valeurs Actuelles publie cette semaine une tribune de Guillaume Bernard, maître de conférence HDR à l'Institut catholique d'études supérieures, dans laquelle il déplore que l' "opinion publique [soit] manipulée" et décortique la stratégie des lobbies pro-euthanasie en six points.

    1/ Le débat est déplacé sur le terrain affectif. En exploitant des cas "plus ou moins probants", la corde sensible compassionnelle est sollicitée au détriment de la raison. "Le recours aux sentiments court-circuite l'analyse rationnelle."

    2/ le vocabulaire moralisateur est utilisé comme une arme. En témoigne, l'introduction dans les débats de la notion de "mourir dans la dignité" revendiquée par les lobbies. Ils monopolisent ainsi une "notion à connotation morale [qui] permet d'intimider le contradicteur".

    3/ Les amalgames vont bon train. Pour Guillaume Bernard, l'invention artificielle de la distinction entre "euthanasie passive" et "euthanasie active" résulte d'une confusion volontaire. Il s'agit d'assimiler " la prescription de sédatifs (comme la morphine) dans le but de maîtriser la douleur avec l'injection de substances mortifères". Pourtant, une grande différence existe "entre ce qui n'est qu'une conséquence incertaine de l'acte et sa finalité". 

    4/ La mise en place de dispositions juridiques, levier de l'encerclement. La conquête juridique s'effectue pas à pas pour ne pas "heurter" les esprits. Cela conduit à autoriser progressivement des actes creusant le sillon de l'euthanasie. "Alors que l'accès aux soins palliatifs est assez théorique, il est devenu licite d'arrêter ou de ne pas entreprendre un traitement sous prétexte d'éviter l'acharnement thérapeutique". Par conséquent, "la frontière entre laisser et faire mourir est [...] devenue perméable". 

    5/ le serpent de mer du "suicide assisté", levier du contournement. Le suicide assisté est présenté comme un moyen d'atténuer des discriminations entre "celui qui a la capacité physique de mettre fin à ses jours et celui qui ne l'a pas".

    6/ Les dérives de l'euthanasie sont étoufées. L'auteur s'étonne du fait que "les dérives possibles ne sont jamais évoquées", au même titre que de nombreux aspects du débat.

    Enfin, Guillaume Bernard met les lobbies proeuthanasie face aux contradictions de leur discours et conclue par cette interrogation: "N'est-il pas cocasse que l'idéologie progressiste désespère de la science et suppose des maladies totalement incurables?"

  • Verviers, 21-29 décembre : le Bethléem Verviétois

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  • L'Europe chrétienne proche du naufrage ?

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    Alors que la Belgique s'enfonce dans un "humanisme" sans Dieu qui la conduit à de redoutables extrémités, la voix de ses pasteurs se fait bien peu entendre. On aimerait pourtant qu'y résonnent des voix fortes comme celle du cardinal de Vienne lorsqu'il s'est exprimé, il y a deux jours, dans la cathédrale de Milan, comme le rapporte le site "Benoît-et-moi" :

    "Hier 10 décembre, Christoph Schönborn était l'invité du Cardinal Scola, à la cathédrale de Milan, pour faire, devant un parterre de laïcs et de religieux un exposé sur "la nouvelle évangélisation, dans le contexte des grandes métropoles, traversées par de grands changements culturels et démographiques". 

    Il a dressé un tableau sombre (voire catastrophiste) de l'état de l'Eglise; on pourrait y voir l'un des éléments qui ont convaincu les cardinaux d'élire comme pape le cardinal Bergoglio: la peur, et comme conséquence, l'envie d'essayer "autre chose". 

    Voici le compte-rendu de Matteo Matzuzzi, pour Il Foglio (et ici, en italien, celui sur le site du diocèse de Milan, dont sont issues les photos: ) 

    Le discours apocalyptique de Schönborn. L'Europe chrétienne risque le naufrage

    http://www.ilfoglio.it/soloqui/21030"

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    Loin d'être heureuse, cette Église est humiliée, appauvrie, découragée. 

    Il a choisi d'oublier le noble aplomb qui le distingue, la sérénité du pasteur érudit qui depuis près de vingt années est à la tête du diocèse qui fut la capitale de l'Austria felix. 

    Hier matin, dans la cathédrale de Milan, le cardinal Christoph von Schönborn a tracé les contours d'une Église souffrante, dont l'avenir est maintenant plus incertain que jamais. C'est lui qu'avait choisi le cardinal Angelo Scola, pour parler du défi de l'évangélisation dans les contextes métropolitains traversés par de grands changements. En février, ce sera le tour du cardinal Tagle, archevêque de Manille. Schönborn a choisi de ne pas suivre le texte préparé, préférant s'adresser au clergé ambrosien debout, de l'ambon.

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  • Euthanasie des mineurs : le communiqué d'Alliance Vita

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    Belgique pour l’euthanasie des mineurs

    Communiqué de presse : Paris, le 12 décembre 2013

    Dérive dramatique en Belgique : les sénateurs votent pour l’euthanasie des mineurs

    Une nouvelle étape vient d’être franchie ce 12 décembre 2013, avec le vote du Sénat belge en faveur d’une proposition de loi qui vise à étendre aux mineurs, sans limite d’âge, la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie.

    Pour Xavier Mirabel, président d’Alliance VITA : « Ce qui se passe aujourd’hui en Belgique est une illustration de la pente glissante que nous avons observée depuis la légalisation en 2002. A partir d’une loi soi-disant très encadrée pour des cas exceptionnels, on assiste à une interprétation de plus en plus large des conditions fixées : les derniers cas médiatiques d’euthanasie concernent deux frères jumeaux sourds de 45 ans qui risquaient de devenir aveugles, une personne de 44 ans en dépression après une opération ratée de changement de sexe, une femme qui souffrait d’anorexie, etc. L’euthanasie des enfants, fondée sur une articulation confuse entre leur consentement et celui de leurs parents, c’est extrêmement choquant. C’est un acte de démission et d’abandon. Comment une démocratie peut-elle à ce point perdre le sens de la dignité de toute vie ? Demain, d’autres lois sont en attente, notamment pour légaliser l’euthanasie des personnes dites « démentes » (type maladie d’Alzheimer) ou limiter l’objection de conscience. »

    Alliance VITA appelle à un profond sursaut éthique des opinions publiques, en France et dans toute l’Europe, pour faire barrage à l’euthanasie et au suicide assisté. La réponse à la souffrance d’une personne ne peut être de lui donner la mort. Alliance VITA soutient la troisième voie choisie par la France : ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie, oui au développement des soins palliatifs et au soulagement de la douleur. C’est au regard de ces repères éthiques qu’elle jugera les conclusions de la Conférence citoyenne sur la fin de vie, qui seront rendues publiques le 16 décembre prochain.

  • Ah si vous aviez écouté mes enseignements... (Isaïe)

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    Homélie du jour par le père Joseph-Marie Verlinde (Homelies.fr - Archive 2007)

    Le Seigneur se fait suppliant ; par la voix du prophète Isaïe, il déverse la plainte de son cœur de Père : « Ah si vous aviez écouté mes enseignements, si vous vous étiez attachés à mes commandements, vous marcheriez sur des chemins de justice et de paix durables. Vous seriez “comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, tout ce que vous entreprendriez réussirait” (Ps 1). Hélas vous n’avez pas écouté ma voix : refusant de vous laisser guider, et méprisant mes conseils, vous avez préféré décider vous-mêmes de la voie à suivre, n’écoutant que la malice de vos cœurs enténébrés par le péché. Vous vous êtes fourvoyés dans vos pensées tortueuses, vous entraînant les uns les autres sur des chemins de perdition ». 

    Non seulement nous sommes rebelles et refusons d’écouter notre Dieu, mais nous prétendons même lui dicter le comportement qu’il devrait adopter. C’est bien ce que Jésus dénonce à travers la parabole des jeux d’enfants. Le jeu consiste pour un des groupes à mimer par la danse ou les pleurs, la tonalité de la musique entonnée par l’autre. Celui qui ne reconnaît pas la mélodie ou se trompe d’attitude, est exclu. A travers cet exemple, Jésus reproche à ses auditeurs de ne plus laisser d’espace à l’imprévu de Dieu, de ne plus être ouverts aux initiatives toujours déconcertantes par lesquelles le Seigneur conduit l’histoire sur des chemins qui ne sont pas les nôtres. Au lieu de se laisser interpeller par la parole prophétique du Baptiste les appelant à la conversion, les contemporains de Jean-Baptiste se sont fermé les oreilles en prétextant qu’il était possédé ; au lieu de se laisser toucher par la miséricorde de Jésus qui mange à la table des exclus, ils l’accusent de complicité avec « les publicains et les pécheurs ». Par leur attitude, les scribes et pharisiens trahissent qu’ils se sont érigés eux-mêmes en norme ultime de comportement. Prétendant posséder la clé d’interprétation des Ecritures et parler en leur nom, ils se posent en maîtres de justice, « connaissant le bien et le mal » (Gn 3, 5). Ils n’ont de comptes à rendre à personne, pas même à Dieu dont ils ont orgueilleusement usurpé la place. Notre-Seigneur aurait beau leur donner tous les signes qu’ils réclament : cela n’y changerait rien, car ils sont aveuglés par leur soif de pouvoir. 

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