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  • Bulletin de l'IEB - 18 décembre 2013 - Trafic d'organes / transexuels / Estrela / draagmoeders

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  • France : l'hypocrisie et le cynisme des partisans de l'avortement s'étalent au grand jour

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    Une nouvelle étape dans cette longue mais sûre descente vers des enfers d'où aura disparu toute mémoire d'un quelconque sens moral, comme on peut le lire ICI :

    Comme souvent lorsqu’il est question du corps des femmes, les débats dans l’hémicycle sont vifs. Le vote, aujourd’hui, d’un amendement socialiste portant sur l’avortement n’a pas dérogé à cette règle. Les députés ont supprimé la notion de « situation de détresse » pour pouvoir recourir à une IVG, jugée désuète car datant de la loi Veil de 1975. 
Désormais, le texte fait référence à une femme enceinte qui « ne veut pas poursuivre une grossesse ». Un détail lexical qui en a choqué plus d’un dans les rangs de l’opposition.


    Pour Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate (PCD), le droit ne doit pas « courir après les évolutions sociales ». Cette modification « introduit l'idée que l'IVG serait un droit comme un autre », a renchéri Philippe Gosselin (UMP), autre membre de l'Entente parlementaire pour la famille.
 Mais pour les rapporteurs du texte, ces changements sont parfaitement justifiés quand quelque 35 % des femmes en France recourent à l’avortement au moins une fois dans leur vie. L'idée d'une « détresse » ne « correspond pas à la situation des femmes », a fait valoir la députée PS Axelle Lemaire, co-auteure de l'amendement.


    Changer ainsi la rédaction issue de la loi Veil est aussi « une façon de réaffirmer ce droit », pour Barbara Romagnan (PS), et « ne remet en question aucun des compromis sociaux, politiques ou philosophiques » de l'époque, selon le rapporteur du projet de loi, Sébastien Denaja (PS).
 Pour Françoise Laurent, chargée en avril par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, de proposer des mesures afin d’améliorer l’accès des femmes à l’avortement en France, il était nécessaire de remettre au goût du jour ce texte.

    « Nous recommandons que la notion désuète de “femme enceinte que son état place dans une situation de détresse”, inscrite dans la loi Veil de 1975, disparaisse. Il faut que la France s’inspire d’autres pays européens qui ont modernisé leur législation. Le recours à l’IVG doit être un droit comme un autre », expliquait, déjà en novembre, la présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs au HCE. 
Le projet de loi qui sera débattu en première lecture à l'Assemblée nationale à partir du 20 janvier, promet ainsi d’agiter encore un peu plus les bancs de l’hémicycle. (source)

    Voir le communiqué de la Fondation Lejeune

  • A propos de la nouvelle interview du pape François dans la presse : une pensée qui se précise ?

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    Lu sur le site « Chiesa », cette réflexion de Sandro Magister  (extraits)

    « ROME, le 18 décembre 2013 – Dans l'interview qu’il a accordée à son ami vaticaniste Andrea Tornielli et qui a été publiée dans "La Stampa" il y a trois jours, le pape François est revenu sur deux points d’"Evangelii gaudium" qui avaient provoqué de vifs commentaires pour ou contre.

    Le premier point est la distribution de la communion aux divorcés remariés. Le pape a voulu préciser que ce n’était pas à cette question qu’il avait pensé lorsque, dans son exhortation apostolique, il avait parlé de la communion "en tant qu’aliment spirituel, qui doit être considéré comme un remède et non pas comme une récompense".

    En apportant cette précision, François a voulu se distinguer de ceux qui avaient interprété ces propos comme une énième "ouverture" et qui s’étaient exprimés publiquement en faveur de la distribution de la communion. Parmi lesquels, en dernier lieu, le nouveau secrétaire général du synode des évêques, Lorenzo Baldisseri, et le cardinal Walter Kasper.

    La seconde mise au point a concerné son refus de la théorie économique du "derrame" – expression traduite en italien par "ricaduta favorevole" et en anglais par "trickle down" – selon laquelle "toute croissance économique, favorisée par l’économie de marché, parvient à produire par elle-même davantage d’équité et d’intégration sociale".

    Le pape Jorge Mario Bergoglio a réaffirmé – "pas en tant que technicien" – qu’il ne croyait pas au bien-fondé de cette théorie.(…)

    La première de ces deux précisions concerne l’un des points cruciaux d’"Evangelii gaudium", celui où François promet davantage de collégialité dans le gouvernement de l’Église, par l’attribution de pouvoirs plus importants aux conférences des évêques.

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  • Ukraine : la religion aussi est divisée

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    Lu sur le site de « La Vie », sous la signature de Corine Chabaud :

    « Voici trois semaines que les Ukrainiens bravent le froid pour manifester sur la Place de l'Indépendance ou Maïdan à Kiev. Ils y étaient encore 300 000 dimanche 15 décembre. Un mouvement citoyen pacifique baptisé EuroMaïdan en forme de déclaration d'amour à l'Europe. Mais, face aux atermoiements du Président Ianoukovitch, Bruxelles a décidé de suspendre les négociations avec ce dirigeant contesté. Eclairage sur quelques questions-clés »

    Extrait :

    « A Kiev, parmi les slogans criés par les manifestants, il en est un qui revient souvent : « Est et ouest ensemble ». La chose ne va pourtant pas de soi et les clivages ethniques entre l'est et l'ouest du pays sont aujourd'hui aiguisés. Jusqu'à son démantèlement après la Première Guerre mondiale, l'ouest de l'Ukraine faisait partie de l'empire des Habsbourg austro-hongrois. A l'opposé, l'est est russophone et russophile. La population de ce pays, devenu indépendant en 1991 à la chute de l'union soviétique, compte d'ailleurs 17 % de Russes, en majeure partie installés à l'est et au sud. Mais le russe est aussi parlé à Kiev, qui compte 2,8 millions d'habitants. La différence identitaire est aussi religieuse. L'Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev et l'Eglise gréco-catholique (uniate), implantées dans l'ouest du pays, soutiennent les manifestants pro-européens, tandis que l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, installée dans l'est russophone, penche plutôt du côté des intérêts du Kremlin.

    Les deux premières se sont beaucoup impliquées dans le mouvement de solidarité en faveur des manifestants. Ces jours-ci, le patriarche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne a mis en garde contre un risque de guerre civile dans l'Ukraine divisée. »

    Tout l’article ici : L'Euro-révolution en Ukraine décryptée en cinq questions 

    Après la fonte des glaces soviétiques, les constantes de l'histoire réapparaissent...

    JPSC

  • Syrie : quand le bruit infernal de la guerre étouffe le Gloria des anges

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    Syrie: "Le bruit infernal de la guerre étouffe le gloria des anges"

    Et certains envient même le dénuement de la Sainte Famille

    Mgr Samir Nassar

    DAMAS, 18 décembre 2013 (Zenit.org) - "Le bruit infernal de la guerre étouffe le gloria des anges", confie Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas dans cette page publiée sur le blog "Chrétiens d'Orient "

    La Syrie en ce Noël ressemble le mieux à une crèche : étable ouverte sans porte, froide, démunie et si pauvre…

    L’Enfant Jésus ne manque pas de compagnons en Syrie…

    Des milliers d’enfants qui ont perdu leurs maisons vivent sous des tentes aussi pauvres que la Crèche de Bethléem…

    JÉSUS N’EST PLUS SEUL DANS SA MISÈRE.

    L’enfance syrienne abandonnée et marquée par les scènes de violences souhaite même être à la place de Jésus qui a toujours ses parents qui l’entourent et le chérissent…

    Ce sentiment d’amertume est bien visible dans les yeux des enfants syriens, leurs larmes et leur silence…

    CERTAINS ENVIENT L’ENFANT DIVIN

    parce qu’il a trouvé cette étable pour naitre et s’abriter alors que certains de ces malheureux enfants syriens sont nés sous les bombes ou sur la route de l’exode.

    MARIE DANS SES DIFFICULTÉS N’EST PLUS SEULE

    des malheureuses mamans moins chanceuses qui vivent dans l’extrême pauvreté et assument les responsabilités familiales seules sans leurs maris…

    La précarité de la crèche de Bethléem apporte une consolation à ces pauvres mamans écrasées par des problèmes insolubles et le désespoir.

    LA PRÉSENCE RASSURANTE DE JOSEPH AUPRÈS DE LA SAINTE FAMILLE EST SOURCE DE JALOUSIE

    pour ces milliers de familles privées de papa, privation qui nourrit la peur, l’angoisse et l’inquiétude. Nos chômeurs envient Joseph menuisier qui épargne à sa famille le besoin.

    Les bergers et leurs troupeaux voisinant la crèche, parlent beaucoup aux nombreux éleveurs syriens qui ont perdu 70% de leur cheptel dans cette guerre..

    La vie nomade sur cette terre biblique qui remonte à Abraham et bien avant, disparaît brutalement avec ses vieilles coutumes d’hospitalité et sa culture traditionnelle.

    Les chiens de ces bergers de Noël compatissent sur le sort des animaux domestiques en Syrie ravagés par la violence meurtrière ils errent dans les ruines et se nourrissent de cadavres.

    LE BRUIT INFERNAL DE LA GUERRE ÉTOUFFE LE GLORIA DES ANGES…

    Cette symphonie de Noël pour la paix, cède devant la haine la division et l’atrocité cruelle…

    PUISSE LES TROIS MAGES APPORTER A LA CRÈCHE DE SYRIE,

    les plus précieux cadeaux de Noël: Paix, Pardon et réconciliation; afin que brille à nouveau l’ÉTOILE DE NOËL dans nos sombres nuits.

    SEIGNEUR EXAUCE NOUS.

    Noël 2013.

    + Samir NASSAR, Archevêque Maronite de Damas

  • La Belgique où l'on a le sens des valeurs prioritaires...

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    Ouf! Nous sommes soulagés en lisant ICI que :

    La Chambre a approuvé l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques

    Seuls certains animaux seront autorisés dans les cirques, moyennant le respect des normes minimales d'hébergement fixées pour assurer leur bien-être. Comme les bovins, buffles, porcs, lamas ou encore dromadaires.

    La Chambre a approuvé mercredi l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques (lions, tigres, éléphants, jaguars, etc.), prévue dans un projet de loi portant des dispositions diverses en matière de bien-être animal. La majorité a voté en faveur du texte, rejointe par Ecolo-Groen et la N-VA. Le Vlaams Belang s'est abstenu. Seul le FDF a voté contre. Ces mesures interviennent après que le Conseil du bien-être animal a fait état en 2011 de difficultés d'application des normes légales d'hébergement des animaux dans les cirques (manque d'espace, absence de possibilité de baignade, absence de congénères pour certaines espèces grégaires, non-respect des exigences de température).

    La loi prévoit que seuls certains animaux seront autorisés dans les cirques, moyennant le respect des normes minimales d'hébergement fixées pour assurer leur bien-être. Il s'agit concrètement des animaux suivants: les bovins, buffles, porcs, lamas, dromadaires, chameaux, furets, lapins, chiens et chats, pigeons, oies, gallinacés, perroquets, perruches et canards, chevaux, ânes et poneys, moutons et chèvres. (...)

    Nous sommes également très réconfortés par cette initiative de Gaia après qu'une panthère des neiges ait été abattue.

    Il est rassurant de vivre dans un pays où on a le sens des vraies priorités et d'une solide hiérarchie des valeurs.

  • Grand-Duché : les parents se mobilisent pour défendre le cours de religion

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    Luxembourg/Cours de religion: pour la liberté de choix

    L'initiative fraîchement créée «Fir de Choix» provoque le débat en vue de maintenir le libre choix entre cours d'instruction religieuse et cours d'éducation morale et sociale. Une pétition a été lancée à cet effet.

    Du Quotidien (Claude Damiani)

    L'annonce de la suppression des cours de religion dans l'enseignement national n'en finit plus de faire des vagues parmi les partisans des cours d'instruction religieuse. Mais également dans le chef de citoyens qui militent pour le libre choix.

    "Il n'y a rien de plus démocratique que la liberté de choisir!" Tel est le leitmotiv de l'initiative citoyenne qui porte le nom de sa revendication principale, à savoir le libre choix concernant les cours de religion, autant pour les parents d'élèves que pour les élèves eux-mêmes.

    Suite à l'annonce du nouveau gouvernement de remplacer purement et simplement les cours de religion par des cours de valeurs (NDLR : bien que les écoles restent libres d'organiser des cours de religion, selon la déclaration gouvernementale de Xavier Bettel à la Chambre), annonce qui a fait l'effet d'une bombe, une cinquantaine de citoyens se sont unis le 4 décembre dernier, en vue de créer une assemblée amenée à se structurer par la suite en initiative. «Dans sa déclaration gouvernementale, le Premier ministre Xavier Bettel a incité à renforcer l'initiative citoyenne», a souligné Marcia Dechmann, 33 ans, infirmière de son état et porte-parole du mouvement nouvellement constitué. Une motivation supplémentaire pour que se rassemblent des personnes directement concernées par cette patate chaude, voire brûlante, et lancée il y a trois semaines par la coalition, soit le 25 novembre dernier, mais également des sympathisants défendant l'option d'un libre arbitre en la matière.

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  • La terre, lieu de rencontre avec Dieu

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    La terre, lieu pour rencontrer Dieu (Radio Vatican)

    Dans sa dernière audience générale de l’année place Saint-Pierre à Rome, le Pape François est largement revenu sur Noël, le « Noël de Jésus », « une fête de la confiance et de l’espérance qui dépasse l’incertitude et le pessimisme ». La raison de notre espoir ? « Dieu est avec nous et Dieu nous fait encore confiance », répond le François. En ce temps de l’Avent qui se poursuit, le Souverain Pontife a invité les fidèles « à contempler l’abaissement du Fils de Dieu, venu pour nous sauver, afin de l’imiter dans le service des personnes les plus faibles qui nous entourent ».

    A cette occasion, « la terre n’est plus seulement une “vallée de larmes”, mais elle devient aussi le lieu où Dieu a planté sa tente, le lieu de la rencontre avec lui ». « Il a voulu partager notre condition humaine, poursuit le Saint-Père, nous montrant sa miséricorde et son amour pour les hommes. L’enfant de Bethléem réchauffe et transforme notre cœur, il nous permet de ne pas nous enfoncer dans la tristesse, la fatigue ou le découragement. » Le Noël de Jésus, raconte encore le Pape, démontre que Dieu « est une fois pour toute du côté de l’homme, pour nous sauver, pour nous élever de la poussière de nos misères, de nos difficultés, de nos pêchés ».

    À Noël, Dieu « s’abaisse et se fait proche des petits, des pauvres », explique François, « Il nous invite à l’imiter ». « Désormais, tout ce que nous faisons à notre prochain, c’est à Jésus que nous le faisons. Que la Mère de Jésus nous aide à reconnaître dans le visage des plus faibles l’image du Fils de Dieu fait homme ! »

    Noël mène le Pape à deux considérations : la première indique que lors de cette célébration, Dieu « ne se révèle pas comme celui qui domine l’univers, mais comme Celui qui s’abaisse : il descend sur terre petit et pauvre. Cela signifie que nous devons être semblables à Lui. » Ce à quoi le Pape rétorque : c’est « une mauvaise chose quand un chrétien ne veut pas s’abaisser, ne veut pas servir. » C’est pour le Souverain Pontife un « chrétien qui se pavane, un païen »

    La seconde conséquence, précise le Pape : « si Dieu, par Jésus, s’est impliqué avec l’homme au point de devenir comme l’un d’entre nous, cela veut dire que quoi que nous fassions à un frère ou à une sœur nous l’aurions fait à Lui. »

    Depuis l’élection du Pape François, plus d’un million et demi de personnes ont participé aux audiences génèrale. Le record a été atteint le 29 mai avec 90 000 billets distribués.

  • France : "Solidaires en fin de vie" mobilise

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    Un appel lancé par Anne-Dauphine Julliand, Jacques Ricot, Maryannick Pavageau, Hervé Messager et Tugdual Derville a déjà réuni près de 20.000 signatures.


    SIGNEZ L’APPEL SOLIDAIRES EN FIN DE VIE !

    Il est urgent que tous les citoyens qui ont le souci de préserver la vie et la dignité des personnes fragiles contre la tentation de l’euthanasie se réunissent et s’engagent.

    • Nous refusons une société qui affirme que certains de ses membres auraient « perdu leur dignité » au point que leur mort soit préférable à leur vie.
    • Nous voulons une société permettant aux personnes de traverser des situations de vulnérabilité sans qu’on les dise inutiles ou coûteuses, sans que soit remise en cause la valeur de leur vie.
    • Nous voulons une société où aucune personne âgée fragile et sans défense ne risque d’être euthanasiée en marge du service d’urgence d’un hôpital.

    Décidés à édifier ensemble une société solidaire où les personnes fragiles auront une place de choix, nous invitons les Français à se mobiliser aujourd’hui, pour agir.

    Lire le texte intégral de l’Appel

    http://www.solidairesfindevie.fr/

  • Euthanasie, suicide assisté... De quoi s'agit-il exactement ?

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    Le débat fait rage en France autour du suicide assisté et de l'euthanasie. Mais quelles réalités recouvrent exactement ces termes ? Sur Jol Press, un entretien avec le Professeur Louis Puybasset vise à préciser leur signification :

    Euthanasie, suicide assisté… De quoi parle-t-on exactement?

    La conférence de citoyens sur la fin de vie recommande, dans un avis rendu lundi 16 décembre, de légaliser le suicide médicalement assisté et préconise de créer une « exception d'euthanasie » pour les cas particuliers qui n'entreraient pas dans le cadre du suicide assisté. Avant d’aborder un sujet aussi délicat, prenons le temps de définir précisément les termes du débat avec le professeur Louis Puybasset, directeur de l’unité de neuro-réanimation chirurgicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

    « La possibilité de se suicider par assistance médicale comme l'aide au suicide constitue, à nos yeux, un droit légitime du patient en fin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible, reposant avant tout sur son consentement éclairé et sa pleine conscience », a souligné la Conférence citoyenne sur la fin de vie, un panel de 18 citoyens sélectionnés par l'institut Ifop pour représenter la société française dans sa « diversité ». Concernant l'euthanasie, les citoyens n'estiment pas nécessaire de l'inscrire dans la loi, comme c'est le cas aux Pays-Bas ou en Belgique.

    Quelles différences existe-t-il entre le suicide assisté et l’euthanasie ? Eléments de réponse avec le professeur Louis Puybasset, directeur de l’unité de neuro-réanimation chirurgicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

    JOL Press : Avant que le tourbillon médiatique n’emporte la question, définissons les termes. En quoi consiste précisément le suicide assisté ?

    Pr Louis Puybasset : L’avis rendu par la Conférence citoyenne sur la question est brouillon, aucune définition, justement, n’est respectée. Il est pourtant très important de savoir de quoi on parle. On parle de suicide quand le malade prend le médicament lui-même. Et dans ce débat, il faut aussi rappeler que nous ne parlons que de sujets compétents. Il y euthanasie si  le médecin pousse la seringue, il y a suicide assisté si c’est le malade qui ingère le produit.  Si ce suicide est « médicalement » assisté, cela veut dire que c’est le médecin qui a prescrit ce produit.

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  • Manif pour Tous : le Conseil de l'Europe enquête sur les violences policières

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    De l'Homme Nouveau :

    Manif pour tous – violences policières : le Conseil de l’Europe nomme deux rapporteurs

    par Grégor Puppinck

    Le 13 décembre, la « Commission de suivi » de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a nommé deux rapporteurs pour enquêter sur les violences policières et atteintes aux droits des manifestants en lien avec le mouvement de la Manif pour Tous. Il s’agit des députés Valeriu Ghiletchi (Moldave, PPE) et Stefan Schennach (Autrichien, socialiste). L’ECLJ se réjouit de cette décision qui contribuera à exposer publiquement les abus dont ont été victimes de nombreux manifestants, ainsi qu’à identifier les responsabilités.

    La « Commission pour le respect des obligations et engagements des États membres du Conseil de l’Europe », dite commission de suivi ou de monitoring, est chargée de veiller au respect des obligations contractées par les États membres, en particulier dans le domaine du respect des droits de l’homme.

    Les deux rapporteurs vont rencontrer et interroger les représentants des victimes ainsi que les autorités publiques françaises ; une audition officielle est prévue ces prochains mois à Paris. Les rapporteurs disposent d’un délai de deux ans pour faire leur enquête et rendre leur rapport à la Commission qui jugera alors, sur la base des faits rapportés, de la nécessité de poursuivre la procédure jusqu’à une éventuelle sanction. A défaut de sanction, l’Assemblée peut aussi décider d’entamer un dialogue avec les autorités nationales sur certaines questions. (Voir ici une présentation de la procédure)

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