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  • Irak-Syrie : un appel à la solidarité lancé aux Belges

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    Lu sur lalibre.be (Christophe Lamfalussy)

    Irak-Syrie : un appel lancé aux Belges

    Atterrés par la frilosité du gouvernement et de l’opinion publique belges, des députés et des associations de solidarité avec les chrétiens d’Orient ont lancé vendredi à Bruxelles l’opération “Un toit pour une famille déplacée”. Le but est de fournir un abri aux familles syriennes et irakiennes qui s’entassent dans le Kurdistan irakien, chassées par l’Etat islamique (EI). Ils sont près de 1,8 million et vivent toujours dans des conditions précaires (écoles, immeubles en construction, tentes) malgré l’approche de l’hiver.

    Lors de la conférence de presse, vendredi matin, seuls deux médias étaient présents, signe du désintérêt pour la catastrophe qui se déroule au Moyen-Orient. La guerre en Syrie a déplacé 3,8 millions de personnes en dehors du pays.

    “Il y a eu beaucoup d’émotion en juin, puis elle est retombée”, relève Christian Cannuyer, président de Solidarité Orient. Cette association belge s’est alliée au Comité de soutien aux chrétiens d’Orient (CSCO) et aux députés CDH Georges Dallemagne et Vanessa Matz pour lancer l’opération.

    Elle consiste à récolter de l’argent en Belgique et à le transférer aux quatre évêques d’Erbil (un pour chaque rite) pour financer la location de maisons dans le Kurdistan irakien. Le boom pétrolier a en effet entraîné la construction de nombreuses maisons, inoccupées à cause de la guerre. Les religieux ont négocié des prix de location très bas (150 euros par mois et par famille) pour pouvoir héberger les réfugiés. Sept cents familles ont déjà été abritées grâce à ce système, préféré aux grands camps qui présentent d’énormes problèmes logistiques. L’opération est centralisée par les évêques mais bénéficie à toutes les minorités, soulignent les organisateurs, puisque l’offensive de l’Etat islamique a chassé chiites, yézidis, chrétiens et même sunnites.

    “Jeudi, il y avait zéro degré à Erbil. Nous voulons donner aux réfugiés du courage. L’Occident ne peut pas fermer les yeux” , insiste Yusuf Benhur Ergen, un Belge syriaque actif au sein du CSCO.

    Georges Dallemagne garantit la traçabilité de cette opération puisque l’argent sera versé directement via un compte libanais aux évêques d’Erbil tandis que Vanessa Matz annonce une campagne de sensibilisation à Liège avec un concert de la chanteuse libanaise Ghada Shbeir et la projection du film “Des hommes et des dieux” ainsi que des débats. 

    Les dons peuvent être versés au compte BE85 001743905406 de l’ASBL Solidarité Orient avec la mention “Fam. réfugiée”

  • Chronique du Meilleur des Mondes

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    A lire sur le blog de Jeanne Smits :

  • « Léonard, démission »

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    Christian Laporte va sans doute perdre  bientôt sa tête de turc préférée, alors, dans « La Libre » de ce matin il profite de l’occasion, car le temps perdu ne se rattrape pas. Titre de son article : « Mgr Léonard ne souhaite pas subir un nouvel affront » (du pape François)…

    « En cette fin d’année 2014, l’archevêque de Malines-Bruxelles met le turbo pour achever son tour des doyennés de l’archidiocèse. Ainsi après dix jours dans celui d’Asse, Mgr Léonard met le cap sur celui de Lasne du 12 au 17 décembre et en janvier 2015, il bouclera la boucle du 8 au 13 à Waterloo. Ainsi se terminera une longue tournée entamée après son installation début 2010.

    Fatigue physique et morale ?

    Tous ceux qui l’ont rencontré récemment confirment qu’André-Joseph Léonard remplit certes encore avec beaucoup d’enthousiasme sa fonction - surtout dans ses visites sur le terrain - mais le prélat apparaît souvent fatigué.

    Une lassitude certes physique : il atteindra le 6 mai 2015 le cap des 75 ans, date aussi à laquelle il devra officiellement remettre sa démission au pape François. Généralement, les (arch)evêques dans le cas envoient leur lettre mais gardent secrètement l’espoir que le Pape les prolongera un peu. C’est ce qui s’était passé pour le cardinal Danneels qui a soufflé ses 75 bougies en 2008 mais qui fut prolongé pendant près de deux ans.

    "Personne n’est indispensable"

    De manière surprenante, Mgr Léonard a profité du micro tendu par le magazine "Telefacts" (VTM) pour annoncer qu’il entend accéder le plus vite possible à la retraite. Même s’il n’exclut pas d’être prolongé, il se dit indifférent au choix qui sera fait. Comme le journaliste se fit insistant, l’archevêque a laissé entendre qu’il n’"espérait pas être prolongé", arguant que "sur cette terre, personne n’est indispensable" !

    Comme on l’a connu plus offensif, on peut conjecturer que celui-ci redoute que le Vatican ne le prolonge pas. Ce qui, à ses yeux, serait incontestablement une seconde gifle du pape François. C’est un secret de polichinelle que le primat de Belgique, tout en feignant l’indifférence, n’a jamais totalement digéré que lors de son premier consistoire, le Pape actuel ne l’ait pas fait cardinal. Afin de sortir par les grandes portes de ses cathédrales, Mgr Léonard prévient en quelque sorte le choc.

    Il faut dire qu’entre lui et le Pape argentin, le courant n’est jamais passé, ce dernier voulant lentement mais sûrement changer l’Eglise en lui rouvrant de nouveau les fenêtres au monde.

    Pour y parvenir et notamment pour réussir le fameux synode sur la famille qui se clôturera en octobre 2015, il s’agit aussi d’élargir le camp des réformateurs. Et qu’à ce moment la Belgique catholique ait à sa tête un archevêque proche de sa mouvance serait un atout supplémentaire pour le Pape. D’où l’idée qui circule dans les cénacles bien informés que le successeur de Mgr Léonard pourrait être très vite désigné.

    Sans exclure une surprise, le nom de l’évêque d’Anvers Johan Bonny, auteur d’un texte audacieux avant le synode - que l’archevêque n’a guère applaudi… - est souvent cité mais on évoque aussi celui de l’évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, ou encore ceux des évêques de Bruxelles et de Bruges, Jean Kockerols et Jef De Kesel… » .

    Ref. Mgr Léonard ne souhaite pas subir un nouvel affront

    JPSC

  • Divorcés-remariés: après Benoît XVI, François s'exprime à son tour

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    Après la récente publication du point de vue de Benoît XVI dans ses « opera omnia » (voir Belgicatho ici :Le pape émérite Benoît XVI prend la parole sur l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés) c’est le pape François qui s’exprime via un journal argentin, à sa manière toujours un peu fluide. Lu sur le site de « La Vie », sous la plume de Marie-Lucile Kubacki :

    "Dans une interview récente, le pape affirme que la solution concernant les divorcés-remariés est "l'intégration" dans la vie de l'Eglise et non pas "la communion seule". Comme Benoît XVI, il affirme également l'importance de la foi des époux au moment de l'échange des consentements.

    Dans une interview accordée au quotidien La Nacion (en anglais), le pape François, interrogé sur la question des divorcés remariés a confirmé sa volonté d'une ouverture pastorale et d'une meilleure « intégration » dans l'Eglise sans pour autant trancher sur la question de la communion : « Dans mon discours final, j'ai dit une chose intéressante. J'ai dit que nous n'avions touché à aucun élément de la doctrine de l'Eglise concernant le mariage. Dans le cas des divorcés-remariés, nous avons soulevé la question : que faire avec eux ? Quelle porte pouvons-nous leur permettre d'ouvrir ? C'était une préoccupation pastorale : allons-nous leur permettre d'aller communier ? La communion seule n'est pas la solution. La solution c'est l'intégration », a affirmé le pape.

    Ainsi, le pape ne ferme pas la porte à la communion mais il ne donne pas non plus son feu vert. Par cette formule ouverte, il montre son souhait d'élargir le débat à une réflexion sur l'intégration dans l'Eglise qui ne se limite pas à l'alternative : « communier ou pas ». Les divorcés remariés « n'ont pas été excommuniés, poursuit le pape. Mais ils ne peuvent pas être parrains ou marraines de baptisés, ils ne peuvent pas faire de lectures à la messe, ils ne peuvent pas distribuer la communion, ils ne peuvent pas enseigner le catéchisme, soient sept choses environ qu'ils ne peuvent faire, j'ai la liste. Alors, voyons ! Si je vous montre cette liste, vous aurez l'impression qu'ils ont été excommuniés ! Alors ouvrons un peu plus les portes. Pourquoi ne peuvent-ils être ni parrain ni marraine ? « Non, non, non, quel témoignage donneraient-ils à leur filleul ? ». Le témoignage d'un homme et d'une femme disant : « mon cher, j'ai fait une erreur, j'ai eu tort, mais je crois que Dieu m'aime, je veux Le suivre, je n'ai pas été vaincu par le péché, je veux avancer ». Y a-t-il quoi que ce soit de plus chrétien que cela ? Et si l'un de ces escrocs politiques, de ces gens corrompus, est choisi pour être parrain, allons-nous l'accepter ? Quelle sorte de témoignage donneront-ils à leur filleul ? Celui de la corruption ? Les choses doivent changer, nos échelles de valeurs doivent être revues. »

    Ref. François veut ouvrir une porte pour les divorcés remariés, mais laquelle ?

    JPSC

  • La béatification du roi Baudouin pourrait-elle revenir à l'ordre du jour ?

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    Lu sur L'Avenir.net :

    Avec la mort de Fabiola, la béatification de Baudouin pourrait revenir à la surface. Cette question avait été mise de côté tant que vivrait Fabiola.

    L’église catholique Belge est dans l’émotion. Il faut dire que la reine Fabiola était très active au sein des différentes communautés, notamment charismatiques, mais aussi auprès des foyers de l’Arche.

    Dans tout le diocèse de Namur une intention particulière a été prononcée pour le repos de l’âme de la reine Fabiola. «De nombreux prêtres à travers tout le pays ont parlé ce dimanche de la reine Fabiola, comme de celle qui montre le chemin»,explique Tommy Scholtes, le représentant de la conférence épiscopale.

    Avec la mort de Fabiola, la béatification de Baudouin pourrait revenir à la surface. Cette question avait été mise de côté après la mort de Baudouin, et tant que vivrait Fabiola. «Une béatification vient toujours, et d’abord, d’un culte populaire au sein d’une population. Il faut voir si la ferveur de l’époque est toujours là. Ce n’est en tout cas pas aux évêques de prendre ce genre d’initiative», précise le père Scholtes.

    Une béatification délicate

    Une béatification est la déclaration, par décret pontifical, qu’une personne de foi chrétienne a pratiqué les vertus naturelles et chrétiennes de façon exemplaire, ou même héroïque. La vénération publique de celui ou celle qui est alors appelé bienheureux ou bienheureuse est par la suite autorisée, localement ou universellement.

    L’heure est-elle venue pour le roi Baudouin d’être porté ainsi aux nues? Cette béatification pourrait se révéler très délicate par rapport à l’équilibre fragile de notre société belge du XXIe siècle. L’impossibilité de régner du roi, refusant de signer la loi sur l’avortement, laisse encore bien des traces. Elle avait plongé le pays dans de grandes difficultés. «Et cela a fragilisé la monarchie», reconnaît Tommy Scholtes.

    Quoi qu’il en soit, Fabiola aura mis ses pas dans ceux de Baudouin jusqu’au bout.«Elle aura mis en œuvre ce que Mgr Danneels lui avait dit le jour des funérailles du roi: Madame, vous êtes chargée de garder la mémoire vivante de votre époux», témoigne Tommy Scholtes qui a guidé les pas de Fabiola plus d’une fois au Vatican lorsqu’il y était conseiller ecclésiastique de l’ambassade de Belgique auprès du Saint-Siège.

    Fabiola, enfin, était détentrice des fameux «carnets du roi», les notes personnelles de Baudouin. Le moment est-il venu d’en connaître le détail? «Elle était très préoccupée de savoir à qui reviendraient ces notes car leur contenu est important, et sensible», appuie Tommy Scholtes.

  • Irak : les chrétiens processionnent avec Marie

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    Ce samedi 6 décembre 2014, après l'illumination d'un camp de réfugiés, de nombreux chrétiens d'Erbil, au Kurdistan irakien, ont prié la Vierge Marie lors d'une procession aux flambeaux dans la ville. La prière est conduite par le Patriarche chaldéen Louis Raphaël Ier Sako et le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon venu avec une délégation de son diocèse à l'approche de la fête de l'Immaculée Conception chère au coeur des Lyonnais.

  • Rome et Constantinople : les limites d’un dialogue

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    pape_patriarche (1).jpgPaul VI eût beau baiser les pieds d’Athénagoras ou Bartholomée, le 30 novembre dernier,  la calotte de François, la réalité de l’histoire limite la portée de ces gestes plus ou moins spectaculaires.Une réflexion de Gérard Leclerc sur le site de « France-Catholique :

    « La rencontre entre François et Bartholomée ne pouvait se dérouler que dans le climat le plus fraternel. Une solide tradition s’est établie depuis un demi siècle entre Rome et Constantinople, depuis les mémorables retrouvailles entre Paul VI et Athénagoras à Jérusalem, alors que se tenait le concile Vatican II. Depuis lors, les deux sièges historiques de la chrétienté n’ont cessé de multiplier les liens. C’est probablement l’acquis le moins contestable du dialogue œcuménique. Pour autant, la dureté de l’histoire n’a pas permis que la communion renforcée développe ses conséquences plus largement à l’échelle du monde. Simplement, dans le strict contexte de la Turquie, chaque visite papale met en évidence la fragilité de l’hôte réfugié au Phanar, cette humble enclave où se perpétue la mémoire d’un passé grandiose, mais interrompu par l’avènement de l’islam. Aujourd’hui, le contexte est même dramatique, avec les événements de Syrie et d’Irak et leurs terribles conséquences, dénoncées, avec quelle énergie, par le pape François.

    Mais il y a aussi une autre question, interne à l’Orthodoxie, qui s’interpose pour empêcher un développement plus large de la cause de l’unité chrétienne : c’est celle de la Russie. Et sur ce terrain, force est de constater aussi qu’il est difficile d’abstraire la dimension religieuse du contexte géopolitique. La Russie de Poutine aspire à recouvrir une influence internationale à partir de son aire historique traditionnelle, et la puissance du patriarcat de Moscou est nécessairement en relation directe avec le destin du peuple russe, d’autant que sa culture est intimement marquée par la spiritualité orthodoxe. Il faut avoir lu Dostoïevski et Soljenitsyne pour le comprendre. La primauté d’honneur de Constantinople n’est pas équivalente à la primauté effective du siège de Pierre. Et le patriarche de Moscou n’est pas près à se rallier inconditionnellement à Bartholomée. Pour Rome, il y a donc forcément un problème spécifique avec l’orthodoxie russe. L’obstacle, encore une fois, de nature politico-religieuse, est très loin d’avoir été sérieusement entamé, en dépit de rencontres partielles et de gestes significatifs. Une visite de François à Moscou n’est toujours pas d’actualité. Le patriarche Alexis s’était rendu à Notre-Dame de Paris. Son successeur le patriarche Cyrille n’est pas encore annoncé à Saint-Pierre de Rome. »

  • Saint Nicolas raciste ?

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    Après Tintin, saint Nicolas est sur la sellette de la nouvelle morale « droitdelhommiste ». Zwarte Piet à Anvers,  Père Fouettard à Mons, Hanscrouf à Liège , Hans Muff à Eupen, le petit valet du bon saint Nicolas qui châtie les garnements peut-il être de race noire ? Comme le ridicule ne tue pas, c’est la question sur laquelle s’est gravement penché le Centre interfédéral  de l’égalité des chances, qui a rendu un avis  « nuancé » : Père Fouettard pourra rester noir mais le Centre appelle néanmoins à un changement de mentalité de la part des citoyens belges. Lu sur Cathobel (site des médias catholiques de la Belgique francophone ) :

    « L’année dernière aux Pays-Bas, le débat avait suscité tellement d’émois que la bourgmestre d’Amsterdam a finalement décidé le mois dernier d’interdire le grimage noir des Père Fouettards défilant dans la ville le 16 novembre dernier. Les anneaux que l’associé de Saint-Nicolas a l’habitude de porter aux oreilles ont également été  interdits lors du défilé hollandais.

    En Belgique, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances a pris la question très au sérieux.  Il rappelle que l’image que les enfants se font du Père Fouettard est basée sur ce qu’en pensent les adultes. « Le Père Fouettard n’est pas non plus présenté de la même manière partout : parfois il est l’homme noir avec de grosses lèvres rouges pas très malin qui parle avec un accent étranger, parfois il est plutôt une figure blagueuse et acrobatique, parfois aussi le croquemitaine, et dans d’autres cas il est le personnage le plus amusant de la fête de Saint-Nicolas – l’homme qui distribue les cadeaux », précise le Centre pour l’égalité des chances.

    Pas d’intention raciste spécifique

    Le Centre a toutefois étudié la question du caractère discriminatoire et/ou raciste du personnage de Père Fouettard. Sa réponse est survenue quelques semaines avant la fête des enfants sages. « Dans la figure de Saint-Nicolas et du Père Fouettard  (figure stéréotypée ou pas) il ne peut être question d’une forme punissable de racisme ou d’une forme légalement prohibée de discrimination raciale », écrit-il sur son site Internet.

    La législation estime qu’un acte est punissable s’il y a une « intention spécifique », or on est bien loin de ce cas de figure, estime le Centre. « Ce serait le cas lorsque une représentation concrète de Saint-Nicolas et du Père Fouettard était associée à des propos ou à des actes punissables racistes », poursuit le Centre. Et d’ajouter que  « l’interdiction de discrimination au niveau civil sur base notamment de la couleur de peau ne serait d’application que si une personne est effectivement lésée par la fête de Saint-Nicolas, ce qui n’est pas davantage le cas. »

    Cette année, à l’occasion de la fête de Saint-Nicolas, le Père Fouettard pourra donc rester noir de peau. Le Centre estime néanmoins que le sujet mérite réflexion et qu’il peut amener à un « débat de société constructif » sur la manière de véhiculer cette coutume. Le Centre lance dès lors un appel à tous les adultes du pays pour que « la figure du Père Fouettard soit représentée autrement que comme un homme noir bête, inférieur ou dangereux ».

     Ref. Père Fouettard restera noir

    Bizarre : il y a Noir et « neur » n’est-ce pas ?  Dans mes souvenirs d’enfance de petit Liégeois, le Père Fouettard -ou plutôt Hanscrouf-  c’était le diablotin dispensateur des coups de vessies de porc aux garnements sermonnés par saint Nicolas : pas un Noir, mais plutôt un Blanc sali par la suie en entrant dans la maison par la cheminée. Allez bon, les temps changent et les obsesssions aussi (JPSC).

  • Les mises en garde du Pape François sont sans effet sur une politicienne lesbienne

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    Lu sur le site C-Fam  (Center for Family & Human Rights) :

    « NEW YORK, 5 décembre (C-Fam) Le Pape François a clairement mis en garde les députés européens la semaine dernière, leur expliquant qu’ils avaient perdu la confiance des citoyens en passant des législations « insensibles » ou « néfastes », qui serait à l’origine de l’image d’une « grand-mère, plus guère fertile », qui engendre des « styles de vies plutôt égoïstes ». Pour lui, ils devraient se garder de faire des usages impropres du concept des droits de l’homme.

    Un député a qualifié ses propos d’ « avertissement à point nommé ». Un autre déclarait que sa « sagesse s’adressait à tout le monde ». Pour sa part Ulrike Lunacek, auteur d’une résolution sur les droits homosexuels qui a suscité une forte opposition citoyenne, a offert au Pape une écharpe aux couleurs arc-en-ciel en lui disant : « cela aurait été bien si vous aviez défendu le mariage homosexuel et l’usage des contraceptifs ».

    Et d’ajouter : « Mais je n’ai pas entendu cela, et c’était un peu décevant ».

    Dans son discours au Parlement européen, le Pape a abordé un grand nombre de problèmes, dont par exemple les brutalités que subissent les Chrétiens, l’indifférence envers les vies considérées comme inutiles, et l’isolement des personnes « seules ». Il a également proposé une recette de guérison.

    Protégez la dignité humaine, a-t-il conseillé. La famille, où père et mère élèvent les enfants, est l’ « élément le plus précieux de toute société, et donne une « direction aux nouvelles générations ».

    Ulrike Lunacek est co-présidente de l’Intergroupe du Parlement européen pour les droits LGBT.

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  • Le nouveau Secrétariat pour l’Economie institué par le pape François n’a pas découvert de caisses noires au Vatican

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    Ce qu’on a pu entendre ce matin encore sur les ondes a fait opportunément l’objet de la clarification suivante apportée par le Père Lombardi :

    "ROME, 5 décembre 2014 (Zenit.org) - Il n'y a pas « de fonds illégaux, illicites ou mal administrés » dans les finances du Vatican, affirme le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, dans une déclaration publiée ce 5 décembre 2014.

    Le P. Lombardi clarifie les propos du cardinal australien George Pell, préfet du Secrétariat pour l'économie, publiés dans le journal britannique Catholic Herald : « le Saint-Siège peut sans problème régler ses factures... parce que quelques centaines de millions d'euros ont été mis de côté dans des comptes de secteurs particuliers et n'apparaissaient pas sur le bilan annuel », expliquait le cardinal.

    Radio Vatican note que ces propos « ont donné lieu à toutes sortes d’interprétations, principalement sur la provenance des sommes découvertes ». Mais le P. Lombardi est formel : il ne s'agit pas « de fonds illégaux, illicites ou mal administrés ».

    Il rappelle qu'« il a été expliqué précédemment et publiquement par la Préfecture des affaires économiques, que les bilans du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican, dont on rendait compte chaque année au Conseil des quinze cardinaux, ne comprenaient en aucune façon l’ensemble de toutes les nombreuses administrations qui dirigent le Vatican, mais seulement les institutions principales de la Curie et de l’État ».   

    Le Secrétariat pour l’économie a appris l’existence de ces fonds « lors du processus d’étude et de révision des administrations vaticanes en cours, afin d’en avoir une connaissance globale plus juste en vue de la rationalisation de la gestion », précise-t-il.

    Le P. Lombardi estime que « c'est précisément le signe et le fruit de la coopération constructive entre les différentes institutions vaticanes ».

    Comme c'est la tradition chaque année, la Préfecture des affaires économiques du Siège apostolique (APSA) a présenté son rapport sur le bilan consolidé du Saint-Siège et le bilan du Gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican pour 2013, lors de la réunion du Conseil de l'économie, le 5 juillet 2014.

    Le bilan montrait que le budget 2013 du Saint-Siège était dans le rouge de plus de 24 millions d'euro, le budget du gouvernorat de la Cité du Vatican étant au contraire positif de plus de 22 millions d'euro."

    JPSC

  • Une Reine rentre à la maison

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    Mieux que les communiqués convenus des autorités civiles et religieuses, ce petit mot du chanoine Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège (rive gauche), dit les choses avec a-propos et sobriété sur son « minisite » :

    koningin-fabiola-en-pieter-de-crem-met-de-dood-bedreigd-id1873999-1000x800-n (1).jpg« Même si elle gardait un sourire chaleureux et ce sens de l’humour à toute épreuve – rappelons-nous la pomme qu’elle sortit de son sac en plein défilé de la fête nationale, pour défier la menace d’un attentat à l’arbalète  – la reine Fabiola vivait un exil intime depuis la mort de son cher Baudouin. Elle était le double solaire de ce timide, qui fut bien plus qu’un Roi pour son peuple . C’est à travers son cœur et ses yeux qu’elle avait épousé la Belgique. Depuis, si Fabiola poursuivait son œuvre – c’était dans l’ombre omniprésente du royal disparu.

    Ce soir, une Reine rentre à la maison. La maison du Père pour cette chrétienne fervente. Mais aussi la maison du cœur pour cette veuve qui n’avait jamais cessé d’aimer sa moitié invisible. Je me rappelle une visite à la crypte royale. Sur la tombe du roi Baudouin, une petite couronne de roses. Avec cette simple mention : « A l’homme de mon cœur ».

    Ref. Une Reine rentre à la maison

    JPSC

    Lire également, sur le blog de Benoît Lobet qui accompagna spirituellement la reine à la fin de sa vie : rempli-de-tristesse-et-de-gratitude