Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Liège, collégiale Saint-Denis, 14 décembre : la Pastorale de Noël de Marc-Antoine Charpentier

    IMPRIMER

    unnamed (2).jpg

  • Participer à la création d'une bibliothèque de livres catholiques en audio

    IMPRIMER

    Nous relayons bien volontiers cet appel d'Arnaud Dumouch :

    Chers amis,

    Bernadette Gautier a pris depuis un an l'initiative de créer une bibliothèque de livres catholiques en audio, ouverte à tous et pas seulement aux personnes aveugles.

    Voici le lien de la page : http://eschatologie.free.fr/bibliotheque/livres_audio.html

    Je crois que cette idée est extraordinaire. 

    Qui aimerait se lancer, en faisant vérifier la qualité de son enregistrement et de sa voix, ainsi que les droits de l'oeuvre ? Voici l'adresse de Bernadette. Ecrivez-lui si une oeuvre catholique vous tient à coeur : albine2703@voila.fr

    Bernadette centralisera pour qu'il n'y ait pas de doublons et vérifiera la mise en place des voix et la qualité de l'enregistrement.

    Nous avons un grand devancier ici en la personne de Monsieur René Depasse : http://www.litteratureaudio.com/

    Arnaud Dumouch

    Institut Docteur Angélique

    Institut catholique privé de philosophie et de théologie

    http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm

  • Le pape diversement apprécié suivant les continents

    IMPRIMER

    Lu sur JeuneAfrique.com :

     

    L'Afrique aime moins le pape François... que l'Europe

     

    Sans titre.pngSelon un rapport d'enquête publié jeudi par le Pew Research Center de Washington, le pape François jouit d'une opinion favorable dans la majeure partie du monde. Mais seuls 44 % des Africains interrogés aiment le souverain pontife alors que 84 % des Européens le plébiscitent.

     

    Sa popularité n'est plus à démontrer. Moins de deux ans seulement après son élection, le pape François a su se faire une bonne place dans le cœur des fidèles catholiques, voire au-delà. Mais dans quelle partie du monde est-il le plus aimé ? Pew Recherch Center a mené l'enquête, le 30 octobre 2013 et le 4 mars 2014, dans 43 pays. Plus de 36 450 personnes ont été sondées. Résultat : en moyenne 60 % d'avis positif, 11 % d'avis négatif et 28 % de sans opinion.

     

    Selon les conclusions détaillées de cette perception globale sur François, mises en ligne le 11 décembre sur le site internet du think tank américain basé à Washington, c'est en Europe que le pape est plus aimé. Près de 85 % des personnes interrogées clament leur sympathie au pontife alors qu'elles ne sont que 44 % dans ce cas en Afrique. Quant au Moyen Orient, seuls 25 % des sondés ont une opinion favorable du chef de l'Église catholique romaine.

     

    Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Sondage | L'Afrique aime moins le pape François... que l'Europe | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique 

  • Le film "Don Bosco" est disponible en français

    IMPRIMER

    A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Don Bosco, SAJE Distribution et les Salésiens de Don Bosco co-éditent en DVD le film réalisé par Lodovico Gasparini (2 épisodes d'1h40 chacun), avec Flavio Insinna et la participation d'Alessandra Martines.

    Ce téléfilm à succès diffusé sur la RAI est enfin disponible en version française.

    La bande-annonce est ici.

    Sans titre.png
    Vous pouvez commander le DVD .

    Bonne découverte.

    L'équipe de SAJE Distribution

  • Un consistoire en février : l'occasion de réparer un fâcheux oubli

    IMPRIMER

    Alors qu'un nouveau consistoire est annoncé pour le mois prochain, il est légitime de se demander si le pape François pensera, cette fois, à conférer la dignité cardinalice à notre archevêque, Mgr André-Joseph Léonard, qui a si bien mérité de l'Eglise. A ce propos, nous reproduisons la traduction d'un article qui nous avait échappé et que le site ami "benoît et moi" avait publié en novembre dernier

    EN BELGIQUE, DEUX TYPES D’ÉVÊQUES

    Le site catholique conservateur <First Things> voit en Monseigneur Léonard un exemple de leader catholique capable de ranimer la foi en Occident, et déplore qu'il ait manqué la barrette cardinalice au dernier consistoire (5/11/2014)

    Filip Mazurczac
    www.firstthings.com 
    30 octobre 2014
    Traduction de Anna
    -------

    La reprise du catholicisme dans ses régions traditionnelles a été pendant au moins un demi-siècle une priorité pastorale de l'Eglise. De ce point de vue, la Belgique représente un cas de figure révélateur. Pendant des décennies elle était connue pour son dynamisme théologique pendant que les paroisses et les séminaires se vidaient à une allure vertigineuse. 
    En revanche, durant la primatie de l'Archevêque André-Joseph Léonard depuis 2010, les vocations sacerdotales y ont bondi et l'Eglise est sortie des catacombes; il a résolument rompu avec l'histoire récente de l'Eglise en son pays. On se demande à présent: est-ce que son style de leadership n'est pas le remède contre la déchristianisation de l'Occident?

    Jadis une des nations catholiques les plus ardentes du monde, la Belgique gagna son indépendance des Hollandais en 1830, avec la langue française et le Catholicisme comme indicateurs principaux de son identité nationale. Pendant longtemps la Belgique a été parmi les sociétés les plus catholiques du monde, produisant des figures comme Saint Damien de Molokai, le prêtre missionnaire qui mourut en soignant les lépreux, et le Père Georges Lemaître, le prêtre et physicien qui inventa la théorie du Big Bang.

    Lire la suite

  • Philippe Pozzo di Borgo ("Intouchables") : "Il faut aider à vivre, pas à mourir"

    IMPRIMER

    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    PHILIPPE POZZO DI BORGO : "IL FAUT AIDER À VIVRE, PAS À MOURIR"

    synthèse de presse bioéthique (12 décembre 2014) 

    Ce vendredi, le président de la République a annoncé une loi permettant de "mourir dans la dignité" et demandé l'ouverture d'un débat au Parlement sur ce thème "dès le mois de janvier" prochain. 
    Dans le même temps, Philippe Pozzo di Borgo, parrain du collectif "Soulager mais pas tuer", témoigne dans le quotidien Le Parisien. Face aux menaces d'euthanasie en France, P. Pozzo di Borgo souligne en premier lieu qu' "il faut nous réconcilier chacun avec notre part de fragilité". Sa plus grande crainte ? Qu' "une légalisation de l'euthanasie ne donne lieu à des dérives où les plus faibles, les plus dépressifs et souffrants se voient 'expédiés', alors que leur dignité voudrait qu'il soit considérés". 
    Pour le parrain de "Soulager mais pas tuer", la société "aurait beaucoup à gagner à se pencher sur les plus vulnérables, et apprendre à être en relation avec sa part de fragilité". Ce à quoi nous sommes appelés aujourd'hui est d' "aider à vivre, pas à mourir". 
    Il poursuit en précisant que la loi Leonetti "a fonctionné dans le respect des personnes souffrantes, du corps médical et de l'entourage". "Le respect de la dignité de chacun passe par le respect de son intégrité, de son droit à l'imperfection". L'urgence aujourd'hui est donc de "favoriser les soins palliatifs, de maintenir l'interdit de tuer et d'empêcher le médecin de pratiquer une obstination déraisonnable".  Aujourd'hui, Philippe Pozzo di Borgo déclare qu’"étant très entouré, je suis capable d'endurer un niveau de douleur très supérieur à ce que j'aurais pu imaginer dans ma période valide"Après une année d'hospitalisation, il précise : "Je suis reconnaissant aux équipes médicales et au personnel de soins, aux proches, de m'avoir accordé cette considération et permis la reconnaissance, si jubilatoire, malgré un état toujours fragile".  
    Source:  Le Parisien (Marc Payet) 12/12/2014
  • Belgique : l'indignité de clercs pédophiles a déjà coûté 3,5 millions d'euros à l'Eglise

    IMPRIMER

    C'est sur l'avenir.net :

    L’Église a versé entre 2012 et octobre 2014 près de 2,3 millions d’euros à quelque 420 victimes d’abus sexuels commis par des hommes d’Église, ressort-il du rapport intermédiaire du Centre d’arbitrage en matière d’abus sexuels. Elle a, par ailleurs, octroyé 1 013 601€ aux victimes qui se sont adressées directement aux dix points de contact mis sur pied par l’Église dans ses diocèses pour l’accueil des victimes, qui souhaitent parfois simplement exprimer leur souffrance. Ce qui fait au total près de 3,5 millions alloués.

    Six cent vingt-huit demandes d’indemnisation ont été introduites en 2014 auprès du Centre, dont plus de 500 étaient traitées à la mi-novembre 2014. La plupart des conciliations dont se charge le Centre émanent de victimes néerlandophones, essentiellement des hommes (129 hommes pour 30 femmes). Les montants alloués vont d’environ 2 500 à 25 000€ en fonction de la nature et de la gravité des faits subis, «mais il est possible de dépasser le montant de 25 000€ dans des cas très exceptionnels», ont souligné Paul Martens et Herman Verbist, responsables du Centre d’arbitrage.

    Les victimes sont convoquées pour une rencontre, qui a abouti, en 2014, à une conciliation dans trois quarts des cas (76,61% pour les hommes et 73,68% pour les femmes), une proportion en baisse par rapport à 2013. Dans les cas où la conciliation n’a pas abouti, les arbitres sont parfois amenés à trancher eux-mêmes. Le nombre d’arbitrages est cependant très restreint.

  • Crèches de Noël : les vraies raisons d'une exclusion

    IMPRIMER

    Lu en Tribune sur Figaro Vox (Gaultier Bès) :

    Crèche de Noël : ces petits santons qui mettent en péril le consumérisme

    Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet regrette que l'on «ouvre une guerre» autour des crèches de Noël, Gaultier Bès estime que ce symbole gêne par les valeurs de dévouement et d'espérance qu'il véhicule.

    Gaultier Bès, 26 ans, professeur agrégé de lettres modernes, auteur de «Nos Limites: pour une écologie intégrale» (Le Centurion, 2014, avec Axel Rokvam et Marianne Durano).

    Il n'y a pas assez de places en crèche. Tout le monde s'en plaint. A Bethléem, vers l'an 0, c'était à l'auberge qu'il n'y avait plus de place. Il y avait en revanche une étable, avec dedans une mangeoire pour les bêtes. Crèche rime décidément toujours avec dèche. Cette curieuse trahison cache pourtant une trahison honteuse. Y-a-t-il de meilleur truand qu'un flic reconverti? Y-a-t-il de meilleur païen qu'un chrétien défroqué? L'actualité nous le prouve, hélas, chaque jour: on ne brûle vraiment que ce qu'on a adoré. D'ailleurs, comme disait Jésus (qui en savait quelque chose), nul n'est prophète en son pays.

    Jésus, justement, parlons-en. 2000 ans après sa naissance, le voici de nouveau persona non grata. Et pas seulement là où Daesh sévit. Chez nous aussi, en France, fille aînée de l'Église. On n'est jamais trahi que par les siens. Son crime?

    Jésus chassait les marchands du temple, on y pousse désormais les masses. Le temple a changé de dieu, c'est tout, et le culte de forme.

    Avoir eu raison trop tôt. Avoir inventé un concept génial, révolutionnaire même, sans avoir pensé à en déposer le brevet. Avoir institué il y a deux millénaires le principe au nom duquel quelques demi-habiles prétendent aujourd'hui l'expulser: la distinction du temporel et du spirituel. Car «rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu», ça vient d'où à votre avis? Des Évangiles, pardi! (chez saint Luc, saint Matthieu, et saint Marc). Ce n'est pas moi qui le dit d'ailleurs, c'est un député socialiste ami de Jean Jaurès qui aimait à le rappeler. Oui, Aristide Briand, rapporteur de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, qui lui, au moins, savait rendre au christianisme ce qui était à lui, même si c'était pour mieux le bâillonner. Les petits pères Combes du troisième millénaire croient avoir inventé la lune. Ils ne font en réalité que transformer un sain principe d'organisation sociale d'origine évangélique, certes souvent malmené, en idée totalitaire. Idée totalitaire qui «du passé fait table rase», mais frénétiquement sculpte de nouveaux veaux d'or.

    Lire la suite

  • Le pape divulgue ce qui s'est réellement passé au Synode

    IMPRIMER
    Ce qui s'est vraiment passé au synode d'octobre 2014
    Catéchèse du 10 décembre 2014 (texte intégral)

    (Zenit.org) - « Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode » : c'est en ces termes que le pape François a inauguré un nouveau cycle de catéchèses sur la famille, lors de l'audience générale du mercredi 10 décembre 2014.

    Le pape a dédié sa première catéchèse à l'assemblée extraordinaire du synode des évêques qui a eu lieu du 5 au 19 octobre 2014 au Vatican. Il a livré une chronique de l'événement, soulignant la « grande liberté » de parole et rappelant qu'« aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage ».

    A.K.

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour,

    Nous avons conclu un cycle de catéchèses sur l’Église. Remercions le Seigneur qui nous a fait faire ce chemin, nous permettant de redécouvrir la beauté et la responsabilité d’appartenir à l’Église, d’être Église… de l’être tous !

    Nous ouvrons maintenant une nouvelle étape, un nouveau cycle, et le thème sera la famille ; un thème qui s’inscrit dans une période intermédiaire entre deux assemblées du synode consacrées à cette réalité si importante. C’est pourquoi, avant d’entrer dans les divers aspects de la vie familiale, je souhaite partir de l’assemblée synodale d’octobre dernier dont le thème était: « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation ». Il est important de rappeler comment cette assemblée s’est déroulée et ce qu’elle a produit, comment ça s’est passé et ce qu’il en ressort.

    Durant le Synode, les médias ont fait leur travail – il y avait beaucoup d’attente, une très grande attention – et nous les en remercions car ils l’ont fait également avec abondance. Tant de nouvelles, vraiment beaucoup ! Et tout cela grâce à la Salle de presse qui faisait chaque jour un briefing. Mais la vision des médias était souvent un peu dans le style des chroniques sportives, ou politiques : on parlait souvent de deux équipes, pour et contre, conservateurs et progressistes, etc. Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode.

    Tout d’abord j’ai demandé aux pères synodaux de parler avec franchise et courage et d’écouter avec humilité, de dire avec courage tout ce qu’ils avaient dans le cœur. Au synode il n’y a pas eu de censure préalable, chacun pouvait – voire plus encore… devait – dire ce qu’il avait dans le cœur, ce qu’il pensait sincèrement. « Mais cela fera discuter ». C’est vrai, nous avons entendu comment les apôtres discutaient. Le texte dit : une vive discussion s’éleva. Les apôtres se chamaillaient entre eux, cherchant à savoir quelle était la volonté de Dieu sur les païens, si ces derniers pouvaient entrer dans l’Église ou pas. C’était quelque chose de nouveau. Quand on cherche à faire la volonté de Dieu dans une assemblée synodale, il y a toujours des discussions et tant de points de vue différents qui s’expriment, ce qui n’est pas une mauvaise chose ! Pourvu que cela se fasse avec humilité et dans un esprit de service envers les frères de cette assemblée. Une censure préalable aurait été une mauvaise chose. Non, non, chacun devait dire ce qu’il pensait. Après l’intervention initiale du cardinal Erdő, il y a eu un premier moment fondamental, au cours duquel tous les Pères ont pu parler, et tous ont écouté. Cette attitude d’écoute des Pères était édifiante. Un moment de grande liberté, où chacun a pu exposer sa propre pensée avec parrhèsia et confiance. L’«  Instrument de travail » constituait le socle des interventions, fruit de la précédente consultation de toute l’Église. Et nous devons, ici, remercier le secrétariat du synode pour tout le travail qu’il a fourni avant et durant l’assemblée. Ils ont vraiment fait du bon travail.

    Lire la suite

  • Non plus esclave mais frère (Message pour la Journée de la Paix du 1er janvier 2015)

    IMPRIMER

    L'Homme Nouveau présente le Message du Pape pour la Journée de la Paix :

    L'esclavage, un crime de lèse-humanité

    Le Saint-Siège a rendu public le traditionnel message pour la paix que le Saint-Père prononcera le 1er janvier prochain, pour inaugurer la nouvelle année. Sous le titre, « Non plus esclave, mais frère », il s'agit d'un message important qui relie bien les formes de l'esclavage moderne, obstacles à la paix, à l'existence du péché. Le Pape François le place également dans la perspective paulinienne, exprimée dans la Lettre à Philémon et rappelle, notamment derrière Pie XI et Pie XII, l'unicité du genre humain. 

    Face à cette réalité du mal qu'est le péché et qui se traduit notamment par l'esclavage, le Saint-Père souligne aussi que là où le péché abonde, la grâce du Christ, le seul Sauveur, surabonde. Définissant l’esclavage comme un «crime de lèse- humanité », le Pape François en détaille quelques aspects contemporains et en explique les origines. Il n'hésite pas à mettre en cause les États et les systèmes économiques qui reposent sur le « Dieu argent» (Pie XI parlait des « idoles du libéralisme »).

    Mais, plus positivement, il rend hommage aux congrégations religieuses, principalement féminines qui œuvrent  concrètement sur le terrain pour lutter contre l'esclavagisme et ses effets. Il demande également des lois justes pour lutter contre ce fléau, une collaboration internationale s'appuyant sur le principe de subsidiarité et il souligne la responsabilité morale des entreprises et des consommateurs : « acheter est non seulement un acte économique mais toujours aussi un acte moral ». C'est pourquoi il demande à tous des gestes de fraternité et qu'il présente comme modèle sainte Joséphine Bakhita, originaire de la région du Darfour au Soudan, et vendue comme esclave.

    On notera que le message a été signé le 8 décembre dernier, en la fête de l'Immaculée Conception, pour être lu le 1er janvier, en la solennité de sainte Marie, mère de Dieu. D'une fête de la Vierge à l'autre en quelque sorte. Nous publions ci-dessous l'intégralité de ce message du Pape François.

    Lire la suite

  • Mariage : éviter le laxisme et le juridisme

    IMPRIMER

    Denis Sureau publie dans l'hebdomadaire Famille chrétienne n°1526 du 13 décembre 2014 une tribune libre intitulée : "Le mariage, entre laxisme et juridisme hors-sol". (source)

    ob_231fb2_le-mariage (1).jpg

  • Monseigneur Zen, un cardinal chinois attaché à la tradition liturgique

    IMPRIMER

    De la lettre de Paix Liturgique (9 décembre 2014)

    CARDINAL ZEN "CEUX QUI AIMENT LA FORME EXTRAORDINAIRE DOIVENT POUVOIR Y PARTICIPER"

    Dans notre lettre 174, en avril 2009, nous nous arrêtions sur le choix fait par le cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, S.D.B., alors évêque de Hong-Kong, de célébrer son ultime messe pontificale dans la forme extraordinaire du rite romain. Le cardinal avait pour l’occasion déclaré qu’il désirait consacrer une partie de son temps de prélat émérite aux fidèles attachés à la liturgie traditionnelle de l’Église.

    Cinq ans plus tard, le cardinal Zen a tenu parole et accompagné la vie spirituelle et sacramentelle de la communauté traditionnelle de l’ex-colonie britannique, célébrant à plusieurs reprises selon le missel de saint Jean XXIII, conférant les confirmations, tenant des conférences, assistant à l’ordination diaconale d’un de ses membres, etc.

    Lors d’une récente conférence sur la mission en Asie, à l’Université Pontificale Urbanienne de Rome, le traducteur de notre lettre allemande a pu s’entretenir quelques instants avec le cardinal Zen et lui poser quelques questions auxquelles nous lui savons gré d’avoir répondu avec grande bienveillance et extrême clarté.

    L'ENTRETIEN AVEC LE CARDINAL JOSEPH ZEN ZE-KIUN

    1) Éminence pouvez-vous nous dire la place que tient la liturgie dans votre vie ? 

    Cardinal Zen : C’est le moment le plus important de ma journée. Je suis un religieux [salésien, NDLR] et, à ce titre, j’apprécie beaucoup notre prière en communauté. Notre communauté bénéficie en outre de très beaux aménagements pour la liturgie.

    2) Vous avez été l’un des premiers prêtres chinois à célébrer le Novus Ordo comme signe d’unité avec Rome. Depuis, Benoît XVI a permis que la messe traditionnelle soit de nouveau célébrée, ce que vous faites volontiers, notamment à Hong-Kong...

    Cardinal Zen : Personnellement, j’ai bien accueilli la décision prise par le pape, désormais émérite, Benoît XVI de redonner à l'usus antiquor toute sa place. Il a eu parfaitement raison de dire que la messe traditionnelle n’avait jamais été abolie. Et si les fidèles la trouvent plus propice pour nourrir leur dévotion, on doit leur donner largement la possibilité d’en bénéficier. J’ai eu l’occasion d’introduire la messe de l’après-concile aux séminaristes de Chine [de 1989 à 1996, le cardinal Zen a enseigné dans les séminaires chinois, fermés jusque-là aux prêtres romains, NDLR] et j’ai été très heureux de le faire. Mais à l’époque, déjà, je leur ai rappelé qu’il n’y avait rien de mal à célébrer la liturgie ancienne. Notre foi, notre vocation, nos saints, tout vient de cette liturgie, de cette prière.


    3) Vous aimez le latin ?

    Cardinal Zen : Oui, beaucoup. J’aime les chants grégoriens et j’en connais de nombreux par cœur. Je les récite dans mes prières personnelles et les trouve admirables ! J’aimerais voir plus souvent la forme ordinaire en latin, comme le voulait le Concile.

    4) En Europe, les opposants à la messe traditionnelle disent qu’elle ne concerne qu’un petit nombre de personnes : qu’en pensez-vous ?

    Cardinal Zen : Je ne vois pas le problème. À Hong-Kong aussi, le groupe est plutôt petit mais ceux qui aiment la forme extraordinaire doivent pouvoir y participer, ils en ont le droit. Il n'est pas nécessaire d'obliger les fidèles à se regrouper artificiellement : un petit nombre suffit.

    5) La forme extraordinaire ne menace pas l’unité de l’Église ?

    Cardinal Zen : Non, pas du tout ! En quoi cela serait-il possible ? Vous avez beaucoup de liturgies dans l’Église, notamment celles des églises d’Orient [qui voient elles-mêmes coexister divers rites en leu sein, NDLR]. La diversité des rites n’est pas un problème.

    6) Avez-vous un message pour les fidèles attachés à la forme extraordinaire ?

    Cardinal Zen : Oui, de toute évidence la messe traditionnelle restera importante pour l’avenir. Les personnes qui la désirent doivent pouvoir y assister dès lors, bien entendu, qu’ils ne se dressent pas contre la nouvelle messe. À Hong-Kong, les gens qui participent à la messe traditionnelle vont également à la messe moderne lorsqu'ils le desire et n’ont rien contre. Comme tous les fidèles à travers le monde, les Chinois tirent beaucoup de profit de la tradition de l’Église.