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  • Eglise de Belgique : l'âge moyen des prêtres atteint 73 ans

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    De Maïli Bernaerts sur le site de la Dernière Heure :

    L'Eglise belge en péril: l'âge moyen des prêtres atteint 73 ans (INFOGRAPHIE)

    Avec des prêtres âgés en moyenne de 73 ans, l’Église belge fait face à un défi de taille.

    Le vieillissement des prêtres est probablement l’un des plus grands défis auxquels doit faire face l’Église catholique de Belgique. D’après une enquête du diocèse de Malines-Bruxelles, la moyenne d’âge des 453 prêtres que compte le diocèse (203 francophones, 250 néérlandophones) était de 73 ans à la fin de l’année 2016.

    Et si l’on ne prend que les prêtres actifs (107 francophones et 100 néerlandophones), l’âge moyen est de 63 ans. "C’est un fait, il n’y a pas suffisamment de vocations et d’ordinations pour remplacer les prêtres qui partent à la retraite et ceux qui meurent. Il faut le prendre comme un défi. Mais attention, ce n’est pas parce que les prêtres ne sont pas jeunes qu’ils font mal leur travail", estime Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique.

    En effet, d’après le dernier rapport de l’Orela (Observatoire des religions et de la laïcité, chapeauté par l'Université libre de Bruxelles), le nombre de prêtres actifs dans notre pays a été divisé par trois en seulement cinquante ans. En 1960, on comptait environ 10.500 prêtres en Belgique. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 3.000.

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  • Une plateforme VOD francophone de films d’inspiration chrétienne

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    Une plateforme VOD francophone de films d’inspiration chrétienne

    Après la vente de DVD et de Box, SAJE Distribution lance la première plateforme VOD (Video on demand) francophone de films d’inspiration chrétienne.

    Retrouvez-la sur sa boutique en ligne. 

    via "Riposte catholique"

  • L’euthanasie est devenue une manière courante de mourir aux Pays-Bas

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  • Islamiser la cathédrale de Cordoue ?

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    Lu sur JForum.fr, le portail juif francophone :

    L’islamisation de la cathédrale de Cordoue

     
    Photo Getty/Express.co
    Qatar et Arabie Saoudite veulent islamiser l’une des plus grandes Cathédrales d’Europe
    Source : Gatestone Institute
    • Dans l’imaginaire musulman, Cordoue est le Califat perdu. Les élus de Cordoue ont attenté au droit de propriété de l’Église en affirmant que «la consécration du lieu ne faisait pas de l’église son propriétaire». Ainsi fonctionne l’histoire, notamment dans les pays où christianisme et islam ont bataillé pour le pouvoir. Pourquoi les laïcards n’incitent-ils pas le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, à restituer aux chrétiens la cathédrale Sainte-Sophie ? Personne n’a bronché quand «la plus grande cathédrale de la chrétienté a été transformée en mosquée ».
    • La gauche espagnole au pouvoir dans cette région, souhaite transformer cette église en « carrefour des religions ». De jolis mots œcuméniques qui sont autant de pièges mortels pour accélérer la domination islamique sur les autres croyances. Si ces islamistes, soutenus par les militants laïcs, introduisent Allah dans la cathédrale de Cordoue, un tsunami islamique déferlera sur un christianisme déjà défaillant en Europe. Des milliers d’églises vides sont disponibles pour les muezzins.
    • La tentative occidentale de libérer Jérusalem au Moyen Âge a été condamnée comme une forme d’impérialisme chrétien, alors que les campagnes musulmanes pour coloniser et islamiser l’Empire byzantin, l’Afrique du Nord, les Balkans, l’Égypte, le Moyen-Orient et la plus grande partie de l’Espagne, pour ne citer que ces territoires, sont célébrés comme une progression des Lumières.
    Les suprémacistes musulmans ont le fantasme – étayé par de nombreux passages à l’acte – de convertir les sites chrétiens en mosquées. La cathédrale gothique de Saint-Denis, qui porte le nom du premier évêque chrétien de Paris enterré là en 250 et qui abrite le tombeau de Charles Martel – le chef militaire qui a stoppé l’invasion musulmane de la France en 732 – est à cet égard un bon exemple. Selon Gilles Kepel, professeur et chercheur, cette sépulture des rois et reines de France est devenue « la Mecque de l’islam de France ». Les islamistes français rêvent d’investir la cathédrale et de remplacer ses cloches par l’appel du muezzin.

    A Sainte Sophie, la plus grande cathédrale de Turquie, construite au sixième siècle, l’appel du muezzin a résonné pour la première fois depuis 85 ans .

    En France, les dirigeants musulmans ont demandé à convertir les églises abandonnées en mosquées, faisant ainsi écho à la prédiction d’Emile Cioran « Dans cinquante ans Notre Dame sera une mosquée ».

    L’autel principal de la cathédrale de Cordoue. (Source : Wikimedia Commons / © José Luiz Bernardes Ribeiro / CC BY-SA 3.0)

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  • Le "Passé belge" publie sa première table des matières

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    De Paul Vaute sur son blog "Le Passé belge" :

    Une première table des matières

    Depuis que nous avons commencé ce blog, à la mi-décembre 2016, 34 articles y ont été publiés, au rythme d'un par semaine en moyenne. Leur longueur, avec les illustrations, représenterait déjà l'équivalent de quelque 220 pages d'un livre de format in-octavo normal. Un livre ? Il serait plus juste de parler d'une bibliothèque d'histoire de Belgique, en numérique et résumée certes, mais où les références fournies permettent à celles et ceux qui souhaitent approfondir un sujet de remonter aux livres ou aux articles dont nous rendons compte.

    Au moment où "Le Passé belge" va s'accorder une petite pause estivale, voici la table détaillée des matières traitées jusqu'à ce jour. Les textes se retrouvent aisément par la date ou en cliquant dans la liste des catégories. Conformément au cahier des charges que nous nous sommes donné, il est toujours fait écho à des recherches nouvelles ou datant des dernières années. Bien sûr, il faut faire des choix, tant la production historique est riche sous nos cieux. Nous les faisons avec le souci de ne négliger aucun champ, aucune période. Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas parler de tout qu'il ne faut parler de rien…

    La suite sur le blog "Le Passé belge"

  • ONU : l'enfant à naître écarté du "droit à la vie" ?

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    De Stefano Gennarini sur le Friday Fax du site "C-Fam" :

    Un comité de l’ONU écarte l’enfant à naître du droit à la vie et ouvre la porte à l’euthanasie

    NEW YORK, le 28 juillet (C-Fam) Le Comité des droits de l’homme, un des comités les plus anciens et les plus célèbres de l’ONU, envisage d’écarter l’enfant à naître du « droit à la vie » en droit international.

    Selon le texte de la modification examinée, « [l]es États parties doivent donner accès à l’avortement dans des conditions de sécurité pour protéger la vie et la santé de la femme enceinte et lorsque le fait de mener la grossesse à terme causerait pour la femme une douleur ou une souffrance considérable, tout particulièrement lorsque la grossesse résulte d’un viol ou d’un inceste ou que le fœtus présente des malformations mortelles ». Le projet de texte prévoit également des restrictions à l’avortement lorsque celui-ci constitue un traitement cruel, inhumain ou dégradant.

    Alors qu’il en prive l’enfant à naître, le Comité dit le plus grand bien du droit à la vie : il déclare que ce droit est « inhérent à toute personne humaine » et qu’il « ne devrait pas être interprété de manière étroite ». Le Comité le qualifie d’« extrêmement précieux » et considère qu’il s’agit « du droit suprême auquel aucune dérogation n’est autorisée ». Mais, selon les observations formulées, l’euthanasie ne porte pas atteinte à ce droit si elle est pratiquée sur des malades en phase terminale.

    En 2015, diverses associations de défense de la vie du monde entier ont assiégé le Comité lorsqu’il est devenu manifeste que ce comité envisageait d’écarter l’enfant à naître du droit à la vie. L’inquiétude de ces associations était si profonde, si on la compare à la réaction des mouvements favorables à l’avortement, que le Secrétariat de l’ONU a prolongé la période pendant laquelle des commentaires peuvent être formulés afin de permettre au Planning familial et à d’autres organisations qui fédèrent les mouvements de défense de l’avortement d’intervenir à nouveau.

    Des experts internationaux de la santé et du droit ont déjà critiqué des comités de l’ONU sur la question de l’IVG, notamment dans les Articles de San José. Quinze universitaires ont ainsi souligné qu’aucun traité des Nations Unies ne pouvait être légitimement interprété comme prévoyant un droit à l’avortement, quelles que soient les circonstances.

    Les Articles de San José précisent que, si aucun traité des Nations Unies ne prévoit d’obligation positive des États concernant la protection des enfants à naître, le droit international créé une présomption en faveur de la protection de la vie prénatale, car il interdit d’appliquer la peine de mort à une femme enceinte et la Convention relative aux droits de l’enfant protège les enfants « avant la naissance ».

    Le projet actuel du Comité va à l’encontre des recherches récentes sur le sens qui était donné à cette convention lorsqu’elle a été négociée. Dans le Tulane Journal of International and Comparative Law, Thomas Finegan explique ainsi comment les rédacteurs de la convention ont repoussé les tentatives visant à créer des obligations positives en matière d’avortement ou de protection de la vie anténatale.

    Le Comité des droits de l’homme a notamment pour rôle d’examiner les rapports des États parties concernant la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’un des instruments relatifs aux droits de l’homme auxquels les États-Unis sont partie. Le projet d’observations constitue un revirement par rapport à deux observations des années 80 sur le droit à la vie, qui ne faisaient aucune mention de l’IVG.

    Si ses observations et ses recommandations n’ont pas de valeur contraignante et ne font pas autorité, le Comité peut néanmoins influer indirectement sur l’interprétation du Pacte par l’intermédiaire des organes et des organismes des Nations Unies qui s’appuient sur ce texte et par l’intermédiaire des juges. Son avis non contraignant sera probablement cité lorsque la Cour suprême des États-Unis réexaminera la question de l’avortement.

  • Le cardinal Lustiger : une «conscience nationale» qui manque à la France

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    D'Olivier Jay sur le site du Figaro (Figaro Vox) :

    Cardinal Lustiger : une conscience qui manque à la France

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Olivier Jay rend hommage au cardinal Lustiger, ancien archevêque de Paris et académicien, mort il y a tout juste dix ans. Il loue un grand esprit et un grand homme, fin connaisseur de la politique et de l'histoire françaises, qui rayonna bien au-delà de son rôle pastoral.

    Olivier Jay a été pendant 6 ans (1981-1987) conseiller du cardinal Lustiger pour la communication et a dirigé Radio Notre Dame. Ancien journaliste, il est associé chez Brunswick, où il conseille des entreprises.

    Il y a dix ans, le 5 août 2007, le Cardinal Lustiger nous quittait à 81 ans, à la Maison Jeanne Garnier, le plus grand hôpital de soins palliatifs d'Europe dont il avait voulu la renaissance. Il a été un des archevêques de Paris le plus long à son poste - près d'un quart de siècle entre 1981 et 2005. Ses obsèques interrompaient les vacances américaines du nouveau président de la République, Nicolas Sarkozy. Elles ont rendu un témoignage sans bling-bling à une conscience nationale, fruit d'un destin singulier et d'une intelligence fulgurante éclairée par une vie de prière. Réformateur déterminé, «le Cardinal» a laissé des traces dans tous les domaines de la vie de l'Eglise, du Collège des Bernardins à Radio Notre Dame, d'un séminaire diocésain à la création d'une vingtaine de nouvelles paroisses, sans compter KTO ou la restauration de Notre Dame de Paris, comme centre vivant de l'Eglise de Paris. Bâtisseur inlassable, à rebours des discours ambiants sur les contraintes des périodes de vaches maigres.

    Lustiger, c'est d'abord un destin. Forgé par l'histoire et les blessures du XX° siècle. Comme le signe, lors des obsèques, ce kadish inédit: la prière juive des morts, récitée par les représentants de la communauté juive, au seuil de la cathédrale. Fils d'émigrés polonais, il a porté l'étoile jaune, privé de sa mère raflée pour Auschwitz-Birkenau. Il a connu la traque - je l'ai vu, toute sa vie, se méfier du téléphone, des ordinateurs et des policiers. Il a demandé le baptême à 14 ans en 1940 et revendiquera constamment son deuxième prénom Aaron. Pour lui, le baptême reçu de l'Eglise n'était pas une rupture avec sa judéité mais un accomplissement. Comme s'il incarnait dans sa chair la Nouvelle Alliance entre Dieu et les hommes, ce qu'il nommera Le choix de Dieu. Cette affirmation, théologiquement étayée depuis Vatican II, choquera les plus intégristes des catholiques et des rabbins. Il en souffrira. Le temps et les fruits des dialogues parfois douloureux (comme l'affaire du Carmel d'Auschwitz) lui permettront d'être mieux compris.

    Le drame de la shoah met son empreinte sur une intelligence exceptionnelle. Lustiger vit la hantise permanente des totalitarismes du XX° siècle, nourri des pensées d'Hannah Arendt, Raymond Aron, Heidegger et des théologiens de Lubac et Balthasar. Sa pensée n'est pas cartésienne, certains la qualifieront d'elliptique. Elle est nourrie de l'Ecriture et d'une fréquentation personnelle de l'Histoire. Lustiger sera un critique constant du rôle crucial de postérité des Lumières dans les totalitarismes du XX° siècle.

    C'est ce destin qui frappera Jean-Paul II. Il le nommera en écartant les listes «officielles» pour le siège épiscopal de Paris, une des charges les plus importantes de la chrétienté. «Vous êtes le fruit de la prière du pape», lui confiera Stanislas Dziwicz, le secrétaire de Jean-Paul II. «Je savais qui je nommais», dira le pape polonais marqué par l'antisémitisme de son pays et le communisme. Jean-Paul II-Lustiger: ils ont la même vision de l'avenir de l'Eglise et du monde. A l'aube des années 80, un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, l'Europe semblait définitivement coupée en deux. Les deux hommes partagent la même conscience du tragique mais la même certitude: l'Europe sera réunifiée à vue humaine. On le sait peu, c'est le Cardinal Lustiger qui a inspiré le discours prophétique de Jean-Paul II sur l'avenir de l'Europe à Compostelle, quelques mois avant la Chute du Mur de Berlin. Le pape avait envoyé un scribe recueillir les idées d'un homme qui avait du mal à écrire et devait dicter ce qui l'habitait.

    Le Cardinal révèlera son sens politique pour mener le combat pour l'école catholique face à la gauche sectaire de la première vague rose de 1981. Il nouera une relation proche avec François Mitterrand, personnalité ambigüe mais chef d'Etat doté d'une conscience intime des enjeux spirituels de la politique. En même temps, Lustiger maintiendra une exigence forte à l'égard de ses ouailles: «Ecole catholique, deviens ce que tu es», proclame-t-il en mars 1984 devant 800.000 manifestants réunis sur l'esplanade de Versailles, un discours ciselé jusqu'à 4 heures du matin avec des conseillers comme le philosophe Jean-Luc Marion, son successeur à l'Académie Française. Autrement dit: je vous soutiendrai si vous êtes fidèle au caractère catholique dont je dois être le garant. Cette introspection provocante, je l'entendrai la porter, parfois avec rudesse, à d'autres institutions «catholiques» - des hôpitaux aux groupes de presse.

    Au fil des années, très vite même, le cardinal Lustiger est devenu une «conscience nationale» comme nous n'en avons peut-être plus. Avec son caractère entier, ses fulgurances parfois contestées par les spécialistes, il témoignait du sens de la responsabilité d'un homme de pouvoir qui n'était jamais dans la manipulation, du réalisme d'un bâtisseur qui se méfiait de l'argent mais savait le trouver pour faire avancer ses projets. Comme il réussira avec éclat les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Paris en 1997, point d'orgue de son amitié avec Jean-Paul II. Action-pensée: je me souviens d'un après-midi chez Pierre Nora: un échange intense avec Jean Daniel, François Furet, Jacques Julliard, Regis Debray, Jean-Luc Marion, assis par terre autour de lui dans un appartement du 6e arrondissement. Il savait trouver les formules pour une opinion troublée - sur le terrorisme (déjà,…), la montée du Front National, les débats bioéthiques, la guerre scolaire, l'Europe… Une voix qu'on écoutait, quel que soit le sujet et le public. Que nul n'était obligé de suivre. Mais une voix qui indiquait une voie. Oui, cette conscience nous manque.

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège, 6 août 2017, 10h00: Fête de la Transfiguration

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    Information/invitation 

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_aout2017.jpg 

    FÊTE DE LA TRANSFIGURATION

    DIMANCHE 6 AOÛT 2017 À 10 HEURES

    Pelerinage_terre_sainte_trek_galilee_tiberiadeTS1.jpg

    Le Mont Thabor

    L’église du Saint-Sacrement à Liège offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le 6 août prochain, elle coïncidera avec la fête de la Transfiguration du Seigneur: le but de cette théophanie, que relatent les évangiles, était de préparer le cœur des disciples à surmonter le scandale de la mort du Christ en croix.

    Sa commémoration est connue en Orient depuis le Ve siècle et elle devint une fête universelle en Occident dix siècles plus tard, au moment où l’empire chrétien d’Orient s’effondre définitivement sous la poussée des turcs.

    Toutes les pièces grégoriennes de cette messe célèbrent la lumière transfigurant  le visage de Jésus dont parle aussi saint Pierre dans sa seconde lettre, lue au cours de la célébration. L’offertoire, l’élévation et la communion sont accompagnés au violon par l’Ensemble instrumental Darius et l’organiste Patrick Wilwerth.

    Écoutez la bande sonore du propre de la grande fête de la Transfiguration de Notre-Seigneur en cliquant ici

    Plus de renseignements : tel  04 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

    Extrait de la messe "cunctipotens genitor Deus" : 

  • Vatican II et la crise actuelle de l'Eglise

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    Sur son blog, Jeanne Smits traduit un texte de Mgr Athanasius Schneider sur le rapport qu'il peut y avoir entre Vatican II et l'actuelle crise que traverse l'Eglise. On peut y accéder en cliquant ICI.

  • L'activité du pape François sous la loupe d'une journaliste de Libé

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    Une analyse de Bernadette Sauvaget sur le site de Libération.fr :

    François, un pape actif sous tous les cieux

    Caucase, Amérique du Sud… A l’inverse de son prédécesseur, le souverain pontife s’implique dans les affaires terrestres. Et affirme sa volonté de mettre en lumière les pauvres et défavorisés de la planète.

    Il est 17 h 10 ce 2 juin. Le président Emmanuel Macron a rendez-vous au téléphone avec le pape François. C’est la première fois qu’ils vont se parler. L’affaire a été rapidement montée après l’annonce par le président américain, Donald Trump, de son intention de se retirer de l’accord de Paris. Pour le chef de l’Etat français, le timing est serré. Il doit rentrer dare-dare du Centre national d’études spatiales (Cnes) où il s’est entretenu en visioconférence avec le spationaute Thomas Pesquet, à peine redescendu du ciel. Macron arrive à l’heure. L’entretien est bref, une petite dizaine de minutes. «L’objectif était d’avoir l’appui du pape pour éviter que d’autres pays ne suivent l’exemple des Etats-Unis et veuillent aussi se retirer de l’accord de Paris», explique une source diplomatique.

    Le coup de fil signe l’influence diplomatique reconnue à François. «Le pape, c’est un peu l’aumônier des chefs d’Etat», s’amuse un diplomate à Rome. Vieux routier de la curie romaine, l’Uruguayen Guzmán Carriquiry confirme le poids politique pris par le pontife : «Tous les chefs d’Etat latino-américains sont venus le voir ici, à Rome, certains même quatre ou cinq fois.» Assis dans le petit salon qui jouxte son bureau, via della Conciliazione, à quelques centaines de mètres du Vatican, Guzmán Carriquiry sait de quoi il parle. Vice-président de la commission pontificale pour l’Amérique latine, il est l’un des hommes de confiance du pape François, son ami depuis quarante ans. Et François le consulte presque quotidiennement.

    Avec Jorge Mario Bergoglio, l’Eglise catholique a renoué avec la figure du pape politique, l’inverse de son prédécesseur, Benoît XVI, préoccupé essentiellement de théologie et de la remise en ordre de son institution. «Le Saint-Siège a de nouveau un poids géopolitique, comme c’était le cas sous le pontificat de Jean-Paul II», analyse Andrea Tornielli, le responsable du Vatican Insider, le site d’information de référence sur la papauté. «La grande passion de Bergoglio a toujours été la politique»,décrit un de ses anciens collaborateurs à Buenos Aires. Dans son bureau d’archevêque, donnant sur la place de Mai, centre névralgique du pouvoir en Argentine, il avait l’habitude de recevoir syndicalistes et hommes politiques, jouant d’une influence occulte qui irritait, voire inquiétait, le pouvoir en place. A Rome aujourd’hui, de sa fenêtre du Vatican, il s’adresse à la planète entière.

    Regard très critique

    Depuis quatre ans, François a changé le centre de gravité du catholicisme et par là même de la géopolitique de l’Eglise. «Il a sorti le Vatican de l’époque de la guerre froide», analyse le vaticaniste Iacopo Scaramuzzi. Pour Jean Paul II et Benoît XVI, l’avenir du christianisme se jouait essentiellement sur le sol européen. Ce n’est plus le cas. François a même un regard très critique. Le 14 novembre 2014, devant le Conseil de l’Europe, le pape interrogeait : «A l’Europe, nous pouvons demander : où est ta vigueur ? Où est cette tension vers un idéal qui a animé ton histoire et l’a rendue grande ? Où est ton esprit d’entreprise et de curiosité ? Où est ta soif de vérité que jusqu’à présent tu as communiquée au monde avec passion ? De la réponse à ces questions dépendra l’avenir du continent.» Pour le jésuite argentin, l’Europe a trahi ses valeurs. «Cela a créé un contentieux, souligne une source diplomatique européenne à Rome. Depuis, le pontife argentin a tenté de corriger le tir.» Sans trop convaincre. «C’est un défi pour lui d’aller maintenant au cœur de l’Europe», reconnaît Guzmán Carriquiry. Jusqu’à présent lors de ses voyages, le chef de l’Eglise catholique a évité soigneusement les grands pays, préférant l’Albanie, le Caucase ou… la Suède.

    «Le parti des nonces»

    François impose sa vision du monde, les yeux rivés vers le Sud. Et tout particulièrement en direction de l’Amérique latine. «Il y a son réseau et peut prendre directement son téléphone pour joindre tel chef d’Etat»,relève un jésuite français. Cet attrait n’est pas seulement dû aux origines du pape. Désormais, le continent latino-américain est stratégique pour le christianisme. «Plus de 40 % des catholiques vivent en Amérique latine», appuie Guzmán Carriquiry. Et cela, même si la concurrence y est de plus en plus féroce avec les mouvements protestants évangéliques. Avec ceux-ci, François évite une confrontation directe, entretenant de bonnes relations avec certaines de ses mouvances, les plus progressistes.

    Pour se garantir une influence, l’actuel pape a «reprofessionnalisé» la diplomatie vaticane, en déshérence sous Benoît XVI. Il a confié les clés à l’Italien Pietro Parolin, issu du sérail, ancien nonce (ambassadeur) au Venezuela. Salué par ses pairs comme un grand diplomate, Parolin, qui exerce la fonction de secrétaire d’Etat (l’équivalent de Premier ministre), est l’un des hommes influents du pontificat de François. «Grâce à lui, le pape peut s’appuyer sur ce qu’on appelle à Rome le parti des nonces»,explique Iacopo Scaramuzzi. C’est à ce large faisceau d’influences que le Vatican, opposé depuis toujours aux sanctions contre La Havane, doit l’un de ses succès diplomatiques : le rétablissement des relations entre les Etats-Unis et Cuba. En 2014, le pape a joué personnellement les intermédiaires entre Barack Obama et Raúl Castro, et le Vatican a abrité des négociations discrètes entre les deux pays. L’Amérique latine s’affirme indéniablement comme une priorité du moment. En septembre, le chef de l’Eglise catholique se rendra en Colombie pour soutenir l’accord de paix entre le gouvernement et les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie).

    «Périphéries sociales»

    «François, c’est d’abord et avant tout le pape des périphéries. C’est essentiel pour comprendre sa vision du monde, explique l’Argentine Silvina Perez, responsable de l’édition espagnole de l’Osservatore Romano, le quotidien du Vatican. Ces périphéries sont autant géographiques que sociales.» L’un des leitmotivs de Bergoglio (avant même qu’il ne soit pape) a toujours été de dire qu’on ne peut saisir la réalité qu’en se déplaçant hors du centre. Pour appréhender Buenos Aires (sa ville), il lui fallait l’observer à partir des villa miseria, ses immenses bidonvilles. A peine élu, le jésuite argentin a réservé sa première visite à l’île de Lampedusa, symbole à ses yeux de ce qu’il ne cesse de dénoncer comme la «globalisation de l’indifférence». Les périphéries «bergogliennes», ce sont les migrants, les victimes du changement climatique, les pauvres broyés par la financiarisation de l’économie… et les petits pays, qu’il visite en priorité.

    Pour son premier déplacement en Asie en août 2014, il a pris tout le monde de court en choisissant la Corée du Sud. Le pays a été l’une des terres de conquête du pentecôtisme (la mouvance la plus dynamique et la plus controversée du protestantisme évangélique) en pleine guerre froide. Ce n’est plus le cas, bouddhisme et catholicisme y retrouvent de la vigueur. En septembre 2014, le pape surprend encore et se rend à l’extrême périphérie de l’Europe, en Albanie, un des pays les plus pauvres du continent. Cette géopolitique est nourrie de théologie, celle issue de l’Amérique latine et des théologiens de la libération, qui promeuvent ce qu’on a appelé dans les années 70 «l’option préférentielle pour les pauvres». Au jésuite argentin, cela vaut les foudres des milieux conservateurs catholiques américains, qui le voient comme une sorte de cryptomarxiste. «Dans la pensée de Bergoglio, il n’y a pourtant rien de contraire à la doctrine sociale de l’Eglise», corrige Andrea Tornielli.

    Visite à Al-Azhar

    Ce n’est pas le seul contentieux qu’a le pape François avec les milieux chrétiens radicaux, adeptes du clash des civilisations, instrumentalisant la question des chrétiens d’Orient, calés sur leur rhétorique du combat entre le bien et le mal. Avec l’islam, le chef de l’Eglise catholique parie, à l’inverse, sur le dialogue, réfute l’idée de guerre de religion et d’une vision binaire du monde. En avril, le pape François a scellé la réconciliation avec les autorités musulmanes, en se rendant en Egypte et en visitant Al-Azhar, l’une des grandes institutions de l’islam sunnite, en froid avec l’Eglise catholique sous le pontificat de Benoît XVI.

    Dans un récent article, la revue jésuite italienne la Civiltà Cattolica dénonçait, elle, une alliance «entre les fondamentalistes évangéliques et les intégristes catholiques, unis par le même désir d’influence religieuse dans la sphère politique». L’article a été signé par deux personnalités très proches du pape, le jésuite italien Antonio Spadaro (directeur de la revue) et le pasteur évangélique argentin Marcelo Figueroa et interprété par les spécialistes comme un canal officieux pour faire passer le message papal.

    En clair, François condamne une vision théologico-politique du monde et des conflits en cours, promue par l’ultradroite religieuse, influente auprès du président américain (elle le fut déjà sous deux de ses prédécesseurs, George W. Bush et Ronald Reagan). Pour les auteurs de l’article, la clé de compréhension de l’actuelle diplomatie vaticane est «d’établir des relations directes et fluides avec les superpuissances sans entrer dans des réseaux d’alliances ou d’influences déjà constitués». Pour l’heure, c’est sûrement l’une des urgences du pape François.

  • L’Europe de l’Est : une épine dans le pied du pontificat de François ?

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    De diakonos.be, la traduction d'un article de Sandro Magister paru sur son blog "Settimo Cielo" :

    Eglises de l’Est, une épine dans le pied du Pape

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    L’Europe de l’Est est une épine dans le pied du pontificat de François et plusieurs éléments le prouvent.

    Lors du double synode sur la famille, les évêques d’Europe de l’Est ont été parmi les plus ardents défenseurs de la tradition, à commencer par le rapporteur général de la première session, le cardinal hongrois Péter Erdö, par ailleurs l’auteur d’une dénonciation publique des écarts commis par la faction réformiste, celle qui avait été ouvertement appuyée par le Pape.

    Au terme du synode, c’est à nouveau d’Europe de l’Est que sont venues les interprétations les plus restrictives du document papal « Amoris laetitia ». Les évêques de Pologne se sont prononcés en chœur pour une application du document dans la parfaite continuité avec l’enseignement séculaire de l’Eglise depuis ses origines jusqu’à Jean-Paul II et Benoît XVI.

    Les évêques d’Ukraine également – où seuls 10% de la population est catholique – sont parmi les plus engagés à combattre les ruptures avec la tradition en matière de mariage, de pénitence et d’eucharistie.  De plus, ils n’ont pas manqué de critiquer vertement les positions philo-russes du pape François et du Saint-Siège par rapport à la guerre en cours dans leur pays, une guerre qu’ils vivent comme une agression, justement, de la Russie de Vladimir Poutine.

    L’accolade entre le patriarche Cyrille de Moscou à l’aéroport de La Havane le 12 février 2016 suivie de la signature d’une déclaration commune a créé un important élément de friction entre Jorge Mario Bergoglio et l’Eglise catholique ukrainienne qui  se considère injustement sacrifiée sur l’autel de ce rapprochement entre Rome et Moscou.

    Le décès survenu le 31 mai dernier du cardinal Lubomyr Husar, l’avant-dernier patriarche majeur de l’Eglise grecque catholique d’Ukraine,  a attiré l’attention sur cette personnalité de très grande envergure qui a été capable de rebâtir spirituellement une Eglise persécutée depuis des décennies sans jamais céder aux calculs diplomatiques – entre Moscou et son patriarcat – qui ont en revanche repris de plus belle sous le pontificat de François.

    Le successeur de Mgr Husar, le jeune Sviatoslav Shevchuk, est bien connu de Bergoglio grâce à l’une de ses précédentes activités pastorales en Argentine. Mais il forme lui aussi l’une des voix les plus critiques des dérives du pontificat actuel, aussi bien dans le domaine politique que dans le domaine doctrinal et pastoral.

    Et « cela n’est certainement pas un hasard », écrivait il y a trois semaines le pape émérite Benoît XVI à l’occasion de la mort de son ami cardinal Joachim Meisner, qui fut archevêque de Berlin durant le régime communiste, « que la dernière visite de sa vie ait été consacrée à un Confesseur de la foi », un évêque de Lituanie dont on célébrait la béatification, l’un de ces innombrables martyrs du communisme d’Europe de l’Est qui risquent aujourd’hui de tomber dans l’oubli.

    *

    Dans ce contexte, il est légitime de se poser cette question : quel est, dans cette région d’Europe, l’état de santé du catholicisme dont on sait qu’il connaît un sérieux déclin dans d’autres régions du monde et plus particulièrement en Europe occidentale ?

    On trouvera une réponse exhaustive à cette question – ne fut-ce qu’en termes sociologiques – dans une enquête approfondie du Pew Research Center de Washington qui est sans doute l’indicateur le plus fiable au monde sur la présence des religions dans la sphère publique.

    > Religious Belief and National Belonging in Central and Eastern Europe

    L’enquête concerne précisément les pays d’Europe de l’Est qui ont presque tous subi par le passé l’athéisme des régimes communistes. Ce qui frappe d’emblée à la lecture de ce rapport, c’est la renaissance presque partout d’un sentiment fort et diffus d’appartenance religieuse qui, pour les orthodoxes – nettement majoritaires dans ces régions – coexiste avec une faible fréquentation des liturgies dominicales alors que pour les catholiques, elle s’accompagne d’une fréquentation hebdomadaire de la messe plutôt significative : en Pologne, par exemple, 45% des baptisés s’y rendent et 43% en Ukraine tandis qu’en Russie, seuls 6% des fidèles de confession orthodoxe fréquentent la messe dominicale.

    La République Tchèque est le pays qui a été le plus marqué par l’athéisme d’Etat qui, ajouté à une plus ancienne hostilité anticatholique remontant au protestantisme « hussite » et à la recatholicisation imposée par les Habsbourg, ont fait en sorte que dans ce pays près de 72% de la population se déclare étranger à toute foi religieuse. Mais là aussi, parmi les catholiques qui représentent un cinquième de la population, plus de 22% des fidèles se rendent à la messe du dimanche, soit plus ou moins la même proportion qu’en Italie, davantage qu’en Allemagne, en France ou en Espagne, pour ne pas parler de la Belgique ou de la Hollande.

    Et il en va de même pour un autre pays comme la Bosnie où les catholiques sont très peu nombreux, à peine 8%, mais parmi eux 54% pratiquent le dimanche.

    L’enquête du Pew Research Center vaut la peine d’être lue dans son intégralité pour la richesse des données qu’elle contient. Mais bornons-nous ici à remarquer que les catholiques d’Europe de l’Est se démarquent des orthodoxes non seulement par leurs indices de pratique religieuse plus élevés mais également par une vision géopolitique radicalement opposée.

    Alors que pour les orthodoxes, la Russie est considérée comme le rempart de l’Occident et bénéfice d’un capital de sympathie majoritaire, les catholiques considèrent quant à eux la Russie avec beaucoup plus de frilosité, particulièrement en Ukraine et en Pologne qui penchent davantage pour une alliance avec les Etats-Unis et l’Occident.

    On retrouve une division supplémentaire dans le camp orthodoxe entre ceux qui, comme en Russie, reconnaissent le patriarche de Moscou comme la plus haute autorité hiérarchique de l’orthodoxie et ceux qui optent davantage pour le patriarcat de Constantinople que pour celui de Moscou, comme en Ukraine, avec 46% des orthodoxes pour l’un et seulement 17% pour l’autre.

    Sur le mariage, la famille, l’homosexualité et les thèmes qui y sont liés, au moins la moitié des catholiques sont fidèles aux positions traditionnelles de l’Eglise. Et une large majorité de l’ensemble de la population étudiée – avec la seule exception de la République Tchèque – s’oppose à la reconnaissance légale des unions entre personnes de même sexe.

    Mais en analysant les données par tranche d’âge, on s’aperçoit rapidement que parmi les jeunes, la mentalité permissive déjà répandue en Europe Occidentale – y compris dans l’Eglise catholique – progresse déjà.

    Une mentalité contre laquelle le pontificat de François ne fait certainement pas barrage.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

  • Etats-Unis : un Républicain catholique désigné comme ambassadeur pour la liberté religieuse

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    De Delphine Allaire sur le site du journal La Croix :

    Trump nomme un Républicain catholique ambassadeur pour la liberté religieuse

    Donald Trump a nommé le 27 juillet dernier le gouverneur républicain du Kansas, Samuel Brownback, au poste d’ambassadeur extraordinaire des États-Unis, chargé de la liberté religieuse internationale.

    Ce républicain conservateur, catholique converti, est réputé pour ses prises de positions sans nuances sur les sujets sociétaux.

    Il sera chargé de défendre la liberté religieuse et les droits des minorités au niveau international. À ce poste d’ambassadeur chargé de la liberté religieusecréée par le Congrès en 1998, Samuel Brownback succède au rabbin David Saperstein, premier non-chrétien à avoir été nommé – par Barack Obama – à cette fonction.

    Des strictes positions éthiques

    Ancien député du Kansas puis sénateur de ce même État au Congrès et gouverneur depuis 2011, Sam Brownback s’est converti au catholicisme en 2002. Son combat éthique et pro-vie jalonne son parcours politique. Seul de sa famille à s’être converti au catholicisme en 2002 après avoir ressenti « un réel et profond appel », ce partisan de la théorie du « dessein intelligent » s’est fait remarquer pour avoir comparé la recherche sur les cellules-souches à « l’Holocauste » en 2008.

    Durant la campagne présidentielle de 2016, Donald Trump l’a nommé conseiller pour les questions ayant trait au catholicisme, dont la liberté religieuse, l’éducation et l’avortement. Samuel Brownback défend une législation restrictive sur ce dernier volet, n’autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) qu’aux femmes en danger de mort. Il a souvent comparé l’avortement à « l’esclavage ».

    À LIRE : États-Unis : Le rabbin Saperstein, premier non chrétien ambassadeur pour la liberté religieuse

    Des rapports tendus avec l’islam

    En 2012, une loi signée par Samuel Brownback faisait déjà polémique. Celle-ci assurait la prévalence de la loi américaine sur la loi islamique que le gouverneur surnommait « la loi charia ». Le porte-parole du Conseil pour les relations américano-islamiques (Cair) à Washington, Ibrahim Hooper, avait alors dénoncé une mesure discriminatoire. « Il est malheureux que le gouverneur ait choisi de se plier à l’islamophobie grandissante dans notre société », a-t-il regretté.

    En janvier 2016, en réaction aux attentats successifs survenus à Paris, le gouverneur du Kansas a retiré son État de la liste des participants au programme de réinstallation des réfugiés. Avant cela, il avait interdit l’accès au territoire du Kansas aux seuls Syriens avec pour but d’empêcher à de « faux »réfugiés de s’en prendre aux Américains.

    Outre les champs relevant directement de la liberté religieuse, le nouvel ambassadeur devra aussi prendre en charge les sujets relatifs à la traite des êtres humains, au virus du sida (HIV), aux crimes de guerre et aux droits des femmes.