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  • "Les francs-maçons sont hors de l’Eglise, fussent-ils prêtres et évêques"

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    De Jeanne Smits, sur reinformation.tv :

    Un évêque témoigne devant le Grand Orient italien : Mgr Antonio Stagliano a rappelé que « les francs-maçons sont hors de l’Eglise, fussent-ils prêtres et évêques »

    Le 12 novembre dernier s’est tenu à Syracuse, en Sicile, une rencontre organisée par le Grand Orient d’Italie sur le thème : « Eglise et maçonnerie, si près, si loin ». Mgr Antonio Stagliano, évêque de Noto, diocèse voisin de celui de Syracuse, a participé à la rencontre – et s’en est expliqué au journal italien La Croce. C’était pour rappeler que « Les francs-maçons sont hors de l’Eglise, fussent-ils prêtres et évêques ».

    Le prélat a d’emblée évoqué l’incompréhension et même l’indignation de nombreux catholiques en apprenant qu’il se rendrait à cette réunion organisée par la franc-maçonnerie, « parce qu’ils ont une conception de la franc-maçonnerie qui, évidemment, est négative ».

    Et de poursuivre : « Les maçons seraient de ces gens encagoulés, satanistes, mafieux. Si cela est vrai, je peux même les comprendre, ces catholiques. Mais j’ai été invité un débat public, avec une maçonnerie qui ne semble pas être une société secrète et dont les chefs de file sont visibles. J’ai eu la possibilité de leur prêcher l’Evangile, a eux aussi, parce qu’ils m’avaient demandé de parler de la relation entre l’Eglise et la maçonnerie. Etant donné que je ne sais pas beaucoup de choses de la maçonnerie, je pensais leur parler de l’Eglise catholique. En laissant toute liberté à leurs intelligences afin qu’ils comprennent s’ils en sont loin ou proches. »

    Devant des membres du Grand Orient en Sicile, Mgr Antonio Stagliano rappelle que les francs-maçons sont excommuniés

    Cela semble commencer mal ? Ecoutez la suite, cependant :

    « Je leur ai expliqué que pour l’Eglise de Vatican II, l’Eglise du dialogue, ils ne sont ni près ni loin, mais au contraire totalement en dehors. Ils sont en dehors de la communion catholique, ils sont excommuniés. Je leur ai expliqué ce qu’est l’excommunication. Permettez-moi donc de rassurer tout ceux qui pensent que ma présence “dialoguante” est une sorte de dédouanement. Pas du tout. Je n’ai pas compétence pour faire cela. Mais comme théologien, comme évêque, mais surtout comme théologien, j’ai voulu expliquer qu’ils sont en dehors de la communion de l’Eglise. »

    Les francs-maçons qu’ils soient prêtres ou évêques sont aussi hors de l’Eglise

    La journaliste de La Croce lui a objecté que selon de nombreux maçons divers catholiques sont affiliés à la maçonnerie. Etait-ce aussi à ces catholiques que s’adressait Mgr Stagliaro ?

    Réponse : « Certainement ; je dirais que l’une des principales raisons qui m’ont conduit vers ce dialogue, ce fut en premier lieu la volonté d’obéir aux commandements de Jésus, quand il y a des loups : “Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups” ; et s’il y a des ennemis de l’Eglise : “Tu dois aimer tes ennemis.” De telle sorte que ce que j’ai fait, tout au moins dans l’intention de mon cœur, c’est une œuvre de charité intellectuelle ; la charité c’est aussi de donner quelque éclairage particulier à des personnes qui peuvent être désorientées. Car si nombre de ceux qui m’ont écouté sont maçons et sont en même temps catholiques, il est évident que ces personnes sont nos frères, un peu désorientés. Comment réconcilier leur appartenance à la maçonnerie avec l’excommunication : en allant à l’Eglise, voire en recevant l’aliment de l’Eucharistie ? Cela n’est pas possible. Si par ailleurs, comme le disent certains, certains prêtres et certains évêques appartiennent à la franc-maçonnerie, la présence autorisée d’un évêque me semble nécessaire pour leur dire : voyez, ces choses ne sont pas possibles. Parce que si un prêtre ou même un évêque adhère à la franc-maçonnerie, cela signifie qu’il n’attache aucune importance à l’excommunication. Mais un catholique qui n’attache pas d’importance à l’excommunication, eh bien je crois qu’il a des problèmes d’identité catholique, à ce qui me semble.

    " Je suis venu ici pour dire que cet éloignement et cette proximité doivent être interprétés en disant qu’eux sont tellement loin, qu’ils sont en dehors de la communion avec l’Eglise. Dès lors, s’agissant de personnes douées de raison, on peut parler avec elle et dialoguer, et moi, j’ai développé le thème pour voir quel serait la possibilité d’une proximité qu’elles verraient en une distance abyssale. "

  • Bruxelles (Stockel), 7 février 2018 : "Dieu ou rien", une conférence du cardinal Sarah en présence du cardinal De Kesel

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    Grande soirée "Dieu ou rien" du Cardinal Robert Sarah en présence du Cardinal De Kesel

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    Contacts : jubilatestok@gmail.com

    Le Cardinal Robert Sarah viendra présenter son ouvrage « Dieu ou rien » lors d'une grande conférence le 7 février prochain à 20h30

    Elle sera précédée d'une messe à 18h30 concélébrée par les Cardinaux Robert Sarah et Jozef De Kesel et d'une collation à 19h30. L'inscription à la collation est obligatoire et se fait, au plus tard le 2 février, par e-mail, à l'adresse jubilatestok@gmail.com.

    À l'issue de la conférence, vous seront proposés, en collaboration avec l'UOPC, les ouvrages « Dieu ou rien », et « La force du silence » que le Cardinal Sarah dédicacera.

    • Le Cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements où il a été appelé par le Pape François, après avoir été créé cardinal par le Pape Benoît XVI. Nommé archevêque à l'âge de 34 ans par le Pape Jean-Paul II, le prélat, viendra spécialement du Vatican pour nous entretenir de son expérience exceptionnelle. Né dans un petit village, de parents illettrés, il est aujourd'hui l'un des cardinaux de la curie romaine les plus connus à travers le monde. « Il parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur » (Benoît XVI, Pâques 2017). Son ouvrage qui retrace son parcours de vie, sa foi dans le Christ, a été un véritable best-seller et a été traduit dans de nombreuses langues. 
    • On ne présente plus notre Archevêque, le Cardinal Jozef De Kesel. Il nous fera l'honneur de sa présence et, bien connu à la capitale où il fut aussi évêque auxiliaire, il nous présentera le Cardinal Robert Sarah.

    Cette soirée sera un grand événement d’Église. N'hésitez donc pas à diffuser l'annonce autour de vous !

    Les prêtres qui le désirent pourront concélébrer. Il leur suffit d'annoncer leur venue en envoyant un mail à jubilatestok@gmail.com.

    Lieu de l'activité : église Notre-Dame de Stockel rue Vandermaelen, 25 1150 Woluwe-Saint-Pierre

  • Belgique : contrôler aussi les sédations en fin de vie ?

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : contrôler aussi les sédations en fin de vie ?

     

    Sommaire

    Belgique : contrôler aussi les sédations en fin de vie ?

    Plonger un patient dans un coma artificiel, lorsqu’il est en toute fin de vie et que malgré la prise en charge de la douleur, certains symptômes s’avèrent réfractaires, est un acte médical qui demande une grande compétence et des soignants bien formés. Cette sédation palliative ne peut en aucun cas viser à abréger la vie du patient. Car si l’intention du médecin est d'induire le coma pour provoquer la mort du patient, - l’intention est claire -, ce geste doit être qualifié de meurtre.

    Or, en 2015, un sondage dans une centaine de maisons de repos et de soins en Flandre, a révélé que nombre de sédations palliatives pratiquées visaient la mort des patients et auraient donc été des sédations terminales répréhensibles. Les décès après sédation ne sont pas enregistrés sous ce qualificatif, ce qui empêche tout contrôle tant sur leur nombre que sur l’intention ayant animé le médecin.
    C’est pourquoi, le Prof. Distelmans (VUB), défenseur de la loi sur l'euthanasie et président de la Commission de contrôle de l’euthanasie, plaide pour l’enregistrement des sédations palliatives  dans son ouvrage « Palliatieve sedatie, trage euthanasie of sociale dood? ». Selon lui, 70 % des patients mis sous sédation n’auraient pas donné leur consentement au préalable à ce geste. Il sous-entend aussi que certains hôpitaux abuseraient de la sédation « terminale » pour éviter de pratiquer l’euthanasie, qualifiant ce geste sédatif d’euthanasie masquée.

    De son côté, et pour éviter ces euthanasies masquées et parfois non-demandées par le patient, la Ministre de la Santé Maggie de Block, estime qu’un mécanisme d’enregistrement et de contrôle tout comme celui de l’euthanasie, permettrait de sortir la pratique des sédation d’une « zone grise ». Soutenue par la parlementaire socialiste flamande Karin Jiroflée, la Ministre voudrait ainsi demander au Parlement de lancer le débat sur le contrôle légal de la sédation palliative.  Une résolution sera soumise à la Chambre, demandant la mise en place, au sein des hôpitaux, de projets phares d’enregistrement afin d'avoir une vue d’ensemble de la pratique de sédation en Belgique.

    Cette façon d'envisager la sédation ne fait pas l'unanimité. De son côté, Gert Huysmans, président de la Fédération flamande des soins palliatifs, estime  qu’il s’agit là de manœuvres politiques visant à distraire de la véritable question qui est le dysfonctionnement de la loi euthanasie en Belgique. « Aux Pays-Bas, la loi euthanasie a déjà été réévaluée 3 fois; en Belgique, jamais. La demande se fait de plus en plus pressante. Exprimer à nouveau ses suspicions face à la sédation palliative ne sert qu’à détourner l’attention. »

    La parlementaire Els Van Hoof (CD&V) rejoint cet avis, suggérant que « le problème d’enregistrement sédation palliative est à l’agenda pour cacher des négligences dans l’application de la loi sur l’euthanasie (…) La pratique de la sédation palliative ne s'améliorera pas du seul fait de plus de formalités administratives. La preuve en est que l’enregistrement des euthanasies n’a pas permis d’ améliorer leur contrôle ni l’application de la loi ».

    D’autant plus préoccupant est le fait que certains soignants ne semblent pas reconnaître qu’une sédation peut être contrôlée et ne pas forcément être synonyme de mort provoquée, oubliant que l’intention du médecin qualifie l’acte.

    Voir Fiche didactique de l'IEB « Fin de vie : s'entendre sur les mots »

    Sources : De Standaard, RTL, Knack

  • Bruxelles : après les Saints-Apôtres et les Fraternités de Jérusalem, l'Opus Dei ?

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    Voici l'avis que les fidèles ont trouvé apposé, ce week-end, à l'entrée de l'église Saint-Jacques sur Coudenberg. Nous ne disposons pas d’informations fiables sur les causes exactes de cette décision. Les prêtres de l'Opus Dei pourraient, nous dit-on, reprendre du service ailleurs à Bruxelles.

    "Avis aux fidèles

    En raison de diverses circonstances et en concertation avec les autorités ecclésiastiques, la prélature de l'Opus Dei a pris la décision de renoncer aux services que ses prêtres rendaient depuis 2012 dans la paroisse de Saint-Jacques sur Coudenberg. Leur travail se terminera le 25 décembre 2017 avec la messe du jour de Noël, à  18h00.

    A partir du 26 décembre, ils n'assureront donc plus les messes de semaine à 12h30, ni la messe dominicale à 18h00. Les temps de confession en semaine (12h00-12h30 et 13h00-14h00), le samedi et le dimanche (16h30-18h00) seront également supprimés ainsi que l'adoration eucharistique du dimanche.

    Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont appuyés par leur prière et leur travail pendant cette période.

    Abbé Stéphane Seminckx

    Vicaire"

  • En Birmanie, « je n’ai pas négocié la vérité », affirme le pape François

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    Lu sur le site du journal « Le Monde » à propos des Rohingya musulmans pérsécutés par les Birmans bouddhistes :

    «Le pontife est revenu sur le reproche qui lui a été fait de ne pas employer la dénomination « Rohingya » sur le sol birman, alors même qu’il était venu plaider leur cause auprès des autorités. Pour l’Etat birman, qui refuse leur refuse la nationalité, et pour une bonne partie de la population, en grande majorité bouddhiste, qui les considère comme des immigrés illégaux venus du Bangladesh, les appeler ainsi revient à les reconnaître comme une composante de la mosaïque ethnique et culturelle birmane, ce qu’ils refusent.

    Lire nos explications :   Pourquoi le terme de « Rohingya » est tabou en Birmanie

    François a commencé par rappeler qu’il avait employé ce terme à plusieurs reprises depuis le début de l’année, place Saint-Pierre :

    « [Avant que je n’arrive] on savait déjà ce que je pensais ». « Ce qui m’intéresse, c’est que le message parvienne [à mes interlocuteurs birmans]. Si j’avais prononcé ce mot dans un discours officiel, je leur aurais fermé la porte au nez. »

    Et, selon lui, le message ne serait pas passé.

    Entretiens privés

    Le pape a donc choisi de s’abstenir de le prononcer en public. Mais l’a-t-il fait lors de ses entretiens privés avec ses interlocuteurs institutionnels, et notamment avec le général Min Aung Hlaing, le chef de l’armée et, à ce titre, responsable de l’action des militaires dans l’Etat Rakhine ?

    « J’ai utilisé les mots pour arriver à [faire passer] le message. Quand j’ai vu que le message était accepté, j’ai osé dire tout ce que je voulais dire. »

    Avec lui, a insisté le pontife, « je n’ai pas négocié la vérité. Je l’ai fait de telle sorte qu’il comprenne un peu que la voie des époques sombres, aujourd’hui, n’est pas viable. Ça a été une belle rencontre, civilisée, et le message est parvenu. »

    François est revenu sur sa rencontre avec seize réfugiés, vendredi, à Dacca, à l’occasion d’une prière interreligieuse, au terme de laquelle il a prononcé le mot « Rohingya ». Ces réfugiés avaient été amenés d’un camp de la région de Cox’s Bazar.

    « Je pleurais, je cherchais à ce que cela ne se voie pas. Eux pleuraient aussi. »

    « [Cette rencontre] n’était pas programmée comme cela. Je savais que je rencontrerais les Rohingya, je ne savais pas où et comment. Mais pour moi, c’était une condition du voyage. »

    « La prière interreligieuse a préparé nos cœurs. Nous étions religieusement très ouverts. Moi du moins je me sentais ainsi. Ils sont venus me saluer, en file indienne. Et subitement on a voulu les chasser de l’estrade et là, je me suis mis en colère. (…) Et ils sont restés là. Je les ai écoutés un à un. Je commençais à sentir des choses à l’intérieur de moi. Je me suis dit : je ne peux pas les laisser partir sans leur dire un mot. J’ai demandé le micro. J’ai commencé à parler, je ne me souviens plus ce que j’ai dit. Je sais qu’à un certain moment j’ai demandé pardon. A deux reprises. A ce moment je pleurais, je cherchais à ce que cela ne se voie pas. Eux pleuraient aussi. L’un d’entre eux a dit une prière. »

    « J’ai senti que le message était passé. Avez-vous les couvertures des journaux [bangladais] ? Je n’ai pas entendu de critique ».

    Ref. En Birmanie, « je n’ai pas négocié la vérité », affirme le pape François

    Défendre -dans un esprit humaniste interconvictionnel, sans aucune référence explicite au Christ- des Musulmans persécutés par des Bouddhistes "génocidaires" (pour reprendre les termes d'Emmanuel Macron), est un bel exercice de diplomatie jésuite. Reste à en évaluer les résultats concrets. Mais oublions alors aussi les mauvais procès faits à Pie XII pour sa prudence lors de la persécution des juifs par les nazis installés jusqu’aux portes mêmes du Vatican lors de la Shoah.

    JPSC

  • L'Avent : préparer la venue du Seigneur qui vient

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    L’Avent : préparer la venue au Seigneur qui vient (source)

    Le Seigneur ne s’est pas retiré du monde, Il ne nous a pas laissés seuls. L’Avent est un temps où l’Église appelle ses enfants à veiller, à être éveillés pour accueillir le Christ qui passe, le Christ qui vient. Éditorial pour approfondir ce très beau temps de l’année liturgique.

    Opus Dei - L’Avent : préparer la venue au Seigneur qui vient

    « Donne à tes fidèles, Dieu tout-puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du Royaume des cieux. » Ces mots tirés de la prière du premier dimanche de l’Avent illustrent efficacement le caractère spécifique de ce temps, par lequel commence l’Année liturgique. Se faisant l’écho de l’attitude des vierges sages dans la parabole évangélique, qui ont su apprêter à temps l’huile pour les noces de l’Époux [1], l’Église invite ses enfants à veiller, à être éveillés pour accueillir le Christ qui passe, le Christ qui vient.

    Un temps de présence

    Le désir d’aller à la rencontre du Seigneur, de préparer sa venue [2], nous renvoie au terme grec parousie, que le latin a traduit par adventus, d’où procède le mot Avent.

    En réalité, adventus peut se traduire par « présence », « arrivée », « venue ». Il ne s’agit pas, d’autre part, d’un terme trouvé par les chrétiens. Dans l’Antiquité, il était employé dans un contexte profane pour désigner la première visite officielle d’un personnage important — le roi, l’empereur ou leurs fonctionnaires — à l’occasion de sa prise de fonction. Il pouvait aussi indiquer la venue de la divinité, qui sort de son existence cachée pour se manifester avec éclat ou bien qui est célébrée dans le culte. Les chrétiens l’ont adopté pour exprimer leur rapport à Jésus-Christ : Jésus est le Roi qui est venu dans cette bien pauvre « province » qu’est notre terre, pour rencontrer tout le monde ; un Roi qui invite à participer à la fête de son « Adventus » tous ceux qui sont convaincus de sa présence parmi nous.

    En disant adventus, les chrétiens affirmaient en toute simplicité que Dieu est ici : le Seigneur ne s’est pas retiré du monde, il ne nous pas laissés seuls. Même si nous ne pouvons ni le voir ni le toucher, comme nous pouvons le faire pour les réalités sensibles, il est ici et il vient nous visiter de bien des manières : dans la lecture de la Sainte Écriture ; dans les sacrements, spécialement l’Eucharistie ; dans l’année liturgique ; dans la vie des saints ; dans tant et tant d’épisodes, plus ou moins prosaïques, de notre vie quotidienne ; dans la beauté de la création… Dieu nous aime, connaît notre nom, s’intéresse à toutes nos affaires et se tient toujours près de nous. L’assurance de sa présence, que la liturgie de l’Avent nous suggère discrètement mais régulièrement au cours de ces semaines, n’esquisse-t-elle pas devant nos yeux une nouvelle image du monde ? Cette certitude que nous donne la foi nous fait contempler ce qui nous entoure sous un jour nouveau et, bien que tout demeure pareil, nous avons la sensation que tout est différent, parce que tout est expression de l’amour de Dieu [3].

    Lire la suite

  • Liège, 10 décembre : Concert-méditation de Noël "Des mystères au Mystère, le chemin de Marie"

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  • Le portrait d'un évêque roumain, martyr du communisme

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient

    Portrait de Monseigneur Ioan Suciu, martyr du communisme

    Évêque de l’Église gréco-catholique de Blaj, en Roumanie, Monseigneur Ioan Suciu est l’un des sept évêques roumains martyrs du communisme. Un témoignage contemporain de fidélité.

     

    Mgr Ioan Suciu est un évêque gréco-catholique roumain. Né en 1907 à Blaj, il fut ordonné prêtre en 1931 et nommé, en 1940, évêque auxiliaire d’Oradea-Mare puis administrateur apostolique du siège de Blaj. Surnommé « l’apôtre des jeunes », il eut une intense activité pastorale et sportive avec les Roms qui vivaient dans les périphéries de Blaj.

    Après l’arrivée des communistes au pouvoir et l’interdiction de l’Église gréco-catholique en 1948, Mgr Suciu commença à donner une série de sermons, au cours desquelles il fit valoir l’impossibilité d’un accord avec le communisme.

    Arrêté le 27 octobre 1948, il subit de durs interrogatoires pendant dix-sept mois. Il suivit le même parcours que six autres évêques gréco-catholiques roumains. Il mourut de faim à la prison de Sighet dans la nuit du 27 juin 1953, dans la cellule 44, entouré par ses confrères. Il fut enterré au cimetière des pauvres et sa tombe n’a jamais pu être identifiée.

    En 1952, dans sa lettre apostolique Veritatem facientes, le pape Pie XII rend hommage à ce peuple de l’Est qui n’a pas renié leur foi : « Vous renouvelez la beauté de l’Église primitive […] On souhaite embrasser les chaînes de ceux qui, du fond de leur prison, ne s’acharnent pas contre l’injustice qui leur a été faite mais souffrent d’une douleur indicible en voyant les assauts contre la foi et prient pour le salut éternel de leur peuple. »

    Aujourd’hui, leur sacrifice est en passe d’être reconnu par la Congrégation pour les causes des saints. Ioan Suciu fait partie des « nouveaux martyrs » qui ont versé leur sang pour l’Évangile. Son sacrifice nous dit que, dans notre monde, on peut faire preuve de fidélité en considérant que la grâce du Seigneur est plus précieuse que notre vie. Son témoignage, nous incite à redécouvrir nos raisons de croire, d’espérer, de vivre et de nous ouvrir aux autres.

    Père Cristian Crisan, curé de la paroisse gréco-catholique roumaine
    Saint-Georges à Paris

  • Le pape en Birmanie : une visite "miraculeuse" qui a relancé l'espérance des catholiques locaux

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    De Radio Vatican :

    La visite «miraculeuse» du Pape en Birmanie a relancé l'espérance des catholiques locaux

    (RV) Un «apôtre de l’espérance» grâce auquel la vie des catholiques des Birmanie ne sera plus jamais la même : c’est ainsi que l’archevêque de Rangoun a qualifié le Pape François, dont les quatre jours de visite dans le pays apparaissent comme une grande réussite à la fois sur un plan pastoral et politique. Les quelque 500 000 catholiques du pays, contraints à la discrétion durant plusieurs décennies, seront désormais partie prenante du processus de réconciliation et de démocratisation amorcé par la Birmanie.

    Le Pape François l’avait précisé avant de partir : la finalité principale de son voyage était de confirmer ses frères dans la foi, au milieu des épreuves et des défis d’un pays qui sort de 60 ans de dictature militaire, et qui reste fracturé par des conflits ethniques. Les attentes étaient fortes : les 16 diocèses du pays, même dans les zones les plus reculées, s’étaient fortement mobilisés. La présence de 150 000 catholiques lors de la messe célébrée par le Pape à Rangoun est un indice spectaculaire de cette mobilisation : près de 30% des fidèles de la nation entière ont participé à cette messe autour de l’évêque de Rome.

    Ce voyage avait aussi une dimension interreligieuse : la rencontre du Pape avec les leaders religieux mais aussi sa visite au Conseil suprême des moines bouddhistes ont posé d’importants jalons pour construire des liens de collaboration et de respect mutuel, essentiels à la paix dans le pays.

    Le Pape a réaffirmé son soutien au processus de transition démocratique amorcé en Birmanie, notamment dans ses échanges avec la conseillère d’État Aung San Suu Kyi, mais aussi avec le chef de l’armée, qu’il a finalement rencontré dès son arrivée à Rangoun, lundi dernier. Comme au Sri Lanka, en Centrafrique ou en Colombie lors de ses précédents voyages, le Pape de la miséricorde s’est montré "désarmant". Il a su trouver les mots et les gestes pour toucher les cœurs des Birmans. L’avenir du pays s’écrira donc avec la participation active de l’Église locale, après cette visite que l’archevêque de Rangoon qualifie de «miraculeuse».

  • L’Épiscopat espagnol prend position sur la Catalogne et les questions de genre

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    De Radio Vatican :

    L’Épiscopat espagnol s'exprime sur la Catalogne et les questions de genre

    (RV) Réunie pour son Assemblée plénière du 20 au 24 novembre 2017, la Conférence épiscopale espagnole (CEE), a rendu les conclusions de sa session, lors d’une conférence de presse le 27 novembre à Madrid. Au programme: crise catalane, éducation, Synode des jeunes et les questions de genre.

    Priorité à l’ordre constitutionnel en Catalogne

    Sur la crise catalane, la position de l'épiscopat espagnol reste celle exprimée par le président de la conférence épiscopale, le cardinal Ricardo Blázquez Pérez, à l'ouverture de l'assemblée, à savoir une distanciation de la «rupture» consommée ces dernières semaines par le gouvernement régional, et le soutien à la «restauration de l'ordre constitutionnel».

    Le débat en plénière à ce sujet s'est déroulé dans un climat de «confiance et de sérénité», a déclaré le père José María Gil Tamayo, secrétaire général et porte-parole de l’Épiscopat.

    «Le respect des minorités, a expliqué Tamayo, doit trouver un moyen de s'exprimer en ‘respectant la Constitution qui réglemente la coexistence’». L'Église, pour sa part, «veut poursuivre sa mission de réconciliation et de paix».

    Pendant la session, une large place a aussi été consacrée à la contribution de l'Église catholique espagnole à l'éducation religieuse dans les écoles et à l'université. Le père Tamayo a ainsi rappelé combien celle-ci était bénéfique au pluralisme religieux, en vertu de l’accord de coopération conclu en 1992 entre l'État espagnol et les confessions religieuses minoritaires.

    Mise en garde autour des droits LGBT

    Le projet de loi déposé par le groupe parlementaire de Podemos en mai dernier au Parlement espagnol contre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et la protection des droits LGBT, a également fait l’objet de discussions parmi les évêques.

    À cette occasion, le père Tamayo a ainsi rappelé que l'Église «respectait la dignité de toutes les personnes, indépendamment de toute caractéristique ou condition», mais que ce projet de loi en discussion «excluait les autres visions de l'être humain et réduisait les libertés fondamentales», comme la liberté religieuse ou idéologique, la liberté d'expression ou de la presse, en mettant en place «une véritable censure».

  • Un rosaire sur les côtes irlandaises pour la sauvegarde de la foi catholique et le respect de la vie

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    D'Olivier Bault sur reinformation.tv :

    Après le Rosaire aux frontières en Pologne, l’Irlande organise un Rosaire sur les côtes pour la foi catholique et pour la vie

    Rosaire frontières côtes catholique Irlande
     
    Le Rosaire aux frontières qui a rassemblé un très grand nombre de catholiques le samedi 7 octobre en Pologne fait des émules. Après une prière du Rosaire nationale en Italie le vendredi 13 octobre, « pour suivre les enseignements de Marie et pour suivre le très bel exemple donné par nos frères polonais », c’est en Irlande qu’avait lieu ce dimanche, jour de la fête du Christ Roi (dans le Nouvel Ordo), un « Rosaire sur les côtes pour la foi et pour la vie ». Pourquoi ce jour ? Tout simplement, expliquent les organisateurs, parce que l’Irlande a été le premier pays consacré au Christ Roi, dans les années 1940. Dimanche, tout le long des côtes irlandaises, la prière du Rosaire a donc été dite à partir de 14 h 30, suivie du Chapelet de la Divine Miséricorde à 15h. Plus de 250 lieux de prières avaient été déclarés aux organisateurs tout le long des côtes d’Irlande, y compris en Irlande du Nord, alors que l’objectif initial était de 53.

    Le Rosaire sur les côtes pour protéger l’Irlande du mal

    Au moins quatre évêques et de nombreux prêtres avaient annoncé qu’ils y prendraient part. L’intention de cette grande prière nationale, comme le nom donné à cette initiative l’indique, était la restauration de la foi catholique en Irlande et la protection des enfants dès la conception. Les organisateurs rappellent les mots de Pie IX : « Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. » Ils avaient demandé aux fidèles d’amener avec eux leurs médailles miraculeuses pour les faire bénir par les prêtres et les enterrer sur le bord de mer en demandant à la Vierge Marie d’intercéder pour protéger l’Irlande contre le mal. Ils disent ouvertement s’être inspirés du centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima et aussi de l’initiative « Rosaire aux frontières » polonaise.

    La foi catholique en recul en Irlande, mais il y a des signes d’espoir

    L’Irlande a connu au cours des dernières décennies un spectaculaire recul de la foi catholique, la part de la population irlandaise se rendant à la messe dominicale passant de 90 % en 1984 à 18 % en 2011, même si aujourd’hui encore plus des trois quarts des Irlandais se considèrent catholiques. Du reste, chez les jeunes, les trois quarts se déclarent désormais au contraire sans religion. Kathy Sinnott, organisatrice du « Rosaire sur les côtes pour la foi et pour la vie », évoque néanmoins dans le journal catholique polonais Nasz Dziennik du week-end, plusieurs signes d’espoir pour l’Irlande : « Depuis une vingtaine d’années, on voit apparaître en Irlande des groupes de prière, et depuis une dizaine d’années l’adoration du Saint Sacrement est à nouveau pratiquée dans presque chaque paroisse au moins pendant une heure chaque semaine, alors que c’était devenu très rare. »

    Prier pour que la vie continue d’être protégée dès la conception en République d’Irlande comme en Irlande du Nord

    Et en ce qui concerne la défense de la vie, alors que la République d’Irlande était jusqu’ici un des pays où le droit à la vie était le mieux protégé dès la conception, un référendum a été annoncé en septembre dernier par le premier ministre Leo Varadkar pour révoquer l’article de la constitution qui garantit ce droit à la vie. Cette annonce intervenait quatre ans après la loi qui a autorisé l’avortement en cas de « risque de suicide » de la femme enceinte si un tel avortement lui est refusé. En Irlande du Nord, où le droit à la vie est également protégé, le gouvernement britannique a décidé de rembourser le voyage des femmes qui souhaiteraient se faire avorter en Grande-Bretagne.

    Le Rosaire aux frontières polonais inspire encore les catholiques d’autres pays

    Le 8 décembre prochain, pour la fête de l’Immaculée Conception, ce sera au tour des catholiques de Colombie de réciter la prière du Rosaire dans tout le pays et ils ont demandé aux organisateurs du Rosaire aux frontières polonais de les soutenir par la prière. Dans leur demande, les organisateurs colombiens ont écrit leur crainte de voir, après l’accord de paix, les communistes des FARC transformer le pays en un nouveau Venezuela ou un nouveau Cuba. « En Pologne, vous savez combien le communisme est terrible », ont-ils écrit, « et nous savons que le Rosaire est l’arme la plus puissante contre le diable et le communisme ». Les organisateurs du Rosaire aux frontières polonais ont encore été informés d’initiatives similaires en Croatie et en Italie, mais cette fois aux frontières du pays comme cela avait été le cas en Pologne.

    Olivier Bault

  • Une enquête consacrée à la "GPA, avec les meilleures intentions"

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    L’ENQUÊTE : « GPA, AVEC LES MEILLEURES INTENTIONS »

    Gènéthique vous informe

    Les scandales des usines à bébés thaïlandaises, des femmes vietnamiennes séquestrées, de Gammy, ce petit garçon commandé par GPA et refusé à la naissance par ses commanditaires parce qu’il était porteur de trisomie 21, n’ont pas fini de faire couler beaucoup d’encre. Le 25 novembre 2017, en prévision de la journée contre les violences faites aux femmes, la Manif Pour Tous présente un documentaire sur la gestation pour autrui : « GPA, avec les meilleures intentions ».

    Enquête sur les pratiques de la GPA en Asie du Sud-Est focalisée sur la Thaïlande, le documentaire associe images captées en caméra cachée et interviews officielles. Alors que le pays s’est doté en 2015 d’un cadre légal pour en réduire le nombre et la clandestinité, où en sont les pratiques de GPA en Thaïlande aujourd’hui ? La législation suffit-elle à mettre fin à une pratique qui met à mal la dignité des femmes et le respect des enfants ?

    L’avocat, maître Koompraphant, ancien directeur du Centre de protection du droit des enfants, affirme ne plus avoir connaissance de l’existence de GPA illégales depuis l’entrée en vigueur de la loi, tandis que le docteur Pruksananonda, gynécologue obstétricien, directeur du service de médecine reproductive de l’hôpital de Chulalongkorn, pense que les agences privées qui s’entremettaient entre les clients et les mères porteuses ont cessé toute activité et qu’il est désormais impossible de rentrer en contact avec l’une d’elles. La volonté du gouvernement de s’opposer à ce que « la Thaïlande et l’utérus des femmes thaïlandaises soient la plaque tournante mondiale » (propos d’un député thaïlandais), est louable et aurait permis le passage d’environ 4000 à 200 GPA par an. Mais qu’en est-il vraiment ?

    La Manif Pour Tous a infiltré avec succès l’une de ces agences illégales, New Genetic Global, en utilisant le profil fictif de Valérie. D’entretiens en rendez-vous, Valérie nous permet d’apprendre « qu’il n’y a aucun problème avec la législation », que l’embryon conçu sera expertisé par le prélèvement et l’envoi de cellules aux Etats-Unis, puis cultivé au Laos où la mère porteuse sera envoyée pour l’implantation. Valérie se voit proposer une promotion « Bring your own eggs », et une sélection de trois profils de gestatrices entre lesquels choisir. Mais leur identité compte peu, explique l’intermédiaire, elles sont indifférentes. Catalogue en ligne, réduction, acomptes… les agences prennent leurs dispositions pour s’adapter à la nouvelle législation et poursuivre leur commerce de bébés sans trop d’encombres. Les négociations du contrat sont sans état d’âme pour les personnes : la mère porteuse n’est que le maillon d’une chaîne, l’enfant, simple marchandise, objet d’échange, n’est jamais évoqué.

    La loi ne suffit pas à endiguer la réduction en esclavage de femmes contraintes par leur pauvreté, la recherche de gains rapides, d’agents peu scrupuleux, et le désir d’enfant souvent aveugle de couples aisés qui disposent de leurs semblables comme d’un bien avec droit de propriété. Si elle pèche par son inefficacité, la loi trompe surtout sur le principe même de la GPA qui reste, quelle qu’en soit l’intention et la modalité, un asservissement du corps de la femme et un abandon d’enfant.

    « Après avoir vu les cliniques où des femmes sont cantonnées pendant 9 mois, après avoir rencontré les agences qui organisent le business de la GPA, après avoir recueilli le témoignage poignant des ONG et associations humanitaires mobilisées sur le terrain pour lutter contre ce trafic humain, il apparaît que l’abolition universelle est bien la seule solution pour mettre un terme à ce scandale. Nous allons relancer Emmanuel Macron qui, à la suite de François Hollande s’était engagé à lancer une initiative internationale contre la GPA. L’heure est à l’action car la dignité des femmes et des enfants n’a pas de frontières », déclare Ludovine de La Rochère, Présidente de la Manif Pour Tous.

    A la suite de ce documentaire, Anne Schaub-Thomas, psychothérapeute et auteur du livre Un cri secret d’enfant (cf. GPA : « On ne peut pas remplacer une souffrance d’adulte par une souffrance d’enfant »), a rappelé que, violente ou douce, la GPA « éthique » est un mensonge et une perversion de la pensée. Car le cœur de cette pratique est la vie de ce petit homme qu’est l’enfant, fracturée dès sa naissance par l’arrachement à sa mère. « Les fondations procréatiques sont les racines de l’édifice humain. C’est une terre féconde où l’enfant à venir se déploie comme une graine en terre. » Si la semence est arrachée trop tôt de sa terre nourricière, qui sait quel en sera le fruit.