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  • Selon Science Magazine, l’Eglise catholique a joué un rôle majeur dans l’apparition des élites en Occident

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    Du site FSSPX.NEWS :

    Une étude anthropologique fait justice à l’institution du mariage chrétien

    08 JANVIER 2020

    Une étude publiée par Science Magazine tend à montrer que l’Eglise catholique a joué un rôle majeur dans l’apparition des élites en Occident. Comment ? En régulant les sociétés au moyen de l’institution du mariage chrétien.

    Pas si ringard que ça, le mariage à l’Eglise : c’est peut-être même la clé du succès et de l’épanouissement personnel. Du moins, si l’on en croit l’étude anthropologique fouillée, publiée par le mensuel de référence Science, le 8 novembre 2019.

    Une équipe de chercheurs américains de l’université George Mason (GMU) a constaté que ce qu’on a coutume d’appeler les « élites occidentales », constituent un groupe à part qui se démarque de tous les autres types de population dans le monde : plus altruiste, plus développé, plus enclin à la réussite. 

    Pour expliquer ce phénomène, nos spécialistes en sciences humaines ont fait appel aux « facteurs psycho-sociaux » dans lesquels ils voient l’héritage d’un modèle familial bien précis.

    Selon eux, l’Eglise catholique, en imprégnant peu à peu les sociétés, a lentement fait émerger un nouveau type de relations humaines, où le clan cesse de l’emporter sur le noyau familial. La famille peut alors s’épanouir, pour le bien de chacun de ses membres : les époux et les enfants.

    Le moyen privilégié de ce développement fut le mariage chrétien qui, en faisant disparaître l’endogamie, a permis à la famille d'acquérir un rayonnement moral, intellectuel et social. Cela fut rendu possible par la chrétienté, dont l’homme occidental est issu.

    Aux yeux de l’équipe de chercheurs du GMU, l’homme occidental doit sa réussite à « l’institution familiale durable » mise en place par l’Eglise, tout au long des siècles passés.

    Il n’est pas courant que les sciences humaines jettent ainsi un pavé dans la mare des chantres de la déconstruction et de l’idéologie du « genre », où il est de bon ton de voir dans le mariage chrétien la source de toutes les « discriminations ». Face aux transgressions et à la corruption morale généralisée, il n’est jamais trop tard pour revenir aux sources de la vraie civilisation, celles de la cité catholique. 

  • Il faut prier pour l'Espagne

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    Prières pour l'Espagne (source)

    8 Janvier 2020

    «En cette période cruciale pour l'Espagne: priez pour l'Espagne!»

    Avec la formation du gouvernement actuel (un "remake" du Front Populaire ?), les évêques sont très inquiets. Le Cardinal Canizares supplie le peuple espagnol, les communautés monastiques et religieuses  de prier pour l'Espagne. Dans sa lettre, le cardinal Canizares demande "de prier pour l'Espagne" face à une "situation critique, à une véritable urgence". Et  le cardinal Cañizares déclare que cette déclaration "n'est ni rhétorique ni stérilement dramatisante".

    EN CE TEMPS CRUCIAL POUR L'ESPAGNE, PRIEZ POUR L'ESPAGNE!

    Lettre de l'archevêque à tout le diocèse de Valence

    Nous sommes au début d'une nouvelle année et nous sommes en Espagne dans une situation critique, d'une véritable urgence pour votre avenir. Beaucoup dépendra de ce qui se passe ces jours-ci. Ce que je dis n'est ni rhétorique ni une dramatisation stérile. Il en est ainsi et on ne peut le nier, c'est un moment d'urgence cruciale.

    La semaine dernière, j'ai parlé avec un très important personnage d'Espagne, d'une grande sagesse, lucidité et expérience: que pouvons-nous et devons-nous faire en tant que chrétiens, dans l'Église, dans notre diocèse? De quoi l'Église a-t-elle besoin et en cette nouvelle année? Que pouvons-nous conseiller à l'Église dans ce moment où nous vivons, en cette année que nous venons de commencer? Cette question a été posée ce très important personnage d'Espagne et il m'a répondu avec toute la sincérité et tout le sens de la vie catholique: "Simplement, que ce soit l'Église et qu'elle nous annonce et témoigne de Jésus-Christ, en œuvres et en paroles, c'est ce dont ont besoin les hommes afin que nous puissions nous tourner vers Lui, pour construire un nouveau monde avec des hommes et des femmes nouveaux, avec une nouvelle mentalité, une nouvelle Espagne, pour que cela change le monde et notre Espagne. "

    C'est vrai ce que cet homme très important m'a dit, c'est ce dont nous avons besoin en cette nouvelle année. Il est providentiel que Dieu veuille que nous fêtions le Synode diocésain de Valence pour faire, que Dieu fasse, de ce diocèse un diocèse évangélisé et évangélisateur.

    Nous ferions très bien tous les chrétiens de Valence d'approfondir, de raviver et de renforcer la connaissance de Dieu, du Dieu de miséricorde, révélé dans le visage humain de Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant. Les catéchistes et professeurs de religion feraient très bien d'entrer dans cette connaissance vivante et approfondie, méditée, intériorisée, pour animer leur expérience de Dieu et la communiquer en catéchèse ou en enseignement religieux. Nous ferions très bien en tant que prêtres d'intérioriser et de renforcer cette connaissance par l'étude calme, la méditation et la prière contemplative, de prêcher Dieu avec des paroles nouvelles et vigoureuses qui découlent de l'expérience accrue et renouvelée de Dieu miséricordieux.

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  • Le contact physique entre un bébé et ses deux parents est crucial pour l'épanouissement de l'enfant (VUB)

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    Du site de la RTBF :

    Le contact avec les deux parents est important pour le bébé, selon une étude de la VUB

    Le contact physique entre un nouveau-né et son papa a autant d'effets positifs qu'un contact avec la maman, selon une étude menée par la VUB en collaboration avec l'Université de Liverpool. Ces résultats devraient encourager les pères à s'occuper activement de leur enfant dès la naissance.

    Le contact physique entre un bébé et ses parents est crucial pour l'épanouissement de l'enfant. Les câlins des parents assurent un développement optimal du système nerveux parasympathique, lié au repos et à la récupération physique. Grâce à ces contacts, les enfants supportent mieux le stress en grandissant, par exemple.

    Encourager les papas à être plus actifs

    Pour cette étude, il a été demandé à 25 mères et 25 pères d'enlacer et câliner leur enfant. Les rythmes cardiaque et respiratoire des bébés ont été mesurés avant, pendant et après les séances de câlins. L'étude montre ainsi que, tant avec la mère qu'avec le père, ces deux rythmes diminuent pendant et après les caresses. Les séquences vidéo indiquent également que les deux parents touchent intuitivement leur enfant aux mêmes endroits et de la même manière.

    "Nous voulons encourager les papas à être plus actifs dans les soins et l'attention portés à leur bébé. Aujourd'hui, les pères sont bien plus investis que dans le passé mais il y a encore un écart à combler vis-à-vis des mères. Les hommes pensent parfois que la mère a un lien physiologique privilégié avec le petit, du fait de la grossesse", selon la directrice de recherche Martine Van Puyvelde.

  • Des visiteurs apostoliques au monastère de Bose

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Nouvelle visite apostolique au monastère de Bose

    Les faits 

    À la demande du pape, trois visiteurs apostoliques examinent « certains aspects problématiques concernant l’exercice de l’autorité, la gestion du gouvernement et le climat fraternel » de la communauté œcuménique créée en 1965 par Enzo Bianchi.

    08/01/2020

    La communauté œcuménique de Bose (Italie) a annoncé être l’objet, depuis début décembre, d’une nouvelle visite apostolique menée à la demande du pape François pour régler « certains aspects problématiques concernant l’exercice de l’autorité, la gestion du gouvernement et le climat fraternel ».

    Depuis le 6 décembre, trois visiteurs apostoliques effectuent cette visite : le père Guillermo León Arboleda Tamayo, abbé-président de la congrégation bénédictine de Subiaco-Mont Cassin, le père Amedeo Cencini, religieux canossien et consulteur de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, et mère Anne-Emmanuelle Devêche, abbesse de la Trappe de Blauvac (Vaucluse).

    En janvier 2017, le frère Enzo Bianchi, fondateur charismatique de cette communauté mixte, avait cédé sa place de prieur au frère Luciano Manicardi, jusque-là vice-prieur.

    Une précédente enquête en 2014

    Il était toutefois demeuré dans la communauté et certaines de ses interventions récentes sur les réseaux sociaux laissaient percevoir des difficultés liées à la vie fraternelle au sein de la communauté.

    Ce n’est pas la première fois que le monastère de Bose, né en 1965 dans l’élan du concile Vatican II, avec le statut d’« association privée de fidèles » depuis 2001, et qui a connu beaucoup d’entrées mais aussi beaucoup de départs, est l’objet d’une visite apostolique. En 2014, le père Michel van Parys, abbé émérite de Chevetogne (Belgique) et, déjà, mère Anne-Emmanuelle Devêche, qui connaissaient tous deux de longue date Enzo Bianchi, avaient mené une première enquête.

    Dans leur rapport, les deux visiteurs s’étaient réjouis de « la qualité de laboratoire de la communion entre les Églises aujourd’hui séparées » que représente Bose, mais avaient conseillé que « l’exercice des diverses autorités au sein de la communauté soit non pas autoritaire, mais transparent et synodal ».

  • Chrétiens décapités à Noël : l'Occident préfère fermer les yeux

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  • Pour que l'Union Européenne cesse d'être un OPNI ("objet politique non identifié")

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    De Jérôme Soibinet, chercheur associé à l’Institut Thomas More, sur le site de cet Institut :

    Conférence sur l’avenir de l’Europe • Beaucoup de bruit pour rien ?

    Décembre 2019


    Les éléments de la « conférence sur l’avenir de l’Europe », annoncée par Ursula von der Leyen, se mettent en place. Elle durera deux ans, de 2020 à 2022. Le Parlement européen s’est déjà mis au travail. Angela Merkel et Emmanuel Macron posent des jalons. La Commission avance prudemment. Mais, entre l’ambition fédéraliste de certains, qui prônent toujours plus d’intégration, et la vision fonctionnaliste des autres, qui croient en la méthode des petits pas, on peut craindre que le débat passe une nouvelle fois à côté de l’essentiel. L’UE est un OPNI (objet politique non identifié) dont les peuples européens se défient. La seule solution est confédérale…


    Quelques mois après les élections européennes, quelques semaines après l’installation de la nouvelle Commission européenne, une nouvelle séquence institutionnelle est en train de s’ouvrir pour l’Union européenne. A bas bruit, sans que les opinions publiques européennes n’en aient encore bien pris conscience, les éléments d’une grande conférence sur l’« avenir de l’Europe » se mettent en place. Il est intéressant, et utile, d’analyser de près cette phase initiale et de se demander si et à quoi la séquence pourra aboutir.

    Dans une récente note d’actualité, nous avions abordé les premiers échanges de vues organisés par la commission des affaires constitutionnelles (AFCO) du Parlement européen au sujet de la prochaine Conférence sur l’avenir de l’Europe, soulignant qu’« Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen, en poussant l’un à la souveraineté européenne, et l’un et l’autre à une [telle] conférence […] ont ouvert une boîte de Pandore » (Emmanuel Macron au piège de la « souveraineté européenne », octobre 2019, note d’actualité 62). Et cela n’a pas manqué puisqu’en effet, depuis, le calendrier s’est accéléré. La commission AFCO a ainsi organisé, le 4 décembre dernier, une audition publique intitulée « Leçons à tirer des élections de 2019 et propositions en vue du débat sur l’avenir de l’Europe » puis a voté le 9 décembre un avis contenant sa vision détaillée de ces propositions.

    Ces dernières ont été ensuite envoyées au Président du Parlement, en vue de servir de base aux travaux de la Conférence des présidents (réunissant ledit Président et les présidents des groupes politiques) qui devra déboucher sur une résolution définissant la position du Parlement sur le concept, la structure, le calendrier et la portée de la prochaine conférence. Cette résolution pourrait être soumise à la plénière dès janvier 2020. En parallèle, le Parlement a mis en place un autre cadre préparatoire via un groupe de travail créé pour définir la position du Parlement sur la structure et l’organisation de la conférence ; il est composé, sous la présidence du président du Parlement, d’un représentant par groupe politique et d’un représentant de la commission AFCO.

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  • Les intellectuels chrétiens appelés à se lever

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    D'Eric de Beukelaer dans la Libre de ce 9 janvier, p. 41, cette chronique de bon aloi sinon que le cher chanoine se croit obligé de stigmatiser au passage "un pseudo-catholicisme identitaire" qui, selon lui, bénéficierait d'un "retour en grâce" (!?) et serait l'héritier de Maurras ("condamné par Pie XI" mais dont la condamnation fut levée par Pie XII en 1939), et aussi l'héritier "des régimes pétainiste et franquiste"... Que dire alors du pseudo-catholicisme libéral ? Ou du pseudo-catholicisme marxisant ? Ou encore du pseudo-catholicisme moderniste ? Tous ces pseudo-catholicismes dévoyés nous paraissent bien plus influents et bien plus présents que celui qu'évoque Eric de Beukelaer. 

    Intellectuels chrétiens, levez-vous

    Le catholique belge se veut "modéré" et craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Pourtant, il est temps qu’il fasse entendre sa voix. Il y a quelques années, je participais à un débat sur l’avortement. Comme à mon habitude, j’évoquai le besoin de défendre la vie humaine à naître, en me gardant bien de juger les femmes en détresse. Ma contradictrice, une intellectuelle laïque, me répondit abruptement : "Voir en l’embryon autre chose qu’un ensemble cellulaire dont décide celle qui en est porteuse, c’est polluer un débat de santé publique avec des présupposés religieux." À ce moment précis, je me rendis compte que les divergences éthiques entre chrétiens et laïques sont surtout dues au fait que nous jaugeons une même réalité avec d’autres lunettes. De fait, je ne connais aucun laïque sérieux qui prétende que l’avortement est un acte facile ou agréable, ni aucun chrétien équilibré qui souhaite accabler les femmes qui avortent. Bref, les deux camps posent un regard assez consonant sur la situation, mais ils le font avec des lunettes différentes. Une partisane de l’élargissement de la dépénalisation de l’avortement, déclara récemment dans la presse : "À 12 ou 18 semaines, avorter n’est pas supprimer une vie. C’est choisir la sienne." Belle illustration des lunettes de l’anthropologie individualiste, que promeut la laïcité philosophique : être libre, signifierait choisir souverainement sa vie. Et donc la femme enceinte serait seule maîtresse de son ventre. L’embryologie apprend cependant qu’une vie nouvelle surgit dès la fécondation de l’ovule. Le chrétien jauge l’avortement avec les lunettes de l’anthropologie personnaliste : pas de liberté sans respect de l’altérité. Dès lors, la liberté de la femme enceinte ne peut se réaliser qu’en prenant en compte cette vie en devenir, qu’elle porte en son sein.

    Un laïque peut-il être aussi généreux qu’un chrétien ? Bien sûr, mais son altruisme se fonde sur un choix individuel et non sur une grammaire de l’existence, comme l’enseigne l’idéal personnaliste. Traditionnels défenseurs du personnalisme, les intellectuels chrétiens se font - hélas - discrets dans la société belge. Ils ne sont pas légion, les politiques, académiques ou hommes d’affaires, qui s’affichent publiquement en son nom. Pourquoi ? Parce que le dogme individualiste est puissant et qu’il est ardu de se mouiller à contre-courant des évidences sociales. Parce qu’on répète à l’envi que personne ne devrait "imposer ses convictions" aux autres. Parce que le catholique belge se veut "modéré" et qu’il craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Surtout depuis le retour en grâce, dans une société en deuil de repères, d’un pseudo-catholicisme identitaire - héritier de Charles Maurras (dont la pensée fut condamnée en 1926 par Pie XI) et des régimes pétainiste ou franquiste. L’intellectuel chrétien se contentera donc souvent de promouvoir des "valeurs", tellement passe-partout ("être ouvert et tolérant"), qu’elles en deviennent insignifiantes.

    Intellectuels chrétiens, levez-vous. Le pays a besoin d’entendre votre voix. Une voix avec sa tonalité propre : jamais agressive, ni même défensive, mais assertive, c’est-àdire décomplexée, joyeuse, sans haine, ni barrières. "Heureux les doux, ils posséderont la terre" (Matthieu 5,5). Cette voix chante la liberté. Mais non la liberté du "moi" souverain. La liberté chrétienne s’éveille dans la rencontre et la relation. Relation à soi et à l’écosystème malmené. Relation à l’autre, surtout pauvre ou petit. Et - la Grâce aidant - relation à l’Autre… qui en Christ se fit pauvre et petit. La liberté chrétienne n’est pas une possession à défendre, mais une dépossession à partager. "Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera." (Matthieu 16, 25) "L’enfer, c’est les autres", professait Sartre. Pour le chrétien, tout "autre" est chemin de conversion. Qui pour l’annoncer ? Intellectuels chrétiens, levez-vous.

  • Plus mou que ça... Les propos convenus du cardinal De Kesel

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    Le discours du plus haut dignitaire ecclésiastique de notre pays est d'une mollesse confondante. On pourra le vérifier une nouvelle fois en lisant l'interview que le cardinal De Kesel a accordée à Cathobel avec ce titre hardi : "l'homme ne peut pas faire tout ce qu'il veut !". Ce n'est évidemment pas avec ce genre de propos, convenus et sans aspérité, que l'Eglise de Belgique sortira de son marasme actuel.

  • Un nouveau documentaire montre un Benoît XVI toujours alerte mais plus fragile et presque sans voix

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    D'Edward Pentin (www.ncregister.com) en traduction française sur le site Benoît et moi :

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    Un nouveau documentaire offre un rare aperçu de la vie de Benoît XVI dans les jardins du Vatican

    Ce documentaire d’une demi-heure, diffusé le 3 janvier à la télévision allemande, est digne, et respectueux du pape émérite de 92 ans. Benoît XVI apparaît mentalement alerte mais visiblement plus fragile et presque incapable de parler dans un nouveau documentaire de la télévision allemande qui donne un rare aperçu de sa vie quotidienne. Dans le film d’une demi-heure diffusé le 3 janvier sur la Bayerischer Rundfunk (télévision publique bavaroise), le pape émérite de 92 ans ne parle que trois fois, mais d’une voix à peine audible. « J’avais une belle voix, maintenant elle ne marche plus », dit Benoît dans le reportage qui a été filmé dans sa résidence du monastère Mater Ecclesiae au Vatican.

    « On voit que sa force n’est plus là », dit son secrétaire personnel, l’archevêque Georg Gänswein, dans l’émission. « Sa voix est simplement cassée, plus faible » mais il ajoute que ce qui est « important » pour lui, c’est la « bonne compagnie » qui « élève son cœur » et qu’il est « en paix avec lui-même ». Son apparence physique s’est considérablement détériorée au cours des deux dernières années: le documentaire montre Benoît remerciant les invités de la célébration de son 90e anniversaire en 2017 avec une voix plus forte bien que déjà frêle.

    L’essentiel de l’émission, intitulée  » La petite Bavière au Vatican » et tournée en septembre, est biographique, rappelant l’enfance de Joseph Ratzinger, les principaux événements de sa vie et ses préférences personnelles, entrecoupée d’entretiens passés avec lui en tant que cardinal et pape. Sont également interviewés dans l’émission son frère de 95 ans, Mgr Georg Ratzinger, et le père Bruno Fink, secrétaire de Benoît de 1978 à 1983, quand Joseph Ratzinger était archevêque de Munich et Freising.

    La plupart des commentaires sont faits par l’archevêque Gänswein qui emmène le téléspectateur autour de la résidence Mater Ecclesiae et qui est filmé en train de parler avec Benoît dans son bureau entouré de livres et de souvenirs, et de prier avec l’ancien pape dans sa chapelle et sur un banc dans les jardins du Vatican. A un moment donné, Benoît et l’archevêque Gänswein parlent du bureau devant lequel il est assis, un bureau qu’il utilise depuis 65 ans. Il a « fait un long chemin » et Benoît a écrit la plupart de ses œuvres dessus, note l’archevêque Gänswein. Benoît révèle ensuite à un Gänswein surpris que le bureau est équipé d’une ligne téléphonique sécurisée, datant de l’époque où Munich était la cible d’attaques terroristes.

    Le documentaire, réalisé par le journaliste de la Bayerischer Rundfunk Tassilo Forchheimer, est digne et respectueux de l’ancien pape, qui a besoin d’un fauteuil roulant en raison de ses genoux qui le font beaucoup souffrir. Toutefois, le pape émérite continue de mener une vie disciplinée, se levant régulièrement et tôt comme il l’a toujours fait, la messe étant célébrée dans sa chapelle privée à 7 h 30. Nous apprenons aussi qu’il a toujours de l’appétit pour les desserts bavarois, mais que les plats nationaux et ceux italiens sont servis à des jours différents, car ensemble, ce serait « trop », dit Mgr Gänswein. Les repas sont préparés par des sœurs italiennes qui l’assistent quotidiennement, mais qui par « timidité » ont refusé d’être filmées ou interviewées, selon l’émission.

    La résidence contient beaucoup de souvenirs de Bavière, notamment des photos des parents et de la fratrie de Benoît (sa sœur Maria est morte en 1991) et une peinture murale de l’un des saints préférés de Benoît, saint Augustin d’Hippone, qui lui a été donnée en 1977 lorsqu’il était archevêque de Munich et de Freising. Un pain d’épices est également accroché au mur par les sœurs, avec les mots écrits en glaçage « Dahoam is Dahoam » – dialecte bavarois pour « il n’y a pas d’endroit comme la maison » – qui sert de rappel de la fête de la bière – l’Oktoberfest – bavaroise. Dans la chapelle se trouve une réplique de la Patrona Bavariae, une statue de la Vierge et de l’Enfant Jésus, un cadeau de l’ancien premier ministre bavarois Edmund Stoiber. L’original se trouve sur la Marienplatz de Munich. La prédominance des objets bavarois reflète à quel point sa patrie figure dans le cœur de Benoît à la fin de sa vie. « Je suis toujours très uni à la Bavière et chaque nuit je confie notre État au Seigneur », dit-il. « Dans mon cœur, je suis toujours très lié à la Bavière », dit-il dans les derniers mots du documentaire.

  • Dans le Berry, une oasis de vie contemplative

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    A découvrir ici

  • Débordements antichrétiens au Chili : une église incendiée

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    De Vatican News :

    Église incendiée au Chili : «Ils ont brûlé le temple mais ils n’ont pas brûlé la foi»

    Lors de la première manifestation de l'année contre le gouvernement du président Piñera, des manifestants ont brûlé l'église San François Borgia et son mobilier le vendredi 3 janvier. L'évêque du diocèse aux armées, Mgr Santiago Silva Retamales, a célébré la messe de réparation pour cette église rattachée à sa juridiction.

    Alina Tufani - Cité du Vatican

    L'évêque du diocèse aux Armées du Chili, Mgr Santiago Silva, a présidé une messe de réparation devant l'église de San Francisco Borgia, dédiée à la gendarmerie, qui a été incendié vendredi dernier par un groupe d'hommes cagoulés qui manifestaient sur une place voisine.

    «Ils ont brûlé le temple, mais ils n'ont pas brûlé la communauté, ils n'ont pas brûlé la foi», a dit Mgr Silva pendant l'homélie de la messe à laquelle ont participé le nouveau nonce apostolique au Chili, Mgr Alberto Ortega Martin, les évêques auxiliaires de l'archidiocèse de Santiago, les aumôniers des trois branches des Forces armées, le directeur général des carabiniers et des centaines d'officiers et de civils.

    Le besoin d’une «conversion du cœur»

    Dans un autel improvisé devant les portes brûlées de l'église, l'évêque aux Armées a réfléchi sur «la violence, les justes désirs du peuple, le manque de dialogue, le manque de respect pour les personnes et les institutions», qui se sont exprimés à travers les manifestations et les émeutes de rue qui, depuis octobre 2019, ont plongé dans le chaos plusieurs villes du pays, en particulier la capitale. «Nous avons besoin d'une conversion du cœur, afin que le Seigneur, face à cette église institutionnelle détruite des carabiniers, ne nous fasse jamais perdre le désir d'avoir un Sauveur pour que nous puissions reconstruire notre société, comme une société dans la justice, la paix et la loi», a souligné Mgr Silva.

    L'église saint François Borgia, construite à la fin du XIXe siècle et assignée aux gendarmes en 1976, a été attaquée par un groupe d'hommes cagoulés qui participaient à une manifestation sur une place toute proche. Les manifestants ont sorti des chaises, des meubles et des Bibles qui ont été brûlés devant l'enceinte alors que l'intérieur de l'église était complètement détruit, car les vandales ont bloqué l'action des pompiers pour maîtriser le feu.

    À la fin de la messe de réparation, en même temps que la prière de l'Ave Maria, la communauté a été invitée à ouvrir et à passer les portes de l'église brûlée.

  • Accueillir l'Esprit Saint et rejeter l'esprit du monde qui nous éloigne de Dieu

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    De Vatican News :

    Homélie à Sainte-Marthe: accueillir l’Esprit Saint et rejeter l’esprit du monde

    Ce mardi 7 janvier, le Pape François a prononcé sa première homélie matinale de l’année en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. À partir de la lecture, issue de la première lettre de saint Jean, il a rappelé que l’Esprit Saint n’est pas seulement «la colombe», mais avant tout celui qui nous permet de «demeurer en Dieu». Il a aussi invité les fidèles à examiner leur conscience pour percevoir ce qui est inspiré par l’esprit du monde, qui conduit au pire des péchés: la corruption.

    Alessandro Di Bussolo – Cité du Vatican

    La vie chrétienne consiste à demeurer en Dieu, en laissant agir en soi l'Esprit Saint et non l'esprit du monde. «Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit», rappelle saint Jean dans sa première lettre (1 Jn 3,24), dont est issue la lecture du jour (1 Jn 3,22 – 4,6 ce mardi 7 janvier en Italie).

    Ne plus savoir distinguer le bien du mal

    On peut «être dans les villes les plus peccamineuses, dans les sociétés les plus athées, mais si le cœur demeure en Dieu», a souligné le Pape, alors on peut y apporter le salut. Et François de rappeler l'épisode raconté dans les Actes des Apôtres, où des apôtres arrivent dans une ville et rencontrent des chrétiens baptisés par Jean. Ils leur demandent: «Avez-vous reçu l'Esprit Saint?», mais ces baptisés ne savaient même pas qu'il existait. Combien de chrétiens, a déploré le Saint-Père, aujourd'hui encore associent l'Esprit Saint seulement à la colombe, tout en ignorant  que «c'est ce qui fait demeurer dans le Seigneur» et donne «la garantie, la force» pour cela.

    Le Souverain Pontife a ensuite évoqué l'esprit du monde, qui est contraire à l'Esprit Saint. «Jésus, lors de la dernière Cène, ne demande pas au Père d'éloigner les disciples du monde, [...] mais de les protéger de l'esprit du monde» qui est «encore pire que de commettre un péché. C'est une atmosphère qui vous rend inconscient, qui vous conduit à un point où vous ne savez pas reconnaître le bien du mal», a expliqué François.

    Demander l’aide de l’Esprit Saint

    Pour demeurer en Dieu, «nous devons demander ce don» de l'Esprit Saint par qui «nous savons que nous restons dans le Seigneur». Mais comment pouvons-nous savoir si nous suivons l'Esprit Saint ou l'esprit du monde? Saint Paul donne un conseil, a rappelé le Pape: «Ne contristez pas l'Esprit Saint. Quand nous allons vers l'esprit du monde, nous contristons l'Esprit Saint et nous l'ignorons, nous le laissons de côté et notre vie prend un autre chemin».

    L'esprit du monde se manifeste aussi par l'oubli. «Le péché ne vous détourne pas de Dieu si vous le réalisez et demandez pardon, mais l'esprit du monde vous fait oublier ce qu'est le péché», a poursuivi le Saint-Père, avant d'évoquer un film récemment visionné, dans lequel des chrétiens célébraient le Nouvel An dans une ville touristique d'un pays chrétien, «avec une terrible mondanité, en gaspillant de l'argent et beaucoup d’autres choses». «Est-ce un péché ?» - «Non, c'est de la corruption, c'est pire que le péché», a estimé le Pape. «L'Esprit Saint vous conduit à Dieu, et si vous péchez, l'Esprit Saint vous protège et vous aide à vous relever, mais l'esprit du monde vous conduit à la corruption, au point que vous ne savez plus ce qui est bon et ce qui est mauvais: tout se ressemble, tout est pareil».

    S’interroger sur le chemin suivi

    Mais comment savoir si «je suis sur le chemin de la mondanité, de l'esprit du monde, ou si je suis l'Esprit de Dieu» ? L'apôtre Jean nous donne un conseil: «Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu» (1 Jn 4,1). Mais que signifie examiner l'esprit? D’après le Saint-Père, «c'est simplement ceci: quand vous ressentez quelque chose, quand vous avez envie de faire quelque chose, ou que vous avez une idée, un jugement de quelque chose, demandez-vous: est-ce que c'est ce que je ressens de l'Esprit de Dieu ou de l'esprit du monde ?»

    Il s’agit de se demander «une, deux fois par jour, ou quand vous ressentez quelque chose qui vous vient à l'esprit»: ce que je ressens, ce que je veux faire, d'où cela vient-il? «De l'esprit du monde ou de l'esprit de Dieu? Cela me fera-t-il du bien ou cela me jettera-t-il sur la voie de la mondanité qui est une inconscience ?».

    De l’importance de l’examen de conscience

    Beaucoup de chrétiens, a déploré le Pape, «vivent sans savoir ce qui se passe dans leur cœur». C'est pourquoi saint Paul et saint Jean recommandent de ne pas se conformer à n’importe quel esprit, à ce que l’on ressent, mais de le mettre à l’épreuve. Et ainsi «nous saurons ce qui se passe dans nos cœurs»«Beaucoup de chrétiens ont le cœur comme une route et ne savent pas ce qui va et vient, [...] parce qu'ils ne savent pas examiner ce qui se passe à l'intérieur», a mis en garde François.

    «C'est pourquoi, a-t-il indiqué aux fidèles, je vous recommande de prendre un peu de temps chaque jour avant de vous coucher ou à midi - quand vous le voulez - [et de vous demander]: qu'est-ce qui est passé dans mon cœur aujourd'hui? Qu'est-ce que je voulais faire, penser? Quel est l'esprit qui a animé mon cœur? L'Esprit de Dieu, le don de Dieu, l'Esprit Saint qui me fait toujours avancer à la rencontre du Seigneur ou l'esprit du monde qui m'éloigne doucement, lentement du Seigneur; c'est un glissement lent, lent, lent».

    Le Souverain Pontife a conclu par une prière: demander la grâce «de demeurer dans le Seigneur» et prier «l'Esprit Saint, afin qu'il nous fasse demeurer dans le Seigneur et nous donne la grâce de distinguer les esprits, c'est-à-dire ce qui est à l'œuvre en nous. Que notre cœur ne soit pas une route», mais qu'il soit le point de rencontre entre nous et Dieu, a enfin souhaité François.