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  • Pape François, un anniversaire qui sent les échéances

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    D'Andrea Gagliarducci sur le Monday Vatican :

    Pape François, un anniversaire qui sent les échéances

    18 décembre 2023

    Le pape François se hâte d'établir son héritage. Du moins, il semble de plus en plus pressé de laisser un héritage. Un grand livre en plusieurs langues sur sa vie et les événements historiques qui l'ont caractérisée a déjà été annoncé, avec une campagne de marketing vraiment sans précédent pour un pape. François a également fait savoir - dans une nouvelle interview accordée à la chaîne mexicaine Televisa - qu'il modifierait les rites funéraires des pontifes et qu'il avait déjà pris des dispositions pour son enterrement dans la basilique romaine et papale Sainte-Marie-Majeure.

    Et ce n'est pas tout.

    Cette même semaine, une lettre du pape aux employés du Secrétariat à l'économie a été rendue publique, dans laquelle il réaffirmait la validité des réformes économiques et soulignait les lignes directrices en matière d'investissement. Cette lettre du pape a été publiée presque simultanément avec une autre lettre, cette fois du cardinal Pietro Parolin, qui, dans un autre acte d'ingérence sans précédent, a réitéré au promoteur de la justice du Vatican son désir de voir le procès du Vatican se conclure par la condamnation des coupables.

    La lettre susmentionnée du secrétaire d'État est si irrégulière qu'elle ne peut être expliquée que comme une réponse à la volonté du pape, ou du moins à ce que le cardinal secrétaire d'État croyait être la volonté du pape.

    Les nouvelles de la semaine dernière signalent une nouvelle accélération du désir du Pape d'"emballer" le travail accompli et de le garder en sécurité. Il y a une intention d'indiquer un chemin et de le rendre permanent.

    Enfin, les réponses fréquentes du Dicastère pour la Doctrine de la Foi sur les questions les plus disparates répondent également à cette logique. Le cardinal Victor Manuel Fernandez lie constamment ses décisions en se référant non seulement au magistère ordinaire du pape François, mais aussi aux déclarations antérieures du cardinal Jorge Mario Bergoglio. Le dernier de ces documents, sur l'accès à la communion pour les mères célibataires, enfonce le clou.

    Le pape François, qui a fêté ses 87 ans le 17 décembre, est l'un des papes les plus âgés de l'histoire.

    Le pape François est aussi un pape qui a étroitement lié son enseignement à sa personne et à ses décisions personnelles. Il n'est pas tout à fait juste de dire que son pontificat a été anti-doctrinal. Aucun de ses enseignements n'a été contraire à l'enseignement établi - certainement pas en paroles - et tous sont susceptibles d'une construction orthodoxe.

    Au contraire, François a mené un pontificat très personnel.

    Toutes ses décisions se réfèrent à son expérience de lui-même, à sa manière d'être et à son point de vue. L'Église et ses enseignements semblent être relégués à l'arrière-plan avec le pape François. Tout se réfère, inévitablement, à lui.

    Il s'agit en effet d'une approche différente.

    Aussi, le pape François lie les réformes à ses décisions personnelles, qu'il justifie ensuite en disant qu'il avait un mandat et qu'il respecte la volonté de ceux qui lui ont confié ce mandat. La réforme de la curie, par exemple, serait une volonté qui a émergé lors des réunions pré-conclaves. Mais s'agit-il d'une réforme de la Curie ? Une réforme encore plus audacieuse de la curie ? S'agissait-il de mettre la curie de côté, comme l'a fait le pape François, en supprimant tous les corps intermédiaires ?

    La réforme de la curie visait à donner moins de poids au pouvoir central.

    Le premier sacrifice sur cet autel est la Secrétairerie d'État du Vatican - de plus en plus marginalisée par le pape - va de pair avec le thème de la synodalité, lui aussi développé immédiatement par le pape François. Nous sommes maintenant sur un grand chemin synodal voulu par le pape, alors que le pape François lui-même a dit que la demande de réflexion sur le chemin synodal n'arrivait qu'en deuxième position dans les sondages demandant quel thème choisir pour le synode.

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  • Les sept grandes antiennes préparatoires à Noël

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Avent en musique. Sept antiennes à redécouvrir

    À partir d’aujourd’hui, le 17 décembre, et jusqu’à l’avant-veille de Noël, on chante au Magnificat des vêpres de rite romain sept antiennes, une par jour, qui commencent toutes par une invocation à Jésus, celui-ci n’étant jamais nommé.

    Ce temps de sept jours est très ancien: il remonte au pape Grégoire le Grand, vers l’an 600.

    Au début de chaque antienne, Jésus est successivement invoqué comme Sagesse, Seigneur, Rejeton, Clé, Astre, Roi, Emmanuel. En latin: Sapientia, Adonai, Radix, Clavis, Oriens, Rex, Emmanuel.

    Si on les lit en partant de la dernière, les initiales de ces mots latins forment un acrostiche: « ERO CRAS”, c’est-à-dire: « Je serai [là] demain », annonçant la venue du Seigneur. La dernière antienne, qui termine l’acrostiche, est chantée le 23 décembre. Le lendemain, aux premières vêpres, la fête de Noël commence.

    Les antiennes sont inspirées de textes de l’Ancien Testament qui annoncent le Messie. Mais avec une particularité: les trois dernières antiennes comportent des expressions qui ne s’expliquent qu’à la lumière du Nouveau Testament.

    L’antienne « O Oriens » du 21 décembre comporte une référence claire au cantique de Zacharie, le « Benedictus », qu’on lit au chapitre 1 de l’Evangile de Luc: « Nous aurons la visite d’un soleil venu d’en haut afin d’illuminer ceux qui se trouvent dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort ».

    L’antienne « O Rex » du 22 décembre inclut un passage de l’hymne à Jésus du chapitre 2 de la lettre de Paul aux Ephésiens: « Celui qui des deux [c’est-à-dire les juifs et les païens] n’a fait qu’un peuple ».

    Enfin l’antienne « O Emmanuel » du 23 décembre s’achève par l’invocation « Dominus Deus noster », une invocation exclusivement chrétienne puisque seuls les disciples de Jésus reconnaissent le Seigneur leur Dieu dans l’Emmanuel.

    Voici donc le texte intégral des sept antiennes, en latin et en français. Avec entre parenthèses les principales références à l’Ancien et au Nouveau Testament:

    *

    I – 17 décembre

    O SAPIENTIA, quae ex ore Altissimi prodiisti,
    attingens a fine usque ad finem fortiter suaviterque disponens omnia:
    veni ad docendum nos viam prudentiae.

    Ô Sagesse, qui es issue de la bouche du Très-Haut (Ecclésiastique 24, 3), tu déploies ta force d’un bout du monde à l’autre et tu régis l’univers avec force et douceur (Sagesse 8, 1): viens nous enseigner la voie de la prudence (Proverbes 9, 6).

    II – 18 décembre

    O ADONAI, dux domus Israel,
    qui Moysi in igne flammae rubi apparuisti, et in Sina legem dedisti:
    veni ad redimendum nos in brachio extenso.

    Ô Seigneur (Exode 6, 2 Vulgate), guide de la maison d’Israël, qui es apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent (Exode 3, 2) et lui as donné tes commandements sur le mont Sinaï (Exode 20): viens nous sauver avec ton bras puissant (Exode 15, 12-13).

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  • L'existence de Jésus est prouvée historiquement (Père Yves-Marie Couët)

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  • L'Eglise aurait-elle vendu 30.000 bébés arrachés à leurs mères ? Mgr Terlinden nuance

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    Face à la campagne dénigrante montée par Het Laatste Nieuws dans le sillage de Godvergeten, ce n'est peut-être pas la réaction ferme que l'on attendait, mais c'est toujours ça...

    Du site de RTL info :

    Des milliers de bébés tirés à leurs mères et vendus par l'Eglise après-guerre: l'archevêque Luc Terlinden réagit au scandale

    Monseigneur Luc Terlinden était l'invité de l'émission Face à Buxant ce dimanche sur RTL TVI. L'archevêque de Malines-Bruxelles a notamment été interrogé sur le scandale qui secoue l'église catholique depuis plusieurs jours.

    Le média flamand Het Laatste Nieuws a révélé que des dizaines de milliers de femmes ont accouché clandestinement dans la Flandre catholique d'après-guerre. L'Église les a contraintes à abandonner leurs enfants, qui ont ensuite été vendus pour adoption. Certaines mères ont été placées sous anesthésie générale sans leur consentement, d'autres ont même été stérilisées sans le demander. Parfois, elles devaient signer un document renonçant à leur enfant, ou on leur disait que l'enfant était mort-né. Dans la plupart des cas, il n'y avait aucun document pour commencer leur recherche plus tard.

    Martin Buxant: Il y a plusieurs scandales qui secouent l'église catholique de Belgique, notamment en Flandre, mais pas seulement. D'abord les affaires liées à la pédophilie dans des écoles et internats catholiques. Une commission d'enquête parlementaire a été lancée. Est-ce que vous allez accompagner ces travaux?

    Luc Terlinden: Tout à fait. Nous avons confiance dans ces travaux de la commission actuelle. Comme on a déjà collaboré pleinement à la commission de 2010, qui avait fait toute une série de recommandations. Nous avons essayé au mieux d'appliquer ces recommandations. Pour nous, c'est important cette nouvelle commission. Évaluer ce qui a déjà été fait, et puis voir ce qu'on peut faire mieux ou faire davantage, aussi je pense pas seulement pour nous ou l'église catholique, mais pour toute la société.

    Martin Buxant: Aller jusqu'au bout pour faire toute la lumière sur ce qui s'est produit. Vous vous engagez à aller au bout j'imagine?

    Luc Terlinden: Oui oui, mais c'est déjà bien entamé.

    Martin Buxant: Est-ce que toutes les mesures sont prises pour l'avenir pour que ce genre de chose ne se reproduise plus jamais?

    Luc Terlinden: Depuis l'affaire Dutroux, mais surtout depuis la dernière commission de 2010, on a vraiment mis en place des procédures, notamment au niveau de la formation des futurs prêtres, avec des examens psychologiques, des formations. Même après, une fois que quelqu'un est en paroisse ou ailleurs, régulièrement il y a des sessions de formation. On essaie toujours davantage de travailler la prévention.

    Martin Buxant: Donc vous vous sentez rassuré sur ce qui est mis en place comme mesures?

    Luc Terlinden: Je pense qu'on pourra toujours améliorer ça. Le risque zéro n'existe pas, comme partout. Mais à nous de travailler pour prévenir le maximum ces choses-là. Il y a un code de conduite qui a aussi édicté par les évêques de Belgique et les supérieurs des religieux, qui est très clair et qui donne des règles qui doivent prévenir au maximum ce genre d'écart.

    Martin Buxant: Ça a été révélé cette semaine par le Laatste Nieuws, des enfants ont été volés à des mères et vendus par des nonnes. C'était après la Seconde Guerre mondiale. 30.000 disent certains rapports. Comment ça a été possible?

    Luc Terlinden: Il faut bien nuancer les choses. D'abord, ce qui est dramatique, c'est que contre la volonté d'une maman, on lui arrache son enfant. Ça, il faut le reconnaître, c'est dramatique, mais il faut le remettre dans le climat de son époque où on n'acceptait pas, on ne concevait pas qu'une maman, une femme, puisse avoir un enfant hors du mariage. C'était pas seulement dans l'église, c’était dans la société. Du coup, on a mis en place tout ce système pour différentes raisons. Parce que la famille n'acceptait, ou parce qu'une personne était trop pauvre, pour une sorte de système d'adoption. Alors les enfants n'étaient pas vendus dans bien des cas. Ce qu'il y a, c'est que quand vous adoptez aujourd'hui, on vous demande quand même une petite contribution qui sert à couvrir les frais. Dans bien des cas, c'était ça en fait, on a demandé à la famille qui adoptait…

    Martin Buxant: Mais vous ne nuancez pas quand même l'horreur de ce que disent les témoignages de certaines mères.

    Luc Terlinden: Comme je l'ai dit, ça reste un drame. Mais le contexte global, il faut le voir. De même que le chiffre de 30.000, on ne sait pas très bien d'où il sort. Il y a une commission au parlement flamand, où on avait demandé qu'une enquête soit faite. Elle n'a toujours pas été réalisée. Une enquête indépendante de l'église. Nous attendons toujours cette enquête. J'espère que ce sera l'occasion de redémarrer cette enquête pour qu'on puisse travailler sur une base objective et faire la vérité.

    Martin Buxant: Est-ce que vous pensez que le pape François doit avoir des mots pour les fautes de l'église catholique belge?

    Luc Terlinden: Oui, mais il l'a fait dans le passé, dans ses voyages passés. Donc je ne doute pas qu'il portera dans son cœur ce souci-là.

  • Le chemin de la vraie joie (homélie pour le 3e dimanche de l'Avent)

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 3e dimanche de l’Avent (B) (archive 2017) :

    le chemin de la vraie joie

    Aujourd’hui c’est le dimanche du Gaudete, de la joie, et nous redécouvrons cette réalité fondamentale : nous sommes faits pour la joie. C’est Dieu qui a mis en nous le désir d’être comblés de joie. Quand on lit le récit de la création de l’homme et de la femme (Gn 2), on comprend que cette joie se trouve dans l’amitié avec Dieu, et dans la confiance avec laquelle on va dépendre de lui.

    Mais l’histoire de la création nous raconte aussi le péché originel (Gn 3), c’est-à-dire ce mouvement intérieur de l’homme qui dit : je ne veux pas dépendre, je veux me débrouiller tout seul et vivre comme je le décide.

    À partir de cela, notre recherche de joie va se fracasser sur les limites et les peines de la vie (Gn 3,16). Et nous serons devant une alternative : ou bien nous débrouiller pour mettre la main sur quelques petites joies de la vie, tous les plaisirs modernes ou anciens, et tirer plus ou moins bien notre épingle du jeu. On peut même le faire en étant un peu généreux, juste ce qu’il faut pour avoir bonne conscience. Mais notre cœur est quand-même assez loin de Dieu, et il ne le regarde que comme un accessoire spirituel pour la vie de l’honnête homme. Et nous sentirons aussi amèrement que nos joies sont fragiles, qu’elles ne reposent que sur des circonstances incertaines. En réaction, nous pourrions dire que nous ne mettrons notre joie que dans ce qui dépend de nous… Mais comment serions-nous par nous-mêmes une source de joie suffisante ?

    Ou bien nous disons : je veux vivre la grande joie, la joie pleine et débordante pour laquelle tout mon être est fait. Je ne me contente pas des joies que je peux prendre, mais j’espère la joie que Dieu me promet. C’est cela que nous célébrons aujourd’hui : la joie que Dieu promet. Car Dieu ne reste pas insensible à l’homme, il ne lui dit pas : tu veux partir, eh bien débrouille-toi ! A contraire, il pense à une alliance, il l’annonce par des prophètes, il la prépare avec Jean-Baptiste, il la scelle avec Jésus. Et aujourd’hui nous recevons de la bouche de saint Paul ce commandement de la joie : « soyez toujours dans la joie… c’est la volonté de Dieu à votre égard ! » (1 Th 5,16) Dieu vient à Noël et il dit : ne restez pas tristes au milieu de tous vos désirs inassouvis, venez chanter avec la Vierge Marie : « mon âme exalte le Seigneur » (Ps), et avec Isaïe : « je tressaille de joie dans le Seigneur » (Is 61).

    C’est très instructif de voir qu’au moment où Dieu veut réjouir notre cœur de façon très simple par sa venue, par son sourire au fond de nous, qui peut nous remplir de reconnaissance, c’est le moment où dans la rue on nous propose de nous réjouir pour tout ce qui passe, tout ce qui casse, tout ce qui lasse. Il ne faudrait pas s’étonner qu’après il y ait une vague tristesse qui traîne dans nos cœurs. Mais si vous voulez payer le prix de la vraie joie plutôt que celui des joies éphémères, heureux êtes-vous ! Nous achetons la vraie joie en renonçant à quelques futilités, et aussi à ces désirs qui nous jettent hors de nous-mêmes et nous font perdre la paix. Et même en acceptant quelques humiliations qui nous libèrent de notre amour-propre. Alors nous pouvons passer du temps pour penser à Dieu, à sa présence en nous, pour lui dire notre amour. Bref, pour entrer plus avant dans la prière. Cela nous pousse à nous engager aussi, par amour de lui et des autres, dans tel service, telle visite, tel coup de main, tel pardon. Peu à peu une joie imprenable grandit en nous, parce que nous pouvons dire : Dieu est grand, son amour est puissant, et je vis dans l’amitié du Christ chaque instant de ma vie. C’est la joie qui naît de l’amour.

    Et si cette amitié vous semble loin, n’est-ce pas le moment de vivre le sacrement de réconciliation ? Une bonne confession sans chichis, sans retenue, quel coup de soufflet sur les braises de l’amour ! Notre vocation est de goûter la Lumière qui, d’en haut, est venue dans le monde et qui y vient maintenant. Nous sommes tant aimés !

  • Les apparitions de Beauraing

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Les apparitions de Beauraing
     
    Beauraing: une commune située au sud de la Belgique, à quelques encablures de la frontière française. C'est là que du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, cinq enfants de ce village on pu contempler la Mère du Ciel. Au total: 33 apparitions reconnues en 1949 par l'évêque du diocèse (Namur). Extraits du message de Marie? "Priez toujours", "Je suis la Vierge immaculée", "Qu'on vienne ici en pèlerinage", "Je convertirai les pécheurs", "Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux", "Aimez-vous mon Fils? M'aimez-vous? Alors, sacrifiez-vous pour moi". Chaque année depuis lors, plusieurs centaines de milliers de pèlerins viennent se recueillir en cet endroit rempli d'espérance. Parmi ceux-ci, comment oublier saint Jean-Paul II venu en mai 1985 en ce lieu de grâce?...
     
    Les raisons d'y croire
     
    Très souvent je me dis que le plus incroyable de tous les miracles serait le fait qu'il n'y en ai jamais eu. Deux excès à mon sens: prétendre que tous les phénomènes surnaturels sont vrais et prétendre que tous sont faux. En matière de crédibilité, Beauraing n'est pas en reste. Voici quelques exemples...
    • Interrogés séparément de très nombreuses fois par des spécialistes qui essayaient par tous les moyens de les piéger, jamais les enfants n'ont pu être confondus.
    • Deux guérisons reconnues
    • Durant les apparitions, les médecins se sont livrés à des tests (tels que pincements, piqûres, brûlures...) sur les voyants. Résultat? Aucune réaction.
    • Dès que la Vierge apparaissait, les 5 enfants tombaient simultanément et brutalement à genoux sur les pavés et cela, sans aucune douleur. "C'était comme si ces pavés étaient des coussins", disaient-ils.
    • Appelés à choisir entre 44 teintes de bleus, la couleur la plus proche d'un reflet de la robe de Marie, tous choisirent la même teinte sans avoir pu se concerter.
    • Si un objet (un chapeau par exemple) était placé devant leurs yeux pendant qu'ils voyaient, immédiatement ils l'écartaient car cela les empêchait de voir. Ce fait indique clairement qu'il s'agit d'une vision extérieure et non d'une vision intérieure.
    • Comment au vu de cela continuer de parler d'hallucinations? Faut-il soutenir que 5 cerveaux d'enfants se soient "détraqués" au même instant et à 33 reprises tout en percevant la même "hallucination"? Aucun psychiatre ne soutiendra pareille absurdité.
    • Tous les cinq furent toute leur vie d'une fidélité totale à ce qu'ils avaient vécu. Ayant très bien connu trois des voyants, je peux vous affirmer que pas une seule seconde, ils n'ont remis en doute la grâce qui leur a été faite. "Elle me manque. Je n'attends qu'une chose: la revoir!". "Quand on a vu un coin du Ciel, il est très difficile de rester dans la brume d'ici-bas", m'ont-ils dit souvent.

    Jean-Pierre Snyers  Site internet: jpsnyers.blogspot.com

  • Troisième dimanche de l'Avent, dimanche de la Joie

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    Gaudete.jpegHomélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies,fr - archive 2008)

    L’antienne d’ouverture donne le ton à toute la liturgie de ce jour : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche ». Cette invitation pressante à la joie, a donné le nom à la Messe de ce troisième dimanche de l’Avent : « Gaudete », c'est-à-dire réjouissez-vous. La couleur liturgique adaptée à cette tonalité eut été le rose, mais cette pratique traditionnelle est tombée quelque peu en désuétude.

    Quelle est la cause de cette joie ? « Le Seigneur est proche ». Nous n’attendons pas un Dieu lointain dont la venue serait encore hypothétique, un Messie annoncé pour un temps reculé : non, notre joie est toute entière dans la paisible certitude de la présence au milieu de nous de celui qui est venu dans l’humilité de la crèche, qui viendra dans la gloire au dernier Jour, et qui dans l’entre-deux, continue de venir visiter les siens pour les secourir de sa grâce, les instruire de sa Parole, les fortifier de son Eucharistie.

    Cette joie est donc celle de sa présence, cachée certes, mais bien réelle : « le Seigneur est proche ». Ne nous a-t-il pas déjà « enveloppé du manteau de l’innocence et revêtu des vêtements du salut » (1ère lect.) ? Il est donc juste de « tressaillir de joie » dans l’Esprit qui repose sur nous, « parce que le Seigneur nous a consacrés par l’onction » (Ibid.). C’est pourquoi Saint Paul nous exhorte à « être toujours dans la joie, à prier sans relâche, à rendre grâce en toute circonstance » (2nd lect.), dans la fidélité au don reçu : « n’éteignez pas l’Esprit ».

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  • « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi »

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    "Evangile au Quotidien", pour ce 3e dimanche d'Avent, propose une homélie de Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
    Homélies sur l'Évangile, n°7 (trad. Le Barroux rev.)

    « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi »

    « Moi, je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous se trouve quelqu'un que vous ne connaissez pas. » Ce n'est pas dans l'esprit, mais dans l'eau que Jean baptise. Impuissant à pardonner les péchés, il lave par l'eau le corps des baptisés, mais ne lave pas l'esprit par le pardon. Pourquoi donc baptise-t-il, s'il ne remet pas les péchés par son baptême ? Pourquoi, sinon pour rester dans son rôle de précurseur ? De même qu'en naissant, il avait précédé le Seigneur qui allait naître, il précédait aussi, en baptisant, le Seigneur qui allait baptiser. Précurseur du Christ par sa prédication, il le devenait également en donnant un baptême qui était l'image du sacrement à venir.

    Jean a annoncé un mystère lorsqu'il a déclaré que le Christ se tenait au milieu des hommes et qu'il ne leur était pas connu, puisque le Seigneur, quand il s'est montré dans la chair, était à la fois visible en son corps et invisible en sa majesté. Et Jean ajoute : « Celui qui vient après moi a passé devant moi » (Jn 1,15)...; il explique les causes de la supériorité du Christ lorsqu'il précise : « Car il était avant moi », comme pour dire clairement : « S'il l'emporte sur moi, alors qu'il est né après moi, c'est que le temps de sa naissance ne le resserre pas dans des limites. Né d'une mère dans le temps, il est engendré par le Père hors du temps ».

    Jean manifeste quel humble respect il lui doit, en poursuivant : « Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sa sandale ». Il était de coutume chez les anciens que si quelqu'un refusait d'épouser une jeune fille qui lui était promise, il dénouait la sandale de celui à qui il revenait d'être son époux. Or le Christ ne s'est-il pas manifesté comme l'Époux de la sainte Église ?... Mais parce que les hommes ont pensé que Jean était le Christ -- ce que Jean lui-même nie -- il se déclare indigne de dénouer la courroie de sa sandale. C'est comme s'il disait clairement... : « Je ne m'arroge pas à tort le nom d'époux » (cf Jn 3,29).

  • Le cardinal Giovanni Angelo Becciu reconnu coupable

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    Du Pillar :

    Le cardinal Becciu reconnu coupable

    16 décembre 2023

    Le long procès sur les finances du Vatican s'est terminé samedi avec un verdict de culpabilité pour le cardinal Giovanni Angelo Becciu ainsi que des condamnations pour plusieurs autres anciens fonctionnaires du Vatican, ainsi que des hommes d'affaires qui ont travaillé avec le Vatican.

    Le juge Giuseppe Pignatone a lu les verdicts très attendus le 16 décembre à l'encontre de 14 accusés - 10 personnes et quatre sociétés - qui devaient répondre de 49 chefs d'accusation. 

    Six personnes reconnues coupables ont reçu les verdicts suivants, selon le directeur éditorial du Vatican :

    Le cardinal Becciu, ancien substitut (Sostituto) de la Secrétairerie d'État, a été condamné à une peine de cinq ans et six mois. Son avocat a déclaré qu'il ferait appel du verdict.

    Enrico Crasso, consultant financier à la Secrétairerie d'État du Vatican, a été condamné à une peine de sept ans.

    Cecilia Marogna, une soi-disant consultante en sécurité, a été condamnée à trois ans.

    Raffaele Mincione, un homme d'affaires italien, a été condamné à une peine de cinq ans.

    Fabrizio Tirabassi, ancien employé du Secrétariat d'État, a été condamné à sept ans de prison.

    Gianluigi Torzi, un homme d'affaires italien, a été condamné à une peine de six ans.

    Le Vatican n'a pas encore annoncé officiellement le résultat pour les autres accusés dans cette affaire.

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  • Le pape François est le troisième souverain pontife le plus âgé des sept derniers siècles

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    Du Sismografo :

    Pape François : le troisième Pontife le plus âgé des sept derniers siècles

    Le pape François, Jorge Mario Bergoglio, aura 87 ans dimanche prochain 17 décembre, ce qui fait de lui le troisième pontife le plus âgé des 700 dernières années de l'histoire de l'Église catholique. Le premier est le pape Léon XIII, décédé à 93 ans (2 mars 1810 - 20 juillet 1903) et le second, le pape Clément XII, décédé à 88 ans (7 avril 1652 - 6 février 1740).

    Selon l'Annuario Pontificio, qui fait autorité et qui est mis à jour chaque année, les notes historiques indiquent que François est le 265e pape depuis l'apôtre Pierre. En réalité, François est le pape numéro 263, puisque Benoît IX (Théophile III des comtes de Tusculum) s'est assis trois fois sur le trône de Pierre. (1° 1033 - 1045 / 2° 1045 -1047 / 3° 10475 - 1048).

    Autres dates importantes dans la vie du Pape François

    17 décembre 1936 - naissance à Buenos Aires - Argentine
    11 mars 1958 entre au noviciat de la Compagnie de Jésus.
    Il termine ses études humanistes au Chili et, en 1963, de retour en Argentine, il obtient le diplôme de philosophie au Collège Saint-Joseph de San Miguel.
    Entre 1964 et 1965, il est professeur de littérature et de psychologie au collège de l'Immaculée à Santa Fé et, en 1966, il enseigne les mêmes matières au collège du Sauveur à Buenos Aires. De 1967 à 1970, il étudie la théologie, également à l'université Saint-Joseph.
    Le 13 décembre 1969, il est ordonné prêtre.
    Poursuite de la préparation entre 1970 et 1971 en Espagne
    Le 22 avril 1973, il fait profession perpétuelle chez les Jésuites.
    Le 31 juillet 1973, il est nommé Provincial des Jésuites d'Argentine.
    Entre 1980 et 1986, il est à nouveau recteur du Collège St Joseph, ainsi que curé de San Miguel.
    En mars 1986, il se rend en Allemagne pour terminer sa thèse de doctorat.
    C'est le cardinal Quarracino qui l'a voulu comme proche collaborateur à Buenos Aires.
    Le 20 mai 1992, Jean-Paul II le nomme évêque titulaire d'Auca et auxiliaire de Buenos Aires.
    Le 27 juin, il reçoit l'ordination épiscopale dans la cathédrale.
    Il est immédiatement nommé vicaire épiscopal de la région de Flores.
    Le 21 décembre 1993, il devient Vicaire général.
    Le 3 juin 1997, il est promu archevêque coadjuteur de Buenos Aires.
    Le 28 février 1998, il succède à Quarracino comme archevêque, primat d'Argentine, ordinaire pour les fidèles de rite oriental résidant dans le pays, grand chancelier de l'Université catholique.
    Lors du Consistoire du 21 février 2001, Jean-Paul II l'a créé cardinal, avec le titre de Saint Robert Bellarmine.
    En octobre 2001, il est nommé rapporteur général adjoint à la 10e assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, consacrée au ministère épiscopal. Entre-temps, en Amérique latine, sa figure devient de plus en plus populaire.
    En 2002, il refuse d'être nommé président de la Conférence épiscopale argentine, mais trois ans plus tard, il est élu et reconduit pour un nouveau mandat de trois ans en 2008. Entre-temps, en avril 2005, il a participé au conclave au cours duquel Benoît XVI a été élu.
    Il a été élu Souverain Pontife le 13 mars 2013.

  • Jusqu’à présent, 22 chrétiens sont morts à Gaza à cause de la guerre

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    De zenit.org (Amy Balog) :

    22 chrétiens morts à Gaza 

    Une roquette non explosée trouvée dans une paroisse

    Tôt le matin du mardi 12 décembre, l’Aide à l’Église en Détresse (AED) a été informée de la présence d’une roquette non explosée juste à la limite de la paroisse. « Imaginez le niveau de traumatisme parmi les enfants et toutes les personnes présentes.  Que se passerait-il en cas d’explosion ? Il est impossible de la désamorcer à moins que l’armée israélienne elle-même n’intervienne », a déclaré la source locale à l’AED dont nous taisons le nom par mesure de sécurité.

    Deux jours plus tôt, le Patriarcat latin de Jérusalem a confirmé que durant ce week-end du 9-10 décembre, des éclats d’obus provenant de frappes de l’armée israélienne sur des bâtiments proches de la paroisse de la Sainte Famille, avaient détruit des réservoirs d’eau et des panneaux solaires sur les toits des structures paroissiales. Des voitures et d’autres parties du complexe ont également été endommagées.

    Le complexe paroissial est à court de carburant, privant la communauté d’électricité ou de communications stables. « Seul un miracle a permis d’éviter qu’une grande catastrophe ne nous arrive », a déclaré un partenaire local à l’AED.

    Alors que la situation à Gaza devient chaque jour de plus en plus dramatique, des milliers de chrétiens de Terre Sainte ont déjà bénéficié de l’aide fournie par l’AED, notamment des repas, des coupons alimentaires, le paiement de loyers ou de factures d’eau ou d’électricité, et des fournitures médicales.

    Les chrétiens perdent tout à Gaza

    « Nous avons mis en place des comités pour accomplir le travail, incluant un comité de soutien psychologique et spirituel et des comités pour les opérations logistiques, l’entretien des réserves et des fournitures, la santé, les transports et la sécurité. C’était la meilleure façon de partager le travail et d’occuper les gens pendant la période de confinement et de guerre », explique G.A., un chrétien de Gaza dont le témoignage a été transmis à l’AED.

    « Finalement, au 48e jour de la guerre, un cessez-le-feu a été déclaré, et ça a été l’occasion de se déplacer et d’aller voir comment était notre maison. Nous avons été dévastés de voir que notre appartement, qui se trouve au dernier étage d’un immeuble de quatre étages, était complètement détruit à l’exception d’une pièce ! Nous avons rassemblé quelques objets et nous sommes retournés à l’abri des bâtiments paroissiaux en attendant la fin de cette horrible guerre pour pouvoir commencer à reconstruire nos vies », ajoute G.A., concluant par un mot de remerciement aux bienfaiteurs qui ont rendu cette aide possible. « Nous sommes très reconnaissants de l’aide qui nous a été apportée pour nous permettre de survivre en ces temps difficiles ».

    La majorité de la population chrétienne, qui n’était que d’environ 1000 au début du conflit, s’est réfugiée dans la paroisse catholique, où les fonds de l’AED ont été utilisés pour acheter des médicaments pour les personnes atteintes de maladies chroniques et des aliments pour préparer des repas.

    Un autre chrétien de Gaza, identifié sous les initiales J.M., témoigne : « Le 27e jour de la guerre, nous avons appris que notre quartier était attaqué. J’ai attendu que les bombardements se calment et je suis allé vérifier l’état de notre immeuble – où vivaient également plusieurs autres familles chrétiennes – pour découvrir que tout le bâtiment résidentiel avait été complètement démoli et qu’il ne restait plus rien. Tout ce que nous possédions, y compris tous mes souvenirs d’enfance, n’était plus que de l’histoire ancienne. Je suis retourné à l’Église et j’ai annoncé la nouvelle à mes parents et aux autres familles chrétiennes qui s’étaient réfugiées avec nous. Le lendemain, j’ai retiré la clé de mon porte-clés, car je n’en avais plus besoin pour rentrer chez moi ! »

    Jusqu’à présent, 22 chrétiens sont morts à Gaza à cause de la guerre. Dix-sept personnes sont mortes lorsque le complexe orthodoxe a été frappé par une bombe, et cinq autres sont mortes faute de soins médicaux.

  • La guerre peut-elle être juste ? (Club des Hommes en Noir)

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    La guerre peut-elle être juste ?

    Alors que la paix de Noël approche désormais à grands pas, la guerre fait rage aujourd’hui dans plusieurs points du monde. C’est notamment le cas en Ukraine, en Terre sainte et en Asie, la Chine communiste menaçant Taïwan qui mobilise en urgence.

    Face à ce phénomène qui dément les théories de paix universelle et de fin de l’Histoire, la guerre s’impose comme un fait. Mais peut-elle être un bien et peut-elle être juste ? Quelle est la position de l’Église catholique ? Pur pacifisme ou guerre raisonnée ? La guerre moderne, industrielle, économique, cybernétique, a-t-elle rendu obsolète la doctrine de l’Église en la matière ?

    Pour cette avant-dernière émission de l’année 2023, Philippe Maxence reçoit l’abbé Grégoire Célier, l’abbé Marc Guelfucci, l’abbé Hervé Benoît et Jean-Pierre Maugendre.