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  • Vice-présidence américaine : la probable confrontation entre le catholique Vance et le juif Shapiro

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (diakonos.be) :

    La « New Right » américaine fait descendre dans l’arène un Catholique, qui sera peut-être opposé à un Juif. Voici leur histoire

    Qu’un candidat catholique soit en lice pour la Maison Blanche, ça n’a plus grand-chose d’étonnant. Mais le catholicisme revendiqué par J. D. Vance, que Donald Trump a désigné comme son vice-président, est sans doute un peu spécial.

    Aucun évêque américain, même s’ils sont en général critiques du catholicisme « libéral » du président sortant Joe Biden, n’est encore sorti du bois pour soutenir Vance. Pourtant, au moins la moitié des électeurs catholiques votera républicain, si l’on en croit les sondages du Pew Research Center de Washington. Et ce n’est pas l’entrée en lice de Vance qui va les décourager, bien au contraire.

    Son catholicisme est avant tout celui d’un converti, qui est souvent plus zélé et enthousiaste que ceux qui sont nés et qui ont grandi au sein d’une famille catholique.

    Plus encore que ses parents, protestants non pratiquants, violents et vivant dans la misère, c’est surtout la grand-mère de Vance, « Mamaw », une énergique évangélique, Bible à la main, qui l’a éduqué depuis son enfance. Elle est magnifiquement interprétée par Glenn Close dans le film de Ron Howard de 2020 sur le best-seller autobiographique de Vance en personne, « Hillibilly Elegy », une élégie, précisément, sur le quotidien difficile du prolétariat blanc dans la zone industrielle ruinée située entre les Appalaches et les Grands Lacs, mais aussi sur le désir de rédemption incarné par l’auteur.

    Entre 2005 et 2006, il sert en Irak dans les rangs des Marines, et c’est là qu’il va connaître sa première crise intellectuelle. La guerre à laquelle il prend part prend ses racines dans le néo-conservatisme américain du début des années 200, celui d’Irving Kristol et de Norman Podhoretz, des magazines « Commentary » et « Weekly Standard ». À l’origine « libéraux » voire trotskystes, ces penseurs qui se prétendent « assaillis par la réalité » exigent des États-Unis un engagement planétaire pour l’expansion de la liberté, pour la lutte contre les autocraties et le terrorisme, dans le cadre du « choc des civilisations » théorisé par Samuel P. Huntington. Et ils ont leur grand maître en la personne de Leo Strauss (1899-1973), un juif allemand émigré en Amérique, dont l’œuvre philosophique se situe entre la raison et la révélation, entre Athènes et Jérusalem, avec une inspiration qui le rapproche de la vision exprimée par Benoît XVI dans son mémorable discours de Ratisbonne.

    Aux États-Unis, on trouve également des penseurs catholiques qui adhèrent à cette vision, de Michael Novak à Richard J. Neuhaus en passant par George Weigel, grands admirateurs de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Mais c’est précisément contre cette vision « néoconservatrice » que Vance va se révolter. À son retour d’Irak, il s’inscrit à l’université de l’Ohio et se déclare athée et disciple de Christopher Hitchens. Puis il passe à Yale, où il se rapproche du protestantisme américain « de la prospérité », celui-là même qui a sera vertement critiqué dans un éditorial de « La Civiltà Cattolica » en 2018.

    Mais à Yale, il va rencontrer Peter Thiel, un entrepreneur dynamique de la Silicon Valley, qui l’amène à s’interroger sur le primat accordé à la « prospérité ». Et c’est à ce moment-là, au milieu des années 1910, que Vance remet toute sa carrière en question, rédige « Hillibilly Elegy » et sous la présidence de Trump, il se rapproche de la « New Right », la nouvelle droite, et de ceux qu’on appelle aujourd’hui les « néo-néoconservateurs », et de leur plus grand représentant, Patrick Deneen, professeur de sciences politiques à l’Université de Notre Dame, qui est devenu son mentor et ami.

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  • Le commentaire du cardinal Müller sur le travestissement de la Cène de Jésus aux Jeux olympiques de Paris

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    Du cardinal Müller sur kath.net/news :

    « L'idéologie woke en Occident est imprégnée de part en part par la haine de Jésus-Christ ! »

    29 juillet 2024

    Un commentaire de Gerhard Ludwig Cardinal Müller sur le dénigrement de la Cène de Jésus aux Jeux olympiques de Paris

    Rome-Paris (kath.net) Les poses totalement déshumanisées avec lesquelles, lors de la cérémonie d'intronisation des Jeux olympiques, des idéologues LGBT ont tourné en dérision non seulement la Cène de Jésus, mais aussi leur propre dignité humaine, renouent manifestement avec la campagne des jabobins pour déchristianiser la France. Au zénith de cette frénésie anti-ecclésiastique, le 10 novembre 1793, les révolutionnaires français ont fait entrer une femme nue dans la cathédrale Notre-Dame de Paris en tant que déesse de la Raison et ont fait la démonstration de leurs perversions sexuelles sur l'autel.

    Les obscénités blasphématoires contre la religion sont indissociables de la violence physique et psychique contre les croyants chrétiens. Car le « culte de la raison et de la liberté » est indissociable de la Grande Terreur, dont des centaines de milliers et des millions d'innocents ont été victimes dans les systèmes totalitaires athées - depuis les Jacobins, maîtres de la gulliotine, jusqu'aux fascistes et aux communistes, et jusqu'à nos jours, où les chrétiens sont la communauté religieuse la plus persécutée au monde.

    L'idéologie woke en Occident a des racines explicitement athées, est imprégnée de la haine de Jésus-Christ et est rongée par la haine de l'Eglise catholique. Elle s'exprime dans la discrimination des chrétiens par des paroles et des actes violents, jusqu'aux crimes judiciaires contre l'humanité, lorsque par exemple les parents se voient retirer leurs propres enfants par décision de justice, s'ils n'autorisent pas la mutilation des organes génitaux de leurs enfants - le tout sous l'euphémisme « autodétermination de son propre sexe ».

    Les autorités françaises justifient l'autorisation de ces mises en scène christianophobes et inhumaines par l'idéologie de la laïcité, qui ne signifie aucunement la neutralité religieuse de l'Etat, mais n'est qu'un nom de code de la violation brutale du droit humain à la liberté de religion et de conscience.

    On s'extasie devant l'inclusion de personnes « woke » dans un pays où, depuis 200 ans, les catholiques sont systématiquement exclus de la vie publique et méchamment discriminés.

    Ils ne se rendent pas compte qu'ils ont laissé traîner dans la boue l'honneur de la France, qui, en tant que pays et culture, doit tout au christianisme, et qu'ils y ont même participé dans un accès de démence mentale. Le mépris de la religion et de la conscience conduit nécessairement à la terreur psychologique et à la violence. Ces autorités olympiques devraient s'en rendre compte en regardant le tableau de Francisco Goya de 1797. Il s'intitule : « Le sommeil de la raison enfante des monstres ». Saturne ou Kronos est dans la mythologie le rejeton du dieu de la terre Uranos et de Gaïa, l'icône de la nouvelle religion climatique, et dit en clair que tout est rattrapé et décomposé par le temps, même les idéologies néopaïennes.

    L'apôtre Paul avait déjà décrit les conséquences suicidaires qui découlent du mépris de la raison ouverte sur Dieu, lorsque la puissance et la divinité éternelles de Dieu sont niées. « C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté par les convoitises de leur cœur, de sorte qu'ils ont déshonoré leur corps par leurs propres actions ». (Rm 1, 24).

    La dérision de la Cène par des acteurs mentalement déracinés et gravement perturbés, leurs instigateurs et leurs bailleurs de fonds, a été un acte de terrorisme intellectuel qui s'est retourné contre ses auteurs. « La Révolution est comme Saturne, elle mange ses propres enfants et finit par enfanter le despotisme avec tous ses malheurs », furent les derniers mots de Pierre Verniaud, le chef des Girondins sur l'échafaud. Et les jacobins, qui poussent la révolution culturelle antichrétienne à son paroxysme, ne tardent pas à les suivre.

    Nous nous en tenons moins à ces considérations historico-philosophiques qu'à la Parole de Dieu qui montre la voie, qui surpasse toute sagesse humaine et qui donne même aux égarés l'espoir d'échapper à la prison de leur perversion et de leur stupidité : « Dieu dit : Je ne prends pas plaisir à la mort du pécheur, mais à ce qu'il se convertisse et qu'il vive ». (Ez 33, 11).

  • Chrétiens outragés : Nous exigeons des actions et des excuses

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    ECLJ

    Chrétiens outragés : Nous exigeons des actions et des excuses

    Madame, Monsieur, 

    La cérémonie d'ouverture des JO a comporté une parodie scandaleuse de la Sainte Cène, un moment sacré pour les chrétiens du monde entier. Cette représentation moqueuse et obscène, vue par des centaines de millions de personnes, est profondément offensante, en particulier pour les chrétiens.

    Un tel message volontairement sacrilège n’a rien à voir avec le sport, ni avec la France et encore moins avec les JO.

    C’est un détournement de la cérémonie d’ouverture à des fins de propagande anti-chrétienne et woke.

    En mettant en scène cette parodie grotesque, les organisateurs ont gravement offensé les chrétiens du monde entier et contrevenu à la Charte olympique qui interdit toute propagande religieuse et politique dans le cadre des JO.  Les organisateurs n'auraient jamais osé parodier des symboles et des événements d'autres religions. Cet acharnement contre les chrétiens est inacceptable et va à l'encontre des principes de respect des croyances religieuses, promus par le CIO.

    Chrétiens outragés : Nous exigeons des actions et des excuses

    Le Comité International Olympique ne peut pas en même temps prôner le respect de toutes les croyances religieuses et tolérer une telle cérémonie offensant gravement les chrétiens.

    Nous exigeons des excuses publiques et solennelles de la part des organisateurs des JO de Paris 2024 pour cette offense grave, et pas seulement de vagues justifications.

    Nous demandons que des mesures réglementaires soient prises pour que de tels scandales ne se produisent plus. Le CIO doit contrôler préalablement le contenu des cérémonies pour vérifier, avant leur tenue, leur conformité à son règlement et à ses valeurs.

    Le christianisme est la religion la plus persécutée au monde ; ne participez pas à la banalisation du harcèlement des chrétiens.

    Signez et partagez cette pétition pour obtenir ce changement et faire comprendre au CIO votre indignation!

    Chrétiens outragés : Nous exigeons des actions et des excuses

    L’ECLJ a déjà été mobilisé sur de nombreuses affaires relatives à des sacrilèges, pour lesquelles vous pourrez retrouver sur notre site nos travaux et actions : l’ « affaire des hosties » en Espagne, la Femen ayant profané une église parisienne, des publicités blasphématoires en Lituanie…

    Pour aller plus loin :

    Nicolas Bauer et Grégor Puppinck, « Discours antireligieux : libertés individuelles et obligations des États », Revue des deux Cités : Société, droit, politique et religion, Presses universitaires de Louvain, n°1, décembre 2023, pp. 157-176.

  • Le coeur de Carlo Acutis à Namur

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    D'Anne van Merris sur zenit.org :

    Interview du P. Fabian Mathot : le cœur de Carlo Acutis en Belgique 

    29 juillet 2024

    Le P. Fabian Mathot, vicaire à la paroisse Sainte-Julienne de Namur, en Belgique, est l’initiateur et le responsable de la chapelle Carlo Acutis, dédiée au jeune bienheureux dont la canonisation aura lieu prochainement. 

    Depuis sa bénédiction en octobre 2023, cette chapelle ne cesse d’attirer des personnes de tous les âges et accueille un nombre grandissant de pèlerins, qui viennent demander l’intercession du futur saint italien.

    Zenit a interrogé l’abbé Mathot à l’occasion du passage de la relique de Carlo dans sa paroisse. 

    Zenit : Ce dimanche 28 juillet, vous avez accueilli à Namur la relique de cœur de Carlo Acutis. Comment cela a-t-il été possible, et que retenez-vous de ce moment unique ?

    En consultant le site flamand de l’Église belge, j’ai appris qu’une relique du cœur de Carlo allait venir à Zonhoven, un village au nord de Hasselt. L’église paroissiale possède, grâce à son curé le P. Wim, une chapelle dédiée à Carlo Acutis. Comment faire pour que la relique fasse escale à Namur ? J’ai pris contact avec le Fr. Marco, le capucin qui accompagne la relique dans ses déplacements. Je ne comptais pas trop sur une réponse positive, j’avoue, quoique j’avais déjà réalisé un projet d’affiche ! La réponse de Frère Marco fut positive et, en quelques jours seulement, nous avons préparé cette visite obtenue in extremis pour le dimanche 28 juillet au matin. Et c’est ainsi que Namur fut la dernière étape d’un périple qui conduisit cette relique en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique, avant son retour à Assise.

    Cette journée a été belle et intense. Pour ma part, cela m’a poussé à approfondir le thème du cœur dans la vie spirituelle et humaine. Car il ne s’agissait pas tant d’accueillir un bout de Carlo – ce n’est pas du fétichisme – mais plutôt de laisser Carlo parler à notre cœur, nous dire quelque chose par rapport à l’état de notre cœur. Et comme l’a souligné le P. François Vanandruel, notre curé, dans son homélie devant une église remplie d’une belle assemblée, ce que nous avons à demander à Carlo, ce ne sont pas uniquement des guérisons ou d’autres choses, mais avant tout d’être des saints nous aussi, c’est-à-dire des personnes de communion.

    Après la messe, le Fr. Marco s’est tenu à la disposition de ceux qui désiraient être bénis avec cette relique du cœur de Carlo. Des familles, des jeunes, des grands-parents et des personnes âgées en cette Journée mondiale qui leur était dédiée, se sont alors avancés en procession pour déposer auprès de Carlo bien des fardeaux et repartir encouragés.

    Zenit : Comment est né le projet de cette chapelle dédiée à Carlo Acutis ? 

    P. F. Mathot : Le projet de la chapelle, c’est d’abord une photo de Carlo déposée sur un autel latéral de l’église par une paroissienne. Ensuite, lorsque j’ai eu l’intuition de lancer un pèlerinage paroissial à Assise pour le mois d’août 2022, je me suis dit : « Osons ». J’ai alors demandé, avec l’accord et le soutien de notre évêque Mgr Pierre Warin, une relique à l’évêque d’Assise, que nous avons obtenue et reçue lors de notre pèlerinage. 

    Nous avons aménagé cette chapelle au fond de notre église, d’abord avec du mobilier hétéroclite, puis nous avons fait appel à une architecte qui fréquente notre paroisse, Charlotte Decorte, pour qu’elle imagine l’aménagement qu’on peut voir aujourd’hui. Nous avons récolté les dons nécessaires à la réalisation du mobilier et la chapelle a été inaugurée et bénie le 15 octobre 2023.

    En plaçant Carlo dans notre paroisse, l’idée pour moi était de donner un saint protecteur aux nombreux enfants et jeunes qui la fréquentent.

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  • La "parole d'or", inspirée et brève...

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    pierre_chrysologue.jpg

    Alors que nombre de nos prédicateurs se croient obligés de pérorer de façon souvent interminable, le Père Bernard Pineau nous dit, à propos du saint du jour :

    "Depuis l'apôtre saint Pierre, nombreux ont été les saints et bienheureux à porter ce nom : on en compte une bonne vingtaine !

    La liturgie catholique fait aujourd'hui mémoire de saint Pierre Chrysologue. Il vécut en Italie au Ve siècle et devint évêque de Ravenne, qui était alors la résidence des empereurs d'Occident. Il fut avant tout un prédicateur très estimé du peuple et beaucoup de ses sermons sont parvenus jusqu'à nous. Sa prédication était cordiale et convaincante, avec comme qualités majeures la simplicité et surtout la brièveté !

    170 de ses homélies nous sont connues. Il fut proclamé docteur de l'Eglise en 1729.
    On l'avait surnommé chrysologue : parole d'or."

    source : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Pierre-Chrysologue

  • Pierre au Verbe d'Or (30 juillet)

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    Fêté aujourd'hui : saint Pierre Chrysologue que Dom Guéranger, dans son Année Liturgique, présente ainsi :

    "Pierre, surnommé Chrysologue, pour l'or de son éloquence, naquit à Forum Cornelii, dans l'Emilie, de parents honnêtes. Dès l'enfance, tournant son esprit vers la religion,il s'attacha à l'Evêque de cette ville,Cornelius, romain, qui le forma rapidement à la science et à la sainteté de la vie, et l'ordonna Diacre. Peu après, l'Archevêque de  Ravenne étant mort,  comme les habitants de cette ville envoyèrent, selon l'usage, à Rome, le successeur qu'ils avaient élu solliciter  du  saint Pape Sixte III la confirmation de cette élection, Cornélius se joignit aux députés de Ravenne, et emmena avec lui  son  diacre. Cependant l'Apôtre saint Pierre  et le Martyr saint Apollinaire apparurent en songe au Pontife romain, ayant au milieu d'eux un jeune lévite, et lui ordonnant de ne pas placer un autre que lui sur le siège archiépiscopal de Ravenne. Le Pontife n'eut pas plus tôt vu Pierre, qu'il reconnut en lui l'élu du Seigneur. Rejetant donc celui qu'on lui présentait, il promut, l'an de Jésus-Christ 433, le jeune lévite au gouvernement de cette Eglise métropolitaine. Les députés de Ravenne, offensés d'abord, ayant appris la vision, se soumirent sans peine à la volonté divine et acceptèrent avec le plus grand respect le nouvel Archevêque.

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  • "Un monde extrêmement vieux et fatigué..." (Pierre Chrysologue, 30 juillet)

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    La citation du jour

    Pierre Chrysologue

    Pour nous, le monde est extrêmement vieux et fatigué. Il a perdu ses forces; il perd ses facultés; les souffrances l’accablent; il crie sa défaillance; il porte tous les symptômes de sa fin… Nous sommes à la remorque d’un monde qui s’enfuit; nous oublions les temps à venir. Nous sommes avides d’actualité, mais nous ne tenons pas compte du jugement qui vient déjà. Nous n’accourons pas à la rencontre du Seigneur qui vient… Convertissons-nous; n’ayons pas peur de ce que le temps se fait court. Son temps à Lui, l’Auteur du temps, ne peut pas être rétréci…

    Saint Pierre Chrysologue, Sermon 167 – De la conversion (chemindamourverslepere.com)

  • L'émoi des catholiques et la résistance à la cérémonie des Jeux olympiques s'intensifient

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    Du Catholic Herald :

    L'émoi des catholiques et la résistance à la cérémonie des Jeux olympiques s'intensifient

    28 juillet 2024

    L'indignation ne cesse de croître à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, où les organisateurs ont jugé bon de tourner en dérision la Cène de manière hypersexualisée avec des drag-queens.

    La cérémonie du 26 juillet, au cours de laquelle la présence de drag-queens semblait être un thème récurrent, a été ponctuée d'un sketch où un groupe de drag-queens et une femme particulièrement rondelette portant une auréole de couronne se sont mis à poser à une table dans un style parodiant l'image emblématique du Christ et de ses apôtres lors de la Cène.

    La Conférence des évêques de France a publié une déclaration affirmant que si la cérémonie « a offert au monde une merveilleuse démonstration de beauté et de joie, riche en émotion et universellement acclamée », elle « a malheureusement aussi inclus des scènes de moquerie et de dérision du christianisme, ce que nous regrettons profondément ».

    « Nous pensons à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrage et la provocation de certaines scènes », affirment les évêques, ajoutant que « nous voulons qu’ils comprennent que la célébration olympique va bien au-delà des partis pris idéologiques de quelques artistes »

    Des personnalités de premier plan de l’Église catholique se sont rendues sur les réseaux sociaux pour exprimer leur tristesse face à ce qui s’est passé, certains le plaçant également dans un contexte plus large et préoccupant.

    « Le fondamentalisme laïc s'est désormais infiltré dans les Jeux olympiques, au point de blasphémer la religion de plus d'un milliard de personnes », a déclaré l'archevêque Salvatore Cordileone de l'archidiocèse de San Francisco sur X. « Feraient-ils cela avec n’importe quelle autre religion ? Je demande à tous nos fidèles de prier pour que la bonne volonté et le respect soient rétablis. »

    L'évêque Charles Jude Scicluna, archevêque de Malte, a également publié un message déclarant avoir contacté l’ambassadeur de France à Malte pour lui faire part de « sa détresse et de la déception de nombreux chrétiens face à l’insulte gratuite à l’Eucharistie lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 ». Il a encouragé les autres à envoyer un message à l’ambassadeur.

    L’évêque Robert Barron, l’une des voix catholiques les plus importantes et les plus connues aux États-Unis, a publié une vidéo de deux minutes sur les réseaux sociaux décriant la « grossière moquerie » de la foi chrétienne qui s’est produite au cours de la cérémonie.

    « Cette société post-moderne profondément laïque sait qui est son ennemi ; elle le nomme et nous devons la croire, elle nous dit qui c'est », déclare Barron, ajoutant : « Les catholiques ne doivent pas être timides » et doivent « résister » et faire entendre leur voix. »

    .L'évêque Barron dénonce une « moquerie grossière » de la Cène et de la foi chrétienne lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques

    Des groupes chrétiens au Royaume-Uni ont appelé les organisateurs des Jeux olympiques à présenter des excuses immédiates.

    « Les chrétiens du monde entier sont indignés par la parodie délibérément blasphématoire du tableau de Léonard de Vinci, La Cène , visible lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Paris », indique un communiqué de presse de l'organisation militante chrétienne Voice for Justice UK.

    « Ce tableau offensant a été interprété par un groupe de drag queens surmaquillées et pailletées, et était une expression ouverte de mépris pour le christianisme. »

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  • Des historiens congolais rendent hommage à l'oeuvre des franciscains belges

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    Un historien congolais, assistant à l'Université de Lubumbashi, préfacé par un professeur à l'Université de Kolwezi, rendent hommage à l'oeuvre des franciscains belges à l'époque coloniale et ultérieurement. C'est ce que l'on peut découvrir sous la plume de Paul Vaute sur son blog "Le Passé belge" :

    Hommages congolais aux franciscains belges

    Ils étaient huit au départ pour œuvrer dans le sud-est de la colonie, sur un territoire de 200.000 km². Avec des moyens dérisoires, ils ont évangélisé, construit et transmis un savoir précieux sur les langues et la mentalité africaines. Leurs successeurs noirs n’ont pas oublié de qui ils furent tributaires (1920-2022)

       Entre 1920, année de leur arrivée, et 1940, nonante missionnaires franciscains belges ont été actifs au Congo belge. En règle générale, après une décennie sur place, ils rentraient au pays pendant un an pour retrouver leur famille, se reposer, soigner les maladies ou infections dont la plupart étaient atteints, mais aussi collecter des fonds, témoigner et, si possible, susciter de nouveaux ouvriers pour la moisson. De ces fils de saint François d’Assise, un successeur africain, le frère Nicolas Tshijika Tshifufu, s’est fait l’historien. Je m’arrêterai ici au volume qu’il a consacré aux figures issues de la province flamande Saint-Joseph, en pointe sur ce terrain [1]. Elle comptait du reste des Wallons en son sein.

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  • Le pape aurait-il renoncé à interdire la messe tridentine ?

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    D'Élisabeth Caillemer sur le Journal du Dimanche :

    Le pape François prêt à rejeter l’interdiction de la messe traditionnelle ?

    Le pape François aurait décidé de ne pas signer un document visant à interdire strictement la messe traditionnelle en latin. Cette décision vise à éviter de raviver les tensions au sein des diocèses et à ne pas accroître la visibilité des groupes traditionalistes.

    Le pape François aurait décidé de ne pas signer un document interdisant de manière plus stricte la messe traditionnelle en latin. Cette information, rapportée par le blog américain Rorate Caeli le 22 juillet, fait suite à des rumeurs persistantes évoquées par ce même blog un mois plus tôt, selon lesquelles le Vatican se préparait à durcir les règles concernant la messe antérieure au Concile Vatican II (ou messe tridentine).

    L’article avait mentionné des « rumeurs graves, lourdes et persistantes » provenant de sources « très fiables », proches du cardinal Arthur Roche, préfet du Dicastère pour le Culte divin. Censé paraître le 16 juillet à l’occasion du troisième anniversaire du motu proprio Traditionis Custodes, ce texte était supposé en renforcer les restrictions en interdisant strictement à tous les prêtres, exceptés ceux des instituts traditionnalistes dits « Ecclesia Dei », ainsi qu’aux évêques, la célébration de la messe tridentine.

    D’après Rorate Caeli, le pape François ne l’aurait pas signé par crainte qu’il n’intensifie les tensions au sein des diocèses, qu’il n’accroisse la visibilité des groupes soutenant la messe tridentine et ne créé des « martyrs » de cette messe. Le Saint Père aurait en outre été influencé par de nombreux évêques, prêtres, fidèles et personnalités le suppliant de ne pas entreprendre une telle démarche. Parmi ces supplications, une pétition publiée le 3 juillet dans le Times de Londres et signée par une cinquantaine de personnalités britanniques dont Julian Fellowes, créateur de la série historique Dowton Abbey, plusieurs membres de la Chambre des Lords, l’historien Tom Holland et le prince Michael de Kent, membre de la famille royale britannique.

    « La liturgie traditionnelle est une “cathédrale” de textes et de gestes, qui s’est développée comme ces vénérables édifices au fil des siècles, indique notamment cette lettre, la détruire semble être un acte inutile et insensible. […] La capacité de l’ancien rite à encourager le silence et la contemplation est un trésor qu’il n’est pas facile de reproduire et qui, une fois disparu, est impossible à reconstruire. » Quelques jours plus tard, le cardinal Juan Sandoval Iniguez, archevêque émérite de Guadalajara (Mexique) écrivait au pape : « Ce que l’Église a célébré pendant quatre siècles, la messe de saint Pie V en latin, avec une liturgie riche et pieuse qui nous invite à pénétrer dans le mystère de Dieu, ne peut pas être mauvais. Pape François, ne laissez pas cela arriver. » Le 15 juillet, c’est l’archevêque de San Francisco, monseigneur Salvatore Cordileone qui demandait à son tour dans une lettre ouverte qu’aucune nouvelle restriction ne soit imposée à la célébration de l’ancienne messe.

    Le pape François les a-t-il réellement écoutés ? Est-ce pour cette raison que le document n’est pas sorti ? Certains assurent qu’il n’a jamais existé. Le journal La Croix, dans son édition du 1er juillet, avait qualifié ces spéculations de « bavardages » et de « fantaisies », s’appuyant sur plusieurs sources vaticanes. Fin juin, sur le site américain The Remnant, Diane Montagna avait en revanche qualifié de « sérieux, réel, et potentiellement imminent » le « risque » d’un nouveau document dont elle faisait remonter l’origine à la fin de l’année 2021.

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  • Les bienheureux Lucio Martínez Mancebo et ses 6 compagnons, martyrs espagnols (29 juillet 1936)

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    D'Evangile au Quotidien :

    BBx Lucio Martínez Mancebo et 6 compagnons
    Prêtres et religieux o.p. et martyrs
    († 29 juillet 1936)

    Lucio Martínez Mancebo, naît à Vegas del Condado (León) en 1902. En 1912 il entre au séminaire de León, en 1919 au noviciat de Solsona, en 1925 il est ordonné prêtre à Valence. 1930-1936 il est maître des novices et des étudiants, d’abord à Valence puis à Calanda. C’était un frère simple, de forte personnalité et de tempérament vigoureux, qu’il montra en faisant face aux études ecclésiastiques, qui lui coûtèrent beaucoup. Sa ténacité et son esprit religieux lui permirent d’atteindre le grade de lecteur. Il exerça comme professeur.
    En tant que sous-prieur de la maison, à l’arrivée de la persécution il veilla à ce que les élèves quittent le couvent et le village pour Saragosse. Quand ils partirent avec sa bénédiction, il leur conseilla, au cas où ils devraient donner leur vie pour la foi, de l’assumer vaillamment. Le soir du 27 juillet il décida que les religieux, en vêtements civils, quitteraient le couvent et se réfugieraient dans des maisons ou fuiraient. Avec quelques frères, il resta au couvent. Quand le couvent fut attaqué, ils durent partir aussi et se réfugier dans des maisons particulières. Quand ceux qui cachaient des frères furent menacés de mort, les frères sortirent dans la rue, furent arrêtés, et fusillés deux jours après. Dans le camion qui les emmenait au lieu du martyre, le P. Lucio commença d’une voix forte à prier le rosaire. Arrivés à destination, ils pardonnèrent à tous et moururent en criant « Vive le Christ Roi ! » Il avait 34 ans.

    Antonio López Couceiro, naît le 15 novembre 1869 à El Ferrol (La Coruña). Passe son enfance à Betanzos, entre en 1884 au séminaire d’Orense, où il fait sa philosophie, puis au séminaire conciliaire de Santiago où il fait la théologie. Il prend l’habit au couvent de Padrón en 1889. Il continue ses études à Corias et à Salamanque, est ordonné prêtre le 23 décembre 1893. Professeur à Vergara, maître des novices à Padrón. En 1912 il demande à être compté dans les restaurateurs de la Province d’Aragon. Homme de profond esprit religieux et d’un haut sens de l’austérité, ses pénitences physiques et morales étaient proverbiales. Il exerça des ministères variés. Caractère dur qu’il compensait et dominait avec sérieuse humilité et reconnaissance de ses limites. On a dit de lui que pour atteindre le sommet de la sainteté il ne lui manquait que le martyre : le Seigneur le lui accorda en juillet 1936. Le soir du 27 juillet, le P. Antonio fuit le couvent, et comme il ne pouvait courir aussi vite que ses compagnons, il tombe aux mains de ses poursuivants. Conduit en prison, il réconforte les religieux et laïcs détenus. Prêt au martyre, il montre l’exemple aux autres dans les heures tragiques qui précèdent le sacrifice de sa vie. Il leur rappela l'importance de la confession sacramentelle en ces moments, et l’absolue nécessité du pardon évangélique. Pour avoir voulu aider le religieux le plus âgé du groupe, qui se déplaçait avec difficulté, tous deux furent pris et fusillés avec tout le groupe de dominicains qui était resté au village. Blessé, tombé par terre, il joignit les mains, regarda le ciel, et on l’entendit murmurer: « Seigneur, pardonne-leur, parce qu’il ne savent pas ce qu’ils font!». Ce furent ses dernières paroles. Il avait 67 ans.

    Felicissimo Díez González, naît le 26 novembre 1907 à Devesa de Curueño (León). En novembre 1922 il entra comme novice à Solsona, fit ses études à Valence, et fut ordonné prêtre en 1930. Il enseigna la philosophie aux aspirants, à Calanda. Il était sévère avec tous mais surtout avec lui-même. Il était de ceux qui voyaient objectivement la situation sociale conflictuelle. Son esprit vif et pénétrant, entretenu par une étude constante, fit de lui un excellent professeur. Étant donné sa grande jovialité, parler ou avoir affaire avec lui était très agréable malgré la dureté de caractère qu’il réussissait à freiner.

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  • Sainte Marthe (29 juillet)

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    Sainte Marthe (source)

    sermon CIII sur l'évangile selon saint Luc

    Marthe et Marie étaient deux soeurs, proches non seulement par la chair mais aussi par la foi ; toutes deux s'étaient attachées au Seigneur, toutes deux servaient d'un même coeur le Seigneur présent dans la chair. Marthe l'accueillit comme on a coutume d'accueillir les voyageurs. Mais elle était la servante qui accueille son Seigneur, la malade son Sauveur, la créature son Créateur. Elle accueillit celui dont elle allait nourrir le corps afin d'être elle-même nourrie par l'Esprit. En effet, le Sei­gneur a voulu prendre la nature de l'esclave et, dans cette nature d'esclave, recevoir des esclaves sa nourriture, non par nécessité, mais par bonté. Car ce fut de la bonté, que de se laisser nourrir. Oui il avait un corps, qui le faisait avoir faim et soif.

    Ainsi donc, le Seigneur fut accueilli comme un hôte, lui qui « est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu, mais tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » Il adopte des esclaves pour en faire des frères, il rachète des captifs pour en faire ses cohéritiers. Mais que personne par­mi vous n'aille dire : « Heureux, ceux qui ont eu le bonheur d'ac­­cueil­lir le Christ dans leur propre maison ! » Ne vous plai­gnez pas, ne protestez pas parce que vous êtes nés à une épo­que où vous ne voyez pas le Seigneur dans sa condition char­nelle : il ne vous a pas privés de cet honneur. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, dit-il, c'est à moi que vous l'avez fait. »

    D'ailleurs, Marthe, toi qui es bénie pour ton service bien­fai­sant, permets-moi de te le dire : la récompense que tu cher­ches pour ton travail, c'est le repos. Maintenant tu es prise par toutes les activités de ton service, tu cherches à nourrir des corps mor­tels, aussi saints qu'ils soient. Lorsque tu seras venue à la patrie, trou­veras-tu un voyageur a qui offrir l'hospitalité ? un affamé à qui rompre le pain ? un assoiffé a qui donner à boire ? un mala­de à visiter ? un plaideur à réconcilier ? un mort à ensevelir ?

    Dans la patrie, il n'y aura plus tout cela. Alors, qu'y aura-t-il ? Ce que Marie a choisi. Là nous serons nourris, nous n'aurons plus à nourrir les autres. Aussi ce que Marie a choisi trouvera là sa plénitude et sa perfection : de cette table abondante de la parole du Seigneur, elle ne recueillait alors que les miettes. Voulez-vous savoir ce qu'il y aura là-bas ? Le Seigneur le dit lui-même, en parlant de ses serviteurs : « Vraiment, je vous le dis, il les fera mettre à table, et circulera pour les servir. »

    Saint Augustin