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Actualité - Page 1002

  • François Fillon : un chrétien libéral

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    De Laurent de Boissieu sur le site du journal La Croix (20 septembre):

    François Fillon se livre, chrétien et libéral

    Dans un ouvrage qui paraît (est paru) lundi 20 septembre, l’ancien premier ministre tente de se démarquer de Nicolas Sarkozy, son adversaire à la primaire présidentielle de 2016.

    François Fillon n’est pas homme à se livrer. Dans un ouvrage qui sort (est sorti) lundi 20 septembre (1), le candidat à la primaire présidentielle de 2016 se prête néanmoins à cet exercice personnel. Il revient sur ses racines familiales dans la Sarthe et consacre un chapitre à sa foi catholique. « J’ai été élevé dans cette tradition et j’ai gardé cette foi », explique celui va chaque année se ressourcer à l’abbaye bénédictine Saint-Pierre de Solesmes.

    « Aucune majorité ne reviendra sur le mariage pour les couples homosexuels. Il faut en revanche corriger les excès de cette loi », affirme-t-il, en continuant à dénoncer la remise en cause « à travers l’adoption ou la gestation pour autrui »de la filiation.

    « Prendre le temps du débat sur les questions de société »

    Concrètement, même s’il ne le dit pas ainsi, cela reviendrait donc – comme pour Nicolas Sarkozy – à instituer deux mariages : un mariage hétérosexuel et un mariage homosexuel sans droit à l’adoption.

    « Autant je suis partisan de foncer sur les réformes économiques, autant je crois à la nécessité de prendre le temps du débat sur les questions de société », insiste l’ancien premier ministre. De fait, s’il est élu président de la République, François Fillon avance un programme « radical » de réformes libérales : abrogation de la durée légale du travail (qui sera désormais négociée dans les entreprises avec un plafond de 48 heures hebdomadaires), recul de l’âge de la retraite à 65 ans, dégressivité de l’assurance-chômage (limitée à 75 % du salaire au lieu de 90 %), etc.

    Retour sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy

    Enfin, François Fillon revient également sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy, battu par François Hollande en 2012 « parce que le charme était rompu » et non « sur son bilan ». Un bilan qui, il est vrai, associe l’un et l’autre.

    Tout en prenant soin d’apporter quelques nuances, l’auteur dresse un portrait acéré de celui qu’il affrontera certainement à la primaire en le qualifiant d’« homme d’État vulnérable aux humeurs de l’opinion ». Une façon, par contraste, d’expliquer qu’il n’hésitera pas, lui, à « faire » les réformes promises, quitte à être « impopulaire ».

    –––––––––––––

    Statistiques ethniques, « un tabou qu’il faut faire sauter »

    Dans un entretien publié dimanche 20 septembre par le Journal du dimanche, François Fillon appelle à « faire sauter » le « tabou » des statistiques ethniques.« Si on veut vraiment piloter la politique d’immigration, comme je le préconise, permettre au Parlement de fixer chaque année le nombre de personnes que la France peut accueillir, ne pas subir une immigration qui ne viendrait que d’une seule région du monde, qui serait déconnectée de nos besoins économiques et de nos possibilités sociales, il faut avoir la possibilité de savoir qui on accueille », plaide-t-il.

    (1) Faire, Éd. Albin Michel, 320 pages, 20 €.

  • "Misericordia et misera" : la nouvelle Lettre apostolique de François est datée de ce jour

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Le pape signe sa Lettre apostolique pour « continuer à vivre la miséricorde »

    Il la remet à des représentants de diverses réalités ecclésiales

    Au terme de la célébration de conclusion de l’Année sainte de la miséricorde, le 20 novembre 2016, le pape François a signé sa Lettre apostolique Misericordia et misera, et l’a remise à des représentants de diverses réalités de l’Eglise.

    Ce document, qui sera rendu public le 21 novembre, entend aider le peuple de Dieu à « continuer à vivre la miséricorde avec la même intensité que durant le Jubilé extraordinaire », a expliqué le Saint-Siège dans un communiqué.

    A la fin de la messe, après avoir quitté ses vêtements liturgiques, le pape a signé sa Lettre depuis une petite table posée devant l’autel, place Saint-Pierre. Le message suivant a été annoncé en plusieurs langues à la foule présente : « La lettre entend rappeler que l’engagement à témoigner de façon cohérente l’amour miséricordieux du Père, ne cesse pas avec la clôture du Jubilé. Mais c’est la mission permanente de l’Eglise, parce que c’est ce qui constitue le cœur même de l’Evangile ».

    Le pape a ensuite remis sa Lettre apostolique à des représentants de l’Eglise du monde entier : au cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille (Philippines) ; à Mgr Leo William Cushley, archevêque de Saint Andrews et Edimbourg; à deux prêtres Missionnaires de la miséricorde de la République du Congo et du Brésil ; à un diacre permanent du diocèse de Rome et à sa famille ; à deux religieuses du Mexique et de Corée du Sud ; à une famille – parents, enfants et grands-parents – des Etats-Unis ; à un couple de jeunes fiancés ; à deux mères catéchistes d’une paroisse de Rome ; à une personne handicapée et à une personne malade.

    "Misericordia et misera" est en ligne sur le site du Vatican

  • Bruxelles, 26 novembre : Vêpres solennelles pour la vie naissante

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  • La stratégie de Fillon aurait été payante dans les milieux catholiques

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    D'Olivia Elkaim sur le site de La Vie :

    Pourquoi la stratégie de François Fillon a payé auprès des catholiques

    « Foncez, foncez, foncez ! » a tonné François Fillon en clôture de son dernier discours de campagne vendredi 18 novembre. L’ancien Premier ministre a accéléré dans le dernier tour de piste. Quatrième puis troisième homme de cette primaire de la droite, François Fillon s’est finalement hissé au deuxième tour de l’élection, déjouant tous les sondages qui pendant des mois ont annoncé un duel entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. Selon les premiers résultats divulgués par Thierry Solère, président du comité d'organisation de la primaire, il aurait obtenu 42,8% des voix sur près de 3000 bureaux de vote et pourrait donc faire face à Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy dimanche prochain.

    Le Sarthois a trouvé un soutien de poids auprès des catholiques mobilisés par la Manif pour tous et par Sens commun, mouvement politique au sein de Les Républicains créé dans la foulée de l’opposition au mariage des personnes de même sexe, et qui a rejoint sa campagne dès la fin août 2016. « Sens commun a senti qu'il avait un enracinement à la fois dans un territoire mais également dans des valeurs intangibles que nous partageons et qu'il souhaite décliner dans le réel », vante Christophe Billan, son président. Et d’ajouter : « Il incarne une droite sociale qui remet l'homme debout et au centre de tout, c'est cela qui nous a touchés. » Pour un proche de ce mouvement, la présence de l’ancien Premier ministre au deuxième tour de cette primaire valide l’intuition de certains catholiques de droite mobilisés depuis les grandes manifestations contre la loi Taubira : il faut cesser d’attendre le candidat idéal et travailler avec celui qui peut gagner et dont ils partagent certaines options idéologiques. En somme, il faut désormais « voter utile ».

    Fillon a réussi une sorte de synthèse entre un Juppé, jugé trop libéral sur le plan des mœurs, et un Sarkozy, jugé trop identitaire et trop peu ambitieux sur le volet économique.

    Pour autant, les lieutenants de François Fillon se gardent bien de le désigner comme le candidat des catholiques. « Traditionnellement, il n’y a pas de vote catholique en France, rappelle Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et président du groupe LR à la chambre haute. Mais on peut dire qu’il est le candidat des territoires, capable d’agréger le vote catholique et de tous ceux qui en ont assez que la France tombe. Il n’est pas un catholique identitaire. Il ne brandit pas sa foi de manière électoraliste. » Un tacle à peine masqué sur Alain Juppé, qui trois jours avant le premier tour a envoyé une lettre aux catholiques français… contrairement à François Fillon qui laboure ce sillon depuis plusieurs années. Selon Valérie Boyer, députée de Marseille et porte-parole du Sarthois, « ce n’est pas un bonimenteur. Il n’est pas dans l’esbroufe. Il n’est pas un catholique de cinéma, et les électeurs l’ont senti ».

    « En effet, cela a porté ses fruits, remarque Jérôme Fourquet, de l’IFOP. C’était une bonne stratégie car dans nos études, on voit que les catholiques pratiquants sont plus civiques que la moyenne. C’est une minorité active et déterminée. De surcroît, cela correspond à ses convictions. » Le député de Paris a démontré, au fil de sa campagne, son attachement à des valeurs qui plaisent à une frange de l’électorat catholique de droite.

    La suite est en accès payant

    Lire aussi : http://www.koztoujours.fr/tapis-rouge

  • Pour le pape, supprimer les enfants avant la naissance est un crime épouvantable

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Les flatteurs, le stress, le sens de l’humour… le pape se confie à TV2000

    Entretien pour la fin du Jubilé

    A l’occasion de la conclusion du Jubilé de la miséricorde, le pape François a accordé un entretien d’une quarantaine de minutes à la chaîne italienne TV2000. Au fil de l’échange avec le directeur de la chaîne Paolo Ruffini et le directeur de l’information Lucio Brunelli, le pape aborde des thèmes variés : le Jubilé, la condition des prisonniers, le respect de la vie. Mais aussi des sujets plus personnels : ses tentations, sa vision des flatteurs, son remède contre le stress, et l’utilité du sens de l’humour.

    Dans la transcription intégrale de l’entretien publiée par la chaîne télévisée de la Conférence épiscopale italienne, le pape évoque en ces termes l’Année de la miséricorde : « Le fait que le Jubilé n’ait pas eu lieu seulement à Rome, mais dans tous les diocèses du monde, (…) l’a un peu universalisé… Et cela a fait tant de bien, parce que c’était toute l’Eglise qui vivait ce Jubilé ».

    « L’amour de la vie quelle que soit la situation »

    Il voit cette année comme « une bénédiction du Seigneur » et « un grand pas en avant » dans le processus déjà entamé par ses prédécesseurs. La miséricorde, ajoute-t-il, est « un besoin » du monde, qui souffre de « la maladie de la fermeture du cœur, de l’égoïsme ». Les fruits de cette année ? Avec les graines semées, « le Seigneur fera grandir de bonnes choses, simples, quotidiennes, dans la vie des gens, mais pas spectaculaires », estime-t-il.

    Le pape revient aussi sur ses gestes de miséricorde accomplis un vendredi par mois, en formulant deux réflexions. La première naît de sa rencontre avec d’anciennes prostituées : « J’ai pensé à ceux qui payaient les femmes : n’est-ce pas eux qui avec cet argent, pour tirer une satisfaction sexuelle, aident les exploiteurs ? »

    Une deuxième rencontre marquante fut sa visite dans une maternité, où une femme qui avait accouché de triplés pleurait de la mort de l’un d’eux : « J’ai pensé à l’habitude de supprimer les enfants avant la naissance, ce crime épouvantable : on les supprime parce que c’est plus confortable (…) – c’est un très grave péché. Cette femme, qui avait trois enfants, pleurait pour celui qui était mort ». Et le pape de plaider pour « l’amour de la vie, quelle que soit la situation ».

    « Justice et miséricorde sont une seule chose »

    Durant ce long entretien, le pape assure que « le plus grand ennemi de Dieu est l’argent : le diable entre toujours par les poches. C’est sa porte d’entrée ». « Il faut lutter pour faire une Eglise pauvre pour les pauvres, selon l’Evangile », insiste-t-il.

    Il fustige par ailleurs « la rigidité morale », faisant observer que si la justice est « importante », elle est inséparable de la miséricorde : « Justice et miséricorde sont une seule chose en Dieu. La miséricorde est juste et la justice est miséricordieuse ». Pour le pape, la maladie de ce monde est « la cardiosclérose », c’est-à-dire « l’incapacité de ressentir de la tendresse, (…) le cœur dur », et la miséricorde est « le médicament contre cette maladie ».

    Le pape François dénonce à nouveau une « troisième guerre mondiale en morceaux ». « Une vie vaut plus qu’un territoire », rappelle-t-il en pointant du doigt les fabricants d’armes pour qui « c’est la vie qui a le moins de valeur ».

    Il plaide aussi une nouvelle fois pour la réinsertion des détenus car « il n’y a pas de vraie peine sans espérance ». Au contraire, « le mur », que ce soit la réclusion à perpétuité qui est « une peine de mort un peu couverte », ou la peine capitale, « n’aide pas ». Il faut que la prison soit « comme un ‘purgatoire’, pour se préparer à la réinsertion ».

    Le pape, les tentations, l’humour et les flatteurs

    Le pape répond aussi à des questions plus personnelles, notamment sur ses tentations : « Les tentations du pape, explique-t-il, ce sont les tentations de n’importe quelle personne. (…) Selon les faiblesses de la personnalité, que le diable cherche toujours à utiliser pour entrer, qui sont l’impatience, l’égoïsme, la paresse… les tentations nous accompagneront jusqu’au dernier moment ».

    « Le sens de l’humour est une grâce que je demande tous les jours, affirme l’évêque de Rome ; que je sache rire d’une plaisanterie ». C’est « la capacité d’être un enfant devant Dieu », de « louer le Seigneur par un sourire et une bonne plaisanterie ».

    Le pape François confie qu’il est « allergique aux flatteurs » : « Les détracteurs parlent mal de moi, et je le mérite, parce que je suis un pécheur (…). Je le mérite pour ce que [le détracteur] ne connaît pas ». Mais « flatter une personne pour un but, caché ou visible, pour obtenir quelque chose pour soi-même », c’est « indigne ».

    Le secret pour ne pas être stressé ? « Je prie, répond le pape : cela m’aide beaucoup. (…) La prière est une aide pour moi, c’est rester avec le Seigneur. Je célèbre la messe, je prie le bréviaire, je parle avec le Seigneur, je prie le chapelet …. Puis, je dors bien : c’est une grâce du Seigneur, je dors comme une souche ».

    Quant à la santé, « je fais ce que je peux et pas plus : je me mesure un peu », assure le pape François qui va célébrer ses 80 ans le 17 décembre prochain.

  • Le pape aux nouveaux cardinaux : "aimez, faites du bien, bénissez et priez"

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    De zenit.org

    « Aimez, faites du bien, bénissez et priez », les impératifs des nouveaux cardinaux

    Homélie du pape lors du consistoire du 19 novembre (Texte intégral)

    Le passage de l’Évangile que nous venons d’entendre (cf. Lc 6, 27-36), beaucoup l’ont appelé ‘‘ le discours de la plaine’’. Après l’institution des Douze, Jésus est descendu avec ses disciples là où une multitude l’attendait pour l’écouter et pour se faire guérir. L’appel des Apôtres est accompagné par ce ‘‘se mettre en route’’ vers la plaine, pour la rencontre avec une multitude qui, comme le dit le texte de l’Évangile, était ‘‘tourmentée’’ (cf. v. 18). L’élection, au lieu de les maintenir en haut sur la montagne, au sommet, les conduit au coeur de la foule, les met au milieu de ses tourments, au niveau de leur vie. De cette manière, le Seigneur leur révèle ainsi qu’à nous que le vrai sommet s’atteint dans la plaine, et la plaine nous rappelle que le sommet se trouve dans un regard et spécialement dans un appel : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (v. 36).

    Une invitation accompagnée de quatre impératifs, nous pourrions dire de quatre exhortations, que le Seigneur leur adresse pour modeler leur vocation concrètement, dans le quotidien de l’existence. Ce sont quatre actions qui donneront forme, qui donneront chair et rendront tangible le chemin du disciple. Nous pourrions dire que ce sont quatre étapes de la mystagogie de la miséricorde : aimez, faites du bien, bénissez et priez. Je pense que nous pouvons être d’accord sur ces quatre aspects et qu’ils nous paraissent également raisonnables. Ce sont quatre actions que nous réalisons facilement avec nos amis, avec les personnes plus ou moins proches, proches par l’affection, par les goûts, par les habitudes.

    Le problème surgit lorsque Jésus nous présente les destinataires de ces actions, et en cela il est très clair, il n’utilise pas des figures de style ni des euphémismes. Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous traitent mal (cf. vv. 27-28).

    Et ce ne sont pas des actions qui viennent spontanément envers des personnes qui sont devant nous comme adversaires, comme ennemis. Face à elles, notre attitude première et instinctive, c’est de les disqualifier, de les discréditer, de les maudire : dans beaucoup de cas, nous cherchons à les ‘‘diaboliser’’, en vue d’avoir une ‘‘sainte’’ justification pour nous débarrasser d’elles. Au contraire, en ce qui concerne l’ennemi, celui qui te hait, qui te maudit ou te diffame, Jésus nous dit : aime-le, fais-lui du bien, bénis-le et prie pour lui.

    Nous nous trouvons face à l’une des caractéristiques propres du message de Jésus, là où se cache sa force et son secret ; de là proviennent la source de notre joie, la puissance de notre mission et l’annonce de la Bonne Nouvelle. L’ennemi est quelqu’un que je dois aimer. Dans le coeur de Dieu, il n’y a pas d’ennemis, Dieu n’a que des enfants. Nous élevons des murs, nous construisons des barrières et nous classons les personnes. Dieu a des enfants et pas précisément pour s’en débarrasser. L’amour de Dieu a la saveur de la fidélité envers les personnes, car c’est un amour viscéral, un amour maternel/paternel qui ne les laisse pas dans l’abandon, même lorsqu’elles ont commis des fautes. Notre Père n’attend pas que nous soyons bons pour aimer notre monde, il n’attend pas que nous soyons moins injustes ou parfaits pour nous aimer ; il nous aime parce qu’il a choisi de nous aimer, il nous aime parce qu’il nous a donné le statut de fils. Il nous a aimés même lorsque nous étions ses ennemis (cf. Rm 5, 10). L’amour inconditionnel du Père envers tous a été et est une vraie exigence de conversion pour notre pauvre coeur qui tend à juger, à diviser, à opposer et à condamner. Savoir que Dieu continue d’aimer même celui le rejette est une source illimitée de confiance et un encouragement pour la mission. Aucune main sale ne peut empêcher que Dieu y mette la Vie qu’il désire nous offrir.

    Notre époque est caractérisée par de grandes problématiques et interrogations à l’échelle mondiale. Il nous arrive de traverser un temps où émergent de nouveau de manière épidémique, dans nos sociétés, la polarisation et l’exclusion comme l’unique façon possible de résoudre les conflits. Nous voyons, par exemple, comment rapidement celui qui est à côté de nous non seulement possède le statut d’inconnu ou d’immigré ou de réfugié, mais [encore] devient une menace, acquiert le statut d’ennemi. Ennemi parce qu’il vient d’un pays lointain ou parce qu’il a d’autres coutumes. Ennemi par la couleur de sa peau, par sa langue ou par sa condition sociale, ennemi parce qu’il pense différemment et aussi parce qu’il a une autre foi. Ennemi par… Et, sans que nous ne nous en rendions compte, cette logique s’installe dans notre manière de vivre, d’agir et de procéder. Donc, tout et tous commencent à avoir une saveur d’inimitié. Peu à peu, les différences sont transformées en symptômes d’hostilité, de menace et de violence. Que de blessures s’élargissent à cause de cette épidémie d’inimitié et de violence, qui s’imprime dans la chair de beaucoup de sans-voix, parce que leur cri s’est affaibli et est réduit au silence à cause de cette pathologie de l’indifférence ! Que de situations de précarité et de souffrance sont semées à travers cette prolifération de l’inimitié entre les peuples, entre nous ! Oui, entre nous, dans nos communautés, dans nos presbytères, dans nos réunions. Le virus de la polarisation et de l’inimitié imprègne nos façons de penser, de sentir et d’agir. Nous ne sommes pas immunisés contre cela et nous devons être attentifs afin que cette attitude n’occupe pas notre coeur, car cela serait contre la richesse et l’universalité de l’Église que nous pouvons toucher de la main dans ce Collège Cardinalice. Nous provenons de pays lointains, nous avons des coutumes, des couleurs de peau, des langues et des conditions sociales différents ; nous pensons de manières différentes et nous célébrons aussi la foi par des rites différents. Et rien de tout cela ne nous rend ennemis, au contraire, c’est l’une de nos plus grandes richesses.

    Chers frères, Jésus ne cesse de ‘‘descendre de la montagne’’, il ne cesse de vouloir nous insérer au carrefour de notre histoire pour annoncer l’Évangile de la Miséricorde. Jésus continue de nous appeler et de nous envoyer dans la ‘‘plaine’’ de nos peuples, il continue de nous inviter à passer notre vie en soutenant l’espérance de nos gens, comme signes de réconciliation. Comme Église, nous continuons à être envoyés pour ouvrir nos yeux afin de regarder les blessures de tant de frères et soeurs privés de leur dignité, privés dans leur dignité.

    Cher frère nouveau Cardinal, le chemin vers le ciel commence dans la plaine, dans le quotidien de la vie rompue et partagée, d’une vie dépensée et donnée. Dans le don quotidien et silencieux de ce que nous sommes. Notre sommet est cette qualité de l’amour : notre but et notre aspiration c’est de chercher dans la plaine de la vie, avec le peuple de Dieu, à nous transformer en personnes capables de pardon et de réconciliation.

    Cher frère, aujourd’hui, on te demande de garder dans ton coeur et dans celui de l’Église cette invitation à être miséricordieux comme le Père, en sachant que « si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 49).

    © Librairie éditrice du Vatican

  • Samedi 19 novembre 2016 : consécration de la Pologne au Christ-Roi

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    Lu aujourd’hui sur le blog « Salon Beige », ce ‘post’ de Michel Janva :

    Les évêques de Pologne, le président de la République, le Premier ministre, les présidents de la Diète et du Sénat et quelque 100 000 fidèles ont participé aujourd’hui à Cracovie, au Sanctuaire de la Miséricorde Divine, à l’ « Acte d’accueil du Christ comme Roi et Seigneur de Pologne ». Cet acte solennel avait été précédé d’une neuvaine.

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    Début de cet acte :

    "O Roi immortel des âges, Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur ! En cette année jubilaire du 1050e anniversaire du baptême de la Pologne, en ce jubilé extraordinaire de la Miséricorde, nous, les Polonais, nous nous tenons devant Vous, avec nos autorités, le clergé et le laïcat, pour reconnaître votre règne, nous soumettre à votre loi, vous consacrer notre patrie et tout notre peuple. [Lire la suite]

    Conclusion de l'acte solennel :

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    "Ici, la Pologne, à l'occasion du 1050e anniversaire de son baptême,

    A officiellement accepté la royauté de Jésus-Christ.

    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit:
    Comme il était au commencement, est maintenant et sera pour toujours. Amen."

    Ref. Consécration de la Pologne au Christ-Roi

    JPSC

  • Se taire est souvent préférable

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    De l'Abbé Dinouart dans l'Art de se taire (1771) :

    1. On ne doit cesser de se taire, que quand on a quelque chose à dire qui vaut mieux que le silence.
    2. Il y a un temps pour se taire, comme il y a un temps pour parler.
    3. Le temps de se taire doit être le premier dans l'ordre; et on ne sait jamais bien parler, qu'on n'ait appris auparavant à se taire.
    4. Il n'y a pas moins de faiblesse, ou d'imprudence à se taire, quand on est obligé de parler, qu'il y a de légèreté et d'indiscrétion à parler, quand on doit se taire.
    5. Il est certain qu'à prendre les choses en général, on risque moins à se taire qu'à parler.
    6. Jamais l'homme ne se possède plus que dans le silence : hors de là, il semble se répandre, pour ainsi dire, hors de lui-même, et se dissiper par le discours, de sorte qu'il est moins à soi qu'aux autres.
  • Lille, 26 - 27 novembre : "Forum Jésus le Messie" pour mesurer l'extraordinaire force de conviction des musulmans convertis

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    Pour ceux que les relations entre Chrétienté et islam intéresse, pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de mesurer l'extraordinaire force de conviction des musulmans convertis, assister à ce forum et venir écouter une palette de intervenants passionnants est très chaudement recommandé. Inscrivez-vous!

    Du samedi 26 novembre 2016 à 9h15 au dimanche 27 novembre 2016 à 17h00 à MARCQ EN BAROEUL

    Programme des 26 & 27 novembre 2016 à LILLE

    Samedi 26 novembre 2016 : Salle Saint Paul, 22 rue Gallieni - 59700 MARCQ EN BAROEUL

    09H15 : Accueil

    09H30 : Conférence : Dieu miséricordieux en islam et Miséricorde en Jésus-Christ : quelle différence ?, Père Guy PAGES

    10H30 : Présentation des stands et associations

    11H00 : MESSE

    12H15 : Découverte des stands et déjeuner tiré du sac

    14H00 : Conférence : Peut-on annoncer l'Evangile aux musulmans ?, Père Samir Khalil SAMIR

    14H45 : Découverte des stands et associations

    15H15 : Conférence : Quelle liberté d'expression au sujet de l'islam ?, maître Frédéric PICHON

    16H00 : Pause et découverte des stands

    16H30 : Conférence : recherche historique sur les origines de l'islam, Odon LAFONTAINE

    17H30 : Pause et découverte des stands

    18H00 : Conférence : Perspective eschatologique et annonce I, Françoise BREYNAERT               

    19H00 : Dîner, tiré du sac

    20H30 : Veillée prière : chants, témoignage, adoration

    Dimanche 27 novembre 2016 : Salle Saint Paul, 22 rue Gallieni - 59700 MARCQ EN BAROEUL

    9H15 : Accueil

    9H45 : Conférence : Comment évangéliser les musulmans ? Père Henri BOULAD

    11H00 : MESSE

    12H30 : Déjeuner et découverte des stands

    14H00 : Conférence : islam / christianisme : quel Dieu pour quel homme ?, Annie LAURENT

    15H00 : Pause et découverte des stands

    15H30 : Conférence : Perspective eschatologique et annonce II, Odon LAFONTAINE

    16H00 : Atelier : Dialogue et annonce, Mission Angélus

    17H00 : Conclusion Prière finale

    Adresse : Salle Saint Paul
    22 rue Gallieni
    59700 MARCQ EN BAROEUL

    S'INSCRIRE

  • Mgr De Kesel a été créé cardinal

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    Jozef De Kesel est créé cardinal: le primat belge entre dans la plus haute sphère de l'Église

    http://www.lalibre.be/actu/belgique/officiel-mgr-de-kesel-nouveau-cardinal-belge-58302666cd70d913edce5084

  • A Liège le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures : deux chorales polonaises chantent le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle). A l’orgue : François Houtart.

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    A Liège, le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures la chorale « Liquescentes » de Poznań et le « Studium » de Musique sacrée de Lódz chantent  le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle) à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132).

    Le Petit Office de l’Immaculée Conception est  une version populaire condensée des offices de Matines, Prime , Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies de la liturgie catholique. Sa composition est attribuée au franciscain milanais Bernardin de Busto (XVe siècle) mais c’est au jésuite espagnol saint Alphonse Rodriguez ( XVIe  siècle)  qu’on doit surtout sa diffusion  au temps de la Contre-Réforme. Les prières de ce Petit Office ont été approuvées solennellement par un bref du pape Pie IX, dans la foulée de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception (1854).

    L’Ensemble vocal polonais  « Liquescentes »  qui interprète ce Petit Office  avec le « Studium » de musique sacrée de Lódz s’est constitué en octobre 2004, lors de la Semaine de la Culture Chrétienne organisée par les Pères dominicains à Poznań . Il se spécialise dans l’exécution et la propagation du chant grégorien et collabore avec les Pères de l’abbaye bénédictine de Triors en France.

     François Houtart tiendra les parties d’orgue dans cette prestation. Il a été l’élève d’Hubert Schoonbroodt au Conservatoire royal de Bruxelles et a travaillé avec des  maîtres de l’orgue tels que Jean Guillou, Carlo Hommel,  Jean Boyer ou  André Isoir  et poursuivi une carrière internationale qui l’a mené dans quatorze pays enropéens, au Canada et en Amérique latine.

    P.A.F. : libre

    Autres renseignements : tel 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

    JPSC