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Actualité - Page 1000

  • Statistiques de l’Eglise : l’Afrique apparaît comme le continent de l’espérance

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    De Jean Avesnes sur le site « info catho » :

    Le nombre de catholiques dans le monde poursuit son expansion, surtout en Afrique, d’après les chiffres tirés de l’annuaire statistique de l’Église, mis à jour au 31 décembre 2014 et publiés le 23 octobre dernier par l’agence Fides à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale.

    Le Bureau Central des Statistiques de l’Église, évoque une Église dynamique dans un monde en mutation. L’Afrique apparait comme le continent de l’espérance pour l’Église catholique tandis que le nombre des ministres ordonnés, notamment religieux, enregistre un fléchissement surtout en Europe. Première donnée réconfortante : entre 2005 et 2014 (la période prise en considération par les auteurs de l’étude) le nombre des catholiques baptisés a augmenté à un rythme qui dépasse largement celui de la population mondiale : + 14,1 % contre + 10,8 %, à l’exception de l’Océanie.

    En 2014, le monde comptait ainsi 1272 millions de catholiques, soit 157 millions de plus qu’en 2005. 23 % de la communauté catholique mondiale vit en Europe, mais ce continent est le moins dynamique du monde, du point de vue du catholicisme. Depuis plusieurs années, les baptisés catholiques constituent environ 40 % de la population européenne. Au contraire, le continent africain est de loin le plus dynamique. Le rythme de croissance des baptisés catholiques dépasse 40 %, alors que la population africaine croit au rythme de 23,8 %. Les catholiques africains représentent désormais 17 % des catholiques du monde entier. L’Amérique enregistre un léger fléchissement mais continue d’accueillir près la moitié des catholiques baptisés.

    En Afrique, le nombre des prêtres, diocésains et religieux, a augmenté de 32,6 % entre 2005 et 2014, En Europe il a chuté de plus de 8 %. Par ailleurs, autre donnée étonnante : après une période de dynamisme entre 2005 et 2011, la croissance s’est arrêtée et ce phénomène se poursuit. Cela vaut aussi pour le nombre des séminaristes dont la diminution à partir de 2011 touche tous les continents à l’exception de l’Afrique et atteint 17,5 % en Europe.

    En 2014, les séminaristes d’Afrique et d’Asie représentaient 53,9 % du total mondial. L’Afrique compte actuellement 66 séminaristes pour 100 prêtres, ce qui laisse espérer un renouvellement générationnel, tandis que l’Europe n’en compte que 10 contre 100, ce qui laisse présager un vieillissement rapide du clergé. Le clergé religieux est plus touché que le clergé diocésain. En ce qui concerne les vocations féminines, 38 % des religieuses vivent encore en Europe, mais c’est justement sur le vieux continent, ainsi qu’en Amérique et en Océanie que leur nombre décline sensiblement.

    Source

    Ref. Statistiques de l’Eglise : l’Afrique apparaît comme le continent de l’espérance

    Ci-dessous, une visite épiscopale au Kwilu (RDC)

    JPSC

  • Pourquoi l’avortement est LE tabou de notre société redevenue primitive

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    Juppé.jpegA l’occasion du débat qui a opposé, hier soir, les deux candidats à la désignation du candidat des « Républicains » à l’élection du prochain président de la France, on a pu entendre Alain Juppé réaffirmer que l’avortement était « un droit » et des journalistes s’indigner que son concurrent, François Fillon, puisse déclarer qu’à titre personnel et sans la remettre en cause, il n’était pas favorable à cette pratique aujourd’hui largement dépénalisée dans les sociétés occidentales libertaires. Commentaire de Philippe Maxence sur le site du bi-mensuel « L’Homme Nouveau » :

    « De manière inattendue, la question de l’avortement s’est invitée dans le débat politique. Arrivé à la deuxième place de cette primaire, Alain Juppé a accusé François Fillon de variations coupables sur ce sujet. Ce dernier s’en est défendu, rappelant, à juste titre, qu’il n’avait jamais remis en question la loi Veil. Il aurait pu également souligner qu’il avait considéré naguère Simone Veil comme la conscience morale de la République…

    L’avortement reste donc la ligne de démarcation partageant le camp du bien – forcément ouvert et progressiste – du camp du mal – forcément réactionnaire, passéiste ou, pour employer les mots d’Alain Juppé : « extrêmement traditionaliste ». Lors de son meeting du deuxième tour de la primaire, le maire de Bordeaux a justement proclamé que l’avortement était un drame pour les femmes (sans aborder pourtant le cas de l’enfant à naître pour lequel c’est un drame mortel), mais était aussi un « droit fondamental ». On pourrait se demander pourquoi ce « drame-droit » est dans notre société devenu un tabou, au point qu’aucun homme politique n’est en mesure de s’y opposer ou de simplement oser proposer des alternatives.

    L’avortement, c’est l’achèvement de la modernité

    C’est que l’avortement est la quintessence du système de la démocratie moderne. Il est l’expression la plus poussée de la souveraineté de l’être humain, l’affirmation la plus absolue de son autonomie radicale, l’incarnation la plus totale de la liberté individuelle. L’avortement, c’est l’achèvement de la modernité, l’eau baptismale du système idéologico-institutionnel dans lequel nous sommes plongés. À défaut d’en prendre conscience et d’accepter en priorité de porter nos efforts à le remettre en cause, nous ne cessons de le conforter par des choix de demi-mesures. Nous colmatons peut-être des brèches dans l’urgence, mais ce sont celles d’un mur qui risque de nous écraser.

    L’impossibilité de parler de l’avortement, de pouvoir le remettre en cause, de proposer des solutions alternatives (qui existent) font bien de ce sujet le tabou de notre société. C’est-à-dire un thème sacralisé en dehors de tout champs rationnel, laissant seulement la place à la seule émotivité qui déferle et emporte tout sur son passage. Notre société tend ainsi à se disloquer et à redevenir primitive. »

    Ref. Pourquoi l’avortement est LE tabou de notre société redevenue primitive

    JPSC

  • Bolland (Herve) : tricentenaire de l'église Saint-Apollinaire; programme des festivités

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    G_Bolland.jpgTricentenaire de l'église Saint-Apollinaire de Bolland

    CALENDRIER des activités programmées en 2016 et 2017

    • Dim. 4 décembre : 15 h Concert LOUBISTOK (Ukraine) (087/675573)
    • Sam. 24 décembre : Messe de minuit
    • Dim. 15 janvier 13 h 30 Promenade guidée par July de Leval (A.S.R.E.P.H.) : « Autour d'une église tricentenaire »
    • Dim. 19 février, 15 h : Concert par l'Harmonie de Gemmenich
    • Sam. 18 mars, 18 h : Fête du Patro sur le thème du tricentenaire
    • Dim. 30 avril : Messe Festive en Wallon pour toute l'Unité Pastorale
    • Ven. 5 et sam. 6 mai : (« Fête de la bière » organisée par la Jeunesse) : Lancement de la Bière spéciale Saint-Apollinaire et Pique-nique bollandois
    • Sam. 3 et dim. 4 juin : Eglises ouvertes Concours de photos et de dessins d'enfants
    • Ven 23 juin : Marche des Ecoles Association des Parents Passage à l'église
    • Lun. 10 juillet 20 h : Concert Dzvinha (Ukraine) chant et bandouras, trente musiciennes
    • Dim. 23 juillet : Procession exceptionnelle à l'occasion de la fête; 7h30 : aubades et cortèges vers l'église Messe à 9h ; Procession des « 300 pèlerins » à 10 h, tour de Lescours-Sarémont
    • Dim. 15 août : Procession du 15 août vers la chapelle de Noblehaye, puis messe
    • Sam. 9 et dim. 10 septembre : Participation aux Journées du Patrimoine, avec exposition de peintures et du trésor
    • Dim. 17 septembre : Rentrée du Patro (avec eucharistie à 11 h)
    • Dim. 15 octobre, 15 h : L'orgue et les chorales de Bolland
    • Dim. 29 octobre, 9 h30 : Promenade guidée par Gilbert Lesoinne « L'héritage des comtes de Lannoy à Bolland » dans le cadre des « Ballades des Saveurs » Pays de Herve
    • Dim. 12 novembre : Célébration officielle du 300e, messe avec Mgr l'Évêque de Liège, agapes bollandoises et clôture des festivités"
  • L'Université de la Vie 2017 sera présente en janvier à Bruxelles, Liège et Mons

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    Formation Université de la vie 2017 : FONDER LA BIOPOLITIQUE

    vslider_VITa_udv2017

    La 12ème édition de l’Université de la vie, cycle de formation en bioéthique d’Alliance VITA, aura lieu les lundis 9, 16, 23 et 30 janvier 2017. Dans le contexte du débat électoral français, mais aussi des enjeux internationaux des débats bioéthiques, cette session aura pour thème : Fonder la BiopolitiqueComment agir pour une politique au service de la vie. Cette formation se déroulera en visioconférence dans une centaine de villes, en France et dans une demi-douzaine d’autres pays.

    Déjà suivie par plus de 25 000 personnes les années précédentes, l’Université de la vie 2017 s’adresse autant à ceux qui y ont déjà participé qu’aux « nouveaux arrivants ».


    Cette année, la formation propose un passage de la politique vers la biopolitique.
    L’enjeu clé des années à venir est la place de l’homme dans la société. Le thème «Fonder la Biopolitique» permet de s’interroger sur :

    • ce qui fonde la dignité humaine, entre l’animal et le robot.
    • l’impact du statut du début de la vie humaine, dès l’embryon, sur l’ensemble d’un projet de société.
    • le rôle politique de la famille, dans la société liquide.
    • l’importance clé du statut du corps humain dans le corps social face à l’explosion des biotechnologies et au défi transhumaniste.

    Pour rendre possibles des options biopolitiques humaines, les seules dignes de l’homme, il faut se former pour pouvoir ensuite agir. C’est le but de ces quatre soirées, qui permettront à chacun de réfléchir et de prendre position personnellement face aux défis humanitaires, politiques et culturels à relever.

    Le thème 2017 sera abordé avec l’approche spécifique d’Alliance VITA nourrie d’une part, de l’expérience de ses services d’écoute, et d’autre part, de son travail de sensibilisation du public et des décideurs.

    François-Xavier Pérès, Tugdual Derville, Caroline Roux, Henri de Soos et Valérie Boulanger partageront leurs analyses et expliciteront les convictions et les façons d’agir de l’association, avec une animation globale assurée par Blanche Streb.

    Leurs interventions seront complétées, comme chaque année, par de très nombreux invités : philosophes, sociologues, ainsi que par les témoignages de personnalités engagées sur le terrain.

    Pour​ la quatrième fois, l’Université de la vie sera diffusée dans toute la France en simultané dans une centaine de salles, par un système de visioconférence depuis une salle parisienne. L’Université de la vie sera également proposée à l’international. Les villes de Bruxelles, Liège, Mons, Lausanne, Zurich, notamment, assureront une retransmission. Un effort particulier sera de plus effectué pour faciliter l’interactivité au sein des salles et entre elles.

    ​​Dates des soirées : les lundis 9, 16 et 23 et 30 janvier, de 20h15 à 22h30.

    ​​Informations et inscriptions sur : http://www.universitedelavie.fr

  • Pour une politique de prévention de l’avortement en Europe

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    Europe: pour une politique de prévention de l’avortement

    « Droit et prévention de l’avortement en Europe »

    Le Centre européen pour le droit et la justice vient de publier « Droit et prévention de l’avortement en Europe« .

    En comparant la situation dans les différents pays européens, nous avons constaté que certains pays sont parvenus à réduire très fortement le taux de recours à l’avortement, y compris auprès des jeunes.

    L’Allemagne, par exemple, a réduit le recours à l’avortement de 20 % en 10 ans.

    L’Italie plus encore est parvenue à réduire l’avortement de 50 %, alors que, en France, le taux d’avortement demeure très élevé, à plus de 200 000 avortements par an ; le double de ce qui est pratiqué en Allemagne, le double de ce qui est pratiqué en Italie ; et l’avortement continue d’augmenter auprès des jeunes.

    Ce livre fait ce constat objectif. Plus encore il présente quels peuvent être, et quels sont les fondements d’une politique réelle de prévention de l’avortement en Europe.

    Le droit européen et le droit international font obligation aux États de prévenir l’avortement.

    Nous souhaitons par ce livre donner une fondation à la fois factuelle, juridique et politique pour mettre en œuvre une politique de prévention de l’avortement.

    À cette fin, nous lançons un appel aux élus et aux responsables politiques pour qu’ils sortent de l’approche purement idéologique et dogmatique de l’avortement et s’engagent volontairement dans une démarche de prévention de l’avortement sous l’angle d’une politique de santé publique de prévention, en particulier auprès des jeunes.

    Le texte de l’Appel se trouve ici.

  • Des retraites d'Avent sur le web

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    * Avec les Carmes de Paris : Retraite Avent 2016 : Introduction

    bandeau-avent-2016« S’approcher de l’Enfant-Dieu », une route que vous êtes plus de 13. 400 à suivre avec le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, nouvellement béatifié le 19 novembre dernier. 

    Après cette introduction à notre retraite pour entamer notre marche, vous recevrez le contenu de la 1ère semaine de l’Avent dans 2 jours (vendredi 25 novembre), puis chaque vendredi pour les semaines suivantes. Pour les nouveaux retraitants, merci de lire les recommandations ci-dessous avant de télécharger le texte de l’introduction.

    Pour vivre une retraite féconde, nous vous invitons à trois attitudes : 
    1. Discernement : certains textes vous rejoindront plus ou moins. Ne cherchez pas à tout lire ou saisir mais arrêtez-vous sur ce qui vous fait grandir dans votre chemin spirituel.
    2. Prière : les textes reçus auront de l’intérêt si vous prenez le temps de prier avec eux. Pas de retraite véritable sans temps de prière personnelle!
    3. Communion : nous marchons ensemble. Prions les uns pour les autres, en particulier pour les nombreux chrétiens d’Irak qui suivent aussi cette retraite par un autre réseau.
    Téléchargez l’introduction à la retraite  » S’approcher de l’Enfant-Dieu  » sous 3 formats en cliquant sur un lien ci-dessous :

    Inscriptions toujours ouvertes : sur l’article de présentation de la retraite ou directement via le formulaire d’inscription.

    *Avec une communauté dominicaine : Viens habiter parmi nous  -  Avent dans la Ville 2016 -

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    Comment vivre de vrais préparatifs à la belle fête de Noël qui s’annonce ? Le temps liturgique de l’Avent est ce temps prévu pour préparer nos cœurs. Le Seigneur va bientôt naître. Il va trouver sa place parmi les hommes. Pourquoi pas dans nos vies ? Durant ce Temps de l’Avent, le Seigneur peut devenir l’hôte intérieur qui transforme progressivement nos activités humaines, nos préoccupations actuelles. 


    « Viens habiter parmi nous », tel est le thème de notre retraite cette année.

    « Viens habiter parmi nous » et notre maison commune, selon l’expression chère à notre pape François, pourra être transformée. Cette venue extraordinaire n’est pas une venue du passé. Elle éclaire aujourd’hui nos vies.

    Durant quatre semaines, nous allons célébrer la venue de Dieu. Quatre prédicateurs se succéderont jusqu’à la fête de Noël. Chaque jour, chacun selon sa tonalité particulière, frère Christophe Boureux (couvent de la Tourette), Catherine Motte (Lille), frère Jean-François Bour (couvent de Tours) ou frère Jean-Étienne Long (couvent de Clermont-Ferrand) nous partageront leurs méditations.

    Durant la première semaine le frère Christophe nous invitera à ouvrir nos fenêtres sur le monde créé ; la venue de Dieu est une Bonne Nouvelle pour la création. Catherine, durant la seconde semaine, nous permettra d’entrer au lieu même où Dieu souhaite prendre place, à l’intérieur de soi.

    Durant la troisième semaine, le frère Jean-François nous fera redécouvrir notre place de collaborateur auprès de Dieu. Et le frère Jean-Étienne nous aidera à célébrer l’enfant de la crèche de Bethléem.

    Durant cette retraite, nous pourrons prier grâce aux offices chantés par les frères du couvent des dominicains de Lille. Nous pourrons confier nos prières à l’intercession des autres internautes ou des communautés religieuses. Nous serons ainsi unis par la prière durant ce temps de retraite, nous portant les uns les autres devant Dieu, Lui qui se fait proche pour nous réconforter. 

    « Viens habiter parmi nous ». Trois jeunes étudiants, les « Domini Cantores », les « chanteurs du Seigneur » viendront enrichir notre démarche par la beauté de leur chant. Ils chanteront la présence de Dieu parmi nous. 

    « Viens habiter parmi nous ». Chaque année, la retraite de l’Avent est l’occasion d’ouvrir une fenêtre sur des réalités humaines différentes. La fête de Noël est une invitation adressée à tous de voir autrement le monde qui nous entoure, en particulier les plus petits et les plus faibles. Jean Vanier, fondateur de L’Arche, nous proposera une préparation du cœur pour rencontrer l’autre différent, une ouverture des yeux à la venue de Dieu. 

    Nous vous donnons rendez-vous le dimanche 27 novembre 2016. Que le Seigneur prépare nos cœurs à sa venue ! 

    Viens Seigneur habiter parmi nous, nous t’attendons ! (Frère Xavier Pollart, op)

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    * ou, avec le JRS (Famille ignatienne) :

    Accueillir le Christ & l'Etranger

    Cette année pour ce beau temps de l’Avent à la rencontre de Jésus, Dieu-fait-homme, nous cheminerons avec le Service Jésuite des Réfugiés (JRS) pour apprendre à accueillir le Christ. 

    Diverses entrées y seront proposées :

    • Un topo introductif, pour se sensibiliser à un aspect de l’accueil.

    • Des passages bibliques, pour nous nourrir des Écritures.

    • Un témoignage de personne migrante, comment il ou elle a vécu l’accueil dans ce nouveau pays.

    • Une recette de cuisine proposée par un réfugié : Facile à faire et venue de l’autre bout du monde pour enchanter nos palais.

    • Un tableau pour que le beau nous enseigne quelque chose de l’accueil.

    • Un mur spirituel pour partager notre expérience sur ce chemin d’accueil.

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    Toute l'équipe de Notre Dame du Web.

  • La Fraternité S.-Pie X interprète la décision du pape François de reconnaître la licéité de ses absolutions sacramentelles

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    Selon la FSSPX, cette  décision du pape viendrait reconnaître l’« état de nécessité » dans laquelle se trouveraient les fidèles faisant appel à elle. De Nicolas Senèze à Rome pour le journal « La Croix » :

    « La Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) a mollement salué, lundi 21 novembre, la décision du pape François de reconnaître la licéité et la validité des confessions et absolutions de ses prêtres.

    Dans la lettre apostolique Misericordia et misera publiée lundi, le pape a en effet étendu au-delà de l’année jubilaire, et « jusqu’à ce que soient prises de nouvelles dispositions », la « faculté de recevoir validement et licitement l’absolution sacramentelle (des) péchés » qu’il avait concédé aux prêtres de la FSSPX.

    À lire > Lettre apostolique : les conseils du pape pour que dure l’année de la miséricorde

    Dans un communiqué diffusé lundi soir, la FSSPX a pris acte de la décision du pape François, rappelant son précédent communiqué publié au lendemain de la première lettre du pape décrétant cette validité pour l’année jubilaire.

    État de nécessité

    Elle y exprimait à l’époque sa « reconnaissance » pour les dispositions prises par le pape, soulignant que, si ses prêtres assuraient le sacrement de confession en contravention du droit canonique, ils le faisaient en s’appuyant « en toute certitude, sur la juridiction extraordinaire que confèrent les Normae generalesdu Code de droit canonique ».

    À lire > La Fraternité Saint-Pie-X exprime sa « reconnaissance » au pape François

    Selon le droit de l’Église, si les sacrements de la réconciliation et du mariage ne peuvent en effet être célébrés que par des prêtres en communion avec leurs évêques, l’Église peut reconnaître une « juridiction de suppléance », notamment dans des cas de détresse et de nécessité.

    « En cas de danger de mort, tout prêtre, même dépourvu de la faculté d’entendre les confessions, absout validement et licitement de toutes censures et de tous péchés tout pénitent, même en présence d’un prêtre approuvé », énonce le canon 976.

    Anniversaire de la déclaration de Mgr Lefebvre

    Pour les lefebvristes, la décision du pape François de proroger la faculté de recevoir licitement et validement les confessions signifie que le pape François reconnaît implicitement cet « état de nécessité » dans laquelle se trouveraient les fidèles faisant appel à la FSSPX à cause de la situation de l’Église du fait des réformes conciliaires.

    Dans son communiqué diffusé lundi soir, la FSSPX souligne d’ailleurs que la nouvelle décision de François intervient au jour anniversaire de la déclaration par laquelle leur fondateur, Mgr Marcel Lefebvre (1905-1991) s’était publiquement opposé, le 21 novembre 1974, à Paul VI en refusant « de suivre la Rome de tendance néomoderniste et néoprotestante qui s’est manifestée clairement dans le concile Vatican II et après le concile dans toutes les réformes qui en sont issues ».

    Ref. Les lefebvristes saluent la décision du pape de reconnaître la licéité de leurs absolutions

    Ici encore, quelques « dubia » viennent à l’esprit sur la cohérence de cette mesure.

    JPSC

  • La nouvelle formule du Notre Père sera en usage dès le 27 novembre... au Bénin

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    (Source) Eglise catholique : Le nouveau "Notre Père" en usage dès le 27 novembre 

    La nouvelle version de la prière des chrétiens catholiques "Notre Père" est désormais disponible. Après la validation du Saint siège, elle entre en vigueur le 1er dimanche de l’Avent, c’est-à-dire le 27 novembre 2016. Lire le communiqué de la Conférence épiscopale y afférent.

    Communiqué de la Ceb

    Suite à un travail de biblistes et d’écrivains, la Bible a été retraduite pour un visage liturgique. Cette nouvelle traduction de la Bible, destinée à être utilisée pendant la messe a été validée par le Saint siège avec une nouvelle version de la prière du "Notre Père".
    La nouvelle formule du "Pater", déjà en vigueur dans certaines Eglises locales, met l’accent sur la communion avec le Christ qui a connu la tentation, alors que l’ancienne laissait supposer une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation qui mène au péché, comme s’il pouvait être l’auteur du mal.
    Afin de nous conformer aux nouvelles dispositions liturgiques et de sauvegarder la communion avec l’Eglise universelle,
    Nous, Evêques du Bénin, avons décidé l’entrée en vigueur, sur tout le territoire national de la nouvelle formule du "Pater" dont voici le texte :

    Notre Père qui est aux cieux,
    Que ton Nom soit sanctifié,
    Que ton règne vienne,
    Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
    Pardonne-nous no offenses, comme nous pardonnons aussi,
    A ceux qui nous ont offensés,
    Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
    Mais délivre-nous du mal
    Amen

    Cette décision prend effet à partir du 1er dimanche de l’Avent, c’est-à-dire le 27 novembre 2016.

    Fait à Lokossa,
    le 26 octobre 2016
    La conférence épiscopale

    Lire la suite

  • Bruxelles, 28 novembre : "Le transhumanisme, parlons-en" avec Xavier Lombard

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    Lundi 28 novembre, 19H45

    Avenue de la Renaissance, 40 - 1000 Bruxelles

    Soirée d'échange et de formation : le transhumanisme, parlons-en

    par Xavier Lombard

    ... un conférencier à la pointe des sujets brûlants en bioéthique en Belgique, passionné par la question du transhumanisme. Il nous aidera à pousser la réflexion sur ce thème notamment à l'aide de vidéos nuancées.

    Un drink vous sera proposé à la fin de la soirée pour faire plus ample connaissance !

    Les "lundis de la bioéthique" sont une intiative de jeunes pour les jeunes (18-30 ans) ayant à coeur de se former sur les différentes thématiques de la bioéthique.

    Rendez-vous donc à 19h45 (précises) au 40, Avenue de la Renaissance, 1000 Bruxelles (station de métro Mérode).
    PAF suggérée: 3€

    N'hésitez pas à en parler à vos amis.
    Dans la joie de vous y retrouver,

    L'équipe des Lundis de la Bioéthique

    https://www.facebook.com/events/201976206914365/

  • France : Alliance Vita dénonce un débat caricatural sur l’IVG, loin des réalités

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    Communiqué d'Alliance Vita :

    Primaires de droite : un débat caricatural sur l’IVG, loin des réalités

    Les attaques que se renvoient les deux candidats finalistes concernant l’IVG sont indignes du débat politique français ; elles montrent comment l’idéologie libertaire muselle depuis des années un véritable débat sur la prévention de l’IVG.

    Quand près de 40 % des Françaises recourront à l’avortement une fois dans leur vie, traiter cette question sanitaire et sociale majeure sous forme d’invectives personnelles, en référence à une loi votée en 1975 qui a été maintes fois remaniée, est lamentable.

    Pour Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA,  spécialiste des questions de grossesse et de maternité : « Cette querelle montre combien les politiques sont encore loin du terrain. Il s’agit d’un débat caricatural sur l’IVG, loin des réalités.  La France connait deux fois plus d’avortements que l’Allemagne. C’est un sujet sensible et douloureux, personne ne peut souhaiter à une femme d’avorter. On a tant parlé de l’avortement comme de la revendication à un droit fondamental, qu’on laisse sur le bord du chemin toutes celles qui en souffrent et qui préféreraient l’éviter, spécialement quand elles sont soumises aux pressions de leur compagnon, parfois très violentes, ou de leur environnement professionnelC’est la réalité d’aujourd’huiLes conséquences psychologiques de l’IVG sur les femmes sont largement déniées. Et nous manquons d’études objectives, comme l’a reconnu la Haute Autorité de Santé. »

    Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, insiste : « Nous attendons de nos responsables politiques qu’ils s’occupent des réels traumatismes liés à l’IVG. Le gouvernement annonce aujourd’hui un 5ème plan ministériel de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes, il serait temps de s’interroger sur les violences subies par les femmes enceintes. Plusieurs enquêtes reprises par le Haut Conseil à l’Egalité Femme Homme montrent que, dans 40% des cas, les violences du conjoint débutaient à la première grossesse.  Une étude avance que 27% des demandes d’IVG sont directement liées à des violences. Durant ce quinquennat, les maigres mesures censées protéger les femmes face à l’IVG ont été supprimées : notion de détresse, délai d’une semaine de réflexionLa société s’est progressivement déresponsabilisée. Tout responsable politique qui prétend à l’alternance devrait se libérer des injonctions idéologues libertaires pour aborder ce sujet avec lucidité, sans calcul, ni caricature. »

    A l’heure où le gouvernement de gauche s’apprête à imposer un nouveau délit d’entrave menaçant des associations qui refusent la banalisation de l’avortement et apportent aux femmes une information sur les aides et droits qui peuvent aider celles qui le souhaitent à éviter l’IVG, nous attendons des futurs présidentiables des prises de position courageuses pour libérer la parole sur ce sujet délicat et proposer une véritable prévention de l’IVG.

  • Bruxelles : de plus en plus d'églises en voie de désacralisation

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    D'Arnaud Farr sur le site de la Dernière Heure :

    Bruxelles: Toujours plus d’églises en voie de désacralisation

    Le projet de réduction du nombre d’églises en activité à Bruxelles suscite des réactions virulentes de la part des fidèles.

    Y’a-t-il trop d’églises en Région bruxelloise ? Depuis des années, l’avenir des lieux de culte suscite les inquiétudes des fidèles chrétiens en Région bruxelloise. "À l’époque, chaque fois que l’on construisait un quartier, on y implantait une église au milieu. On recense dès lors une église tous les 1.300 mètres en Région bruxelloise !", explique l’évêque de Bruxelles Mgr Kockerols.

    Mais aujourd’hui, le contexte a changé. Le nombre de catholiques pratiquants est en diminution et le coût de rénovation des églises est très onéreux. L’Église est donc en pleine réflexion sur son avenir. "Tous les fidèles catholiques ont à s’interroger sur ce contexte nouveau, et doivent prendre conscience des enjeux et défis d’aujourd’hui", explique Mgr Kockerols, qui prône une réforme dans la réorganisation des églises, en fusionnant les activités pastorales au sein d’un même lieu de culte, permettant ainsi de donner une affectation nouvelle aux églises désacralisées.

    Un projet qui suscite l’ire des chrétiens de plusieurs paroisses bruxelloises, qui accusent l’évêque de Bruxelles de préparer un plan de fermeture d’églises de grande ampleur. "Nous demandons à l’archevêque Mgr De Kesel et à son auxiliaire, Mgr Kockerols, de renoncer à leur plan de fusion des paroisses réduites à quelques églises phares. Perplexes, nous nous interrogeons profondément sur les causes qui pourraient être à l’origine d’un tel repli et de cet abandon", a fait savoir le collectif antiparoissial, composé de 36 fidèles provenant des 19 communes.

    L’évêque de Bruxelles n’est, pour l’heure, pas en mesure de préciser le nombre exact d’églises vouées à perdre leur activité paroissiale, mais a tenu à envoyer une lettre aux paroisses bruxelloises en octobre pour clarifier sa position, et les rassurer.

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  • L'interprétation d'"Amoris Laetitia" crée de graves divisions dans l'Eglise

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    Voici une synthèse de la longue note consacrée à la question par le vaticaniste Sandro Magister :

    Le pape a approuvé l'exégèse d’"Amoris lætitia" faite par les évêques argentins de la région de Buenos-Aires. Cette exégèse envisage que des divorcés remariés civilement puissent recevoir la communion même s’ils continuent à vivre "more uxorio". Mais cela n'a pas empêché quatre cardinaux d'écrire au pape pour que soient levés cinq "doutes" graves suscités par les passages les plus controversés d’"Amoris lætitia". Ils n'ont reçu aucune réponse mais de nombreux ecclésiastiques proches du pape se sont mis à parler à sa place, dont le cardinal Schönborn. Ils ont répété, à qui mieux mieux, que l'exhortation post-synodale "Amoris lætitia" était déjà très claire en elle-même, qu’elle ne pouvait pas donner lieu à des doutes et que, par conséquent, quiconque faisait état de ces doutes attaquait en réalité le pape et désobéissait à son magistère. Un autre cardinal, l’Américain Kevin J. Farrell, tout récemment élevé à la pourpre, a déclaré dans une interview accordée au "National Catholic Reporter" : "Dans 'Amoris lætitia' c’est le Saint-Esprit qui parle. Ce texte doit être pris tel qu’il est. C’est le document-guide pour les années à venir. Honnêtement, je ne vois pas pourquoi certains évêques pensent qu’il doit être interprété". Il s'en est pris tout particulièrement à Charles J. Chaput, l’archevêque de Philadelphie. Chaput est capucin et il est le premier évêque des États-Unis à être né dans une tribu d’Amérindiens. La pastorale familiale est l’un des domaines dans lesquels il a des compétences reconnues. Il a participé au synode consacré à la famille et, à la fin de la seconde et dernière session de ce synode, il a été élu, avec un très grand nombre de voix, comme l’un des douze membres du conseil de cardinaux et d’évêques qui sert de pont entre un synode et le suivant. D’après Farrell, il a toutefois le défaut d’avoir donné aux prêtres et aux fidèles de son diocèse des lignes directrices "fermées" et non pas "ouvertes" comme le veut le pape François. Chaput a réagi à cette attaque par une contre-interview lapidaire qu’il a accordée à "Catholic News Service". Les lignes directrices données par l'archevêque de Philadelphie correspondent à celles qui ont été énoncées par l'ancien archevêque de Florence, le cardinal Antonelli, lequel a lui aussi déclaré qu’il était "dans l’attente d’indications faisant autorité, qui seraient souhaitables" de la part du pape, afin que soient éclaircis les points obscurs de l'exhortation.

    Lire la note de Sandro Magister dans son intégralité avec la traduction des lignes directrices de Mgr Chaput.

    De son côté, Arnaud Dumouch analyse les raisons pour lesquelles, d'après lui, le pape ne peut répondre aux questions des cardinaux :