- Cette proposition de loi est une véritable imposture.
Imposture enfin de motiver par un pathos écervelé une loi idéologique proposée au pas de course à quelques mois des élections. Imposture de faire croire qu'il y a une demande de terrain réelle, alors...
- "Il n'y a pas d'âge à la souffrance..."
... donc pas de limite d'âge à l'euthanasie. Et tout est dit. Voilà comment, par le détour d'une poignée de mots biens choisis, un habile politicien est récemment parvenu à réduire un débat complexe ...
- D'autres solutions que la barbarie ?
Thérapeute familiale rencontrant toutes sortes de familles dans l'épreuve, je ne peux qu'exprimer mon appréciation à la prise de position de Madame Marie-Christine Marghem, et parue dans la Libre Belg...
- Je suis pour le progrès... donc je suis contre l'euthanasie !
Depuis quelques jours, en Belgique, on peut assister à un débat animé autour des « actions » de chrétiens qui s'opposent à l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs d'âge. Une des idées la pl...
- Oui, il faut des médecins compétents qui maîtrisent parfaitement la douleur !
En quelques jours plus de 175 spécialistes (pédiatres, cancérologues, spécialistes de soins intensifs pédiatriques etc.) signent un papier dans lequel ils écrivent textuellement : « Nous sommes aujour...
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Les dernières publications sur Euthanasie Stop (16 février)
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Euthanasie des mineurs : l'Eglise belge K.O. ?
Sur le site de La Croix, Isabelle de Gaulmyn l'affirme :
L’Eglise belge est K.O.
Après le vote par le parlement de l’extension de la loi sur l’euthanasie, pour permettre à des enfants malades (dont le décès est prévu à brève échéance) de demander à mourir, elle doit bien faire un constat d’impuissance. Les termes de son communiqué, «déçus », « crainte » reflètent même une sorte de désarroi. Comme le relève le P.Tommy Scholtes, porte-parole de l’épiscopat, « nous n’avons jamais pu réellement nous faire entendre, le parlement a été peu dialoguant, dans un pays à la laïcité si forte, nos arguments étaient par avance discrédités ».
Lire la suite sur le site de La Croix
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La liturgie traditionnelle : une mode ?
Lu sur metablog :
(...) Voici ce qu'un archevêque tchèque rapporte de sa visite ad limina, le 14 février 2014 à Rome, sur Radio Vaticana.
Mgr Jan Graubner: « Lorsqu’il a été question de ceux qui sont contents de l’ancienne liturgie et qui reviennent vers elle, il était clair que le pape parle avec grand amour, avec attention et affection envers chacun, pour ne blesser personne. Malgré cela, il s’est exprimé de manière assez forte, quand il a dit qu’il comprend chez l’ancienne génération qu’elle retourne vers ce qu’elle a vécu, mais qu’il ne peut pas comprendre la jeune génération qui se tourne vers elle. « Quand je me pose la question plus concrètement – a ajouté le pape – je conclus que c’est une sorte de mode. Et puisque c’est une mode, c’est une chose qui passera, à laquelle il ne faut pas tellement faire attention. Mais il faut garder de la patience et de la bienveillance envers ceux qui sont tombés dans cette mode. Cependant je pense qu’il faut aller au fond des choses, parce que tant que nous n’irons pas au fond, aucune forme liturgique ne nous sauvera, ni l’une, ni l’autre. »
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Le temps de la Septuagésime
Ce dimanche, dans la liturgie traditionnelle, commencent les trois semaines préparatoires au Carême : septagésime, sexagésime, quinquagésime, les ornements violets et les chants sont déjà ceux de la pénitence : plus de gloria ni d’alleluia. Un commentaire monastique de Dom Pius Parsch nous rappelle le sens de cet alleluia qui ne reviendra pas avant la nuit de Pâques :
« Avec la Septuagésime se produit, dans la liturgie, un changement brusque de sentiments; c'est alors que disparait des chants liturgiques un petit motif. Enfants d'un siècle de peu de foi, nous n'en sommes pas frappés; mais le Moyen Age croyant ressentait vivement ce changement: l'Alleluia cesse et nous ne l'entendrons plus que dans la nuit de Pâques.
A la messe, le Roi divin, qui fait son entrée au moment de l'Evangile, n'est plus salué par le chant de l'Alleluia. De même les huit Heures de prière du jour ne commencent plus par l'Alleluia. On le remplace par le chant ou la récitation de cette formule: Louange à toi, Seigneur, Roi de la gloire éternelle. C'est assurément un beau salut; mais ce n'est qu'un supplément qui nous fait deviner toute l'importance que l'Eglise attribue à l'Alleluia.
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Euthanasie des mineurs : un geste symbolique
Ce samedi 15 février, à partir de 14h, seront déposés devant le Parlement belge des fleurs, des couronnes, des peluches et des bougies à l'intention des futures victimes de l'assassinat médical et de l'abandon parental couverts par la loi récemment votée sur l'euthanasie pour les mineurs. Toute personne de bonne volonté est invitée à se joindre à cette initiative par sa contribution personnelle, qui peut se répéter autant de fois qu'elle souhaite et sans limite de temps.
Le compte-rendu de cette action est ici : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1794442/2014/02/15/Les-familles-ont-besoin-de-courage-pas-d-une-loi-sur-l-euthanasie.dhtml?google_editors_picks=true
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Malines-Bruxelles : les trois premières ordinations diaconales de la Fraternité des Saints Apôtres

Le 14 février 2014, en la fête des saints Cyrille et Méthode, la Fraternité des Saints Apôtres, inspirée par le Père Zanotti-Sorkine, curé de la paroisse des Réformés à Marseille, et reconnue par Monseigneur Léonard le 7 avril 2013, a connu un évènement important dans sa jeune histoire : l'ordination diaconale, en la Basilique du Sacré-Coeur à Koekelberg, des trois premiers frères de la Fraternité. Entouré d'une vingtaine de prêtres et de nombreux fidèles, Monseigneur Léonard a ordonné diacres en vue du sacerdoce Damien Bernier, Carmelo Prima et Jérémie Schaub. C'est une grande joie pour le diocèse de Malines-Bruxelles auquel ils sont maintenant rattachés ad vitam aeternam ! -
Euthanasie : « l’effet cliquet » belge
Une analyse d’Antoine Pasquier dans l’hebdomadaire français « Famille chrétienne » :
« La précipitation parlementaire belge sur l'euthanasie des enfants aurait-elle pu être stoppée par ses propres instigateurs, au moins par prudence ? Non, car elle est commandée par une vision idéologique de la manière dont il convient de mourir. À moins d’un réveil salutaire des citoyens belges.
Les parlementaires outre-quiévrain auront déjoué tous les pronostics. Après les récentes mises en cause du système de contrôle des euthanasies pratiquées en Belgique, on aurait pu penser que les sénateurs et les députés belges prendraient le temps de s’interroger sur la pertinence d’un élargissement de la loi de 2002 aux mineurs. Les critiques émanant de professionnels, de juristes, d’autorités religieuses et même de certains parlementaires auraient pu être décortiquées, analysées, battues en brèche ou entendues, approfondies au sein d’une mission d’enquête ou reprises pour nourrir un vrai débat public. Il n’en fut rien.
L’approche des élections législatives fédérales, le 25 mai, pouvait aussi laisser supposer un report du projet de loi à la prochaine législature. Par prudence. Par bon sens. Il n’en fut rien.
Au cours des discussions engagées au Sénat en décembre, puis à la Chambre des représentants en janvier, on aurait pu imaginer un complément de débat ou d’apport extérieur à la réflexion des parlementaires. Il n’en fut rien.
Les demandes en ce sens ont toutes été refusées, même celles suggérant d’entendre les autorités religieuses, parlant pourtant d’une seule et même voix.
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Euthanasie des mineurs : pourquoi les chrétiens y sont opposés
Sous le titre : "Pourquoi les chrétiens sont-ils contre l'euthanasie des mineurs ?", Aymeric Christensen, sur le site de La Vie, reprend les principaux arguments invoqués contre l'adoption de la loi :
La Belgique est devenue jeudi 13 février le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, à autoriser l'euthanasie pour les mineurs. Cette loi, qui devrait entrer rapidement en vigueur, a suscité une vive opposition de la part de croyants, notamment catholiques, dans le pays. Une journée de jeûne et de prière a ainsi été organisée afin de tenter de « réveiller les consciences » avant le vote final du texte. Mais au nom de quels arguments les chrétiens ont-ils combattu cet élargissement de la loi sur l'euthanasie déjà existante en Belgique depuis 2002 ? Voici les principaux exprimés.
à lire sur le site de La Vie
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Euthanasie des mineurs : à la Chambre, qui a voté quoi?
Lu sur le site des médias catholiques belges :

« Le texte a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Quelques députés ont toutefois voté différemment du reste de leur groupe.
La Chambre a approuvé jeudi par 88 voix pour, 44 contre et 12 abstentions le projet de loi qui étend aux mineurs la loi de 2002 sur l'euthanasie. Un individu qui avait pris place dans tribune du public a troublé le vote au cri d'"assassins". Il a été expulsé. Le texte a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Quelques députés ont toutefois voté différemment du reste de leur groupe.
Dans le détail, le nom et le choix de ceux qui ont voté:

JPSC
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Pétitionner pour demander au roi de ne pas signer la loi sur l'euthanasie des mineurs ?
Des proches nous sollicitent pour que nous relayions sur ce blog une pétition demandant au Roi de ne pas signer la loi concernant l'euthanasie des mineurs. Mais une amie pense différemment et dénonce ce qu'elle considère comme une "mauvaise bonne idée" :
Nous mettons notre souverain dans une position intenable. Il est trop facile de faire porter à un seul homme le poids de la responsabilité du coup d'arrêt à cette loi.
La société civile belge ne peut s'en prendre qu'à elle-même si, par lâcheté, par paresse ou par "à quoi bonisme", elle s'est laissé glisser vers une culture de mort.
La Belgique est une démocratie qui vient (hélas!) de se prononcer en faveur de cette loi au travers de ses institutions ; chacun des représentants, élus par le peuple, a théoriquement voté en âme et conscience (le roi étant la seule personne en Belgique qui ne peut pas constitutionnellement agir dans sa fonction selon sa propre conscience.)
N'étant pas constitutionaliste, je ne connais pas toutes les subtilités de la constitution belge, mais je crois également savoir que les circonstances de la mise en impossibilité de régner du Roi Baudouin lors du vote sur l'avortement ne sont certainement pas les mêmes que maintenant; aussi, nous ne pouvons pas extrapoler si aisément la situation. A la veille d'élections importantes en Belgique, ne donnons pas à certains politiciens mal intentionnés l'occasion d'instrumentaliser cette situation.
En outre, à part résoudre éventuellement son cas de conscience personnel, ne pas voter n'arrêtera pas la promulgation de la loi (cfr le Roi Baudouin) mais risque de mettre à mal l'ensemble de l'équilibre de la Belgique, avec des montées fort probables de nationalismes ou extrémismes exacerbés, qui pourraient être à l'origine de discrimination, de conflits et de violence incontrôlée.
Selon les règles de fonctionnement de notre démocratie, les décisions prises par les chambres sont censées représenter la volonté du peuple. Notre souverain n'a pas choisi de prendre cette responsabilité mais consacre pourtant toute sa vie au service de son peuple; or par ce plaidoyer diffusé, on lui demande de devenir un martyr pour l'exemple.
Ratifier une loi ne signifie pas marquer son accord avec celle-ci. Ce n'est pas le rôle du souverain d'être d'accord ou pas d'accord. Sa signature signifie uniquement que la loi a été examinée et est rédigée correctement. Cela ne juge pas de son contenu qui, lui, est de la responsabilité des élus du peuple.
C'est là, auprès de ceux-ci, qu'est le travail à faire. De même que nous pouvons maintenant veiller au bon contrôle de cette loi en remettant en question le mode de fonctionnement de la commssion de contrôle de l'euthanasie ou d'importantes confusion d'intérêts ont lieu.
Je suis désolée pour cette douche froide car je sais que toute cette diffusion part d'une très bonne intention, du sentiment de pouvoir "encore faire quelque chose". Je parle en connaissance de cause puisque c'est jusqu'à ce jeudi soir que nous nous sommes battus pied à pied et de diverses manières pour que cette loi ne parvienne jamais sur le bureau de notre souverain.
Je regrette l'immobilisme de nombreux Belges qui étaient pourtant contre cette loi, en conscience, et ne l'ont pas fait vigoureusement savoir.
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Bolivie : l'avortement reste un crime
Lu sur Le Monde.fr :
La Bolivie rejette la dépénalisation de l'avortement
La Cour constitutionnelle de la Bolivie a rejeté la dépénalisation de l'avortement réclamée par des groupes féministes. « L'avortement est un crime » et « cette décision de la Cour constitutionnelle est une reconnaissance du droit à la vie », a déclaré le juge Gualberto Cusi, jeudi 13 février.
Confirmant ainsi le rejet de la dépénalisation, soutenu notamment par l'Eglise catholique, le magistrat a indiqué que cette décision « respectait l'intérêt de la société » et qu'elle était fondée « sur le raisonnement selon lequel la vie doit être respectée dès la conception ».
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Belgique : une première mondiale
Hier, jeudi 13 février 2014, les députés fédéraux belges ont fait plus fort que leurs homologues néerlandais : la Belgique étend la loi sur l’euthanasie aux mineurs, sans limite d’âge. Et les partisans de la culture de mort qui, selon les sondages, rallient 73% d’opinions favorables dans la population n’en resteront sans doute pas là: les résistances, dans les milieux politiques, professionnels et religieux directement concernés, ont été timides, souvent tardives et inefficaces, à l’image des rassemblements de fidèles, plus symboliques que massifs, organisés in extremis par l’Eglise catholique dans deux diocèses (sur huit).
Votée dans les deux chambres du parlement par une majorité différente de celle qui compose le gouvernement fédéral, la proposition de loi n’attend plus que la signature du Roi qui la sanctionne (acte législatif) et la promulgue (acte exécutif). Il est improbable qu’un des partis de la coalition au pouvoir émette un veto pour faire chuter le gouvernement sur cette question, apparemment peu rentable sur le plan politique.
Comme a dit un jour le président du Conseil européen, Hermann Van Rompuy, à propos de la prohibition de l’avortement : « pour changer la loi, il faut d’abord changer les mœurs ». Peut-être (elles sont aussi en relation dialectique) et, de toute façon, on en est loin : pour s’en convaincre, il suffit de mesurer le chemin parcouru par la Belgique dans la spirale qui l’emporte depuis vingt ans. Et ce n'est sans doute pas fini. Le journal français « La Croix » fait justement observer ce matin, sous la signature de Raphaëlle d'Yvoire (Bruxelles):
« D’AUTRES EXTENSIONS À PRÉVOIR :
En février 2013, à l’aube des débats sur l’extension aux mineurs, les sénateurs socialistes avaient en réalité déposé 13 propositions de loi pour affiner le dispositif. Objectif ? Proposer l’obligation pour un médecin qui refuserait de pratiquer une euthanasie de l’indiquer « dans les sept jours » et d’adresser alors son patient à un confrère, faciliter la procédure de « demande anticipée », et la rendre valable sans limitation de durée, améliorer "la formation" et "l’information" des médecins et du personnel soignant, notamment par la création d’un centre d’expertise par province. Enfin, étudier la possibilité de prendre en compte le cas des personnes atteintes d’Alzheimer ou d’autres maladies mentales dégénératives. Pour l’heure, seule l’ouverture aux mineurs a trouvé consensus, mais l’euthanasie comme « option en fin de vie » fait inexorablement son chemin dans l’opinion publique belge ». Réf. La Belgique étend l’euthanasie aux mineurs, sans limite d’âge.
Le « meilleur des mondes » de la nouvelle religion séculière roule sur un boulevard dans le plat pays. Irréversible ?
JPSC
Lire également : Trop jeune pour conduire, assez vieux pour décider de sa mort
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