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Actualité - Page 1403

  • Le dimanche 29 septembre 2013, c'était le pèlerinage de Foy-Notre-Dame

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    Sans titre.pngDimanche 29 septembre 2013: Pèlerinage de Foy-Notre-Dame

    Cette édition 2013 du pèlerinage à Notre-Dame de Foy est à marquer d’une pierre blanche puisqu’il a débuté le samedi, et non le dimanche.

    Nous donnons d’abord la parole à Alix, une des jeunes participantes:

    « A l’occasion du 20e anniversaire de notre pèlerinage familial de Tradition, notre aumônier de la Fraternité Saint Pierre, l’abbé Hygonnet, nous avait lancé un défi : organiser une journée de pèlerinage spéciale jeunes qui nous mènerait de Namur à Leffe.

    Chacun a donc activé son carnet d’adresses pour y convier un maximum de bonnes volontés.

    C’est ainsi que samedi 28 septembre 2013, une quinzaine de jeunes se sont retrouvés à la chapelle Sainte-Thérèse à Namur pour entendre la Sainte Messe, recevoir la bénédiction des pèlerins et s’imprégner du bon topo d’envoi de l’abbé Bonechi.

    Nous avons longé les méandres de la Meuse sous un soleil radieux, récitant notre chapelet et entonnant des cantiques dans un répertoire aussi varié que « le chant des Belges à Notre-Dame », « les cosaques », ou encore, dans un autre registre « le doudou »! Nous étions accompagnés par l’abbé Bonechi, relayé ensuite par l’abbé Komorowski, assistant du Supérieur Général de la Fraternité à Fribourg et que les fidèles namurois connaissent bien.

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  • One of Us : 1.230.000 signatures pour dire non à la destruction des embryons humains

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    One of Us

    Objet:

    La protection juridique de la dignité, du droit à la vie et à l'intégrité de tout être humain depuis la conception dans les domaines de compétence de l'UE où cette protection s'avère d'une importance particulière.

    Principaux objectifs:

    La dignité et l’intégrité de l'embryon humain doivent être respectées. Ceci a été établi par l'arrêt Brüstle contre Greenpeace de la CJUE qui définit l'embryon humain comme le commencement du processus de développement d’un être humain. Afin d’être cohérente dans l’exercice de ses compétences, l'UE devrait interdire et mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d'embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.

    SITUATION PER COUNTRY

     le tout petit score de la Belgique (inférieur à celui du Luxembourg!) n'échappera pas au lecteur...

    Country

    Total signatures collected per country

    Minimum necessary

    Percentage achieved

    (at) Austria

    31.135

    14.250

    218,49%

    (be) Belgium

    4.078

    16.500

    24,72%

    (bg) Bulgaria

    767

    13.500

    5,68%

    (cy) Cyprus

    2.040

    4.500

    45,33%

    (cz) Czech Republic

    9.029

    16.500

    54,72%

    (de) Germany

    115.012

    74.250

    154,90%

    (dk) Denmark

    6.043

    9.750

    61,98%

    (ee) Estonia

    3.641

    4.500

    80,91%

    (el) Greece

    5.183

    16.500

    31,41%

    (es) Spain

    70.322

    40.500

    173,63%

    (fi) Finland

    948

    9.750

    9,72%

    (fr) France

    91.911

    55.500

    165,61%

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  • Une pétition pour soutenir les Chrétiens d'Orient en danger

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    Pétition

    Les Chrétiens d'Orient en danger

    Villages rasés, massacres collectifs, meurtres de religieux et de civils (femmes, enfants, vieillards), viols,enlèvements, persécutions à grande échelle, églises incendiées, monastères et écoles détruites, les Chrétiens d'Orient vivent aujourd'hui dans l'angoisse du lendemain, dans la peur et la souffrance quotidiennes.

    Une épuration religieuse massive et silencieuse est en cours en Egypte, en Irak, en Syrie et bientôt peut-être au Liban.

    Une stratégie de la terreur est déployée dans cette région du monde, elle vise à éliminer toute présence chrétienne, toute identité multiple, tout souvenir du christianisme et de son rôle historique dans la construction de ces peuples et de ces Etats. Elle vise à rendre cet espace géopolitique hostile et impénétrable à l’Occident.

    Et que font les diplomaties européennes ? Elles regardent ailleurs. Elles ne veulent pas entendre l’indicible ou voir l’impensable et se rendent coupables de complicité de crimes à grande échelle, qui prennent le caractère de crimes contre l’humanité.
    Elles parlent des droits de l’homme, de démocratie et dans le même temps, elles mènent des politiques qui sont dans les faits aveugles et sourdes à la souffrance humaine lorsqu’il s’agit de Chrétiens. Elles combattent à juste titre des régimes au nom des idéaux démocratiques et détournent le regard lorsque des alliés directs ou indirects massacrent uniquement en raison de la religion.

    En Egypte, pourquoi ne pas condamner les églises incendiées, les écoles brûlées, les exactions quotidiennes contre les Coptes exercées par les milices des Frères musulmans ?

    En Irak, combien d’écoles, d’églises détruites et de massacres impunis de Chrétiens sont intervenus par la suite dans l’indifférence de l’Occident ?

    Faut-il rester indifférents aux massacres de Syriens, uniquement parce qu’ils sont chrétiens, et à l’enlèvement des deux Evêques d’Alep et de prêtres, par les groupes islamistes ?

    En Terre Sainte, le nombre de Chrétiens ne cesse de diminuer.

    Au Liban, pays francophone, les Chrétiens deviendront bientôt une minorité ; leur situation instable et précaire conduit nombre d’entre eux à préférer l’exil aux incertitudes sécuritaires et aux pressions des islamistes radicaux.

    Nulle pression, nulle protestation ! Les puissances occidentales restent sourdes aux suppliques des responsables et des organisations représentatives, laïcs et religieux, qui tirent les sonnettes d’alarme et demandent une réaction de la France et de l’Europe.

    Pourquoi ?

    Ont-ils anticipé la disparition des Chrétiens en Orient ? Ont-ils fait le deuil d’une présence antérieure à l’implantation de l’Islam, d’un peuplement historiquement ouvert et bienveillant envers l’Occident ?

    Nous lançons un appel à la France, aux Français et à l’ensemble des nations européennes afin que la diplomatie prenne en compte l’existence de populations chrétiennes, de problématiques spécifiques, d’un Orient divers et agissent désormais pour faire respecter les droits des Chrétiens en Orient.

    C’est l’intérêt de la France, de l’Europe, et de la communauté internationale. Les Chrétiens d’Orient ont toujours représenté l’antidote de l’extrémisme ainsi qu’un vecteur de tolérance entre les communautés. Leur disparition aboutira à l’exacerbation de l’intolérance et de la violence aux portes de l’Europe.

    C’est aussi l’intérêt des populations de cette région du monde. Les Chrétiens d’Orient ont toujours vécu en harmonie avec les Musulmans et les Juifs et ils doivent pouvoir continuer à vivre de façon conviviale et paisible avec toutes les communautés, afin de sauvegarder un Orient multiculturel, qui porte un message universel de paix, de dialogue fécond des cultures et de vivre-ensemble.
    La France et l’Europe doivent évaluer leur politique dans cette région du monde et prendre en compte ses impacts et ses conséquences pour les populations chrétiennes concernées.

    Les gouvernements de ces pays, à l’instar de leurs oppositions, doivent désormais être comptables de la survie et de la sécurité des Chrétiens. La France comme l’Europe doivent lier leur aide et leur appui certes à la démocratie, aux droits des femmes mais aussi à la défense des communautés chrétiennes et à leur droit de vivre leur différence dans un espace qu’ils habitent depuis près de deux millénaires.

    Pétition lancée par les personnalités suivantes : cliquez pour voir la liste

    Signer la pétition

  • Octobre 2014 : synode extraordinaire sur la famille

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    Un synode extraordinaire sur la famille en octobre 2014

    Radio Vatican

    "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation", c'est le thème du synode des évêques qui se tiendra du 5 au 19 octobre 2014. Troisième Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Evêques. Que le Pape en faisait une priorité était une évidence. Lors du long entretien donné à la presse internationale sur l'avion que le ramenait de Rio, le Pape avait évoqué le fonctionnement même des synodes, annonçant vouloir une réforme du Secrétariat du Synode, dans sa méthodologie, mais aussi de la Commission post-synodale qui devrait avoir un caractère permanent de consultation. Mais il faisait surtout savoir que le prochain synode des évêques aurait à traiter notamment de la pastorale du mariage, dans sa globalité, alors qu'on lui posait une question sur les divorcés remariés, théoriquement interdits de communion. 

    Plus récemment, lors de sa première rencontre avec les prêtres romains, le 16 septembre, le pape François, également évêque de Rome, les encourageait à davantage de "créativité courageuse", abordant, à nouveau cette question des divorcés-remariés. Plus globalement, il incitait les religieux à ouvrir l'Eglise sur les "périphéries existentielles", autrement dit les familles ou les personnes, qui ne vivent pas exactement selon les règles de l'Eglise. Lors de sa rencontre avec le clergé romain, François a également demandé aux prêtres de réserver un "accueil cordial" aux couples non mariés. 

    Expliquant la portée de cette annonce, qui était anticipée depuis quelque temps et a été l'un des grands thèmes de la réunion de la commission des cardinaux, de mardi à jeudi dernier, le père Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, l'a qualifiée de "très importante". "C'est la manière dont le pape entend faire avancer la réflexion et le cheminement de la communauté de l'Eglise, avec la participation responsable de l'épiscopat des diverses parties du monde", a-t-il dit aux journalistes.

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  • Quand un sénateur belge envisage d'euthanasier des nouveaux nés

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    Dans l'émission Controverse, le sénateur MR Jacques Brotchi et le chef de groupe cdH au Sénat, Francis Delpérée, débattent de l'opportunité d'élargir l'euthanasie aux enfants.

    http://www.rtl.be/videos/video/460173.aspx

  • Paris : Aïda à la sauce anticatholique

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    Lu ICI :

    Christianophobie à l’Opéra-Bastille…

    Les mises en scène contemporaines de pièces de théâtre ou d’opéras, en disent généralement plus sur les metteurs en scène que sur les intentions des créateurs. La scène des théâtres est devenue une estrade idéologique et politique où les metteurs en scène, avec lourdeur et de manière répétitive, exposent qui son fantasme qui son sectarisme pour “épater le bourgeois” ou endoctriner le bobo… Je remercie mes amis du Salon Beige de m’avoir fait parvenir tôt ce matin – l’avenir appartient à ceux qui se lèvent dès potron-minet… – un courriel qu’ils ont reçu tard cette nuit d’une personne – merci A. V. de votre réaction… à chaud – indignée de la mise en scène lourdement christianophobe de l’opéra Aïda de Giuseppe Verdi, dont la générale se donnait lundi soir à l’Opéra-Bastille de Paris. Impressionnant !

    Générale Aïda ce soir. Entre les macchabées dévêtus, pendus et autres corps décharnés habituels à Olivier Py, nous avons eu droit ce soir à l’expression d’une haine virulente et explicite du catholicisme. Prêtres en tenues traditionnelles arborant la croix catholique tout en bénissant un char de combat, prêchant la guerre aux Égyptiens (veut-il plus de victimes de frère Coptes ou s’amuse-t-il de les voir massacrés ?). Étrange manif avec à son centre une légion de prêtres catholiques, arborant des pancartes « Dehors les étrangers ! », « Mort aux étrangers ! »… Mieux : dernier acte avec croix enflammée, et rite par le prêtre de la Sainte Cène sur un autel, avec calice et ciboire, aux chants, par les prêtres, de condamnation à mort. Final grandiose : la cantatrice renverse l’autel et les objets liturgiques en chantant l’indignité des prêtres. Et quelques macchabées de retour à la fin… L’art ne mérite-t-il pas mieux que cette prise d’otage d’artistes par un metteur en scène obsédé par sa sortie du séminaire ?

  • Mgr Léonard et les crématoriums : un bel exemple de désinformation

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    Lu sur InfoCatho.be :

    Cérémonies religieuses dans les crématoriums : la réalité 

    La presse généraliste, écrite et radio-télévisée, a voulu une nouvelle fois faire les « choux gras » d’une information concernant Mgr Léonard, qui… n’en était pas vraiment une!

    En accusant Mgr Léonard de vouloir interdire les cérémonies religieuses de funérailles dans les crématoriums du pays, nos confrères se sont tout simplement trompés… Dès la matinée, la nouvelle s’est répandue dans la presse à la vitesse de l’éclair. « L’archevêque André Léonard interdit les offices dans les crématoriums », annonçait la RTBF. « Les offices religieux dans les crématoriums, c’est terminé », précisait RTL-TVI, expliquant que « le Primat de Belgique et l’ensemble des évêques flamands ont décidé d’interdire aux prêtres catholiques de célébrer des offices religieux dans les crématoriums pour les enterrements. La mesure s’appliquera dès 2015… en Flandre. Car aucun texte équivalent n’a été adopté en Wallonie pour l’instant ». De son côté, le Soir titrait: « Monseigneur Léonard déclare la guerre aux crémations ».

     Une orientation des évêques de Flandre

    « La décision de ne plus envoyer de prêtre ou de diacre dans les crématoriums pour des célébrations religieuses à partir de 2015  est une orientation de l’ensemble des évêques flamands et non de Mgr Léonard seul », a dû préciser le père Tommy Scholtes, attaché de presse de la Conférence épiscopale de Belgique, samedi. Il a ajouté qu’il n’y aucune volonté de s’opposer aux crématoriums de la part de l’Eglise.

    Dès 2015, les prêtres ne pourront donc plus se rendre dans les crématoriums que pour y prononcer de petites prières, d’une dizaine de minutes pas plus, et ne pourront  plus y tenir des offices complets. En réalité, cette décision a été prise par l’ensemble des évêques flamands, dont Mgr Léonard fait partie en tant qu’archevêque de Malines-Bruxelles. Aucun texte équivalent n’a été adopté en Wallonie pour l’instant.

    « Ce n’est pas du tout une question de principe ou d’idéologie », a encore indiqué Tommy Scholtes à l’agence Belga. « Il y aura toujours un lien entre le crématorium et la paroisse la plus proche pour aider les familles qui le souhaitent à avoir un temps de prière avant la crémation », a-t-il précisé, ajoutant qu’après la cérémonie religieuse dans l’église locale, « le défunt sera conduit au crématorium ou au cimetière, selon le choix de la famille ».

    J.J.D.

  • Chronique de l'euthanasie aux Pays-Bas

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    Jeanne Smits rapporte deux nouveaux faits significatifs de la banalisation de l'euthanasie aux Pays-Bas :

  • Namur, 16 octobre : journée de formation consacré à l'art baroque et de la contre-réforme

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    Art baroque et Contre-réforme, journée de formation à Namur (Belgique)

    EgliseSaintLoup

    Art baroque et Contre-réforme
    Journée de formation continuée pour les accueillants et guides dans les églises et toute personne intéressée.
    Mercredi 16 octobre 2013 – 10h-16h – Église St-Loup à Namur

    Après le choc de la réforme protestante, l’Église a connu une vigueur exceptionnelle concrétisée par un important aggiornamento qui fut formulé au Concile de Trente (1545-1563). L’art baroque qui s’épanouit alors soutient avec enthousiasme et expressivité ce renouveau. L’église Saint-Loup de Namur en témoigne à merveille.

    Au 19e s., l’Église se remet d’un nouveau traumatisme, la tourmente révolutionnaire. Elle va chercher dans le moyen âge les éléments d’un nouveau souffle. L’art gothique du 13e s. fait référence à une société chrétienne tout en harmonie.

    Nos églises paroissiales, pour la plupart construites ou réaménagées au 19e ou au début du 20e s., combinent des éléments issus de ces deux courants pourtant bien différents. Art néogothique et organisation issue du Concile de Trente vont se côtoyer avec un bonheur variable.

    Cinquante ans après la réforme de Vatican II, il n’est plus toujours facile de comprendre l’inspiration et les motivations qui sous-tendent l’aménagement et la décoration de cette époque et dont tant d’éléments subsistent encore.

    L’exposé tentera d’éclaircir l’origine et le sens des différents éléments de nos églises : organisation spatiale, sens du sacré, mobilier, statuaire, iconographie ou encore rituels.

    Rendez-vous à 10h à l’église St-Loup, rue du Collège 5000 Namur

    PROGRAMME
    10h15 : Mot d’accueil à l’église Saint-Loup.
    10h30 : Visite de l’église Saint-Loup par le Père Hermans, curé de Saint-Loup et Professeur d’histoire à l’Université de Namur.
    Vers 12h30 : Repas
    Possibilité de prendre le dîner chaud à “l’Arsenal” (env. 12 €) ou self vert (7 €) ou bar sandwiches.
    Après-midi animée par Christian Pacco, historien de l’art,
    à l’église St-Loup :
    14h : 1ère partie : Art et architecture baroque : un enthousiasme au service de la Contre-réforme.
    15h : 2ème partie : Du baroque au néogothique, comprendre une église aujourd’hui.

    Prix de la journée : 12 € (hors repas)
    à verser sur le compte BE54 0682 4843 3797
    de ACT, Av. Reine Astrid 38/01 – 4900 SPA

    Repas chaud à l’Arsenal (env. 12 €), repas vert (env. 7 €), ou sandwiches. (Le repas ainsi que les boissons sont à payer sur place.)

    Merci de réserver pour la journée et le repas pour le mardi 1er octobre au plus tard en mentionnant vos coordonnées et le nombre de personnes.

    Renseignements et inscriptions :
    ACT – Inès De Sousa
    Rue du Houmier 84 – 4140 Florzé – Sprimont
    Tél. : 04/344.48.81 – Fax : 04/344.56.22 – act@reliures.org – www.clochers.be

    CHEMIN D’ACCES
    En face de la gare, prendre la rue Godefroid, puis à votre gauche la rue de Bruxelles. Puis prendre la première rue à votre droite (rue de l’Ouvrage) qui se prolonge rue St-Loup. L’entrée de l’église est située rue du Collège. Le trajet prend 10 minutes.

    Sponsorisé par la librairie Reliures : http://www.reliures.org/la-librairie/les-livres

  • Les enfants de tout le monde

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    Publié par Jacques de Guillebon sur le blog du mensuel « La Nef » :

    Si vous ne connaissez pas la dernière invention de nos Faust contemporains qui se déguisent sous le nom de généticiens, je ne saurais trop vous conseiller de jeter un rapide coup d’œil sur le site Généthique (en cliquant ici).

    Il s’agit de la FIV à trois parents. Mais oui, Salomon est définitivement ringardisé. En gros, pour faire disparaître certains risques de maladie héréditaire, on injecte le noyau de l’ovule d’une femme dans le cytoplasme de l’ovule d’une autre. On n’arrête pas le progrès, c’est-à-dire le meccano humain. Tout va bien.

    Ainsi, à l’avenir, rien ne nous empêche d’imaginer la situation suivante : deux hommes en couple désirent avoir un enfant. Ils louent le ventre d’une mère porteuse, et demandent à leur meilleure copine de prêter son ovule. Mais il se trouve que cette copine est susceptible de transmettre une maladie mitochondriale. Nos pères en herbe décident alors de recourir à la FIV à trois parents : le noyau de l’ovule de la copine est donc transféré dans le cytoplasme de l’ovocyte d’une autre donneuse. Pour corser l’affaire, les deux hommes sont stériles : un donneur est donc requis. L’enfant est conçu, couvé, il naît. Tout se passe bien.

    Sauf que si l’on additionne les deux pères légaux, le donneur de sperme, la donneuse d’ovule malade, la donneuse d’ovule sain et la mère porteuse, notre lardon se retrouve avec six parents. Du moins six personnes ayant présidé à sa conception.

    Il n’est pas non plus interdit de penser que les pères se séparent après quelques années, et se remettent en couple chacun de son côté. Ce qui nous fait la somme rondelette de huit adultes pour un enfant. Pratique pour les sorties d’école et les longs week-end d’hiver.

    ---

    "Il exagère", dites-vous ? Cette situation n'est pourtant pas plus absurde que celle de deux jumeaux qui auraient la même mère mais deux pères différents, et vivraient séparés, chacun avec son père célibataire. Cette situation, elle, est bien réelle : ça se passe aux États-Unis, et c'est à lire en cliquant ici.

    Réf. Les enfants de tout le monde

    JPSC

  • Les Belges et l'euthanasie : un drôle de sondage

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    Euthanasie: un drôle de sondage (via Didoc.be)

    Écrit par Etienne Dujardin le 4 octobre 2013.

    La grande majorité des Belges serait-elle en faveur d’une extension de l’euthanasie ? Pas si vite, semble dire un article d’opinion, publié dans « La Libre Belgique » du 4-10-13.

    Un sondage publié dans "La Libre" d’hier explique qu’entre 75 et 80 % des Belges sont favorables à l’élargissement de l’euthanasie aux enfants, même sans leur consentement, et aux personnes démentes en état de souffrance irrémédiable.

    Comme tout sondage, il faudrait en savoir plus sur les conditions de réalisation de ce dernier pour savoir s’il est pertinent ou non. Mais le débat n’est pas là. Ce qui est curieux, c’est que les questions posées ne correspondent nullement au débat législatif. En effet, il n’est pas question d’élargir l’euthanasie à des personnes mineures sans leur consentement ou à des déments sans une déclaration préalable.

    Les responsables de ce sondage devraient savoir que, sans le consentement du patient, on sort du cadre de la loi sur l’euthanasie. N’est-il pas dérangeant que, sur une matière aussi complexe, un institut de sondage ne puisse rassembler une information correcte ? Ce débat mérite de la précision et du sérieux.

    Il n’est pas anodin que le comité des droits de l’homme des Nations unies se soit inquiété de l’évolution de l’euthanasie aux Pays-Bas. La question de la capacité et du consentement est fondamentale : comment et sur quelles bases un ou plusieurs médecins vont-ils juger si un enfant ou un dément a réellement décidé de faire le dernier voyage en toute connaissance de cause et sans influence ou pression externe ? Qui garantira qu’il n’y aura jamais aucune erreur de diagnostic ? Quel comité, aussi honorable qu’il soit, pourrait disposer de la vie d’autrui dans ces circonstances ?

    Robert Badinter, qui a beaucoup œuvré pour mettre fin à la peine de mort, notamment à cause des erreurs judiciaires possibles, se déclare contre l’euthanasie, car personne ne peut disposer de la vie d’autrui. Le sénateur Philippe Monfils, l’un des pères de la loi euthanasie de 2002, déclarait en 2009 : "Le Parlement n’a pas accepté l’euthanasie des mineurs en raison du risque d’absence de consentement libre et volontaire. De toute manière, le médecin peut déjà, dans ce cas, recourir à des mesures autorisées par la déontologie médicale (de la prise de médicaments soulageant la souffrance au refus de l’acharnement thérapeutique)."

    Le Pr Marc Englert, administrateur de l’ADMD (association qui milite pour l’euthanasie), déclarait, quant à lui, cet été au journal français slate.fr : "Selon moi, la question aujourd’hui la plus délicate est celle concernant l’abaissement de l’âge de la majorité à 16 ans, 14 ou moins. J’y suis pour ma part opposé. A mes yeux, la frontière indépassable est claire : l’euthanasie ne peut être pratiquée que s’il y a demande, une demande consciente, clairement exprimée et réitérée par écrit sinon c’est un meurtre."

    De plus, seul entre 0 et 5 cas d’euthanasie d’enfants, seulement, ont été déclarés depuis 2002 en Hollande. Ce que révèle finalement ce sondage est que la souffrance touche et qu’elle doit être abrégée. Cependant, la vie est précieuse et nous devons la traiter avec respect. Il y a une grande différence dans le vécu du patient et du médecin entre le faire mourir et le laisser mourir.

    L’institut Dedicated Research aurait pu poser les deux questions suivantes : 1) Etes-vous d’avis qu’il faut augmenter la présence et le financement des soins palliatifs pour lutter contre la souffrance des enfants et des déments en fin de vie ? 2) Pensez-vous que l’interdit de tuer est fondamental dans une société, mais que, dans certains cas, une sédation (traitement qui fait disparaître la souffrance par exemple par la perte de conscience) pourrait être utilisée en vue de supprimer la souffrance de l’enfant avec son consentement ?

    A ces deux questions, le pourcentage d’adhésion aurait été, plus que probablement, identique, à savoir 75 % ou plus, et "La Libre" aurait eu un titre différent : "Les Belges veulent un traitement médicalisé de la souffrance des mineurs, mais restent attachés à l’interdit de tuer." A questions différentes, résultats contradictoires…

    Etienne Dujardin est licencié en droit et en notariat.

  • A propos de la communication du pape François

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    La foule des fidèles n’est pas seulement  touchée par  l’affection démonstrative  que le pape lui voue lors de ses apparitions publiques. Ceux-ci et tous les autres lisent aussi ses interviews dans la presse : après celle de  Spadaro pour l’intelligenzia cléricale dans la « Civilta Cattolica » et celle de Scalfari, publiée par épisodes promis à une large audience dans la « Repubblica », on trouve aussi -quelques crans plus bas- le reportage de Caroline Pigozzi : dans « Paris Match » cette semaine,  la "spécialiste" des scandales du Vatileaks brode  autour de sa visite à François sur deux pleines pages, auxquelles s’ajoutent deux photos chacune sur deux pages. Soit pas moins de six pages en tout.La « com » dans la presse people et autre est-elle en passe de remplacer les encycliques ? C’est  la question que pose Sandro Magister sur le blog « chiesa » (Les encycliques ont un nouveau format: l'interview) :

     « ROME, le 7 octobre 2013 – Les jours passent et les deux interviews accordées par le pape François l’une au jésuite Antonio Spadaro, directeur de "La Civiltà Cattolica", et l’autre à Eugenio Scalfari, athée proclamé et fondateur du principal quotidien laïc italien, "La Repubblica", apparaissent de plus en plus comme des points de repère dans ce début de pontificat.

    Dans ces deux interviews, Jorge Mario Bergoglio explique quels sont les critères qui l’inspirent, il dit quelle est sa vision de l’état actuel de l’Église, il indique quelles sont ses priorités, il énonce son programme.

    Il est également très explicite quand il mentionne les points sur lesquels il prend ses distances par rapport à ses prédécesseurs Benoît XVI et Jean-Paul II:

    > Le virage de François

    L’adoption de la forme de l'interview pour communiquer avec les fidèles et avec le monde est une décision que le pape actuel a longtemps hésité à prendre.

    Le 22 juillet encore, lors de son voyage aller vers Rio de Janeiro, il s’était dérobé face aux journalistes : "À vrai dire, je ne donne pas d’interviews, mais je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas, c’est comme cela... Pour moi c’est un peu fatigant". Mais ensuite, pendant le voyage de retour, il s’est prêté à une longue séance de questions-réponses sans préparation et sans protection, sur tous les sujets qui lui ont été proposés :

    > "Bonsoir et merci…"

    Une phrase qu’il a prononcée au cours de ce voyage a eu l’effet d’une bombe et elle a fait le tour du monde, lui apportant une énorme quantité d’approbations de la part de l’opinion publique laïque : "Si une personne est gay et cherche le Seigneur et qu’elle est de bonne volonté, mais qui suis-je pour la juger ?". Serait-ce une phrase qui lui aurait échappé dans le feu de l’improvisation ? Pas du tout. Non seulement le pape François l’a reprise dans la plus calibrée de ses interviews ultérieures, celle qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica", mais il l’a développée. En y ajoutant un corollaire à l’effet tout aussi explosif : "L'ingérence spirituelle dans la vie personnelle n’est pas possible".

    L'interview accordée à "La Civiltà Cattolica" a été le fruit d’une série d’entretiens entre le pape et celui qui l’interviewait. Elle a été mise par écrit avec beaucoup de soin. Elle a été contrôlée mot par mot par l’auteur avant impression. Elle a été publiée simultanément le 19 septembre par seize revues de la Compagnie de Jésus, en onze langues :

    > Interview du pape François

    On peut donc considérer à juste titre qu’elle constitue la première véritable "encyclique" du pape François et qu’elle est bien plus son œuvre que "Lumen fidei", qui est de facture classique et qu’il a héritée de Joseph Ratzinger.

    Une "encyclique" nouvelle par le format : justement celui de l’interview, qui vise à en faciliter la lecture et à en favoriser la diffusion. Nouvelle également par le degré d’autorité, qui est indubitablement moindre que celui des actes de magistère proprement dits mais qui peut cependant toujours être rattaché au "munus" pontifical.

    Depuis ce moment, le pape François montre qu’il apprécie particulièrement cette modalité de communication. L'interview réalisée par Scalfari en est la preuve. En se confiant à une personnalité très connue de la pensée laïque et à un journal à fort impact sur l’opinion publique tel que "La Repubblica", le pape a obtenu un niveau d’écoute infiniment supérieur à celui de l'interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica". Il l’a fait en prenant consciemment des risques. L'interview a été publiée dans "La Repubblica" du 1er octobre, sous la signature de Scalfari, sans que le pape François en ait lu le texte au préalable. Mais, le même jour, "L'Osservatore Romano" l'a reproduite intégralement et le site officiel vatican.va l’a à son tour mise en ligne parmi les "nouvelles" du moment, comme il le fait pour les autres discours du pape. C’est le signe que le pape François la reconnaît comme une transcription fidèle de sa pensée.

    Pour ce qui est du contenu, l'interview accordée à Scalfari aborde, comme celle de "La Civiltà Cattolica", toutes sortes de sujets, même si elle le fait plus brièvement.

    Elle y ajoute des éléments nouveaux, mais en reprend certains qu’elle réaffirme. En particulier ce passage concernant la subjectivité de la conscience qui est celui qui avait soulevé le plus d’objections. Là encore sans diluer ou atténuer ses propos précédents. Mais plutôt en les renforçant : "Chacun de nous a son idée en ce qui concerne le Bien et le Mal et il doit choisir de suivre le Bien et de combattre le Mal tels qu’il les conçoit".

    Dans la préface du premier volume de sa trilogie consacrée à Jésus, Joseph Ratzinger-Benoît XVI avait écrit : "Ce livre n’est pas un acte magistériel ; par conséquent chacun est libre de me contredire". Le pape François ne dit pas cela expressément. Mais on peut présumer que cette liberté s’applique aussi à lui, quand il adopte une forme d’expression aussi clairement ouverte à la controverse que l’interview.

    On trouvera ci-après le texte complet d’un vigoureux échantillon de contradiction suscité par les interviews du pape François : le professeur Pietro De Marco, qui est l’auteur de cette note, est enseignant à l'université de Florence et à la faculté de théologie d'Italie centrale.  JPSC :

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