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Actualité - Page 1402

  • Egypte : d'après Amnesty, des chrétiens sont traités en boucs émissaires

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    Égypte : des chrétiens boucs émissaires (Amnesty international)

    Un nouveau rapport d’Amnesty International se penche sur les événements survenus pendant les attaques sectaires sans précédent qui ont fait suite à la dispersion de deux rassemblements pro-Morsi au Caire, le 14 août.

    Le rapport, publié mercredi 9 octobre 2013, raconte en détail que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pour empêcher des foules en colère de s'en prendre et de mettre le feu à des églises, à des écoles et à des bâtiments associatifs coptes, dont certains ont été entièrement détruits. Au moins quatre personnes ont été tuées.

    Il est extrêmement troublant qu'à travers toute l'Égypte la communauté chrétienne ait été prise à partie par des sympathisants du président destitué Mohamed Morsi qui voulaient se venger pour les événements du Caire ».

    Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

    Exigez la protection des Coptes en Egypte.

    Pétition au ministre égyptien de la défense

    SIGNEZ

    À la lumière des attaques qui avaient déjà eu lieu auparavant, surtout depuis la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, il aurait fallu anticiper les représailles contre les coptes. Pourtant, les forces de sécurité n'ont pas empêché les attaques et ne sont pas intervenues pour faire cesser les violences.

    Amnesty International enjoint les autorités égyptiennes d'ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur ces attaques sectaires et de prendre immédiatement des mesures pour empêcher qu'elles ne se reproduisent. Il faut mettre en place et appliquer une stratégie exhaustive visant à combattre les discriminations envers les minorités religieuses. Les lois et politiques discriminatoires doivent être abrogées et annulées.

    Ne pas poursuivre en justice les responsables présumés de ces attaques équivaut clairement à dire que les coptes et les autres minorités religieuses sont des cibles légitimes. Les autorités doivent veiller à ce qu'il soit parfaitement clair que des attaques sectaires ne seront en aucun cas tolérées ».

    Hassiba Hadj Sahraoui

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  • Rome : un synode extraordinaire pour changer la position l’Eglise sur les divorcés-remariés ?

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    Lu sur le site de « La Vie » (extraits)

    Le pape François avait déjà évoqué cette possibilité en juillet dernier, dans l'avion qui le ramenait des Journées mondiales de la jeunesse de Rio de Janeiro, au Brésil et le Vatican a officialisé l'information mardi 8 octobre : une assemblée extraordinaire du Synode des évêques sera convoquée à Rome du 5 au 19 octobre 2014 afin de travailler aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation », d'après l'agence I.Media. En d'autres termes : le premier synode du nouveau pontificat sera consacré à la famille (…)

    Dans la perspective de cette réunion, c'est la pastorale des personnes divorcées et remariées civilement qui attire évidemment les regards, et notamment la question d'un potentiel assouplissement des règles qui entourent leur accès aux sacrements de l'Eglise catholique. En effet, le mariage étant un sacrement indissoluble pour les catholiques, ceux qui se séparent et se remarient ne peuvent actuellement plus recevoir les sacrements – au premier rang desquels la communion eucharistique – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (souvent après des démarches longues de plusieurs années)

    (…) Ces dernières semaines, plusieurs signes ont pu laisser entrevoir un possible changement. Le pape a par exemple évoqué le sujet à deux reprises en des termes, certes prudents, mais ouverts à une nouvelle réflexion. Ainsi, aux journalistes qui l'accompagnaient dans l'avion au retour du Brésil, fin juillet, François avait appelé à étudier cette question « dans la totalité de la pastorale matrimoniale », tout en suggérant que « le problème juridique de la nullité du mariage » devait être revu. Par ailleurs, le 16 septembre dernier, lors d'une rencontre avec les prêtres du diocèse de Rome, il avait admis que « l’Eglise doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie, dans la justice »,sans entrer dans le détail de ce que pourrait être cette « autre voie ».

    Autre signe récent, hors du Vatican cette fois, un service du diocèse allemand de Fribourg-en-Brisgau a publié un document qui autorise les prêtres à « ouvrir la possibilité de recevoir les sacrements » pour les personnes divorcées et remariées civilement, sous condition d'un discernement spirituel appuyé sur des points précis.

    Lire notre article à ce sujet

     

    Cette décision du pape a été qualifiée de « très importante » par le père Lombardi, qui a également mis en garde contre l'initiative du diocèse de Fribourg et appelé à se mobiliser« communautairement » pour « prendre des orientations pastorales communes ».

    Réf. : Le pape convoque un synode sur la famille

    Quo vadis ?

    JPSC

  • Le nouvel évangile

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    En 1972 sortait la version française d’un petit livre écrit par Don Giacomo Biffi, lequel sera nommé Archevêque de Bologne par Jean-Paul II puis créé cardinal en 1985. L’Auteur imagine que des fragments de l’Evangile viennent d’être découverts par des archéologues : ils éclairent d’un jour nouveau les textes reçus jusqu’ici et corrigent l’exégèse couramment reçue. Dans son opuscule plein d’humour, Giacomo Biffi donne les passages de l’Evangile selon S. Mathieu puis, en parallèle, les fragments du « nouvel évangile ». Il y ajoute ses explications : « Si tu veux entrer dans ta vie, observe les commandements. » (Mat. 19, 17) .« Si tu veux entrer dans la vie éternelle, observe la loi de ta conscience » (Nouvel évangile). Explication : Ce fragment fera sans doute la joie des moralistes contemporains, qui ont de plus en plus tendance à simplifier leur travail en faisant appel à la conscience de l’individu.
    Plus que tout, il donnera une claire justification scripturaire à la notion, de plus en plus répandue parmi les chrétiens, qu’il n’y a lieu de chercher aucune règle morale en dehors du sentiment intérieur du bien et du mal.
    A dire la vérité, ce n’est pas là une doctrine nouvelle : depuis toujours la morale chrétienne a enseigné que la norme prochaine de l’action pour l’homme concret est sa propre conscience, à laquelle il doit toujours obéir quoi qu’elle ordonne ou interdise. La nouveauté consiste plutôt en une conception réformée de la conscience et de ses fonctions. La mentalité antique affirmait que la conscience n’était qu’un haut-parleur intérieur destiné à transmettre la loi de Dieu ; aussi était-il de son essence d’être en mesure de demeurer en phase avec la voix divine, faute de quoi elle devenait aussi inutilisable qu’un récepteur de radio qui ne réussirait plus à rester en contact avec l’émetteur. Dans cette perspective, le premier devoir qui s’imposait à la conscience n’était pas de retrouver en soi son contenu, mais de le rechercher dans les commandements du Seigneur. Le premier impératif de la conscience était de scruter la loi. Par contre, selon l’opinion qui se généralise aujourd’hui, la conscience n’aurait pas à sortir d’elle-même ; il lui suffirait d’être attentive à ses propres désirs, à ses propres répugnances, à ses propres enthousiasmes, à ses propres langueurs. La connaissance des normes objectives lui est étrangère et donc indifférente.
    Et ainsi est-on enfin parvenu à mettre un terme à une équivoque. On croyait jusqu’ici que la conscience était un moyen donné par Dieu pour la connaissance de sa volonté. Aujourd’hui, on a compris qu’elle constitue en réalité un don beaucoup plus précieux : elle est un moyen pour l’homme de se dispenser de l’ennui de connaître la volonté de Dieu. Tout est ainsi plus facile : la connaissance est l’abolition de la loi, elle est la libération de l’esclavage des préceptes et de la casuistique. L’impératif moral est parfaitement simplifié :

    - les rapports prématrimoniaux sont-ils licites ? Obéis à ta conscience.
    - Comment dois-je remplir ma déclaration d’impôts ? Obéis à ta conscience.
    - Ai-je le droit de procéder à un avortement si j’ai déjà trois enfants à faire vivre ? Obéis à ta conscience.

    Il ne s’agit plus du tout de l’informer, cette conscience, mais de lui obéir. Et ce n’est pas seulement le métier du moraliste qui se trouve ainsi facilité, c’est aussi celui de l’homme, qui engage bien plus profondément.
    D’autant plus que, malgré les apparences, rien n’est plus docile qu’une conscience qui ne se réfère pas constamment à la loi divine. Pour l’homme qui obéit à sa conscience sans se préoccuper le moins du monde de connaître l’avis de Dieu, la récompense est immanente : sa conscience finit toujours par lui obéir sans désormais lui créer d’ennuis.
    Même celui qui a pris l’habitude d’empoisonner de temps à autre ses tantes pour avoir leur héritage un peu plus tôt, quand il suivra l’enterrement de la quatrième il s’apercevra que sa conscience (tout comme sa pauvre tante) n’a plus aucune protestation à élever.

    Ici : Pro Liturgia  L'ACTUALITE DU 9 OCTOBRE 2013

    JPSC

  • La simplicité du coeur

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    Un peu « fleur bleue », mais après tout le monde serait meilleur si on commençait vraiment par là. C’est dans « Famille chrétienne » :

    « Faire, penser, dire du bien, ne va pas nécessairement de soi, mais demande une vraie décision. Voici trois résolutions, à décliner dans la vie quotidienne comme autant de bienfaits, pour moi… mais aussi pour les autres.

    Une visite anodine chez le médecin m’interpelle : « Vous savez, on se fait du mal avec notre alimentation – trop de viande rouge, trop de calories… c’est de la maltraitance envers nous-mêmes ! ». Je suis choquée par ce mot : « maltraitance », tout ça pour de la viande ! Alors une idée germe en moi. Et si je décidais de choisir ce qui me fait vraiment du bien ? Voilà une bonne résolution pour l’année. Après un petit tour d’horizon, je décide trois « biens » : bientraitance, bienveillance, « biendisance ».

    La bientraitance. Comment la définir ? Je m’aperçois que c’est une notion nouvelle, qui n’existait pas dans les dictionnaires de nos parents. Elle consiste en une attitude de respect, de confiance,une vision positive de la personne, au-delà des gestes posés, de bons soins prodigués. Elle s’applique surtout aux personnes vulnérables : enfants, vieillards, personnes handicapées, prisonniers. Je trouve intéressant de me considérer ainsi comme une personne faible, qui a besoin de soins, de soutien, d’espérance ! Et de savoir que c’est à moi de me prendre en charge à travers mon hygiène de vie, mon sommeil, mon alimentation, mes relations, ma vie intérieure. Bientraitance envers moi-même qui m’entraînera à une bientraitance envers autrui.

    Ensuite, la bienveillance. Une bien-veillance, c’est une vigilance sur et en vue du bien. La bienveillance touche la conscience, la pensée, le regard. Elle fait fi du qu’en-dira-t-on, du jugement, des reproches, pour voir plus loin. Sans tomber dans la complaisance, elle suscite la compassion et implique une certaine protection. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, je vais m’attacher à cette disposition favorable d’abord envers moi. L’attitude du veilleur m’aide. Il garde la flamme, cette lueur intérieure que nul ne peut ravir. 

    Enfin, la « biendisance » (je suis fière de mon néologisme !). Pour contrer la médisance, ce poison qui finit par tout infiltrer. Dire du bien de l’autre est une attitude constructive, féconde. Mais elle ne va pas de soi, loin de là ! Je commencerai donc par dire du bien de mes plus proches : mari, enfants, parents, beaux-parents (oups !)… tout en m’apercevant qu’il faudra parfois me taire, parfois défendre des positions contraires, chercher le compliment ou l’atout qui ne me venait pas d’emblée à l’esprit. Il me faudra peut-être lutter, tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de l’ouvrir ! Mais je suis sûre que (la bienveillance aidant) cela finira par devenir plus facile et même porter du fruit. 

    Je sais aussi que ces biens, très relatifs et modestes à mon échelle, viennent de plus loin que moi. Le seul bien dont nous sommes capables – pour nous-mêmes comme pour autrui – c’est Dieu qui l’accomplit. 

     Raphaëlle Simo »

     Ici : Bienfaits pour moi…

    JPSC

  • La particule-dieu (« God Particle »)

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    On ne découvre évidemment pas plus Dieu dans une particule élémentaire que l’âme sous le scalpel, comme disait jadis à l’université de Liège le professeur Marcel De Corte, dans son cours « Philosophie et morale de la relation ». Mais, ll éclate dans sa création, aurait ajouté le poète Péguy. C’est ce que rappelle l’abbé de Beukelaer en évoquant le Nobel attribué à  l’inventeur (au sens premier du terme) de la particule de Dieu :

    « Ainsi fut surnommé le Boson scalaire, qui vaut en ce jour à notre compatriote, le professeur ULB François Engler, le prix Nobel de physique. La fierté nationale est fondée. Le Boson est, en effet, la particule élémentaire qui permet d’expliquer l’apparition de la masse. Si j’ai bien compris, cette particule invisible peut être représentée mentalement comme un « champ ». La présence de ce champ de particules, est ce qui donne à d’autres éléments traversant le champ, de prendre de la masse. Nous sommes plongé ici au cœur de la recherche pure en physique et à des années-lumières de toutes considérations théologiques… Le surnom de particule-dieu est donc un simple clin d’œil.

    Il n’empêche: Sans vouloir tomber dans le concordisme (essai de conciliation entre découvertes de la science et démarche de foi), il est étonnant de constater qu’au niveau le plus élémentaire des particules, tout n’est qu’interaction entre forces énergétiques. L’univers est interaction. Je dirais même: le réel est interaction. Seul un objet virtuel peut être (imaginé) totalement statique. Ceci se vérifie jusqu’à dans l’écosystème qui permet la vie et même dans l’identité humaine – qui est relationnelle. Il est donc intéressant de noter que la vision chrétienne de Dieu – si infime soit-elle, par rapport à son Mystère infini – est relationnelle: Il est le Dieu-Trinité – éternelle relation du Père et du Fils dans l’Esprit. Il est aussi le Dieu de l’alliance avec les hommes. Cette remarque ne se veut pas une démonstration et encore moins la recherche d’une quelconque preuve. Simplement, un étonnement sous forme de clin d’œil… Peut-être que le Boson est un peu une « particule-dieu » après tout ? »

    Réf. Ici : La particule-dieu (« God Particle »)

    La science n’a pas attendu la déduction « rationnelle »  de l’existence de cette particule pour observer que toute la création repose sur les lois d’un système de relations sans lequel notre univers ne serait jamais né ou se serait effondré de suite sur lui-même (il ne perd peut-être rien pour attendre, à l’échelle gigantesque de son espace-temps). Mais ce Boson virtuel ou réel ne nous dit évidemment rien de la source de l’être. C’est dans la foi révélée que nous croyons en l’esprit immatériel et  transcendant que nous nommons Dieu et dont la création reflète la nature éminemment relationnelle.

    JPSC 

  • Inde : ouverture d'une "usine à bébés"

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (8 octobre) :

    Une "usine à bébés" en Inde

     En Inde, à Anand, dans la province du Gurajat, une véritable "usine à bébés" va voir le jour à l'initiave de Nayna Patel, une femme médecin spécialiste de la fécondation in vitro et formée à Singapour, en Angleterre et Corée du Sud. Cette grande clinique de mères porteuses s'adresse aux couples infertiles principalement occidentaux et "abritera des centaines de mères porteuses". 

    Selon Nayna Patel, "les femmes doivent avoir moins de 45 ans, être en bonne santé et avoir déjà eu au moins un enfant, pour éviter qu'elles ne s'attachent au bébé". Les règles de l'établissement sont extrêmement sévères pour la mère porteuse sur qui repose une grande responsabilité. En effet, que ce soit le médecin, l'hôpital ou le futur couple, aucun n'est responsable d'éventuelles complications qui pourraient intervenir. Face à de telles pratiques, de nombreuses critiques ont émergé: Nayna Patel "exploite la pauvreté et le corps de ces femmes". Elle tente de se défendre en précisant "que les mères porteuses réalisent un travail physique et qu'elles sont rémunérées pour cela". 

    Actuellement, "le marché indien de la gestation pour autrui est évalué à plus d'un milliards de dollars par an", dans ce "pays où un tiers de la population vit avec moins de 0,6 dollar par jour". L'association pour le droit des femmes All India Democratic Women's a fait part de sa vive inquiétude de "la pratique même de la gestation pour autrui dans un pays où les femmes n'ont pas de ressources financières". Les parents qui souhaitent concevoir un enfant en recourant à cette clinique indienne débourseront la somme de 28 000 dollars, "tarif très inférieur à celui pratiqué aux Etats-Unis" où la gestation pour autrui est autorisée. Les mères porteuses de la clinique toucheront quant à elles 8 000 dollars.

  • Quand l'enseignement religieux est défaillant

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    C'est en tout cas ce que l'OFSTED conclut à propos de l'enseignement religieux en Angleterre comme le rapporte P.A. sur InfoCatho.be :

    D’après l’Ofsted, un des organismes britanniques chargé de contrôler le système d’éducation nationale dans le pays, l’enseignement religieux dans les écoles anglaises est de trop piètre qualité. Dans six écoles sur dix, les élèves n’ont qu’une connaissance superficielle de la foi. L’Ofsted s’alarme en particulier de l’enseignement des fondements du christianisme. Le sujet est loin d’être une priorité dans beaucoup d’écoles. Certaines d’entre elles ont carrément remplacé ces leçons par des cours d’éducation à la santé ou de développement personnel.

    (d’après la Croix)

    Il serait évidemment intéressant de savoir ce qu'il en est chez nous...

  • Anvers accueillera la prochaine rencontre internationale "Religions et Cultures en dialogue"

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    logo_seg.jpgDe Sant'Egidio :


    Anvers sera l’année prochaine la ville hôte de la rencontre internationale dans l’esprit d’Assise « Religions et Cultures en dialogue », organisée chaque année par la Communauté de Sant’Egidio. La nouvelle a été rendue publique à la fin de la rencontre de trois jours, « Le courage de l’espérance. Religions et cultures en dialogue »,  la semaine dernière, à Rome.

     

    La rencontre aura lieu du dimanche 7 septembre au mardi 9 septembre 2014. Les personnes intéressées peuvent dès à présent se libérer : tous les débats, tables rondes et cérémonies officielles sont en principe gratuits et accessibles au public.

     

    Le programme n’est évidemment pas encore connu, mais les échos de la rencontre de cette année peuvent déjà vous donner une idée : photos, textes et compte-rendu sont en ligne sur notre site ici.

     

    Un petit film sur ces journées de dialogue est disponible sur You tube, avec notamment la rencontre des participants avec le Pape François.

     

    Des échos dans la presse belge sont aussi disponibles : «Un sommet des religions à Anvers" et « Appel des chefs religieux à Rome contre le terrorisme religieux ».

  • Espagne, 13 octobre : béatification de 522 martyrs de la Guerre Civile

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    Lu sur Aleteia

    522 martyrs de la guerre civile espagnole béatifiés le 13 octobre

    Ce sera la plus vaste béatification collective dans l’histoire du pays.

    Tarragone se prépare à accueillir dimanche prochain, 13 octobre, la cérémonie de béatification de 522 martyrs de l’Espagne du XXe siècle, baptisée la Béatification de l’Année de la foi.

    Cette cérémonie exceptionnelle, qui se déroulera à 12h, en plein air, dans le Complexe éducatif de la ville tarragonaise, sera présidée par le préfet de la Congrégation pour la cause des saints, le cardinal Angelo Amato, qui représentera le pape François. Il sera accompagné par 93 évêques, dont le président de la Conférence épiscopale espagnole, cardinal Antonio María Rouco Varela, et l’archevêque de Tarragone, Jaume Pujols, ainsi que par «tous» les prélats catalans. Seront également présents plus de 1.200 prêtres, 2.200 religieux et de nombreuses autorités et familles des martyrs. Près de 20.000 personnes sont attendues pour la Messe.

    Parmi les 522 martyrs, figurent trois évêques, 82 prêtres diocésains, 3 séminaristes, 412 consacrés et sept laïcs provenant de différents diocèses espagnols. L’évêché d’Orihuela-Alicante, par exemple, qui compte 4 martyrs, a organisé un grand pèlerinage à Tarragone pour tous les prêtres, religieux et laïcs désireux de vivre ce moment historique.

  • Le dimanche 29 septembre 2013, c'était le pèlerinage de Foy-Notre-Dame

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    Sans titre.pngDimanche 29 septembre 2013: Pèlerinage de Foy-Notre-Dame

    Cette édition 2013 du pèlerinage à Notre-Dame de Foy est à marquer d’une pierre blanche puisqu’il a débuté le samedi, et non le dimanche.

    Nous donnons d’abord la parole à Alix, une des jeunes participantes:

    « A l’occasion du 20e anniversaire de notre pèlerinage familial de Tradition, notre aumônier de la Fraternité Saint Pierre, l’abbé Hygonnet, nous avait lancé un défi : organiser une journée de pèlerinage spéciale jeunes qui nous mènerait de Namur à Leffe.

    Chacun a donc activé son carnet d’adresses pour y convier un maximum de bonnes volontés.

    C’est ainsi que samedi 28 septembre 2013, une quinzaine de jeunes se sont retrouvés à la chapelle Sainte-Thérèse à Namur pour entendre la Sainte Messe, recevoir la bénédiction des pèlerins et s’imprégner du bon topo d’envoi de l’abbé Bonechi.

    Nous avons longé les méandres de la Meuse sous un soleil radieux, récitant notre chapelet et entonnant des cantiques dans un répertoire aussi varié que « le chant des Belges à Notre-Dame », « les cosaques », ou encore, dans un autre registre « le doudou »! Nous étions accompagnés par l’abbé Bonechi, relayé ensuite par l’abbé Komorowski, assistant du Supérieur Général de la Fraternité à Fribourg et que les fidèles namurois connaissent bien.

    Lire la suite et découvrir les photos

  • One of Us : 1.230.000 signatures pour dire non à la destruction des embryons humains

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    One of Us

    Objet:

    La protection juridique de la dignité, du droit à la vie et à l'intégrité de tout être humain depuis la conception dans les domaines de compétence de l'UE où cette protection s'avère d'une importance particulière.

    Principaux objectifs:

    La dignité et l’intégrité de l'embryon humain doivent être respectées. Ceci a été établi par l'arrêt Brüstle contre Greenpeace de la CJUE qui définit l'embryon humain comme le commencement du processus de développement d’un être humain. Afin d’être cohérente dans l’exercice de ses compétences, l'UE devrait interdire et mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d'embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.

    SITUATION PER COUNTRY

     le tout petit score de la Belgique (inférieur à celui du Luxembourg!) n'échappera pas au lecteur...

    Country

    Total signatures collected per country

    Minimum necessary

    Percentage achieved

    (at) Austria

    31.135

    14.250

    218,49%

    (be) Belgium

    4.078

    16.500

    24,72%

    (bg) Bulgaria

    767

    13.500

    5,68%

    (cy) Cyprus

    2.040

    4.500

    45,33%

    (cz) Czech Republic

    9.029

    16.500

    54,72%

    (de) Germany

    115.012

    74.250

    154,90%

    (dk) Denmark

    6.043

    9.750

    61,98%

    (ee) Estonia

    3.641

    4.500

    80,91%

    (el) Greece

    5.183

    16.500

    31,41%

    (es) Spain

    70.322

    40.500

    173,63%

    (fi) Finland

    948

    9.750

    9,72%

    (fr) France

    91.911

    55.500

    165,61%

    Lire la suite

  • Une pétition pour soutenir les Chrétiens d'Orient en danger

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    Pétition

    Les Chrétiens d'Orient en danger

    Villages rasés, massacres collectifs, meurtres de religieux et de civils (femmes, enfants, vieillards), viols,enlèvements, persécutions à grande échelle, églises incendiées, monastères et écoles détruites, les Chrétiens d'Orient vivent aujourd'hui dans l'angoisse du lendemain, dans la peur et la souffrance quotidiennes.

    Une épuration religieuse massive et silencieuse est en cours en Egypte, en Irak, en Syrie et bientôt peut-être au Liban.

    Une stratégie de la terreur est déployée dans cette région du monde, elle vise à éliminer toute présence chrétienne, toute identité multiple, tout souvenir du christianisme et de son rôle historique dans la construction de ces peuples et de ces Etats. Elle vise à rendre cet espace géopolitique hostile et impénétrable à l’Occident.

    Et que font les diplomaties européennes ? Elles regardent ailleurs. Elles ne veulent pas entendre l’indicible ou voir l’impensable et se rendent coupables de complicité de crimes à grande échelle, qui prennent le caractère de crimes contre l’humanité.
    Elles parlent des droits de l’homme, de démocratie et dans le même temps, elles mènent des politiques qui sont dans les faits aveugles et sourdes à la souffrance humaine lorsqu’il s’agit de Chrétiens. Elles combattent à juste titre des régimes au nom des idéaux démocratiques et détournent le regard lorsque des alliés directs ou indirects massacrent uniquement en raison de la religion.

    En Egypte, pourquoi ne pas condamner les églises incendiées, les écoles brûlées, les exactions quotidiennes contre les Coptes exercées par les milices des Frères musulmans ?

    En Irak, combien d’écoles, d’églises détruites et de massacres impunis de Chrétiens sont intervenus par la suite dans l’indifférence de l’Occident ?

    Faut-il rester indifférents aux massacres de Syriens, uniquement parce qu’ils sont chrétiens, et à l’enlèvement des deux Evêques d’Alep et de prêtres, par les groupes islamistes ?

    En Terre Sainte, le nombre de Chrétiens ne cesse de diminuer.

    Au Liban, pays francophone, les Chrétiens deviendront bientôt une minorité ; leur situation instable et précaire conduit nombre d’entre eux à préférer l’exil aux incertitudes sécuritaires et aux pressions des islamistes radicaux.

    Nulle pression, nulle protestation ! Les puissances occidentales restent sourdes aux suppliques des responsables et des organisations représentatives, laïcs et religieux, qui tirent les sonnettes d’alarme et demandent une réaction de la France et de l’Europe.

    Pourquoi ?

    Ont-ils anticipé la disparition des Chrétiens en Orient ? Ont-ils fait le deuil d’une présence antérieure à l’implantation de l’Islam, d’un peuplement historiquement ouvert et bienveillant envers l’Occident ?

    Nous lançons un appel à la France, aux Français et à l’ensemble des nations européennes afin que la diplomatie prenne en compte l’existence de populations chrétiennes, de problématiques spécifiques, d’un Orient divers et agissent désormais pour faire respecter les droits des Chrétiens en Orient.

    C’est l’intérêt de la France, de l’Europe, et de la communauté internationale. Les Chrétiens d’Orient ont toujours représenté l’antidote de l’extrémisme ainsi qu’un vecteur de tolérance entre les communautés. Leur disparition aboutira à l’exacerbation de l’intolérance et de la violence aux portes de l’Europe.

    C’est aussi l’intérêt des populations de cette région du monde. Les Chrétiens d’Orient ont toujours vécu en harmonie avec les Musulmans et les Juifs et ils doivent pouvoir continuer à vivre de façon conviviale et paisible avec toutes les communautés, afin de sauvegarder un Orient multiculturel, qui porte un message universel de paix, de dialogue fécond des cultures et de vivre-ensemble.
    La France et l’Europe doivent évaluer leur politique dans cette région du monde et prendre en compte ses impacts et ses conséquences pour les populations chrétiennes concernées.

    Les gouvernements de ces pays, à l’instar de leurs oppositions, doivent désormais être comptables de la survie et de la sécurité des Chrétiens. La France comme l’Europe doivent lier leur aide et leur appui certes à la démocratie, aux droits des femmes mais aussi à la défense des communautés chrétiennes et à leur droit de vivre leur différence dans un espace qu’ils habitent depuis près de deux millénaires.

    Pétition lancée par les personnalités suivantes : cliquez pour voir la liste

    Signer la pétition