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Actualité - Page 1411

  • BXL, 9 décembre : soirée ciné-débat consacrée à la détention des étrangers

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    A loccasion du 65ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de lHomme,

    le Jesuit Refugee Service Belgium vous invite à une soirée ciné-débat sur la détention des étrangers comme instrument de la politique migratoire.

     

    5 centres fermés pour étrangers en Belgique :

    le saviez-vous ?

     

    Chaque année, 7000 personnes sont détenues en Belgique en vue de leur expulsion.

    Est-ce une nécessité ?  A quel prix ?

     

    Lundi 9 décembre au Cinéma des Galeries

    Galerie de la Reine, 26 à 1000 Bruxelles

     

    18h30 Film « The Visitor » de Thomas Mc Carthy

    20h30 Sandwich-bar

    21h00 Témoignage - Débat

     

    Merci de diffuser cette invitation via votre mailing-list ou votre page facebook (lien : 7000 étrangers en détention)

     

      

    PAF libre - Réservation souhaitée avant le 4 décembre : barbara@jrsbelgium.org

  • "Rencontrer Jésus", un nouveau site catholique pour rencontrer le Christ

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    Sans titre.png"Rencontrer Jésus", site catholique sur Jésus

    Une page Facebook, pour l'interactivité (Zenit.org) Anita Bourdin 

    « Rencontrer Jésus » c’est à la fois le nom et l’objectif du site mis en ligne aujourd’hui par les évêques de France (http://www. jesus.catholique.fr), un site de « référence », catholique, sur le Christ, présenté à Lourdes ce jeudi 7 novembre, par Mgr Hervé Giraud, président du Conseil pour la communication de la Conférence des évêques de France (CEF) et par Mme Anne Keller, directrice de la Communication digitale de la CEF.

    La page Facebook « Rencontrer Jésus » jumelée développe l’aspect interactif du projet, ainsi que la possibilité d’un contact avec les auteurs. Le site est aussi conçu d’emblée pour tablette et téléphone portable.

    « Jésus habite déjà dans le sixième continent a fait observer Mgr Giraud, mais, ce très beau site dédié à Jésus vise à la faire rencontrer », c’est pourquoi le site est « beau » - le « Beau Dieu » de la cathédrale d’Amiens, les mosaïques de Cefalu - et « accessible ».

    Le site propose plusieurs accès par des oeuvres d’art, des vidéos, des témoignages, des prières – écrites par des communautés religieuses et des laïcs.

    Pour s’assurer de la fluidité de l’exposé, les textes ont été relus par des catéchumènes et retravaillés : le site a été conçu pour « être accessible à tous », et offrir « ‘une vision globale de la personne de Jésus tel que le conçoit l’Eglise catholique ».

    Des théologiens ont été associés au projet, ainsi que « Le Jour du Seigneur » et KTO pour les vidéos, mais aussi six diocèses.

    Anne Keller précise que les réunions avec les délégués de ces diocèses engagés dans le projet ont été mensuelles, à partir de septembre  2012.

    L’idée étant de « permettre rencontrer Jésus dans un univers internet multiple, avec une proposition qui soit une référence fiable ».

    Chaque mois ne effet, le nom de Jésus est cherché sur Internet entre un et trois millions de fois : « il fallait apporter une réponse ».

    Le site s’articule autour de 12 questions (30 sont en préparation) : des questions que se posent les gens sur Jésus. Il fallait proposer « différentes facettes » et trouver une forme qui « touche » : Jésus dans la Parole de Dieu, Jésus dans l’art, ou par une démarche spirituelle, etc.

    Le site est conçu en quelque sorte pour des « pré-catéchumènes » ou des « pré-recommençants », des personnes qui parfois « ne savent pas encore » où se situer. Pour les rejoindre, il fallait un « effort sur le langage » pour qu’il soit « simple et juste ». les textes ont été relus plusieurs fois apr des catéchumènes et « remis sur le métier », ajoute Anne Keller.

    Un flux RSS est aussi proposé et des « widgets » pour les sites catholiques qui souhaiteront ouvrir cette fenêtre.

    Les témoignages montrent que la rencontre de Jésus est de l’ordre d’une « expérience » : Jésus a « changé », voire « bouleversé » la vie de ces témoins.

    Le budget, est évalué à 30 000 ou 40 000 euro, couvert par le mécénat et la conférence épiscopale

    Et le site sera enrichi par deux à trois nouvelles par mois.

    Un développement ultérieur d’autres sites est prévu, à partir de Jésus, notamment sur les sacrements et les fêtes liturgiques : Noël, mariage…

    Premières "mises en ligne" :

    Qui est Jésus pour les chrétiens ?
    • Pour les chrétiens, Jésus est cet homme en qui Dieu s’est totalement manifesté. Par sa vie, ses paroles et son enseignement, il nous a révélé qu’il était lui-même Dieu.La réponse de Mgr André Dupleix ...
    Jésus a-t-il vraiment existé ?
    • La question mérite qu’on s’y attarde, car près d’un tiers de l’humanité se réfère à Jésus et croit qu’il a vraiment existé.La réponse de Père Michel Garat La question mérite qu’on s’y attarde, car prè...
    Jesus, oui, l’Église, non ?
    • Certains s’imaginent pouvoir rejeter l’Eglise alors même qu’ils affichent un intérêt pour Jésus…une attitude un peu paradoxale. Ne leur faudrait-il pas préciser de quel Jésus ils parlent et comment i...
    Quel est le message de Jésus et de l’Évangile ?
    • Il est au cœur de la prédication des apôtres et c’est cela qui constitue la Bonne Nouvelle que le mot Évangile traduit. Il faut dire au préalable que toutes les paroles de Jésus – ce que nous pouvons...
  • Un rapport européen sur homophobie et discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre divise le Parlement Européen

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    Homophobie et discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre : un rapport européen qui divise (Maria Hildingsson sur Liberté Politique)

    A quelques mois des élections européennes, la Commission des libertés civiles, justice et affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen prépare un rapport controversé puisqu’il dépasse clairement les compétences de l’UE et piétine ainsi le principe de subsidiarité.

    Le député européen autrichien Ulrike Lunacek, vice-président de l’intergroupe du Parlement européen sur les droits LGBT est le rapporteur d’un rapport proposant “une feuille de route de l’UE contre l’homophobie et la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre”. Le titre semble familier puisqu’il rappelle le nom d’une étude publiée par le Parlement européen en 2012, rédigée avec la contribution active du lobby LGBT européen ILGA Europe, intitulé “Vers une feuille de route de l’UE pour l’égalité fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre”.

    Le projet de rapport récemment publié reste encore à être développé par des amendements. Néanmoins, il est désormais évident que le rapport vise à introduire un agenda sur lequel il n’existe aucune position commune entre les Etats membres de l’UE, à savoir l’agenda promu par le lobby LGBT ainsi qu’un groupement de 150 membres du Parlement européen.

    Le rapport « appelle la Commission européenne, les Etats membres et les agences concernées à travailler conjointement sur une politique pour protéger les droits fondamentaux des personnes LGBT sur une période de cinq à dix ans, c’est-à-dire une feuille de route, une stratégie ou un plan d’action ». Les domaines annoncés comprennent : Dispositions générales dans le domaine de la non-discrimination; Non-discrimination dans les domaines de l’emploi, l’éducation, la santé, les biens et services ; Action spécifique relative aux personnes transgenre et intersexe ; Citoyenneté, familles et liberté de circulation ; Liberté de réunion et expression ; Discours et crimes de haine ; Asile ; Elargissement et action externe.  

    Différence des approches

    Le projet de rapport souligne que “le Parlement européen a demandé par dix fois un instrument politique global de l’Union européenne pour l’égalité fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre » (considération I). Cependant, un tel constat est plutôt la preuve de la différence des approches à l’égard de ces réclamations de la part des Etats membres de l’UE, ces derniers étant les acteurs compétents dans la plupart des domaines inclus dans le projet de rapport, notamment en ce qui concerne les questions relatives au droit de la famille.

    On sait par exemple qu'aucun des anciens Etats membres du Pacte de Varsovie ou de l’URSS – désormais des Etats membres de l’UE – n’ont introduit ce type de législation dont le rapport du Parlement européen fait la promotion… Un fait à prendre en considération. 

    Le président de la Fédération européenne des Associations familiales catholiques, Antoine Renard, rappelle que “l’Union européenne fait actuellement face à beaucoup de défis" et que la catégorisation des styles de vie individuels sur lesquels personne n'est d'accord n'est une solution :

    La présentation du projet de rapport à la Commission LIBE est prévue le 5 novembre.

    "La popularité [de l'UE] auprès des citoyens européens n’est pas à son apogée. Faire la promotion d’un agenda basé sur des choix de style de vie individuels et qui divise clairement les Etats membres ne peut être la meilleure solution pour accroître la cohésion sociale au sein de l’UE. Tous les citoyens de l’Union ont le droit de vivre en paix, et la dignité de chaque personne doit être respectée. Toutefois, la tendance à catégoriser les droits de l’homme n’est pas la voie à emprunter : chaque personne, chaque homme et chaque femme, sont bénéficiaires des droits de l’homme et égaux en dignité. Néanmoins nous ne devons pas oublier que ces droits ne sont pas conditionnés par un type de désir sexuel individuel mais par le bien commun. Le mariage est par exemple une institution destinée à fournir du soutien et de la protection pour un homme et une femme qui fondent une famille et élèvent leurs enfants, leur contribution à la société par l’éducation de leurs enfants est protégée par la loi".

    Maria Hildingsson est secrétaire générale de la FAFCE-Fédération européenne des Associations familiales catholiques.

  • Plus de "God bless America" lors des réunions publiques ?

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    God bless America banni des réunions publiques ?

    Sur Radio Vatican :

    L’affaire passionne les Américains : aux Etats Unis, la Cour suprême s’est penché mercredi 6 novembre sur la légitimité de l’usage public de prières notamment au début de sessions publiques. Est ainsi visée la célèbre invocation « God bless America », que Dieu bénisse l’Amérique, formule traditionnelle prononcée au début et à la fin des discours institutionnels et politiques.

    Des manifestants pour la défense de la liberté religieuse et d'autres pro-laïcité se sont rassemblés sur les marches du temple de la justice américaine. La Cour suprême doit se prononcer sur le caractère constitutionnel de ces prières législatives. Il s’agit de savoir si ces prières violent le principe de neutralité en favorisant la religion chrétienne.

    Récemment, une cour d’appel a jugé inconstitutionnelles les prières du conseil municipal de la ville de Greece, dans l’Etat de New York. Deux habitantes avaient soulevé le problème estimant qu’aucune prière ne devrait être récitée devant une assemblée politique.

    Le premier amendement de la Constitution américaine stipule notamment que «le Congrès ne fera aucune loi pour conférer un statut institutionnel à une religion». En vertu du 14e amendement, cette clause s'applique au gouvernement fédéral mais aussi aux autorités locales. La décision sera rendue au plus tard en juin prochain.

  • Le mea culpa d'une mère indigne

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    L’autocritique post-thérapique d’une mère d’homosexuel à la télévision

    Lu sur Liberté Politique

    La mère d’un jeune homosexuel s’est livrée cette semaine sur le plateau de France 2 à une autocritique en règle pour délit d’« homophobie » : elle s’est accusée d’avoir mal accepté il y a dix ans de constater à domicile l’homosexualité de son fils alors âgé de 17 ans…

    En mère abusive, elle s’imaginait que son garçon devait plutôt fréquenter des filles, et penser à se marier, de façon à envisager d’avoir des enfants. Pire, elle rêvait déjà d’être grand-mère… La ringardise absolue des « stéréotypes » inculqués par des siècles de « civilisation », et notamment sans doute par le conditionnement judéo-chrétien.

    Passant à des aveux bien préparés devant des centaines de milliers de téléspectateurs, cette misérable mère déclarait même qu’elle avait envisagé de faire soigner son fils. Mais par chance, elle avait compris que c’était elle qui devait être rééduquée : en conséquence, elle avait décidé de suivre une thérapie adaptée à son propre cas.

    Désormais, guérie de ses phobies et de ses préjugés, non seulement elle accepte totalement le mode de vie gay de son fils, mais elle proclame qu’elle serait contrariée qu’il revienne à l’« orientation sexuelle » des hétérosexuels.

    Elle a publié un livre en témoignage à la société. Précieux service, d’utilité publique. Heureusement, la télévision d’Etat veille à relayer cette nouvelle pensée officielle, à l’usage des nouveaux citoyens, les gentils « bien-pensants » d’aujourd’hui, à l’heure où l’hétérosexualité devient suspecte de favoriser l'intolérance « homophobe ».

    Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes reformaté. A part une vague odeur de chloroforme… D.L.

  • Irlande : l'Eglise entend bien participer au débat sur le referendum à propos du mariage gay

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    Irlande : l'Eglise descend sur le terrain à l'occasion de l'organisation d'un référendum sur les unions gay (zenit en langue italienne)

    L'évêque Nulty : « le débat du referendum concerne la vraie nature du mariage. La famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme est l'institution la plus importante dans toute société"

    Le mariage entre un homme et une femme est l'unique relation possible pour « la génération et l'éducation des enfants ». C'est Denis Nulty, évêque de Kildare et Leighlin, membre du Comité exécutif de l'"Accord Catholic Marriage Care Service", qui le déclare à l'occasion du référendum irlandais sur les unions gay, annoncé hier par le gouvernement pour 2015(gouvernement qui manifeste clairement sa volonté de faire triompher l'option en faveur de ce "mariage" ndB). 

    "Le débat au coeur du référendum ne porte pas sur l'égalité ou sur la fausse séparation entre une vision religieuse et une vision civile du mariage," a déclaré Mgr Nulty tir dans un communiqué repris par l'Agence Sir. Ou plutôt, a-t-il déclaré, la discussion porte sur « la véritable nature du mariage lui-même et sur l'importance que la société accorde au rôle des mères et des pères dans le soin des enfants ».

    L'Eglise catholique, pour sa part, « continuera de faire valoir que les différences entre un homme et une femme sont fondamentales » et que les enfants ont « le droit naturel d'avoir une mère et un père ». Cela constitue - a souligné l'évêque - « lorsque c'est possible, le meilleur environnement pour eux. » L'amour conjugal, a-t-il ajouté « est l'unique forme d'amour entre un homme et une femme, et qui avantage tout particulièrement la société dans son ensemble ».

    L'Eglise, en fait, "associée avec d'autres qui n'ont aucune vision religieuse particulière", estime que la famille est fondée sur le mariage entre un homme et une femme qu'elle constitue « la plus importante institution dans toute société ». C'est pourquoi, changer la nature du mariage siginfierait « miner le pilier fondamental » de la société civile. Pour cette raison, l'Eglise ne restera pas neutre, mais, annonce l'évêque Nulty, participera pleinement au débat démocratique à propos du référendum.

  • Euthanasie des enfants : une pétition circule pour rejeter le projet en cours d'examen

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    Sous le titre "Stop euthanasie des mineurs", une pétition (que l'on peut signer ICI) circule à l'initiative d'étudiants (cfr leur page facebook) pour recueillir des signatures en vue d'obtenir le retrait du projet de loi. "Je suis conscient, nous dit un de ses promoteurs, qu'une pétition (a fortiori sur internet) a rarement beaucoup d'effet directement sur un projet politique. Néanmoins, rassembler un nombre significatif de signatures peut soutenir les personnes qui comme vous, défendent la dignité humaine, ainsi que les étudiants universitaires qui ont lancé cette pétition."

    Présentation :

    Les commissions des affaires sociales et de la justice du Sénat belge débattent actuellement de l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs.

    Face à cette situation et n'ayant eu l'occasion d'exprimer notre position lors d'un vote démocratique*, nous ne pouvons nous taire et appelons le gouvernement à prendre la mesure des enjeux d'une telle législation, émanant d'une culture de mort que nous ne pouvons cautionner. En effet, la loi actuelle a déjà subi de nombreuses dérives, n'ayant jamais été sanctionnées (euthanasies de mineurs et de déments, de prisonniers pour motifs psychologiques, en vue d'un état de santé risquant d'être altéré, absence de consentement de la personne euthanasiée, etc.). Ces dérives sont dénoncées par de nombreux professionnels de la santé et du droit, en Belgique et à l'étranger. 

    À l'initiative de différents étudiants, nous appelons donc la classe politique à renoncer à ces propositions de lois et à travailler à de nouvelles, en faveur de la vie, des soins palliatifs et des personnes fragiles de notre société, qui font toute sa richesse. 

    *Les programmes des partis politiques n'ayant jamais fait allusion à une modification de la loi euthanasie.

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  • Les prochaines JMJ célèbreront les béatitudes

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    Cité du Vatican, 7 novembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a choisi les thèmes des trois prochaines éditions annuelles de la Journée mondiale de la jeunesse qui marqueront les étapes de préparation spirituelle à la Journée internationale qu'il présidera à Cracovie (Pologne) en juillet 2016:

    XXIX Journée mondiale de 2014: "Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux leur appartient".

    XXX Journée mondiale de 2015: "Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu".

    XXXI Journée mondiale de la jeunesse 2016: "Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde".

    Les trois thèmes sont extraits des Béatitudes. A Rio de Janeiro, le Pape François a instamment demandé aux jeunes de relire les Béatitudes pour en faire un programme de vie: "Regarde, lis les Béatitudes qui te feront du bien!", avait-il dit aux jeunes argentins le 25 juillet dernier.

  • Camus, la grande stature d'un homme libre

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    Une belle évocation du grand écrivain par Gérard Leclerc dans sa chronique sur Radio Notre-Dame :

    Le centenaire d’Albert Camus

    Nous fêtons aujourd’hui le centenaire d’Albert Camus. Quel heureux anniversaire que celui-là ! L’auteur de L’étranger, La peste, L’homme révolté, La Chute... est une figure inoubliable de notre littérature. Et au fur et à mesure que le temps passe, on peut avoir le sentiment qu’il est un des fédérateurs de notre sensibilité nationale. Dieu sait pourtant qu’il participa à des polémiques qui, à l’époque, déchiraient les intellectuels français. Lui, qui fut l’ami de Sartre, fut plus que maltraité au moment de la publication de L’homme révolté par Les Temps modernes que dirigeait l’auteur de La nausée. Et puis il y eut l’affaire algérienne, où sa position singulière ne fut guère admise par beaucoup qui l’auraient désiré plus lié uniformément à leur camp. Mais le monde a changé, beaucoup de débats douloureux d’hier se sont estompés, et Camus apparaît aujourd’hui comme un juste dont une des vertus premières est d’avoir échappé au vertige de la démesure révolutionnaire et donc de la violence.

    Il y aurait tant à dire sur son œuvre, sur sa pensée ! Comment le situer notamment par rapport au christianisme ? Lors d’une conférence mémorable au centre Richelieu, qui était alors l’aumônerie catholique de la Sorbonne, le futur cardinal Danielou avait voulu montrer à toute fin que Camus, qui était là à se débattre, était en fait un chrétien qui s’ignorait. Ou du moins un chrétien implicite. Il y avait de bonnes raisons à invoquer pour cela. Gallimard publie, à l’occasion de ce centenaire, un ensemble de correspondances fort intéressantes. Je relève un échange de Camus avec le poète Francis Ponge, acquis à la cause communiste. Ponge avait des comptes à régler avec les catholiques qu’il dépeignait comme des étouffeurs, des éteignoirs, ne poursuivant que « des fins d’exploitation » de l’humanité. Camus lui répond de bonne encre. Pour les catholiques, dit-il, « j’ai plus que de la sympathie, j’ai le sentiment d’une partie liée, c’est qu’en fait, ils s’intéressent aux mêmes choses que moi […] je ne pense pas que Pascal, Newman, Bernanos (…) aient pensé à des fins d’exploitation. » On ne s’étonne pas que l’écrivain qui affirme une telle complicité fasse cet aveu mystérieux : « Il y a plus d’un an que je lutte avec l’Ange. »

  • Vietnam : la prison ferme pour deux chrétiens

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    Vietnam : prison ferme pour deux chrétiens (source)

    Malgré la mobilisation de centaines de chrétiens descendus dans la rue, Nguyen Van Hai et Ngo Van Khoi ont été condamnés à 6 et 7 mois de prison ferme.

    Nguyen Van Hai et Ngo Van Khoi sont enfin fixés sur leur sort. Le 23 octobre, au cours d’un procès auquel leur famille n’a pas eu le droit d’assister, ils ont été condamnés respectivement à six et sept mois de prison pour "trouble de l’ordre public".

    Les deux hommes avaient été arrêtés en juin 2013 suite à un contrôle de leurs papiers alors qu’ils assistaient à la messe dans la ville de Ngi Phuong, au sud d’Hanoi.

    Au moment de leur arrestation, les autorités avaient promis de les relâcher au plus tard le 4 septembre. Ne voyant rien venir, des centaines de personnes étaient descendues pacifiquement dans les rues ce même jour, afin de réclamer justice, mais cette manifestation avait été très durement réprimée par la police. 40 personnes avaient été blessées et 15 autres arrêtées.

    Une législation qui se durcit

    Ces condamnations s’inscrivent dans un contexte de durcissement de la loi à l‘égard des religions et particulièrement du christianisme. Un nouveau décret, le ND-92, entré en vigueur le 1er janvier 2013 sous prétexte de clarifier les choses vise en fait à contrôler encore plus étroitement l’expansion des religions et notamment du christianisme. (Portes Ouvertes)

  • Quand le recours à l'IVG est considéré comme un droit comme un autre

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    Les offensives pour le droit à l'avortement ne cessent pas en France, et s'inspirent même de la Belgique, ce pays laboratoire des pires dérives. À l'école des apprentis sorciers, l'élève belge a depuis lontemps dépassé le maître français :

    Du Figaro Madame (Emeline Le Naour) :

    “Le recours à l'IVG doit être un droit comme un autre”

    Mandaté en avril par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), a rendu aujourd’hui 34 propositions pour améliorer l’accès des femmes à l’avortement en France. On en parle avec Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductif au HCEfh.

    Le Figaro.fr/Madame. - Qu’en est-il de l’accès à l’avortement aujourd’hui ? 

    Françoise Laurant. – Le système d’accès aux soins se dégrade et cela tend à culpabiliser les femmes qui souhaitent une interruption de grossesse. L’IVG n’est pas encore bien reconnue, elle est considérée comme un acte médical à part. En somme, l’avortement perd en qualité ces dernières années en raison des coupes budgétaires qui, bien souvent dans le milieu hospitalier, se répercutent en premier lieu sur les services pratiquant l’avortement. Pourtant ce ne sont pas les unités les plus couteuses puisqu’un tel acte ne nécessite pas une longue hospitalisation.

    Si depuis 2006, il n’y a pas de baisse du nombre d’avortements en France qui stagnent autour de 222.000 par an, ils interviennent de plus en plus tardivement dans la grossesse, car les prises en charge ne sont pas assez rapides. Par ailleurs, nous avons constaté que les inégalités régionales se creusaient, certaines femmes doivent faire 150 km pour une consultation gynécologique. Pour beaucoup, cela reste un vrai parcours du combattant.“ Le recours à l'IVG doit être un droit comme un autre”

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  • Trop d'hommes sur terre ? Une enquête au coeur de l'eugénisme

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    Hors-série n°13

     Enquête au coeur de l'eugénisme
     
    Sommes-nous trop nombreux sur terre ?

    Et s’il y avait neuf milliards d’hommes sur terre en 2050, pourrions-nous nourrir tout le monde ?

    La terre aurait-elle encore suffisamment de ressources exploitables ?

    L’inquiétude est contagieuse, celle de voir les habitants de la terre devenir ses envahisseurs gagne du terrain, nourrie à dessein par ceux qui savent que la peur est un moyen de coercition terriblement efficace.

    Comment cette idée de surpopulation a-t-elle émergé ? Quels sont ses vecteurs aussi bien culturels que politiques ? Qui sont les grandes figures de cette idéologie ?

    L’Homme Nouveau a sollicité des spécialistes de la question qui analysent le fantasme de la surpopulation avec l’intelligence de la science et la sagesse de la foi. On découvre au fil des pages les liens qui semblaient obscurs, entre une écologie dévoyée et la promotion de l’eugénisme portée notamment par l’Onu et affiliés.

    On y apprend comment cette idée que l’homme est un nuisible imprègne la culture occidentale jusque dans les manuels scolaires.

    Mais au-delà du décryptage, il s’agit aussi de proposer des pistes en vue d’une véritable reconstruction. C’est pourquoi ce hors-série n’analyse pas seulement le fantasme de la surpopulation ou le détournement de l’aspiration écologique. Il entend aussi donner des indications, à la fois justes sur le plan politique et conformes à la doctrine sociale de l’Église, pour mettre l’homme et la terre à leur juste place.

    Avec la collaboration de : Mgr Michel Schooyans, Gérard-François Dumont, le Père Joseph-Marie Verlinde, Joseph Pearce, Anne-Marie Libert, Vincent Badré, Steven Mosher, Falk van Gaver, Michel Fauquier, Jon Merrill, Armelle Signargout, Adélaïde Pouchol, Philippe Maxence...

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