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Actualité - Page 1412

  • « François, vie et révolution »

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    L’agence « Zenit » présente l’ouvrage de la journaliste  argentine Elisabetha Piqué,  qui vient de paraître sous ce titre :

    « ROME, 18 janvier 2014 (Zenit.org) - « [Le pape François] a toujours dit qu’il ne concevait qu’une seule pastorale, celle du face à face », souligne le cardinal Murphy-O’ Connor, en présentant la biographie « François, vie et révolution », le 14 janvier, à Rome.

    L’ouvrage, rédigé par la journaliste argentine Elisabetta Piqué, correspondante de « La Nacion » à Buenos Aires et édité par « Lindau », a été présenté par le cardinal anglais Cormac Murphy-O’ Connor, le rabbin argentin Abraham Skorka, recteur du Séminaire rabbinique latino-américain de Buenos Aires, le jésuite argentin Humberto Miguel Yanez, ordonné prêtre par le cardinal Bergoglio, et professeur à la Grégorienne. Giuseppe Rusconi évoque cette rencontre, sur son site Rosso Porpora.

    « Jorge Mario Bergoglio a été très influencé par sa grand-mère, par sa famille, par l’Eglise locale, par la foi populaire, par l’école et par les jésuites », a déclaré le cardinal Murphy-O’connor, estimant que le pape « guide les personnes d’une main ferme tout en ayant une profonde dimension spirituelle. Il a toujours dit qu’il ne concevait qu’une seule pastorale, celle du face à face ».

    Bien qu’il « ne faille pas faire peser sur le nouveau pape des attentes exagérées », cependant « la majorité de ceux qui ont voté le cardinal Bergoglio au conclave ne s’attendait pas à tant d’air frais », a-t-il ajouté.

    Le cardinal a également rendu hommage à Benoît XVI: « Je pense que l’histoire saura apprécier tout ce qu’a fait Benoît XVI comme théologien et comme pasteur ». Entre François et Benoît XVI « il y a des différences de style, mais pas de doctrine. Pour le pape François, la réception et l’actualisation du Concile sont très importantes », a-t-il conclu.

    « En octobre 2012, le Grand Chancelier de l’université catholique de Buenos Aires – cardinal Bergoglio – eut un geste révolutionnaire, le premier en Amérique Latine : il me conféra, à moi, juif, rabbin, le doctorat honoris causa. Et il me dit: "Vous ne pouvez imaginer combien j’ai rêvé un moment comme celui-ci" », témoigne le Rabbin Skorka.

    C’est au rabbin, devenu son ami, que le nouveau pape téléphonera à la veille de son intronisation, en lui disant : « Tu vois ça, ils m’ont pris à Rome et ne me laissent pas partir. »

    Pour le P. Yanez, « Jorge Mario Bergoglio est une personnalité très difficile à étiqueter : pour certains il est marxiste, pour d’autres ultraconservateurs, mais il n’est ni l’un ni l’autre… C’est un homme clairvoyant, il a fait beaucoup en dialoguant avec tout le monde. C’est aussi un homme très réservé ».

    Elisabetta Piqué, qui a connu Jorge Mario Bergoglio en 2001, quand il est venu à Rome pour recevoir la pourpre cardinalice, a expliqué que le terme « révolution » convenait au titre du livre : « On l’a vu dès le premier instant, quand il est apparu à la Loge de Saint-Pierre sans la petite cape rouge, sans les chaussures rouges, sans la Croix et il s’est incliné devant le peuple, a demandé sa bénédiction… Le pape François ne parle pas, il agit. Il prêche par l’exemple. On trouve chez lui deux révolutions : celle de l’ouverture vers les non croyants et celle qui touche au changement interne de l’Eglise ».

    Soit pour la « petite cape » (il s’agit de la mozette) et les « chaussures rouges » (les mules) du pape, mais dire que François ne parle pas me paraît tout de même… un peu vite dit. JPSC

  • Les enjeux du prochain rectorat de l’UCL

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    Quelles « dimensions » culturelles, économiques, éducatives, philosophiques pour l’ UCL de demain ? Le tissu social d’une université est une réalité complexe, faite de partenariats et d’échanges, de reconnaissance et d’utilités, qu’il faut créer ou renforcer et nourrir.

    Les cinq candidats au prochain rectorat de l’UCL sont aujourd’hui connus et, dans les semaines qui viennent, ils auront l’occasion de présenter leur vision de l’université et le programme qu’ils entendent réaliser. Le mandat de recteur de l’UCL, actuellement exercé par Bruno Delvaux, se terminera le 31 août prochain. Son successeur sera choisi par le personnel et les étudiants, et la liste des candidats a été publiée officiellement mercredi dernier. Sous réserve de recours, cinq personnes dont l’ancien recteur Bernard Coulie, qui exerçait cette fonction avant Bruno Delvaux, sont candidats pour le poste. Les quatre autres sont Vincent Blondel (doyen de l’école polytechnique de Louvain : il souhaite «  une internationalisation accrue et des campus multilingues axés sur le développement durable » ), Michel Devillers (vice-recteur de secteur : il entend concilier excellence et pragmatisme »), Benoit Macq (prorecteur "service à la société et à l’international » : il veut « trouver un chemin au milieu des paradoxes du monde contemporain et agir dans le respect des valeurs" portées par l’alma mater louvaniste) ,Vincent Yzerbyt (prorecteur à la recherche : il désire « sortir l’UCL de l’univers étriqué qu’on a parfois voulu lui imposer »)

    L’élection est prévue en deux tours : le premier aura lieu du 24 au 26 février, et le second du 19 au 21 mars. L’annonce du résultat du vote sera faite le 22 mars. Durant cette procédure, 5.600 membres du personnel de l’Université et 29.000 étudiants auront la possibilité de voter. Le nouveau recteur prendra officiellement ses fonctions le 1er septembre 2014.

    Voici l’opinion (prudente) de Michel Molitor sur les enjeux de cette élection, parue dans « La Libre » du 17 janvier :

    « L’UCL sort d’années difficiles. Elle a connu une restructuration importante, décidée dans un contexte tendu sous le rectorat précédent de Bernard Coulie et mise en œuvre ces cinq dernières années. Faute de recul suffisant, il est trop tôt pour évaluer les acquis dès cette réforme. Beaucoup espèrent que cet investissement appartient désormais au passé et que l’université prendra le temps nécessaire pour stabiliser la nouvelle organisation avant de proposer les révisions qui pourraient s’imposer. L’organisation interne de l’UCL ne devrait donc pas constituer un enjeu particulier du prochain rectorat.

    L’UCL sort également d’une autre expérience qui l’a sensiblement marquée : l’échec fin 2010 de la création d’une nouvelle institution - l’UCLouvain - par l’intégration des quatre institutions composant l’Académie Louvain, issue de la réforme de Bologne en 2004 en une entité nouvelle. Ce n’est pas le lieu d’épiloguer ici sur l’échec de ce projet; il faut considérer qu’il ne constitue pas non plus un enjeu du prochain rectorat. Ces péripéties n’ont pas interrompu le projet de restructuration du paysage de l’enseignement supérieur entrepris par le Ministre Marcourt et abouti en 2013. En ces matières, les décisions sont prises; il s’agit maintenant d’opérationnaliser ce programme exigeant qui absorbera beaucoup d’énergies, mais qui ne constitue pas un enjeu politique lors d’une élection rectorale.

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  • Vient de paraître : Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, 4e trimestre 2013

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    SOMMAIRE

    Editorial : Une Parole dans la nuit 

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    Liturgie : embrouilles sur la traduction du « Notre Père »

    « Evangelii gaudium » : le pape François persiste et signe

    Europe : le Parlement rejette le « rapport Estrela »

    Belgique : la culture de mort se porte bien

    Des bourgeons sous la neige ? 

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    Projet d’amour fou : le tout-puissant se fait tout-petit

    Esotérisme et mystère chrétien

    L’Eglise et les personnes divorcées remariées

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     JPSC

  • Manifestation pour la Vie : des Belges à Paris

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    Un ami est allé manifester à Paris hier; son témoignage :

    Il est 9h30 ce dimanche 19 janvier 2014. Notre autocar en partance pour Paris démarre de la basilique de Koekelberg. Un petit détour par Nivelles, puis Valenciennes, un court arrêt le long de l'autoroute, et nous voici dans la capitale française vers 14 h.

    L'après-midi est placé sous le thème de l'Espagne, qui a récemment légiféré dans le but de limiter le nombre d'avortements et en tout cas, de ne jamais le considérer comme un droit! On voit flotter ici et là des drapeaux espagnols, alors que bon nombre de manifestants sont habillés de jaune et de rouge!

    La foule commence à affluer, mais ce n'est que peu après 15h que le cortège démarre.

    Au cours de la marche, les organisateurs mettent le public en garde par rapport au projet de loi qui se prépare en France, et qui comporterait deux clauses inacceptables: l'une tend à exclure la clause de "détresse" que toute femme voulant avorter doit invoquer jusqu’à présent, héritage de la loi Veil de 1975; en faisant sauter ce dernier petit verrou, la porte à l'eugénisme est grande ouverte: qui pour choisir le sexe de l’enfant, qui pour éliminer un embryon malade ou choisir la couleur des ses yeux. L’horreur n’a pas de limite! La seconde clause qui se prépare consiste à étendre la notion d'entrave à l’avortement: elle pourrait se traduire par l'interdiction pure et simple des manifestations comme celle à laquelle nous participons. Incroyable dans un pays où, semble-t-il, règne encore la liberté d’expression...

    Après deux heures, la place Vauban constitue le point ultime de notre marche et quelques bonnes surprises nous y attendent: le discours d'un député espagnol, suivi par l'apparition des hommens, qui se manifestent d'abord par leurs torches lumineuses avant de se rassembler sur un podium inondé de fumée rouge. Ils font place à un autre discours, sur un autre podium: celui de Jean-Marie Le Méné de la fondation Jérôme Lejeune. Il souligne que la manifestation est soutenue par l’ex-féministe Jane Roe, qui après avoir fait légaliser l’avortement aux Etats-Unis en 1973, s’est convertie au christianisme et pèse de tout son poids pour aider les associations qui luttent pour la vie.

    Jean-Marie Le Méné est convaincant dans son discours: « Peu importe à quel point une personne ou toute une nation se perd dans l’obscurité de la culture de l’avortement, la rédemption est possible, les choses peuvent changer, nous ne devons jamais perdre cette conviction et nous devons sans cesse nous renforcer dans la lutte pour la vie! » Et de reprendre un extrait de la lettre de Jane Roe: « L’exemple du Professeur Jérôme Lejeune m’inspire comme je sais qu’il vous inspire aussi et je prie pour que nous recevions tous la force de la leçon de sa vie. Et rappelez-vous: nous ne travaillons pas seulement pour la victoire, nous travaillons à partir de la victoire, parce que la vie a déjà triomphé de la mort ».

    Cerise sur le gâteau: nous apprenons des organisateurs le nombre officiel de participants: 45.000 personnes, un record! Nous y aurons participé très modestement, avec notre groupe d’une trentaine de personnes. Mais c’est une nouvelle fois le coeur léger que nous quittons Paris vers 18h30 pour nous retrouver à Bruxelles vers 23h.

    Album photos

    Voir également :  http://www.hommenouveau.fr/898/societe/forte-mobilisation-ce-dimanche-lors-de-la-marche-pour-la-vie.htm

  • Paris : 40.000 personnes à la Marche pour la Vie

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    En Marche pour la Vie

    les photos de la Marche 2014

  • Le pape à la RAI : évitez la désinformation, la diffamation et la calomnie

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    Le pape François à la Rai: « Qu'elle soit un service rendu à la vérité, à la bonté et à la beauté »

    Le pape François s'est entretenu avec les responsables et les employés de la Rai en visite au Vatican à l'occasion du 60 anniversaire de l'institution. Et il a rappelé à tous la valeur du service public et l'importance d'une information correcte.

    Le pape François ne laisse jamais passer l'occasion d'adresser un discours; rencontrant samedi, le 18 janvier, environ 8000 salariés de la Rai, gestionnaires, employés et travailleurs, il a rappelé au monde de l'information et du divertissement télévisuel leurs devoirs et leur mission.

    «La Rai doit être au service de la vérité, de la bonté et de la beauté », a dit le Saint-Père, qui a également recommandé d'« éviter ces choses qui font tant de mal : la désinformation, la diffamation, la calomnie ». Et d'ajouter : La « mission », surtout de la Rai, est de « maintenir un niveau d'éthique élevé. La qualité éthique de la communication est, en fin de compte, le fruit de consciences attentives et non superficielles, toujours respectueuses des personnes, aussi bien de celles qui font l'objet de l'information, que des destinataires du message ».

    S'adressant aux employés de la Rai, il leur a dit: "votre profession, outre qu'informative, est aussi formative; c'est un service public, c'est-à-dire un service rendu au bien commun. Tout les professionnels qui font partie de la Rai, gestionnaires, journalistes, artistes, employés, techniciens et travailleurs savent qu'ils appartiennent à une entreprise qui produit de la culture et de l'éducation, qui offre de l'information et du divertissement, atteignant, dans chaque instant de la journée, une grande partie des Italiens ".

  • France : un collectif de catholiques s'adresse au pape

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    Un collectif de catholiques de France s'adresse au pape; plus de 70.000 personnes ont déjà signé cette lettre. Ils disent souhaiter "qu'à l'occasion de la visite de François Hollande au Pape François le 24 janvier prochain, celui-ci puisse officiellement lui faire état du profond malaise et de l'inquiétude grandissante de nombreux catholiques de France face à la promotion par son gouvernement d'atteintes majeures aux droits fondamentaux de la personne humaine (Loi Taubira, PMA-GPA, recherches sur l'embryon humain, euthanasie, Gender, etc.) et face aux attaques dont ils sont l'objet quotidiennement (campagne médiatique de dénigrement, profanations d'églises, etc.)" :

    Très Saint Père,

    Vous avez accordé audience au Président de la République Française que vous recevrez au Vatican le 24 janvier prochain.

    C’est avec confiance et espérance que nous nous tournons vers votre Sainteté pour lui demander de bien vouloir se faire, auprès de Monsieur François Hollande, l’interprète du profond malaise et de l’inquiétude grandissante de nombreux catholiques de France.

    Malaise, car les catholiques de France qui se sont levés en masse l’an dernier pour crier leur opposition à la loi dite du «  mariage pour tous », loi injuste qui prive délibérément l’enfant de son droit élémentaire à avoir un père et une mère, et qui ouvre la voie à la marchandisation du corps humain, n’ont pas été écoutés par Monsieur François Hollande. Ces manifestations, bien que non violentes, ont été réprimées dans des conditions indignes dénoncées d’ailleurs par le Conseil de l’Europe dans sa résolution 1947.

    Malaise car, depuis un an, les catholiques de France sont l’objet d’une campagne médiatique de dénigrement d’une rare violence.

    Les profanations d’églises se sont multipliées récemment à l’initiative d’un groupe féministe radical, les Femen. Ces profanations n’ont quasiment trouvé aucun écho dans les médias ; aucun membre du gouvernement ou responsable politique de la majorité gouvernementale n’a jugé utile de condamner ces profanations qui nous blessent ni même de nous exprimer son soutien. Les suites judiciaires ont toutes été étouffées. Beaucoup de catholiques de France ne peuvent s’empêcher de faire le rapprochement avec la sévérité unanime et justifiée des réactions lorsque ce sont d’autres communautés religieuses qui sont attaquées en France.

    Malaise enfin, car les moqueries et les attaques de la part des plus hautes instances pleuvent. Sur une grande radio nationale, il y a quelques mois, le Ministre du Travail tournait en ridicule la Sainte Eucharistie en déclarant « Nous ne sommes pas dans les invocations. On n’est pas à la messe à faire des prières. Nous on est dans l’action. » Sur les réseaux sociaux, l’attaché parlementaire d’un sénateur socialiste, rapporteur du projet de loi ouvrant le mariage aux homosexuels , en appelait à tirer sur la foule des manifestants opposés à la loi Taubira et recevait le soutien inconditionnel de ce sénateur. Les exemples, hélas, pourraient être multipliés à loisir. Les catholiques de France sont las d’être un groupe religieux de qui l’on puisse se moquer en toute impunité.

    Inquiétude, car ces attaques contre les catholiques vont de pair avec la promotion par le gouvernement de régressions majeures de droits fondamentaux de la personne humaine, sous les coups de boutoirs de la culture de mort.

    En juillet dernier, l’Assemblée Nationale a assoupli les conditions de recherche sur les embryons humains. Les catholiques de France réaffirment leur rejet d’une conception de l’enfant dans laquelle ce dernier n’a pas de droits en propre, hors du projet de ses parents sur lui.

    Récemment, le délit d’entrave à l’avortement a été étendu à la simple expression d’une parole critique de l’avortement et de ses conséquences auprès d’une femme venant chercher conseil. Les catholiques de France seront ainsi empêchés pour l’avenir d’exprimer leur opposition aux politiques de promotion de l’avortement, au mépris de la liberté d’expression qui était jusqu’à présent le fondement de notre démocratie.

    Le gouvernement pose des jalons pour faire voter une loi autorisant l’euthanasie ; à cette fin plusieurs membres du Comité National Consultatif d’Ethique ont été changés par Monsieur François Hollande et plus aucun représentant des autorités religieuses n’y siège.

    Enfin, le Ministre de l’Education Nationale qui est le promoteur actif de la théorie du Gender à l’école a affirmé clairement sa volonté d’« arracher l’élève à tous les déterminismes », en ce compris les déterminismes familiaux. C’est ainsi le droit des parents à élever leur enfant conformément à leurs convictions qui est menacé.

    Très Saint Père vous saurez, bien évidemment, trouver mieux que nous, les mots pour exprimer notre malaise sur l’ensemble des sujets évoqués ci-dessus, mais nous vous prions instamment avec confiance et gratitude, de bien vouloir faire officiellement état à Monsieur François Hollande de la terrible inquiétude de nombreux catholiques de France, lors de sa visite auprès de votre Sainteté le 24 janvier prochain.

    Nous avons l’honneur d’être, avec le plus profond respect de Votre Sainteté, les très humbles et dévoués serviteurs.

    Un collectif de catholiques de France

     

    Sur le Point.fr, l'une des rédactrices du texte répond aux questions du journaliste :

    "On en a marre de la petite catophobie ordinaire !"

    Une lettre ouverte au pape François dénonce le mépris dont sont victimes les catholiques en France. Rencontre avec l'une des rédactrices de ce texte.

    Propos recueillis par MATTHIEU NOLI

    Lancée quelques heures avant la conférence de presse de François Hollande, une pétition adressée au pape François a recueilli plus de 65 000 signatures en quatre jours. Elle dénonce la situation de "malaise" dans laquelle se trouveraient "les catholiques de France qui se sont levés en masse l'an dernier pour crier leur opposition à la loi dite du mariage pour tous [...] [et qui] n'ont pas été écoutés par Monsieur François Hollande". Elle pointe "une campagne médiatique de dénigrement d'une rare violence" contre eux : "Les catholiques de France sont las d'être un groupe religieux de qui l'on puisse se moquer en toute impunité." Le Point.fr a rencontré Julie Graziani, l'une des trois rédactrices de ce texte. 

    Le Point.fr : Peut-on adresser une pétition au pape ?

    Julie Graziani : Nous n'avons jamais conçu ce texte comme une pétition, mais comme une supplique ou une lettre ouverte. Il se trouve que le site l'a affichée comme une pétition, mais ce n'était pas notre intention. Quoi qu'il en soit, et même si nous ne sommes pas spécialistes en droit canon, les canons 212 et 1417 précisent que l'on peut très bien s'adresser au pape directement, comme à n'importe quel évêque, tout comme le pape s'adresse directement aux fidèles. Et c'est d'ailleurs ce que fait le pape François très régulièrement et très simplement.

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  • Abus sexuels : le Vatican ne fait pas obstacle à la justice

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    Le Vatican ne fait pas obstacle à la justice dans les affaires d'abus sexuels sur mineurs

    Radio Vatican

    Entretien - Le Vatican a affirmé jeudi ne pas avoir fait obstacle aux enquêtes judiciaires dans les affaires d'abus sexuels sur mineurs, lors d'une audition par le Comité pour les droits de l'enfant de l'ONU, à Genève. Mgr Silvano Tomasi et Mgr Charles Scicluna, ancien procureur jusqu'à l'an dernier au Vatican sur ces dossiers, ont répondu aux questions des experts.

    L'observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU, Mgr Tomasi, a commenté l'accusation centrale portée contre le Saint-Siège par les associations d'anciennes victimes : celle d' « avoir fait obstacle au cours de la justice » contre les prêtres coupables. « Elle me semble être un peu privée de fondement (...) Le Saint-Siège soutient le droit et le devoir de chaque pays à juger les crimes contre les mineurs. La critique assurant qu'il cherche à interférer, à faire obstacle, ne tient pas. Au contraire, on veut qu'il y ait transparence et que la justice suive son cours », a affirmé le prélat.

    Egalement sur Radio Vatican, le père Federico Lombardi, le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a expliqué les limites des compétences du Saint-Siège en vertu de la Convention entrée en vigueur en 1990. Si le Saint-Siège est bien partie à la convention, « l'Église catholique, en tant que communauté de fidèles catholiques dispersés dans le monde, n'en est en aucune façon partie, et ses membres sont soumis aux législations des Etats dans lesquels ils vivent et opèrent ».

    « Il n'est pas rare, a remarqué le porte-parole du Vatican, que les demandes, quand elles se réfèrent à la problématique des violences sexuelles, semblent présupposer que les évêques et supérieurs religieux agissent comme représentants ou comme délégués du Pape, ce qui est privé de tout fondement ». « Les violences sexuelles en Irlande ou celles commises au sein du mouvement des Légionnaires du Christ ont été des cas pour lesquels les pays où elles se sont produites sont compétents juridiquement », a-t-il ajouté à titre d'exemple.

    Selon le père Lombardi, « le droit canon propre à l'Église catholique est bien distinct des lois civiles des Etats ». « Le Saint-Siège n'est donc pas tenu, en vertu de la convention, à répondre aux demandes d'informations relatives à des enquêtes effectuées sur la base du droit canon ».

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  • Le pape soutient la Marche pour la Vie du 19 janvier à Paris

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    Le Pape François soutient la Marche pour la Vie à Paris

    source : Radio Vatican

    Le Pape François a apporté son soutien à la Marche pour la vie organisée dimanche à Paris. C’est le nonce apostolique, Mgr Luigi Ventura, qui l’indique dans un courrier aux organisateurs. Le Saint-Père a été informé de cette initiative en faveur du respect de la vie humaine et il réaffirme la nécessité de maintenir vive l’attention pour ce sujet si important. Dans son discours au corps diplomatique lundi dernier, il avait dit l’horreur que lui inspire l’avortement. « La seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l'avortement, nous fait horreur », avait-il lancé. 

    Comme le rappelle l’hebdomadaire Famille chrétienne, en juin dernier, à l’occasion d’une rencontre avec une délégation de parlementaires français, le Pape François avait incité les élus à ne pas hésiter à « abroger» les lois si nécessaire. Il doit par ailleurs rencontrer le président François Hollande, vendredi prochain. Une pétition circule dans les milieux catholiques français pour alerter le pontife au sujet de la politique française hostile, selon ses signataires, aux positions fondamentales des chrétiens sur les questions de la vie et de la famille. Le Souverain Pontife fait donc part de sa proximité spirituelle avec les participants à la Marche pour la vie et leur accorde sa bénédiction apostolique. En 2011, Benoît XVI avait lui aussi béni cette même initiative. 

    L'Eglise de France très attentive au dossier de l'IVG

    Réuni le 15 janvier, le Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France est intervenu au sujet du projet de modification sur l’IVG. Il déplore la transformation profonde de la législation que provoquera, s'il est voté, le remplacement des mots évoquant « la situation de détresse de la femme » par les mots « qui ne veut pas poursuivre une grossesse ». Les évêques invitent tous les responsables éducatifs en milieu scolaire, universitaire, au sein des mouvements de jeunes à se mobiliser pour une meilleure éducation affective des jeunes qui leur fasse percevoir la grandeur du corps humain et celle d'une vie affective responsable. 

    Selon les mots du président de la Conférence des évêques, Mgr Georges Pontier, « Ne pas faire place à l'enfant à naître, ne pas accompagner la vie jusqu'au bout, ne pas offrir un avenir professionnel à des milliers de jeunes et adultes, ne pas regarder la vie à partir des plus fragiles, tout cela est un déni de fraternité et d'humanité ». Pour les évêques la suppression de la mention des conditions de détresse de la femme est inacceptable. Elle élude toute l'expression de compassion d'une société et sa volonté d'y répondre. L’avortement n’est jamais banal. De l'embryon naissant, au souffle ultime du dernier jour, notre vie est plus grande que nous-mêmes ! Quelques jours auparavant, la conférence des évêques de France avait publié un document très sévère sur les projets du gouvernement concernant la fin de vie. 

    Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, ainsi que ses vice-présidents, ont été reçus par le Pape François cette semaine. Les représentants de l’épiscopat français ont évoqué avec lui de nombreux sujets de société en France, comme le mariage pour tous, la laïcité, l’euthanasie, la famille ou encore la place de l’Islam en France.

  • S'abonner au Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Bioéthique : Bulletin d'information - Bruxelles.

    Le travail, au sein de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) de Bruxelles, est de veiller, synthétiser et de décrypter l’information en matière de bioéthique pour qu’elle soit accessible en un clic.

    Plus de 5.000 personnes en Belgique reçoivent gratuitement tous les 10 jours le Bulletin d'information: court, synthétique, interpellant.

    Vous pouvez aujourd'hui  vous inscire dans la liste de distribution en cliquant ICI.

    Le site 

    vous renseigne sur la charte de l'IEB, le Comité scientifique et les collaborateurs de l'Institut.

    P.S. Pour les étudiants et leurs professeurs: voyez les Fiches Didactiques de l'IEB

     

    L'équipe de l'IEB

  • L'avortement des petites filles en Europe

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    Lu sur Famille Chrétienne (Jean-Claude Bésida):

    L’avortement des petites filles touche désormais l’Europe

    En Europe aussi, les petites filles se voient refuser la vie : c’est ce que confirme une enquête des Nations Unies. Le Conseil de l’Europe s’en inquiète et demande la criminalisation de l’avortement lorsqu’il est motivé par le sexe de l’enfant.

    On savait que, en Chine et en Inde, l’avortement sélectif des filles avait atteint des proportions dramatiques, au point que les autorités luttent désormais systématiquement contre cette pratique.

    Le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, le Letton Nils Muižnieks expliquait le 15 janvier que les « avortements en fonction du sexe sont discriminatoires et doivent être interdits ». Du coup, il demande leur criminalisation. Il s’appuie sur une étude conduite en 2013 par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) qui révèle des sex-ratios (nombre d’hommes/nombre de femmes) à la naissance de 114-115 garçons pour 100 filles en Arménie et de 116 pour 100 en Azerbaïdjan. Le rapport fait aussi état de taux supérieurs à 110 en Albanie, au Monténégro, au Kosovo et dans certaines régions de « l’ex-République yougoslave de Macédoine ». Or, naturellement, ce ratio est de 105 pour 100 ! Voilà pourquoi Nils Muižnieks demande la criminalisation des avortements en fonction du sexe.

    De l’Europe de l’Est à la Grande-Bretagne

    En décembre 2013, la revue Populations et Sociétés, de l’INED, dénonçait ainsi la « masculinisation des naissances en Europe orientale ». Un phénomène particulièrement marqué dans quelques pays comme l’Albanie, le Kosovo, l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Même si, globalement, le niveau de discrimination par l’avortement n’atteint pas ceux de Chine et d’Inde, les chercheurs relevaient des signaux préoccupants : « Durant la décennie 2000-2010 ??, on a même décompté en Arménie jusqu’à 185 garçons pour 100 filles parmi les troisièmes naissances [l’avortement de filles est plus fréquent après deux naissances féminines], chiffre qui constitue sans aucun doute un record mondial. » Les chercheurs dénoncent des « pratiques discriminatoires facilitées par l’utilisation de technologies modernes » et qui « apparaissent presque comme une méthode « normale » de choix démographique ». Les démographes de l’INED concluaient en faisant part de leurs craintes : « la détermination du sexe par examen du sang fœtal ou les méthodes préconceptionnelles vont peut-être se banaliser et faciliter encore plus la sélection. »

    Selon The Independent, qui publie le 17 janvier son enquête, le phénomène atteint désormais l’Angleterre. Certes, les chiffres sont modestes (le déficit de naissances de filles est compris entre 1 500 et 4 700 par an). Mais la réalité, documentée par des enregistrements de consultations médicales, est irréfutable : oui des avortements sont bel et bien commis au seul motif que les parents ne veulent pas (ou plus) de filles.

    Bien qu’elle soit partielle, la prise de conscience de la nocivité de l’avortement est en progression.

  • Le monothéisme chrétien contre la violence

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    Angelsatmamre-trinity-rublev-1410.jpg"Dieu Trinité, unité des hommes. Le monothéisme chrétien contre la violence"
    Document de la Commission théologique internationale

    ROME, 16 janvier 2014 (Zenit.org - Anita Bourdin) - « Dieu Trinité, unité des hommes. Le monothéisme chrétien contre la violence » : c’est le titre du document que la Commission théologique internationale, présidée par le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Gerhard Ludwig Müller – cardinal désigné -, publiera le 18 janvier en italien. Il sera publié dans le nº 3926 de La Civiltà cattolica, la prestigieuse revue des jésuites, à Rome. Le texte sera également disponible sur le site Internet de la revue et sur la page de la Commission théologique du site du VaticanC’est le fruit précieux du travail de la Commission, pontificale, même si le qualificatif n’entre pas dans son titre, pendant son quinquennat 2009 – 2014.

    Monothéisme, violence, unité

    La Commission théologique internationale a conduit une étude « relative quelques aspects du discours chrétien sur Dieu, en se confrontant en particulier avec la thèse selon laquelle il existerait un rapport nécessaire entre monothéisme et violence », explique un communiqué.

    Voilà de quoi interpeller les croyants sur quatre points : la relation du baptisé à la Sainte-Trinité, la paix qu’il en reçoit pour sa vie personnelle et pour le monde, les conséquences dans le dialogue et la marche vers l’unité visible des chrétiens, et le dialogue interreligieux.

    La publication semble prophétique au moment où le monde continue d’être déchiré par des guerres – il suffit de lire le message de Noël du pape François ou le message aux ambassadeurs, le 13 janvier pour faire un tour du monde de ces tragédies. Alors que les religions, surtout depuis les Journées d’Assise autour de Jean-Paul II et Benoît XVI, et encore la journée de prière et de jeûne du 7 septembre 2013, ont montré qu'elles peuvent au contraire et donc doivent s’unir pour la paix.

    Justement, ce jeudi 16 janvier, le pape François, dans le sillage de son message de Noël et de son son message sur la "fraternité, fondement et route de la paix", du 1er janvier pour la Journée mondiale de la paix, dit dans un « tweet » ce pour quoi il faut prier, et ce qu'il faut construire : "Prions pour la paix, et cherchons à la construire, en commençant à la maison !"

    Et à propos des guerres, on se souvient peut-être à quel point la spiritualité trinitaire est développée dans les Eglises orientales, et spécialement en Russie.

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