Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1407

  • Belgique : la culture de mort aurait de beaux jours devant elle

    IMPRIMER

    Selon « le Vif » de ce mercredi 2 octobre, un sondage révèle ce mercredi que 75% des Belges acceptent que l'euthanasie puisse être appliquée aux mineurs d'âge, sans leur consentement :

     « Alors que le débat sur l'éventuelle extension de la loi de 2002 sur l'euthanasie aux enfants doit prochainement reprendre en commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales du Sénat, un sondage "Dedicated-La Libre-RTBF" révèle mercredi que 75% de la population belge acceptent que l'euthanasie puisse être appliquée aux mineurs d'âge sans leur consentement. 

    Au total, 38% se disent "tout à fait favorables" et 36% "plutôt favorables" à une loi autorisant l'euthanasie de mineurs souffrant de maladie incurable, particulièrement pour des mineurs qui ne seraient plus en état de donner leur consentement. 

    Les Flamands (40% "très favorables") y sont un peu plus acquis que les Bruxellois (37%) et surtout que les Wallons (34%). 

    Les Belges vont donc plus loin que les volontés politiques. Les sénateurs ne planchent en effet pour l'instant que sur une extension de la loi à de jeunes mineurs "capables de discernement" et de se positionner sur une fin de vie anticipée. 

    Le sondage révèle également que 79% des Belges sont favorables à une extension de la loi pour les personnes majeures souffrant de démence, type Alzheimer, ou de démence vasculaire grave. 

    Le sondage a été effectué par internet sur un échantillon de 2.714 électeurs belges. 

    Réf. Les Belges "favorables" à l'euthanasie des enfants

    JPSC 

  • Wisques (Nord Pas-de-Calais) : arrivée des frères de l’Abbaye Notre Dame de Fontgombault

    IMPRIMER

    Nous en avions déjà parlé ici L'abbaye de Fontgombault reprend l'abbaye Saint-Paul de Wisques et l’essaimage se concrétise cet automne, aux portes de la Belgique :

    « Depuis le mois de janvier dernier, tous les deux mois environ, les frères de Fontgombault destinés à venir en aide à notre communauté sont venus, par équipe de quatre, passer trois semaines-un mois chaque fois, à l’Abbaye Saint Paul, en vue de préparer leur arrivée définitive. C’est ainsi que l’orgue de la chapelle vient d’être restaurée, grâce à la générosité de l’Association des Amis de Wisques.

    L’arrivée des frères est fixée au Jeudi 10 octobre prochain. Dom Jean Pateau, Abbé de Fontgombault, accompagné de son prédécesseur, Dom Antoine Forgeot, conduira les 13 frères qu’il a choisis pour mener à bien la reprise de notre Abbaye.

    À 9 h 45 notre évêque, Mgr Jaeger, présidera la messe où les prêtres des deux communautés concélébreront.  Tous les fidèles qui le désirent pourront assister à cette eucharistie et s’unir à notre prière.

    Par la suite, mais en privé, dans la salle du Chapitre, le Père Abbé de Solesmes, Dom Philippe Dupont, supérieur général de la Congrégation bénédictine de Solesmes, nommera Dom Jean Pateau, Abbé de Fontgombault, comme « Abbé administrateur de l’Abbaye Saint Paul ». Et il reviendra à ce dernier  d’organiser le monastère en donnant à chacun de ses moines les diverses charges nécessaires à la bonne marche de l’Abbaye.

    A compter du Vendredi 11 octobre, l’Abbaye Saint Paul adoptera les us et coutumes de l’Abbaye de Fontgombault ; en particulier la messe selon le ‘Rite extraordinaire’.

    La communauté se recommande à vos prières et vous assure des siennes. »

    Réf. :  Wisques (Nord Pas-de-Calais)  arrivée des frères de l’Abbaye Notre Dame de Fontgombault

    JPSC

  • Quand Hans Küng programme son départ

    IMPRIMER

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Hans Küng, exit ?

    Le théologien suisse Hans Küng n'entend pas atteindre son 90e anniversaire. Souffrant de la maladie de Parkinson, il envisage d'avoir recours au suicide assisté pour ne pas subir ce qu'il voit comme une déchéance. « Je ne veux pas continuer de vivre comme une ombre de moi-même », écrit-il dans le troisième tome de ses mémoires, dont les bonnes feuilles ont été diffusées aujourd'hui par son éditeur allemand, Piper Verlag. « Je ne suis pas fatigué de la vie, mais j'en ai assez de vivre ». A 85 ans, il a tout prévu.

    Son Parkinson déjà avancé menace de le laisser aveugle, c'est cette éventualité que le pousse à considérer de se confier à une clinique du genre Dignitas ou Exit : « L'être humain a le droit de mourir quand il n'a plus aucun espoir de continuer de mener ce qui de son point de vue constitue une existence humaine », écrit-il.

    Depuis le début de l'année, Küng vit retirée de toute vie publique et il n'a plus l'intention d'écrire après la publication de ce dernier tome de ses mémoires.

    La mauvaise théologie, on le voit, est aussi mauvaise conseillère…

  • Ce qui va se passer ce 13 octobre

    IMPRIMER

    De l'Homme Nouveau :

    Le 13 octobre, le Pape François consacre le monde au Cœur Immaculé de Marie et invite tous les catholiques du monde entier à s'unir à lui dans cet acte fondateur de son pontificat. Petit aperçu en forme de questions/réponses de deux journées pas comme les autres.

    • Que se passe-t-il ce 13 octobre 2013 ?

    À Rome, le Pape François consacrera le monde au Cœur Immaculé de la Vierge Marie au pied de la statue de Notre-Dame de Fatima, en la date anniversaire de l'apparition de 1917. Il invite tous les catholiques du monde entier à s'unir à lui.

    • Est-ce la statue originale ?

    Selon le site du sanctuaire de Fatima, c'est bien la statue de Notre-Dame du Rosaire de Fatima, qui est vénérée habituellement dans la petite chapelle des Apparitions, qui sera présente à Rome les 12 et 13 octobre à l'occasion de cette Journée mariale. La statue de la Vierge de l'un des sanctuaires les plus connus au monde quittera le Portugal le matin du 12 octobre pour y retourner dans l'après-midi du 13. En son absence, on installera dans la Chapelle des apparitions la première statue de la Vierge pèlerine de Fatima, intronisée dans la basilique Notre-Dame-du-Rosaire, le 8 décembre 2003.

    • Pourquoi vient-elle spécialement à Rome à cette occasion ?

    Comme l'a indiqué Mgr Rino Fisichella, le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, en charge de l'organisation de cette journée, dans sa lettre adressée à l'évêque de Leiria-Fatima, Mgr António Marto : « C'est le vif désir du Saint-Père que la Journée mariale puisse avoir comme signe particulier une des statues mariales les plus importantes pour les chrétiens du monde entier et c'est pour cette raison que nous avons pensé à la statue originale et bien-aimée de Notre Dame de Fatima ».

    Lire la suite

  • Quand une opération ratée de changement de sexe débouche sur une euthanasie, c'est conforme à la loi...

    IMPRIMER

    Lu sur Le Soir :

    Une euthanasie après une opération ratée de changement de sexe: « C’est conforme à la loi »

    Un homme de 44 ans, qui ne souffrait pas d’une maladie en phase terminale, a été euthanasié après une opération ratée de changement de sexe.

    L’homme était né avec un sexe de femme. Il avait subi plusieurs opérations mais le résultat n’était pas à la hauteur de ses espoirs. L’homme se sentait toujours emprisonné dans un corps dont il ne voulait pas, rapporte Het Laatste Nieuws. C’est l’histoire de Nancy devenue Nathan à l’âge de 42 ans car il ne supportait plus son corps de femme. À sa demande, il a été euthanasié lundi.

    L’euthanasie a été effectuée sous la supervision du médecin Wim Distlemans de la VUB. Selon ce dernier, toutes les conditions étaient réunies pour y procéder. « On pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables  », souligne-t-il.

    Un tel cas est-il conforme à la loi ?

    La loi permet d’avoir recours à l’euthanasie quand il y a une souffrance psychique incurable et pas seulement une souffrance physique.

    « La personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances mais le législateur a précisé que ces souffrances peuvent être d’ordre psychiques ou physiques, donc la chose est tout à fait envisageable car il peut se trouver des cas où la douleur est contrôlée mais en revanche des questions d’existence, de perte d’autonomie, de dignité surtout se trouvent vraiment bien présentes », a commenté au micro de RTL, Jacqueline Herremans, membre de la commission euthanasie.

    Et de préciser : « La décision n’est jamais prise par un seul médecin dans ce cas précis. Un premier médecin s’est intéressé aux caractères graves et incurables de l’affection ainsi qu’aux souffrances psychiques ou physiques inapaisables. Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, s’est intéressé à la qualité de la demande s’il n’y a pas, par exemple, état de dépression passagère ».

  • Aujourd’hui dans la « Repubblica » : le pape François persiste et signe

    IMPRIMER

    Selon Radio-Vatican relayé sur internet par News.va, toute l’attention des médias se porte sur les trois jours de rencontres prévus à partir de ce mardi entre le Pape François et le Conseil des huit cardinaux qu’il a institué pour l’épauler dans la gouvernance de l’Eglise et entamer une réforme de la Curie. Et cela n’a pas échappé au Saint-Père qui, dans un long entretien publié ce mardi matin par le quotidien italien La Repubblica (le grand journal italien de centre-gauche) aborde sans tabou ces questions avec le fondateur du quotidien Eugenio Scalfari.

    « Le Pape estime d’emblée que s’ouvrir à la modernité est un devoir, et qu’en repartant du Concile Vatican II, il faut ouvrir l’Eglise à la culture moderne. Le Concile Vatican II, remarque-t-il, « a décidé de regarder l'avenir avec un esprit moderne. Les pères conciliaires savaient qu'ouvrir à la culture moderne signifiait oecuménisme religieux et dialogue avec les non croyants. Depuis, bien peu a été accompli dans cette direction. J'ai l'humilité et l'ambition de vouloir le faire ». Pour François, le prosélytisme est « une bêtise magistrale », car l’essentiel est de « se connaître et de s’écouter, et de faire connaître le monde qui nous entoure ».

    A deux reprises, François cite le cardinal jésuite italien Carlo Maria Martini, chef de file des réformistes dans l'Eglise, mort en 2012. Interrogé sur sa pensée et ses saints préférés, il admet qu'il n'est pas très mystique et dit sa prédilection pour Saint-Augustin: "ce saint a traversé beaucoup de réalités et a changé plusieurs fois de position doctrinaire [sic, ndb]". Quant à François d'Assise, "il est très grand parce qu'il est tout à fois: un homme qui veut faire, construire, fonde un ordre et ses règles, est un missionnaire itinérant, poète, prophète, qui a constaté le mal en lui et en est sorti. »

    L'Eglise catholique est trop "vaticano-centrique"

    Quand j’ai face à moi quelqu’un de clérical, je deviens automatiquement anticlérical. Le cléricalisme ne devrait avoir rien à faire avec le christianisme », tient à souligner François qui n’est pas très tendre non plus avec le « narcissisme » : « cela comporte un amour démesuré envers soi-même et cela n’est pas une bonne chose. Cela peut produire de graves dommages non seulement à l’âme de celui qui en souffre, mais également dans le rapport avec les autres, avec la société dans laquelle il vit. » « Le vrai problème, ajoute le Pape, c’est que ceux qui sont les plus atteints par ce qui est en réalité un problème mental sont des personnes qui ont beaucoup de pouvoir. Souvent les chefs sont narcissiques. Et même les chefs dans l’Eglise l’ont été ».

    Lire la suite

  • L'abandon des fêtes chrétiennes ou l'établissement de la société vide de sens

    IMPRIMER

    Lu sur le site web de « La Libre » ce point de vue (externe, of course, à la rédaction de ce journal). Sébastien Morgan, auteur de "Devenir soi-même, chronique d'un chrétien du XXIe siècle" s’exprime ici, dans la rubrique « opinions » (1) :

    « Le débat de la semaine, lancé par l'anthropologue Dounia Bouzar, est évidemment l'abandon de deux jours fériés chrétiens en France pour les remplacer par l'Aïd et Yom Kippour. Par cette proposition, l'on peut une fois de plus constater dans quel gouffre d'oubli et de négation sombre la France, entraînant sans doute une partie de l'Europe à sa suite. On voudrait gommer le passé, le reléguer dans un musée, l'effacer des mémoires.

    Bien sûr que chacun a le droit de fêter ce qu'il veut chez lui : Yom Kippour pour les Juifs, l'Aïd pour les Musulmans, la Tara Verte pour les bouddhistes, Beltaine pour les Wiccans, Thanksgiving pour les expatriés américains ou l'anniversaire du petit... Faut-il pour cela acter officiellement les désidératas particuliers de tout un chacun ?

    Bien sûr que non. N'en déplaise au lobbying laïcard athée, la France et l'Europe sont des entités baptisées et chrétiennes. En tant que telles, elles peuvent et doivent être ouvertes à la diversité d'opinion et sans doute de religion dans une certaine limite, mais doit-on pour autant complètement se déraciner dans une sorte de folie moderniste incohérente et libérale ?

    Il faut s'entendre sur les mots. Je défends l'idée d'une société traditionnelle opposée à la dite société moderniste. Qu'est-ce à dire ?

    Par société traditionnelle, j'entends non pas une société moralement conservatrice, figée, réactionnaire, autoritariste et cloisonnée mais une société qui donne du sens. Or pour donner du sens, il faut s'inscrire dans le passé et s'enraciner dans le temps. « Même une plaisanterie a bien plus d'éclat quand elle a mille ans derrière elle» (2) disait C.S.Lewis. Et il avait raison, car au-delà de la boutade, les fêtes chrétiennes s'inscrivent dans une logique cyclique, rythmant la vie spirituelle et communautaire. Au-delà des croyances individuelles, elles inscrivent la société toute entière dans une logique propre qui est celle du christianisme, à savoir :

    Lire la suite

  • Banneux, 12 octobre : chapelet international en direct avec le Vatican et 10 sanctuaires

    IMPRIMER

    Capture-d’écran-2013-09-09-à-21.46.11.png

  • Après Maalula, Sednaya. Jamais la Syrie n'avait connu un telle flambée de fanatisme antichrétien

    IMPRIMER

    ASIE/SYRIE - Bataille à Sednaya, siège historique de la Chrétienté

    Damas (Agence Fides) – La préoccupation des chrétiens syriens augmente de jour en jour. Après Maalula, village situé au nord de Damas, pris d’assaut par les groupes djihadistes, c’est au tour de Sednaya, un autre village chrétien lui aussi sis au nord de la capitale syrienne, « cœur battant du Christianisme syrien » et siège de nombreux monastères et églises de différentes confessions, par ailleurs lieu de pèlerinage historique, à être en danger. En outre, des attaques ciblées contre les églises se poursuivent, ainsi que Fides a pu l’apprendre. Ainsi, hier, deux églises ont été touchées à Yabroud et Hassakè. « Jamais dans l’histoire de la Syrie nous n’avions enregistré de telles attaques sacrilèges et sectaires. Les syriens ne le feraient jamais. Il s’agit d’attaques menées par des groupes étrangers et ceci constitue un danger pour nous chrétiens. Nous continuons à prier pour la paix, suivant la route tracée par le Pape François » commente, peiné, S.B. Grégoire III Laham, Patriarche d’Antioche des Melkites.

    Selon le récit du Patriarche, hier, aux portes de Sednaya a eu lieu un affrontement armé entre des groupes armés non identifiés qui tentaient de s’infiltrer dans la ville et la population locale. Dans ce cadre, un jeune gréco-catholique a trouvé la mort. La population de Sednaya est terrorisée, se souvenant de ce qui s’est passé à Maalula.
    Entre temps, hier, quatre missiles ont touché l’église catholique Saint Georges de Yabroud, causant de graves dommages à la coupole et au centre catéchétique et pastoral. L’Archevêque melkite, S.Exc. Mgr Jean-Abdo Arbach, s’est rendu sur place afin de constater les dégâts et de réconforter les fidèles apeurés. Au cours de la nuit, selon ce qu’indiquent à Fides des sources locales, une église orthodoxe a été incendiée à Hassakè alors que des groupes islamistes ont profané deux églises de Raqqa voici deux jours, enlevant les croix et les images sacrées. Les chrétiens de Raqqa, explique à Fides Boulos George, prêtre syro orthodoxe, ont été contraints à s’enfuir, surtout en direction d’Hassakè et de Qamishli, étant victimes de « discrimination religieuse ». Dans la zone de Raqqa – où a été enlevé le Père Paolo Dall’Oglio, SI – ont été enregistrés de féroces affrontements entre groupes islamiques. Le prétendu Etat islamique d’Irak et de Syrie combat le mouvement Jubhat al Nosra et des unités de « l’armée libre syrienne ». Selon Boulos George, « il s’agit d’un conflit pour le pouvoir et l’argent ».
    Parlant à Fides, un vétéran de « l’armée libre syrienne » remarque : « Pour nous, il devient impossible de protéger les plus fragiles, tels que les minorités religieuses. En certains lieux, nous voudrions recevoir l’aide également de l’armée régulière parce que nous avons vu des exécutions sommaires barbares ». Selon des sources de Fides, « le but de telles actions à l’encontre des minorités est de leur montrer qu’il leur est impossible de vivre ici et de fragmenter la Syrie selon une base confessionnelle ». (PA) (Agence Fides 28/09/2013)

  • Quand l'homosexualité choisit de s'afficher dans les églises

    IMPRIMER

    Le Vatican a protesté contre la présentation de clichés photographiques montrant des personnes homosexuelles s'embrassant dans des églises. Le Saint-Siège y voit "une offense à la spiritualité du lieu" et a ainsi obtenu que ces photos soient retirées mais elles circulent dans un diaporama largement diffusé par leur auteur, un "artiste" espagnol qui feint de ne pas comprendre la réaction des autorités de l'Eglise. Ce n'est évidemment pas un hasard si le photographe a choisi à chaque fois de faire poser ses sujets en plein milieu des églises, de façon bien provocatrice devant les maître-autel un peu à la façon des femen. En attendant, la publicité de l'artiste qui se prétend catholique est assurée et on peut s'attendre à ce que tout le microcosme gay relayé par des médias complaisants dénonce l'attitude homophobe du Vatican... Une ixième version du scenario bien connu : à la provocation des uns répond la réaction des autres soulevant la tempête de protestations escomptée.

    On peut aller voir comment les journaleux répercutent cette intervention du Vatican et constater le niveau de mauvaise foi des commentaires  : 

  • Le pape en son conseil

    IMPRIMER

    Du V.I.S. (Vatican Information Service) :

    CREATION D'UN CONSEIL DE CARDINAUX

    Cité du Vatican, 30 septembre 2013 (VIS). Nous publions ci-dessous le chirographe (en date du 28 septembre) par lequel le Saint-Père institue un Conseil de Cardinaux pour l'aider dans le gouvernement de l'Eglise universelle et étudier un projet de révision de la Constitution apostolique Pastor Bonus sur la Curie romaine:

    "Parmi les suggestions émises au cours des Congrégations Générales cardinalices ayant précédé le Conclave, figurait l'intérêt de constituer un groupe restreint de membres de l’épiscopat, provenant des différentes parties du monde, que le Saint-Père puisse consulter, individuellement ou collectivement, sur des questions particulières. Une fois élu au siège romain, j'ai eu l'occasion de réfléchir plusieurs fois à ce sujet, retenant qu'une telle initiative serait d'une aide considérable pour exercer le ministère pastoral de Successeur de Pierre que les frères Cardinaux ont voulu me confier. Pour cette raison, le 13 avril dernier, j'ai annoncé la constitution d'un tel groupe, en indiquant les noms de ceux qui étaient appelés à en faire partie. Après une mure réflexion, je considère opportun qu'un tel groupe soit institué par le présent Chirographe en Conseil de Cardinaux, ayant pour devoir de m'aider dans le gouvernement de l’Eglise universelle et d'étudier un projet de révision de la Constitution apostolique Pastor Bonus sur la Curie Romaine. Celui-ci sera composé des personnes précédemment indiquées, lesquelles pourront être sollicitées, soit en Conseil, soit individuellement, sur les questions que je retiendrai dignes d'attention. Le dit Conseil, dont je me réserve le droit de modifier le nombre des composants de la façon qui me semblera la plus adéquate, sera une expression supplémentaire de la communion épiscopale et de l'aide au munus petrinum que l'épiscopat dispersé de par le monde peut offrir".

    DEBUT DE LA REUNION DU CONSEIL DES CARDINAUX

    Cité du Vatican, 30 septembre 2013 (VIS). Ce matin s'est tenue la première des trois réunions du Pape avec les huit Cardinaux formant le Conseil créé par le Chirographe du 28 septembre. Ce nouvel organisme est composé du Cardinal Giuseppe Bertello, Président du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican, du Cardinal Francisco Javier Errázuriz Ossa, Archevêque émérite de Santiago de Chile (Chili), du Cardinal Oswald Gracias, Archevêque de Bombay (Inde), du Cardinal Reinhard Marx, Archevêque de Munich (Allemagne), du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa (RD du Congo), du Cardinal Sean Patrick O'Malley, OFM.Cap., Archevêque de Boston (USA), du Cardinal George Pell, Archevêque de Sydney (Australie), du Cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, SDB, Archevêque de Tegucigalpa (Honduras), faisant fonction de Coordinateur. Auxquels s'ajoute Mgr.Marcello Semeraro, Evêque d'Albano (Italie), faisant fonction de Secrétaire. Les réunions se déroulent matin et après-midi dans l'Appartement pontifical en présence du Saint-Père, sauf mercredi matin où il sera retenu par l'audience générale.

    Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a précisé que les sessions sont privées et qu'aucun communiqué final n'est prévu. Mais aussi que le Pape est libre de modifier la composition, y compris numérique, d'un organe dont sept des membres sont les pasteurs de grands diocèses, dotés d'une solide expérience. La création du Conseil offre au Pape un appui supplémentaire dans le gouvernement de l'Eglise, d'autant qu'il a déjà montré son recours constant à des consultations et compte s'appuyer sur les réunions de chefs de dicastères et renouveler le mode de travail du Synode des évêques. Le nouvel organisme, qui n'est pas rattaché aux autres institutions de la Curie, constitue un organe consultatif pour le Pape. Depuis l'annonce en avril de la création du groupe des huit, de nombreuses propositions et suggestions sont parvenu au Secrétaire, qui servent maintenant à la réunion. La Secrétairerie d'Etat et les différents dicastères de la Curie ont également sollicités, avec au bout du compte un total de quatre-vingt documents. Sur leur base, Mgr. Semeraro a préparé un texte de synthèse, après que ces mois derniers les membres du Conseil aient échangé leurs informations entre eux comme avec le Saint-Père.

  • Arabie Saoudite : le grand mufti déclare qu'il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région

    IMPRIMER

    Pour le grand mufti d’Arabie Saoudite, « il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région »

    Riyad (Agence Fides) – Le scheik Abdul Aziz bin Abdullah, grand mufti d’Arabie Saoudite – pays allié de l’Occident sur la scène politique mondiale – a déclaré qu’il « est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ». Ainsi que cela a été indiqué à Fides, parlant à une délégation provenant du Koweït, Abdul Aziz bin Abdullah a souligné que l’élimination des églises serait en accord avec la règle séculaire selon laquelle l’islam est la seule religion praticable dans la péninsule arabique. Le grand mufti d’Arabie Saoudite est le plus haut responsable religieux du royaume musulman sunnite. Il est également le chef du Conseil suprême des ulémas et du Comité permanent pour l’émission de fatwas (décrets religieux).

    La déclaration du mufti arrive après qu’un parlementaire koweitien, Osama Al-Munawer, ait annoncé le mois dernier sur le réseau social Twitter vouloir présenter un projet de loi visant à interdire la construction de nouvelles églises et lieux de culte non islamiques au Koweït.

    Récemment, à l’occasion de la consécration d’une église catholique aux Emirats Arabes unis, les chrétiens du lieu avaient souhaité « la mise en place de négociations afin de construire une église en Arabie Saoudite » attendu que vivent dans le pays, selon les estimations, entre 3 et 4 millions de chrétiens, tous travailleurs immigrés, qui désirent disposer d’une église. En juin 2013, S.Em. le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, a consacré l’église Saint Antoine, en construction à Abu Dhabi. Au début de cette année, le sultan du Bahreïn avait fait don d’un terrain à la communauté chrétienne en vue de la construction d’une nouvelle église, la Cathédrale Notre-Dame d’Arabie (voir Fides 13/02/2013). (PA) (Agence Fides 28/09/2013)