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Actualité - Page 1423

  • Urgence Egypte : un appel de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    Préhome1.jpg"Prions ensemble pour la paix, pour le dialogue et la réconciliation sur cette Terre bien-aimée, l'Égypte."
    Pape François 
     

    Chers amis,

    « Nous avons toujours peur de ce qui va se passer par la suite. Les Frères musulmans et d'autres extrémistes ont menacé d'attaquer des églises et des maisons chrétiennes. Nous ne savons jamais où ils frapperont la prochaine fois. » C'est en ces termes que le Père Rafik Greiche exprime l'inquiétude des chrétiens d'Égypte.

    La situation est dramatique : nombre d'églises, de monastères, d'hôpitaux et d'écoles chrétiennes ont été violemment attaqués à la suite de la chute de l'ex-président Morsi. Une trentaine d'églises ont même été totalement rasées. Cette violence a également affecté de nombreuses familles coptes, dont les maisons et magasins ont été incendiés. Dans de telles conditions, comment nourrir sa famille ?

    Très attaché à son pays, un père de famille nous confie "Je prie Dieu qu'il aide ma famille et nous donne la possibilité de vivre ici en Egypte"Sœur Amal, une religieuse égyptienne, nous demande de "dire la vérité sur ce que vivent les chrétiens d'Egypte, contrairement aux médias européens"Cette vérité est la peur du lendemain, la violence, la misère.

    C'est pourquoi le Patriarche d'Alexandrie nous a fait une demande d'aide d'urgence, pour venir au secours des familles coptes les plus touchées : nous avons besoin de vous pour réunir 30 000 €.

    Je compte sur vous, chers amis, pour ne pas les oublier et prier ardemment le Seigneur de les aider à surmonter la persécution qu'ils subissent dans leur pays.

    Fraternellement en Christ,

    Signature
    Marc Fromager
    Directeur de l'AED


    PS
     : Pour en savoir plus, je vous invite à voir cette vidéo.

  • Europe: pétition du CRIF contre l'interdiction de la circoncision

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    Une résolution "inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah"

    Rome, 18 octobre 2013 (Zenit.org)

    "Depuis la résolution intolérable du Conseil de l’Europe, qui met sur le même plan la circoncision, acte légal et l'excision, terrible mutilation hors la loi, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) demande le retrait de cette résolution visant à interdire cette pratique", indique un communiqué qui annonce une pétition en ligne: cette résolution "est inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah".

    Le 3 septembre dernier, à l'occasion d'une rencontre avec des représentants du Congrès juif mondial (WJC), le WJC et le Saint-Siège ont décidé d’un commun accord de dénoncer les attaques contre les minorités religieuses, tels les chrétiens coptes en Egypte et les tendances à restreindre des pratiques religieuses établies, comme la circoncision (cf. Zenit du 3 septembre 2013).

    "Le respect de la liberté religieuse de chacun impose que cette résolution ne soit pas mise en œuvre en France ni même en Europe et que chacun se mobilise pour l'entraver", indique le CRIF.

    Et d'ajouter: "La pétition mise en ligne sur le site du CRIF a recueilli en deux jours plus de 1700 signataires qui illustrent la diversité des sensibilités religieuses, philosophiques et politiques".

    Le site du CRIF explique ceci: "Au terme de la résolution 1952, adoptée le 2 octobre par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, les 47 États membres ont été invités à prendre des mesures contre les "violations de l'intégrité physique des enfants" et en particulier la circoncision. Shimon Peres a exigé le retrait du texte tandis que le gouvernement israélien a évoqué une « tache morale ». En effet, tous les Juifs, quel que soit leur degré de religiosité, restent très attachés à la circoncision. Pour beaucoup, c’est le dernier lien qui les relie au judaïsme. Il n’est pas envisageable de rompre cette tradition qui constitue l'unique signe physique de la solidarité intergénérationnelle."

    Il proteste aussi pour les raisons suivantes: "Cette décision est une remise en cause inacceptable de la liberté religieuse garantie par l’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

    "Elle porte atteinte à l’essence même du judaïsme et des traditions qui ont accompagné l’histoire du peuple juif de par le monde.

    "Elle agresse les communautés juives d’Europe déjà exposées à une résurgence sans précédent de l’antisémitisme.

    "Elle est insultante quand elle met sur un pied d’égalité la circoncision et à l’excision.

    "Elle est dangereuse car elle stigmatise les Juifs et ouvre de nouveau la porte à toutes les formes de caricatures.

    "Elle est inconcevable pour tous ceux qui ont vécu la Shoah.

    "Nous vous appelons à une grande mobilisation citoyenne contre ce projet injuste qui bafoue notre identité et nos libertés individuelles.

    "Nous vous appelons à résister pour que cette décision ne soit jamais mise en application en France comme ailleurs en Europe."

    Chaque année, le 1er janvier, le martyrologe romain invite les catholiques à faire mémoire de la Circoncision de Jésus: "Dans l'octave de la Nativité du Seigneur et le jour de sa Circoncision, solennité de la Sainte Mère de Dieu Marie" (In octava Nativitatis Domini et die eius Circumcisionis, solemnitas sanctae Dei Genitrix Mariae...). Jusqu'à Vatican II, on fêtait le Nom de Jésus et de la Circoncision de Jésus ce jour-là. C'est un fait historique de la théologie catholique.

    L’évangéliste Luc, que l'on fête aujourd'hui dans l'Eglise catholique, mentionne ainsi la circoncision de Jésus : « Quand, après huit jours, il fallut circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus » (Luc 2, 21) .

    Parmi les signatures de la pétition du CRIF, celles des Pères Patrick Desbois, Directeur du service national pour les relations avec le Judaïsme de la Conférence des évêques de France, Jean Dujardin, ancien Secrétaire du Comité épiscopal français pour les relations avec le Judaïsme, Antoine Guggenheim, Directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins, et de Florence Taubmann, Pasteur, Présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.

    (18 octobre 2013) © Innovative Media Inc.

    Réf. ici  Europe: pétition du CRIF contre l'interdiction de la circoncision

    Dans la forme extraordinaire de la liturgie romaine, on fête toujours la Circoncision de Notre Seigneur…

    JPSC

  • Musique sacrée et musique ancienne: Verviers 2013

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    musique sacree 2013 electronique.jpg

    http://www.quefaire.be/4eme-festival-de-musique-459204.shtml

    http://www.quefaire.be/4eme-festival-de-musique-459212.shtml

    JPSC

  • Ambiguités anglicanes

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    welby_papa_francisco.jpg« Le nouveau primat de l’Église d’Angleterre, de la communion anglicane et archevêque de Cantorbéry, est une personnalité complexe… Loin d’être un “anglo catholique”, il serait plutôt à classer dans le courant “évangélique charismatique” dans la communauté anglicane, Mgr Justin Welby ne voit aucun inconvénient à l’ordination des femmes, mais il invite ses fidèles à se confesser à la manière des catholiques, ce qui n’est guère dans les habitudes de ce courant. Plus curieux encore, Mgr Welby a un directeur spirituel – il préfère dire “accompagnateur spirituel” – qui est catholique : le Père Nicolas Buttet, un ancien politicien suisse converti, qui fut ermite durant de longues années et a été ordonné prêtre catholique par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus Toulon… »

     Ici , sur riposte catholique Communion anglicane : son primat a un directeur spirituel… catholique

     JPSC

  • Prosélyte, non; missionnaire, oui !

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    Certains ont relevé les propos assez durs que le pape a tenus à l'égard du prosélytisme en l'accusant de manière plus ou moins directe de renoncer à convertir les non-chrétiens. Sandro Magister remet les pendules à l'heure dans un billet publié sur chiesa.espresso, intitulé Non au prosélytisme. Oui à la mission :

    Le premier est "une solennelle sottise", a dit le pape François. Mais la seconde est la priorité de son pontificat. Cela après des décennies de déclin de l'expansion missionnaire de l'Église, racontées aujourd'hui par un témoin exceptionnel qui en révèle des aspects jusqu'ici ignorés 

    À l’occasion de l'audience générale de mercredi dernier, sur une place Saint-Pierre qui était archicomble comme à l’accoutumée, le pape François a insisté une nouvelle fois sur l’un des points essentiels de son pontificat : le devoir qu’a l’Église de se faire "missionnaire", autrement dit de "continuer sur le chemin de l’histoire la mission même que Jésus a confiée à ses apôtres : Allez donc et faites de tous les peuples des disciples, en les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et en leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé".

    Le dimanche 20 octobre sera la journée mondiale des missions, marquée par le message pontifical relatif à cette question, dans lequel on peut en particulier lire ceci :

    "Le caractère missionnaire de l’Église n’est pas un prosélytisme mais un témoignage de vie qui illumine le chemin, qui porte espérance et amour. L’Église n’est pas une organisation d’assistance, une entreprise, une ONG mais une communauté de personnes animées par l’action de l’Esprit Saint, qui ont vécu et vivent l’étonnement de la rencontre avec Jésus-Christ et désirent partager cette expérience de joie profonde, partager le Message de salut que le Seigneur nous a apporté".

    Le pape Jorge Mario Bergoglio a déjà insisté à de nombreuses reprises sur le fait que l’Église "n’est pas une ONG d’assistance". Et qu’elle ne fait pas non plus de "prosélytisme" : une pratique qu’il a condamnée, au cours du célèbre entretien qu’il a eu avec Eugenio Scalfari, comme étant "une solennelle sottise", qui "n’a pas de sens".

    Mais, d’après le pape François, cela ne veut pas dire que l’Église doive se renfermer sur elle-même et renoncer à convertir. C’est tout le contraire. Depuis le moment où il a été élu successeur de Pierre, le pape Bergoglio n’a pas arrêté d’inciter l’Église à "s’ouvrir", à atteindre les hommes jusque dans leurs plus lointaines "périphéries existentielles".

    En effet, le ralentissement de l’élan missionnaire est l’un des points les plus critiques pour l’Église catholique des dernières décennies.

    Lire la suite sur chiesa.espresso

     

  • L’abbaye de Wisques (Saint-Omer) : rediviva

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    Octobre 2013 : une deuxième vie pour l’abbaye de Wisques, dans le Pas-de-Calais, grâce à un essaimage des Bénédictins de Fontgombault (congrégation de Solesmes). Premières images:

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    JPSC

  • Dies Academicus à la Communauté Saint-Martin

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    C’est maintenant la rentrée dans cette communauté destinée à fournir des prêtres aux diocèses en manque de vocations. Lesquelles ne lui font pas défaut : 31 séminaristes ont rejoint la communauté cet automne, en première année…

     dies ac 5.jpgLe Dies academicus, c’est un peu la pré-rentrée pour les séminaristes. Il permet d’aiguiser leur curiosité intellectuelle avant le début des cours. A cette occasion, plusieurs prêtres membres ou amis de la communauté les ont rejoint pour une journée de formation, à Candé. Le thème choisi cette année était celui de « la théologie du corps selon Jean-Paul II ». Le professeur Yves Semen, auteur d’ouvrages à succès sur ce sujet* était l’invité d’honneur du séminaire. Il a brillamment analysé en quoi l’enseignement du pape polonais sur le mariage, la sexualité et la vie conjugale constitue une heureuse « bombe à retardement pour le troisième millénaire », selon l’expression de son biographe George Weigel.

    La vocation d’époux : cœur de la vie chrétienne

    Qu’il soit prêtre, religieux ou laïc, tout chrétien est appelé à vivre de l’amour que le Christ-Epoux donne à l’Eglise son épouse. Les noces que Dieu veut célébrer avec l’humanité sont d’ailleurs le thème central de la Bible, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, en passant par Cana et le Cantique des cantiques. 

     Le couple : lieu de sanctification

    Si le Salut est accordé à chacun de manière individuelle, les époux ont une responsabilité dans la sanctification de leur conjoint. Ils ont également charge d’âmes envers leurs enfants dont ils sont les premiers éducateurs dans la foi. Le couple et la famille sont donc le lieu privilégié de la sainteté.

     Don Francois-Régis, directeur de l'Ecole de Théologie de la Communauté

     * Nous conseillons particulièrement son dernier ouvrage : La préparation au mariage selon Jean-Paul II et la Théologie du corps, Ed. Presses de la Renaissance, 2013, 446 pages.

     Ref. Dies Academicus

    JPSC

  • Aujourd'hui, les Belges sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait

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    Tels sont les propos du Docteur Bernard Debré sur Boulevard Voltaire :

    Euthanasie : non à une société du « tout propre » !

    Bernard Debré - Médecin - Député UMP pour la 15ème circonscription de Paris

    • À l’heure où le Dr Bonnemaison a été renvoyé devant les assises pour l’empoisonnement de sept patients en fin de vie, savez-vous où en est le projet de loi annoncé avant la fin de l’année par François Hollande sur l’euthanasie ?

    Il n’y a pas encore de projet de loi. En revanche, la loi Leonetti du 22 avril 2005, relative aux droits des patients en fin de vie, sera sans doute ajustée et pourrait notamment inclure l’ouverture de davantage de maisons de fin de vie.

    En dehors de ces ajustements, la loi Leonetti semble adaptée en ce qu’elle donne les moyens pour que les malades en fin de vie ou en situation douloureuse souffrent moins.

    • En Belgique, on annonce l’éventualité d’élargir le texte de loi aux « mineurs capables de discernement » et aux personnes « atteintes de démence ». Les trois quarts des Belges, selon un sondage publié récemment dans le quotidien La Libre Belgique, se disent favorables à une telle extension. Qu’en pensez-vous ?

    Je suis extrêmement réservé, voire totalement hostile à ce type de dérives. Prenons le cas des mineurs. Les médecins pourront se retrouver confrontés à des individus qui, malgré leur bonne volonté, ne sont pas atteints d’une maladie mortelle, ou sont sous le coup d’une lourde dépression temporaire.

    Quant à la démence, cela inclut notamment tous les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. On rentre alors dans une tout autre société dans laquelle on se débarrasse des gens qui ne sont pas comme nous, alors que l’objectif de notre société est justement de protéger les plus faibles.

    En France, 800.000 personnes – ce qui correspond aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer – pourraient être concernées. Et d’ailleurs, pour une personne qui serait atteinte de cette maladie et donc incapable de prendre une décision, qui la prendrait pour elle ? On entre véritablement dans une société du « tout propre ».

    S’il fallait une devise pour les décideurs, ce serait celle-ci : « La dignité se retrouve dans les yeux qui regardent la personne malade. »

    • En Belgique toujours, les notions de « souffrances psychiques » ont été introduites dans la loi. Qui en est juge ? Et comment peut-on contrôler la réalité de ces souffrances ?

    C’est une vraie question. Cette souffrance est-elle passagère ? Est-elle définitive ? Comment le reconnaître ? Les Belges sont dans une situation particulière. Aujourd’hui, ils sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait.

    Je ne dis pas qu’il faut laisser souffrir la personne et je suis d’ailleurs contre l’acharnement thérapeutique. J’estime qu’il faut abréger la souffrance, même si, parfois, cela doit réduire l’espérance de vie.

    • Y a-t-il un risque de voir une telle loi proposée un jour en France ?

    Proposée, oui. Votée, non. Pour l’instant, il y a une forme de consensus national qui affirme que la dignité de la personne doit être préservée. Pour l’instant…

  • Mgr Fellay, un nouveau donatiste ?

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    Notre ami, le chanoine Eric de Beukelaer commente sur son blog les propos du supérieur de la Fraternité Saint Pie X :

    Le donatisme nouveau

    Ainsi, l’évêque Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X déclare que le pape François est un authentique moderniste et qu’avec lui « la situation de l’Eglise est un vrai désastre, et ce pape est en train de la rendre 10.000 fois pire ».« Si le pape actuel continue comme il a commencé, il va diviser l’Eglise. Il fait tout exploser. Les gens vont finir par dire: c’est impossible qu’il soit le pape, nous ne voulons pas de lui. […] Il provoque la colère. Bien des gens seront découragés parce que certains membres de l’Eglise seront tentés de la rejeter en bloc ».

    J’y pensais en rentrant ce soir de la première soirée Nightfever au cœur de la ville de Liège. Organisée par le chemin neuf, l’emmanuel, les jésuites, salésiens, dominicains, paroisses… elle rassembla de nombreux jeunes. Au programme: témoignage et exhortation du nouvel évêque, louange, adoration eucharistique, confessions,… D’où ma question: « Mgr Fellay, où est le fléau qui fera exploser l’Eglise? » Vous me faites vraiment penser aux donatistes – ces rigoristes africains qui, au IVe siècle, refusaient de reconnaître la validité des sacrements délivrés par les évêques qui avaient failli lors de la persécution de Dioclétien. Ils se présentaient comme les seuls « vrais, purs et durs »… Ils ont fini nécrosés. J’en appelle à votre responsabilité d’évêque: « Qui est source de division? Où donc conduisez-vous votre troupeau? »

    Je ne me réjouis pas de vous voir ainsi vous embourber dans le schisme. Me reviennent les paroles de saint Augustin face aux donatistes (sermon sur le Psaume 32): « Les donatistes qui disent : « Vous n’êtes pas nos frères » nous traitent donc de païens (remplacer « païens » par « modernistes »). C’est pourquoi ils veulent nous rebaptiser (dans ce cas-ci: nous imposer comme seule valide, la liturgie pré-Vatican II), car ils affirment que nous n’avons pas ce qu’ils nous donnent. De là découle leur erreur, de nier que nous ne soyons leurs frères. Mais pourquoi le Prophète nous a-t-il dit : Vous leur répondrez : « Vous êtes nos frères » sinon parce que nous reconnaissons en eux le baptême que nous ne réitérons pas. Eux donc, en ne reconnaissant pas notre baptême, nient que nous soyons leurs frères ; nous, en ne réitérant pas sur eux, mais en reconnaissant le nôtre, nous leur disons : « Vous êtes nos frères ! »

  • Les Etats-Unis n'agiraient pas dans le respect de Dieu

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    Lu ICI :

    Dette : incroyable incident à la Chambre des Représentants

    Alors que le Congrès s'apprêtait à voter en faveur du compromis budgétaire, une sténographe a pris de force la parole. « Ce n'est pas le travail du Seigneur » a-t-elle notamment lancé.

    Dans un monologue confus, la sténographe a estimé que les Etats-Unis n’était pas une nation qui agit « dans le respect de Dieu ».

    Alors que la tension était maximale mercredi pour arriver à un compromis entre démocrates et républicains sur le plafond de la dette et réouverture des services fédéraux , les débats à la Chambre des Représentants ont été marqués par un accident, fait rarissime aux Etats-Unis.

    La scène s’est déroulée alors que les Représentants s’apprêtaient à voter sur la loi entérinant la compromis budgétaire. Dianne Reidy, une sténographe qui officie à la Chambre des Représentants, s’est levée et pour se rendre au perchoir central. Devant le micro, elle a alors lancé « Praise be to God Jesus Christ ». Dans un monologue confus, la sténographe a estimé que les Etats-Unis n’était pas une nation qui agit « dans le respect de Dieu », mais une « maison divisée » (« house divised ») car les « Francs-Maçons » ont écrit la Constitution. « Ce n'est pas le travail du Seigneur » a-t-elle ajouté.

    Une femme a alors tenté de calmer Dianne Reidy, pendant que le président de séance essayait de rétablir l’ordre. « Vous ne pouvez pas servir deux maîtres » s’est encore écriée la sténographe, avant d’être évacuée de force, sous les regards stupéfaits des Représentants, déjà passablement tendus par les négociations budgétaires.

    Dianne Reidy a été par la suite interrogée par la police, avant finalement d’être transportée vers un l’hôpital en vue d’une évaluation sur son état psychologique.

  • Plaidoyer pour une révolution européenne

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    Une renaissance européenne est possible

    Lu sur LA CROIX (Edouard Tétreau)

    En renonçant à ce que l’Europe a de meilleur, son humanisme et son profond altruisme, les Européens ont tourné le dos à ce qui les caractérisait. Pour ne pas disparaître aux yeux du monde, un sursaut est indispensable, estime un économiste français.

    Une Europe plus petite dans un monde global ? Il s'agit d'une évidence historique. Oui, l'Europe, et avec elle l'Occident, est devenue plus petite dans un monde plus global. Et pourtant ... elle est immense ! Si l'on admet que les chiffres suivants ne sont pas des statistiques de propagande, l'Europe, en 2013, c'est : 500 millions d'habitants; 4,5 millions de kilomètres carrés; un PIB de 18 000 milliards de dollars, supérieur à celui des États-Unis, trois fois supérieur à celui de la Chine. Une épargne financière disponible pour la zone euro de 12 000 milliards d'euros !

    Serait-on en face d'une Europe-Gulliver enchaînée par de médiocres Lilliputiens qui seraient : les Etats eux-mêmes, leurs égoïsmes et la compétition des intérêts nationaux empêchant l'émergence d'une Europe unie et grande ? La somme des intérêts particuliers, industriels et financiers, qui manoeuvreraient l'Europe à leur guise, l'emberlificotant dans les rets et les fils de lobbies bien organisés ?

    La liste est longue des Lilliputiens de ce Gulliver enchaîné que serait l'Europe. On pourrait aussi l'allonger des “boucs émissaires” que l'Europe a toujours su convoquer dans son histoire, pour s'absoudre de ses propres échecs et impuissances. Et si le rabougrissement, l'impuissance et l'échec de l'Europe n'étaient pas l'oeuvre d'un grand complot contre l'Europe ?

    Lire la suite sur La Croix

  • Quand Michel Delpech, souffrant d'un cancer, dit sa foi en Dieu

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    Lu sur le Figaro :

    Michel Delpech révèle qu'il soigne un cancer

    Par Olivier Nuc

    Michel Delpech, 67 ans, publie le 7 novembre prochain "j'ai osé Dieu", un ouvrage dans lequel il révèle souffrir d'un cancer de la langue.

    Le chanteur souffre depuis mars dernier d'un cancer de la langue. Dans un nouvel ouvrage à paraître le 7 novembre, il explique combien sa foi l'aide à traverser cette épreuve.

    En mars dernier, le chanteur annulait brutalement une nouvelle tournée qui devait l'emmener à la rencontre de son cher public. Quelques jours plus tard, son épouse, Geneviève, expliquait que Michel Delpech était atteint d'un cancer. Après des mois de silence, il vient de s'exprimer pour la première fois au sujet du mal qui l'affecte, un cancer de la langue.

    Dans un livre à paraître le 7 novembre prochain, (J'ai osé Dieu), l'homme de 67 ans témoigne de sa foi. «Il m'a fallu quelques jours pour accepter cette épreuve, mais elle n'a en aucun cas ébranlé ma croyance, ni ma confiance en Dieu» écrit-il dans l'ouvrage. Après avoir été privé de la possibilité de chanter, l'interprète de Quand j'étais chanteur envisage avec sérénité de retrouver la scène prochainement.

    Traversée du désert

    Dans les années 1980, sa traversée du désert l'avait entraîné dans une profonde dépression dont la religion l'avait sauvé. Depuis son premier tube en 1966, la carrière de ce crooner à la française n'avait connu que des triomphes. Ses chansons racontent les changements de société de la France pompidolienne et giscardienne avec beaucoup de pertinence: du Loir-au-Cher aux Divorcés en passant par Quand j'étais chanteur, Delpech a toujours décrit ses contemporains avec une tendresse pas éloignée de celle de Claude Sautet envers ses personnages. On lui souhaite un prompt rétablissement.