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Actualité - Page 1571

  • Le cardinal Barbarin manifestera dimanche contre le mariage pour tous

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    Nous lisons sur Slate.fr :

    Philippe Barbarin et le mariage pour tous: «Quand on malmène le sens des mots, on crée de la violence»

    Le cardinal de Lyon sera présent dimanche à la manifestation contre le projet de loi gouvernemental. Dans un entretien, il revient sur sa position et s'explique sur ses propos polémiques sur l'inceste et la polygamie. Archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin est l’un des leaders de la contestation du projet de loi su l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe et sera présent à la tête des manifestants, dimanche 13 janvier.

    «C’est une manifestation qui vient du fond de la société elle-même et qui déclenche une forte mobilisation», dit-il.

    Dans cet entretien pour Slate.fr, il revient sur le rôle de l’Eglise et de l’école catholique dans la contestation, sur l’attitude de François Hollande et sur la polémique qui a suivi ses récents propos sur l’inceste et la polygamie.

    Irez-vous manifester le 13 janvier et y a-t-il des consignes épiscopales à cet égard?

    — Oui, j’irai manifester le 13 janvier, comme je l’avais fait à Lyon le 17 novembre. Il n’y a pas de consigne nationale donnée aux évêques: nous ne sommes pas un parti politique donnant des mots d’ordre. Tous les évêques convergent dans l’analyse, mais chacun réagit avec son tempérament.

    Le cardinal André Vingt-Trois ira saluer les manifestants, mais ne manifestera pas lui-même dans la rue. Il a choisi de faire entendre sa voix auprès du Parlement, du gouvernement et du président de la République. L’évêque de Blois, Maurice de Germiny, se dit «en résistance» et rejoindra la marche. Dans ma province ecclésiastique de Lyon, l’évêque de Chambéry a fait lire ses consignes par les curés de son diocèse. Un autre a annoncé qu’il n’irait pas manifester, mais a encouragé ses fidèles à le faire.

    Moi-même, à Lyon, je n’ai pas donné de consignes. J’ai demandé au service de la Pastorale familiale de mon diocèse d’être disponible pour informer ceux qui le souhaitent. Cette liberté de chaque évêque me convient parfaitement. On se sait en convergence, mais on n’est pas des clones.

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    A lire également : Conjugalité, famille, parentalité, filiation; déclaration de l'Académie catholique de France

    Et aussi : Une manifestation pour protéger tous les Français

  • La lettre de l'Observatoire Sociopolitique du Diocèse de Fréjus-Toulon

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    L'OSP porte aussi la pétition Tous pour le mariage : n'hésitez pas à y participer ! Et ce dimanche 13 janvier 2013, tous à La Manif Pour Tous contre le projet de loi de "mariage pour tous" !

    Appel : Tous à Paris ! Tous à La Manif Pour Tous

    Analyse : Mariage homosexuel : le salut vient (vraiment) des Juifs ! Par le Père Louis-Marie Guitton, Responsable de l'OSP

    Bioéthique : Fabrication d'enfants pour tous Par Pierre-Olivier Arduin, Commission Bioéthique

    Environnement et modes de vie : Intérêt général et bien commun Par Philippe Conte, Commission Environnement

    Chronique : Ah, si j'étais Russe... ! Par la Mouche du Coche

    Document : Heureux les artisans de paix ! Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix

    La collection de l'OSP propose aussi des publications aux éditions Lethielleux - Parole et Silence.

    Premier titre paru : La Théorie du Gender. N'hésitez pas à le commander !

  • Sommes-nous encore prêts à payer le prix de notre défense ?

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    C'est sur le site de l'Institut Thomas More :

    L’Europe désarmée et le « dernier Homme » - Mardi, 8 Janvier, 2013

    Au début du mois de janvier, le général Sverker Göranson, chef d’état-major de l’armée suédoise déclarait que son pays ne pourrait résister à une offensive militaire limitée. En cause, la baisse continue des dépenses militaires depuis la fin de la Guerre froide. Au vrai, c’est l’Europe dans son ensemble qui désarme et s’abîme dans la psychologie du « dernier Homme ». Une attitude en rupture avec le monde de la vie et ses défis | Article de Jean-Sylvestre MONGRENIER, chercheur associé à l’Institut Thomas More

    Au début de ce mois, le général Sverker Göranson, chef d’état-major de l’armée suédoise déclarait que son pays serait bien en mal de résister plus d’une semaine à une offensive militaire limitée. Membre de l’UE, la Suède se veut « libre d’alliance » et ne pourrait donc compter d’emblée sur le soutien des Etats membres de l’OTAN. Aussi et surtout, la part des dépenses militaires dans le PIB a été réduite de moitié dans les quinze dernières années. 

    Le cas de la Suède n’est jamais que la pointe émergée de l’iceberg. L’ensemble de l’Europe et des Etats qui la composent ont très fortement réduit leurs dépenses militaires au profit de dépenses sociales et d’un coûteux interventionnisme public. Ce « modèle européen » de désarmement unilatéral contrevient aux exigences du « Politique », activité originaire appréhendée en son essence, ainsi qu’aux lois du monde de la vie. Il faut donc anticiper une possible « situation de détresse » et s’y préparer. 

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  • Une chrétienne égorgée et un étudiant tué en Irak

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    Lu sur le site de l'AED :

    D’après l’agence Asianews, la police de Mossoul a découvert le 7 janvier 2013 le corps sauvagement mutilé de Shdha Elias, enseignante chrétienne de 54 ans. La victime vivait seule, ce qui d’après une source locale « faisait d’elle une proie facile pour les criminels. » A ce jour, le meurtre n’a pas été revendiqué.Mardi 8 janvier, un nouveau scénario catastrophe a ébranlé Mossoul. Devant le supermarché al-Alamia, l’explosion d’une voiture piégée a provoqué la mort immédiate d’un étudiant chrétien, Ayyoub Fauzi Auyyoub Al Sheikh, et blessé une dizaine d’autres.
    Ces deux dernières semaines, l’atmosphère de la ville s’est dégradée. Sont en cause l’état de santé défectueux du président de la République irakienne, Jalal Talabani, hospitalisé suite à une attaque cérébrale, les tensions politiques entre le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki et la minorité sunnite, et l’incapacité du gouvernement central de Bagdad à faire face aux attaques terroristes.
    Mossoul est un bastion sunnite, étroitement liée à l’Arabie Saoudite. Pour les experts de la politique irakienne, l’objectif des sunnites est « de mettre en place un État fondé sur la charia », avec le Coran et la Sunna (loi immuable de Dieu) comme base de la législation. Dans un tel système, les non-musulmans peuvent choisir entre la conversion ou l’exil. En dix ans de conflit, la communauté chrétienne a perdu plus de la moitié de ses membres. Un responsable chrétien, souhaitant rester anonyme pour des raisons de sécurité, a reconnu que « de nombreuses familles chrétiennes » ont fui, ayant « perdu confiance en tout».La présence chrétienne en Irak se concentre désormais au Kurdistan irakien (Ankawa-Erbil, Dohuk, Zakho, Shaqlawa) et dans la Plaine de Ninive (Karakosh, Bartalla, Karamles, Alqosh).
  • Elevé par deux femmes

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    Lu sur le site de "la manif pour tous" :

    « J’ai été élevé par deux femmes » (Le Figaro - 9 janvier 2013 par Jean-Marie Guénois)

    À 66 ans, Jean-Dominique Bunel, opposé au projet de loi ouvrant l’adoption aux couples homosexuels, décide de sortir du silence pour dire combien sa vie a été perturbée par le fait d’avoir eu deux mamans.

    Ne cherchez pas le scandale, vous ne le trouverez pas. L’homme est posé, assis même sur une vie désormais mûre, sans rancœur excessive, mais passablement gâchée. Sa vie, ce célibataire de 66 ans l’a d’ailleurs « donnée », passant le plus clair de son temps au service d’associations humanitaires dans des pays en guerre. Comme en Bosnie, où il a passé quatre ans, de 1992 à 1996. En Irak, où il coordonnait toutes les aides deCaritas et d’où il a dû être exfiltré en 2004, après l’enlèvement de membres de son équipe. Au Burundi et au Rwanda, où il a vécu une expérience très dure. Il raconte ces mémoires dans un livre publié chez L’Harmattan en 2010, Carnet de guerres d’un humanitaire.

    Ce docteur en droit - spécialiste du droit humanitaire et des génocides - n’est donc pas un enfant de chœur, même si ce croyant a gardé sous une carapace de baroudeur, expert en missions d’urgence, un cœur sensible. Très sensible parce que blessé au fond par un drame personnel dont il n’avait jamais parlé mais que le projet du gouvernement de permettre l’adoption d’enfants par des couples homosexuels a, tout d’un coup, révolté. Une révolte intime et sourde.

    Comment dire en effet la souffrance d’avoir été élevé par deux femmes, sa mère et l’amie de celle-ci, sans manquer à l’amour qu’il éprouve pour ces deux personnes à qui il doit beaucoup et qui sont aujourd’hui décédées ? Comment parler, sans impudeur, de ce que l’enfant n’avait pas compris de cette relation entre femmes et qui s’est éclairée plus tard, au prix d’un écroulement intérieur ?

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  • Enseignement supérieur belge francophone : le Ministre Marcourt va corriger sa copie…

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    L’Union wallonne des Entreprises joint sa voix à celle de l’ Université Catholique de Louvain (UCL) en demandant au ministre Marcourt d'intégrer davantage l'économie dans son projet et de revoir le découpage en cinq pôles géographiques. C’est ce qu’annonce ici la « Dernière Heure »  :

    « BRUXELLES Le projet de réforme du paysage de l'enseignement supérieur, bloqué par l'opposition de l'UCL, a évolué ces dernières semaines et son porteur, le ministre Jean-Claude Marcourt, espère avant la fin du mois une adoption en première lecture au gouvernement, afin d'entamer les consultations formelles avec l'ensemble des acteurs, a-t-il indiqué mardi en commission du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Le processus menant à ce projet, qui crée une académie unique de recherche et d'enseignement supérieur (ARES), cinq pôles géographiques et assouplit le cursus d'enseignement supérieur, a reçu dernièrement le soutien de cinq recteurs d'universités sur six.

    L'Université catholique de Louvain (UCL), qui mène l'opposition au projet avec plusieurs hautes écoles gravitant dans son giron, a reçu vendredi une mise à jour du texte, afin d'éviter des interprétations fondées sur une mauvaise version du projet et tenter de résoudre "l'une ou l'autre difficulté", a indiqué M. Marcourt (PS), interrogé par Joëlle Kapompolé (PS).

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  • Ce que demandent les couples homosexuels

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    Du P. Charles Delhez, s.j., dans la « Libre » :

    Les couples homosexuels demandent que soit reconnu leur désir de vivre une relation affective durable et de pouvoir officialiser leur engagement. Voilà ce qui se cache sans doute derrière le mot "mariage" contre lequel de nombreux Français vont marcher dimanche prochain. Sans doute ce mot peut-il être jugé inapproprié et faudrait-il trouver une autre expression comme, par exemple, "union civile". Mais, de toute façon, l’homosexualité ne peut être réduite à "une pratique érotique" marginale.

    Dans un couple homosexuel, comme dans les couples hétérosexuels, l’aventure du "mariage" commence par "une pulsion" biologique, accompagnée d’un sentiment amoureux qui, aux dires des psychologues, ne durera pas plus de trois ans, s’il n’est pas entretenu. Ce point de départ est une invitation à aller plus loin.

    L’être humain s’enracine dans ce qu’on appelle parfois la nature, mais il est appelé à la dépasser ou, plus exactement, à lui faire produire le meilleur possible. Toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, est habitée par ce vœu profondément humain de créer avec une autre personne des relations où l’une et l’autre peuvent se donner et se recevoir mutuellement dans le souci de l’autre et dans la solidarité.

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  • Confusion et divisions au royaume de Gribouille

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    Faute de pouvoir répondre aux attentes économiques et sociales dans un contexte de crise internationale qu’il n’a pas les moyens de maîtriser, le gouvernement de François Hollande met le paquet sur les « réformes sociétales » touchant le couple, la famille, la procréation. En quelques mois de gouvernement, cette politique dictée par des mobiles idéologiques discutables a créé de profondes divisions qui s’exacerbent de jour en jour au point que l’on peut se demander comment la sérénité pourra revenir un jour dans l’Hexagone. Le paradoxe trône en maître au milieu de toute cette confusion. Paradoxe de vouloir offrir aux personnes homosexuelles l’accès au mariage alors que la plupart d’entre elles n’en sont même pas demanderesses. Paradoxe de présenter le mariage comme un havre de paix et de sécurité au moment où cette institution est devenue d’une extrême fragilité. Paradoxe d’affirmer le droit à vivre « mariés » en couple homo - et par définition infécond - tout en voulant donner accès à la paternité ou à la maternité. Paradoxe de donner le droit d’être parents aux uns tout en refusant le droit aux autres – aux enfants – d’avoir un père et une mère. Paradoxe de vouloir s’imposer en porte-parole de la volonté générale alors que celle-ci n’a jamais été aussi confuse ni aussi partagée. Paradoxe de vouloir « ouvrir le débat » tout en s’efforçant de le verrouiller par tous les moyens. Bref, on n’en finirait pas d’énumérer ces paradoxes dans lesquels cette politique de gribouille est en train de s’enferrer.

    Face à cela, les opposants au mariage homo se mobilisent, et c’est heureux. Il faut dire que nous, Belges,  ne sommes plus habitués à voir s’organiser une résistance franche et ouverte à l’égard de toutes ces dérives sociétales qui se sont inscrites dans nos lois sans coup férir : dans notre plat pays, le débat "démocratique" sur le vrai a fait place à la recherche perpétuelle du compromis pratique, version postmoderne du consensus issu de la palabre dans les sociétés tribales (cfr Chantal Delsol, "l'âge du renoncement", Cerf, Paris, 2012).

    Le sursaut des catholiques français a donc quelque chose de réjouissant même si, vieux réflexe gaulois, les divisions et les dissensions internes sont au rendez-vous. Les uns affirment leur ouverture d’esprit et leur rejet de toute forme d’attitude et de discours « homophobe ». Les autres se retranchent derrière les affirmations du catéchisme pour asséner leurs vérités et refuser toute forme de concession ou même de compréhension à l’égard des personnes homosexuelles. Les évêques français sont naturellement eux-mêmes partagés : certains affirment clairement qu’il n’y a qu’un modèle familial qui tienne, d’autres voient dans un pacs élargi une alternative à l’accès au mariage voulu par le gouvernement . Tous les repères sont décidément bien brouillés ce qui nuit à l'expression efficace d'une opposition..

    Alors, quand certains nous pressent de mettre en ligne sur ce blog des contenus, des déclarations ou des appels à la mobilisation  provenant de tel ou tel groupement, nous sommes réservés parce que nous voulons éviter d’ajouter à la confusion des logiques partisanes ou d’être manipulés par les uns ou par les autres. Après tout, nos visiteurs sont de grandes personnes, capables de faire preuve d’esprit critique et de faire leur choix après avoir pesé les arguments des uns et des autres ; c’est en tout cas ce que nous leur souhaitons.

  • La liberté religieuse, un patrimoine en péril ?

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    Un article de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, est consacré à la liberté religieuse telle qu'elle a existé aux Etats-Unis depuis les origines et qui constitue à ses yeux un patrimoine dont on peut s'inspirer mais aussi un patrimoine menacé, y compris aux Etats-Unis. L'article est intitulé : "Sujets du Gouverneur de l’Univers".

    Il est consultable ici : Charles-J. Chaput, Sujets du Gouverneur de l’Univers , «Oasis» [en ligne], 16 | Décembre 2012, en ligne le 10 janvier 2013. 

    (...) "Dans son message pour la Journée mondiale de la Paix en 2011, le Pape Benoît XVI a exprimé sa vive inquiétude face à la propagation de la persécution et de la discrimination à l’échelle planétaire, face aux terribles actes de violence et à l’intolérance religieuse [1]. Nous nous trouvons face à une crise mondiale de la liberté religieuse. En qualité d’Évêque catholique, je suis tout naturellement préoccupé par la discrimination et la violence que les minorités chrétiennes sont obligées de supporter. Benoît XVI l’a relevé dans ses observations. Mais les chrétiens ne sont pas les seules victimes. Les chiffres duPew Forum on Religion and Public Lifefont réfléchir. Plus de 70% de la population mondiale vit dans des pays – dont beaucoup sont hélas majoritairement musulmans, mais aussi en Chine et en Corée du Nord – où la liberté religieuse est gravement restreinte [2].

    La dignité de la personne humaine, l’inviolabilité de la conscience, la séparation entre l’autorité politique et l’autorité sacrée, la distinction entre le droit séculier et le droit religieux, l’idée d’une société civile préexistant à l’État et distincte de lui : des principes qui, selon les Américains, vont de soi, ne sont pas partagés ailleurs. Comme l’a dit un jour Leszek Kolakowski, ce qui semblait évident aux Pères fondateurs américains « pourrait paraître manifestement faux ou insensé et superstitieux à la plupart des grands hommes qui continuent de façonner l’imaginaire politique [du monde] » [3]. Nous devons nous demander pourquoi il en est ainsi.

    Nous devons également nous demander pourquoi nous, Américains, semblons être si satisfaits de nos libertés. En réalité, rien ne garantit que l’expérience américaine relative à la liberté religieuse, telle que nous la connaissons traditionnellement, soit capable de survivre aux États-Unis, avant même de servir de modèle à d’autres pays. La Constitution des États-Unis est un grand résultat en ce qui concerne les dispositions sur la liberté. Cependant, elle restera un simple bout de papier si les citoyens ne l’entretiennent pas par leurs convictions et par leur témoignage vécu.

    Et pourtant, au sein des institutions, dans les médias, dans les milieux universitaires, les milieux d’affaires et, plus généralement, dans la culture américaine, il semble que beaucoup de nos dirigeants n’envisagent plus la foi religieuse comme un facteur social sain et positif. C’est une triste tendance que l’on observe à travers l’attitude ambivalente de la Maison Blanche sous Obama face aux nombreuses violations de la liberté religieuse dans le monde, à travers l’incompétence et le désintérêt avec lesquels nos médias rapportent les questions relatives à la liberté religieuse et, très souvent, à travers l’indifférence de beaucoup de citoyens américains ordinaires."

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  • Lourdes condamnations pour les jeunes chrétiens vietnamiens

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    Nous y faision écho hier : http://www.belgicatho.be/archive/2013/01/09/vietnam.html. EDA nous informe aujourd'hui que :

    80 ans de prison pour l’ensemble des 14 jeunes catholiques jugés par le Tribunal populaire de la province du Nghê An

    Contrairement aux prévisions de plusieurs commentateurs, le procès des 14 jeunes catholiques et protestants ne s’est pas prolongé au-delà du second jour. La sentence a été prononcée dans l’après-midi du 9 janvier, à 16 h. Au total, l’ensemble des accusés a écopé de plus de 80 années de prison. Les juges ont légèrement allégé la peine requise par l’accusation publique pour chacun des accusés. Trois d’entre eux, Pierre Hô Duc Hoa, François Xavier Dang Xuân Diêu et Paulus Lê Van Don (aussi nommé Paulus Lê Son) sont condamnés à la peine la plus lourde : treize ans de prison ferme et cinq ans de résidence surveillée.Dix autres accusés écopent de peines allant de neuf ans à trois ans de prison ferme :

    • Nguyễn Đặng Minh Mẫn : huit ans de prison, trois ans de résidence surveillée
    • Nguyễn Văn Duyệt : six ans de prison quatre ans de résidence surveillée
    • Thái Văn Dung : cinq ans de prison, trois ans de résidence surveillée
    • Nông Hùng Anh : cinq ans de prison, trois ans de résidence surveillée 
    • Nguyễn Văn Oai : trois ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Nguyễn Xuân Anh : trois ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Nguyễn Đình Cương : quatre ans de prison, trois ans de résidence surveillée
    • Trần Minh Nhật : quatre ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Hồ Văn Oanh : trois ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Đặng Ngọc Minh : trois ans de prison, deux ans de résidence surveilléeSeul Nguyên Dang Vinh Phuc, pour qui deux ans de prison avaient été requis, bénéficie d’une certaine clémence, puisqu’il bénéficie d’un sursis.
  • Pourquoi, chrétien et progressiste, il ira manifester dimanche contre le mariage pour tous

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    Jérôme Vignon, président de "Semaines de France", publie cette "tribune" dans le Monde sous le titre :

    "Chrétien et progressiste, j'irai manifester contre le "mariage pour tous"

    Lors de la présidentielle, les options principales du choix s'incarnaient dans la globalité de chaque programme. J'ai choisi de privilégier des critères qui me semblaient essentiels pour l'avenir : la justice sociale, l'accueil de la diversité et la cohésion, la priorité à la jeunesse.

    Il fallait trancher dans une situation complexe, avec le risque de devoir affronter des débats face auxquels les Français devaient tôt ou tard, par-delà leurs appartenances politiques, éprouver la solidité du socle de leurs valeurs communes.

    La question du mariage pour tous en faisait partie.

    Tronqué, caricatural lors de son traitement par les médias audiovisuels, le débat aura au moins permis de révéler sur quelles méprises est établi le projet de loi examiné par le gouvernement en novembre 2012.

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  • Etre antisémite, c'est être antichrétien

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    De Radio Vatican:

    "La Fraternité Saint-Pie-X a suscité ces jours derniers un nouvel emballement médiatique : à l'occasion d'une conférence, le vendredi 28 décembre au Canada, le supérieur général de la Fraternité, Mgr Bernard Fellay, a affirmé que les juifs étaient les ennemis de l'Eglise, comme les Francs-Maçons et les Modernistes. Rien de bien nouveau dans ces propos, mais l’émotion et l’indignation se sont propagées sur la toile.

    "L’occasion de rappeler qu’en 2009, lors de sa visite en Israël, Benoît XVI avait qualifié l’antisémitisme de totalement inacceptable, l’antisémitisme - avait-il regretté - qui « continue de relever son visage répugnant dans plusieurs parties du monde ». L’année précédente à Paris, en rencontrant des représentants de la communauté juive, il avait affirmé qu’être antisémite, c’est être antichrétien.

    Pas question de remettre en cause les acquis conciliaires

    "Au mois de novembre dernier, dans les colonnes de l’Osservatore romano, le quotidien du Vatican, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et de la Commission pour les rapports avec le judaïsme, a tenu à souligner combien le dialogue avec les juifs était fondamental pour le Pape. Les efforts déployés pour faire revenir les Lefebvristes dans l’Eglise – a précisé le cardinal Koch – ne signifient aucunement une remise en cause de la déclaration conciliaire Nostra Aetate
    Cette déclaration historique exprimait le respect de l'Eglise à l'égard des religions non chrétiennes, mais elle avait surtout l'intention, après la Shoah, de mettre fin à toute attitude anti judaïque et antisémite dans l'Eglise. « A l'intention des juifs – a déclaré le cardinal Koch - le Saint-Père m'a chargé de présenter la question de manière correcte : Nostra Aetate n'est pas le moins du monde remis en discussion par le magistère de l'Eglise, comme Benoît XVI lui-même l'a plus d'une fois démontré dans ses discours, ses écrits et ses gestes pastoraux ». (RF)

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