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Actualité - Page 1571

  • Le Saint-Siège partie prenante du Centre Abdullah Bin Abdulaziz

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    (V.I.S. - Vatican Information Service) Le 26 novembre sera inauguré à Vienne (Autriche) le Centre international pour le dialogue inter-religieux et inter-culturel Roi Abdullah Bin Abdulaziz, voulu par le souverain saoudien et dont l'Autriche et le Saint-Siège sont co-fondateurs. Le Saint-Siège, qui a accepté l’invitation à adhérer au KAICHD en qualité d’Observateur Fondateur, enverra une délégation de haut niveau à la cérémonie d’inauguration. Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège précise ce qui suit:

    Ce Centre "est une nouvelle institution destinée à favoriser le dialogue entre les religions et les cultures. Et il convient d'y adhérer dans l’optique de la compréhension et de la convivialité pacifique entre les peuples, priorité pour l’humanité d’aujourd’hui et de demain. Le Roi d’Arabie saoudite avaient parlé de ce projet au Saint-Père au cours de la rencontre du 6 novembre 2007 au Vatican. Le KAICHD n’est pas présenté comme une institution propre à l’Arabie saoudite, mais comme une organisation internationale indépendante reconnue par les Nations -Unies, et fondée par trois états dont deux sont des pays d’ancienne tradition chrétienne. Il s’agit donc d’une opportunité et d’un espace de dialogue, où il est bon d’être présent pour faire fructifier l’expérience du Saint-Siège dans le dialogue inter-religieux. Le statut d’Observateur Fondateur est le plus approprié pour garantir une telle présence, en respectant la nature propre du Saint-Siège. Avec d’autres confessions religieuses, l'Eglise catholique appartient au Board of Directors, moteur des initiatives du centre viennois. Elle y sera représentée par le P.Miguel Ayuso Guixot, Secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux.

    La création de ce centre international de haut niveau culturel est une occasion importante pour présenter le point de vue de l’Eglise sur le dialogue, la personne humaine et sa vocation, l’éthique et la religion, les relations sociales, la justice et la paix. Certes, cela se faisait déjà et continuera de se faire dans de nombreuses instances et circonstances, mais la diversité et le pluralisme du monde actuel exigent que l’on multiplie les expériences, en vue de promouvoir le rôle actif et les propositions de l’Eglise autant que possible. Observateur Fondateur du KAICHD, le Saint-Siège ne manquera pas d’exprimer ses préoccupations quant au respect des droits fondamentaux des chrétiens qui vivent dans des pays à majorité musulmane, afin de promouvoir la liberté religieuse sous toutes ses formes. Le nouveau Centre offrira un espace adéquat afin que de telles requêtes puissent être présentées et écoutées, et que les problèmes qui se présenteront puissent trouver des solutions opportunes".

  • Euthanasie : Anne Delvaux "troublée"...

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    De la revue de presse de "Gènéthique" : 

    Parlement européen: des députés débattent de la fin de vie 

    A l'initiative de l'eurodéputé Français Philippe Juvin, la députée belge Anne Delvaux et le député Luxembourgeois Frank Engel (eurodéputés PPE) ont tous trois tenu un débat sur la fin de vie, mercredi dernier, au Parlement de Strasbourg. En outre, lors de ce débat, Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), était présent. Pour la députée européenne Belge et le député européen Luxembourgois, ce débat a été l'occasion de dresser un bilan de la législation sur l'euthanasie dans leurs pays, autorisée respectivement depuis 2002 et 2009. 

    Tout d'abord, Anne Delvaux précise qu'en Belgique, le sujet de l'euthanasie n'est "pas du tout" clos. Détaillant l'état de la législation, elle explique que la loi belge "impose des critères très stricts". Mais à ce propos, la députée regrette qu' "il ne [puisse] pas y avoir de réel contrôle" car "la commission [fédérale de contrôle belge] ne fait qu'enregistrer les déclarations que les médecins veulent bien lui envoyer". Pour Anne Delvaux, la loi "n'empêche pas des dérives". A titre d'exemple, elle "s'inquiète [...] des '3% d'euthanasies' qui ont été justifiées par la seule souffrance psychique, d'après le dernier rapport de la commission". Ainsi, l'eurodéputée belge s'interroge: "Dans de telles conditions, la demande de mort est-elle vraiment éclairée?". En outre, elle relève "que des personnes âgées ont eu recours à l'euthanasie sans que l'on soit certain qu'elles souffraient de maladies incurables comme l'exige la loi". Enfin, elle note qu'actuellement, en Belgique, "les discussions [...] portent sur l'élargissement de la loi aux mineurs". "Sans pour autant revenir sur le principe de la dépénalisation", elle conclut en précisant que "tout cela est troublant".

    Prenant ensuite la parole, Jean-Luc Romero a précisé que "la question des mineurs ne doit pas être balayée du revers de la main 'en cas de très grandes souffrances', tout en admettant que 'notre pays n'en est pas là". Il ajoute qu'il "milite pour une loi 'marchant sur deux jambes': un 'accès universel aux soins palliatifs' et la possibilité de recourir à l'aide active à mourir sur le modèle belge, sans s'alarmer du bilan tiré" par la députée Anne Delvaux. 

    A son tour, l'eurodéputé Luxembourgeois Frank Engel "assure [...] que, dans son pays, la loi s'est traduite par un faible nombre d'euthanasies" et "remarque surtout que ce débat [sur l'euthanasie] a permis de mettre au jour le manque criant de soins palliatifs dans le Grand-Duché". Enfin, il souligne que "l'accès à ces soins, de très bonne qualité, s'est fortement élargi depuis 2009", limitant ainsi, selon lui, le nombre de demandes d'injection létale. 

    A la suite de ces prises de paroles, Philippe Juvin, professeur de médecine et eurodéputé, "reste très sceptique quand au bien-fondé d'une telle approche en France". Tout comme l'eurodéputée Belge, "il s'inquiète de la conception extensive d'une loi prenant pour critère la souffrance psychique", d'autant que, en France, précise-t-il, "la dépression est particulièrement mal prise en charge". Souhaitant avant tout "protéger les plus vulnérables" et rappelant "l'ambivalence des demandes de mort", Philippe Juvin termine en mentionnant qu' "une étude britannique a montré que des jeunes victimes de paralysie après un accident de la route considéraient, juste après le drame, que leur vie ne valait pas la peine d'être vécue". Cependant poursuit-il, "au fil des mois, ils changeaient d'avis et quelques temps plus tard, la plupart considéraient que oui, leur vie méritait d'être vécue. Cela doit interpeller". 

     La Croix (Marine Lamoureux) 23/11/12

  • Filles ou garçons ? La querelle du genre

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    http://podcast.rcf.fr/emission/142962/423088

    Intéressant le podcast (rediffusion sur Internet) de l'émission sur RCF : "Repères", aujourd'hui il parlent de la théorie du genre :

    Filles ou garçons ? La querelle du genre
    19 Novembre 2012 

    "Pour les théoriciens du genre, la différence des sexes est purement sociale. L’enfant choisirait lui-même son inclination sexuelle. Comment comprendre cette pédagogie éducative ? Béatrice Soltner reçoit Christian Flavigny."

    "On entend de plus en plus parler de la théorie du genre, une thèse selon laquelle la différence des sexes serait une construction purement sociale (...) et que chaque enfant pourrait désormais choisir de devenir fille ou garçon.

    La Suède a ainsi ouvert une école maternelle, "Egalia", où les enfants de 1 à 6 ans  ne sont plus appelés filles ou garçons mais amis, l'usage des pronoms "il" ou "elle" y est interdit ainsi que la lecture des contes de fées où les princesses rêvent d'épouser leur prince charmant...
    "

    Ecouter la suite sur RCF.
     A partager !

  • Aider et soutenir les chrétiens partout où ils sont persécutés

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    Depuis plus de 60 ans, l'Aide à l'Eglise en Détresse aide les chrétiens partout où ils sont persécutés, réfugiés ou menacés. Et surtout lorsqu'ils sont oubliés de tous. 
    Aidez-nous à les soutenir
    www.aed-france.org

  • Savita n'est pas décédée des suites d'un refus d'avortement

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    C'est ce qui ressort de l'autopsie qui a été pratiquée ainsi qu'en informe cet article publié ici : http://www.ncregister.com/daily-news/in-ireland-abortion-case-pro-lifers-warn-against-snap-judgments/

    Halappanavar’s autopsy has revealed that she died of blood poisoning and E. coli ESBL, an antibiotic-resistant strain of the bacterium.

    “Instead of jumping to the conclusions that Halappanavar needed an abortion and that Ireland needs to legalize the killing of the youngest of its kind, the reasonable approach would be to get to the bottom of what Halappanavar’s condition was and examine how it was, or was not, responded to,” Stephanie Gray, executive director of the Canadian Centre for Bio-Ethical Reform, wrote Nov. 20.

    E. coli ESBL has recently spread throughout the U.K., causing urinary tract infections that can develop into blood poisoning.

    “The presence of E. coli ESBL is particularly problematic if Halappanavar was given antibiotics to fight an infection that was resistant to those very antibiotics,” Gray said.

    Both the Irish health department and University Hospital Galway are making independent inquiries into the circumstances of Halappanavar’s death.

    Read more: http://www.ncregister.com/daily-news/in-ireland-abortion-case-pro-lifers-warn-against-snap-judgments/#ixzz2D4igm0Ff

  • Un calvaire volé à Bousval

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    calvaire.JPGVOl du CHRIST au CALVAIRE de BOUSVAL

     

    Ce mercredi, il a été constaté le vol du Christ en fonte de la chapelle du Calvaire, située rue Point du Jour à Bousval.

    Ce Christ fixé sur une croix en chêne est peint et rouillé par endroits, il mesure environ 1,50 m de haut. Il a été acheté suite a une collecte effectuée dans le village en 1843. La date du vol est méconnue, probablement il y a plusieurs jours.

     

    Le Calvaire de Bousval, fait partie de notre petit patrimoine et constitue le 5ème arrêt du Tour Saint Barthélemy.

     

    La Fabrique d'église de Bousval, regrette et condamne ce fait. Elle a par ailleurs déposé une plainte auprès de la police locale de Genappe.

     

    Si vous avez des informations, ou si vous reconnaissez ce Christ chez un ferrailleur ou brocanteur, merci de nous le signaler.

     

    Merci de diffuser.

               Benoît HUTS

     Président de la Fabrique d'église

                de Bousval

    42, avenue des Habitations Modernes

           1470 Bousval - Genappe

           benoit.huts@hotmail.com             0474/ 79 76 96

  • Nous n’avons encore rien vu : le meilleur des mondes est à venir

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    Lu sur le blog du "Monde" précisément...

    Quelles limites pour les droits des homosexuels français ? Le débat est vif. En quelques décennies, ils ont acquis reconnaissance et protection ; ils revendiquent aujourd'hui plusieurs aménagements législatifs au nom de l'égalité : mariage, droit à l'adoption, accès aux techniques de procréation médicalement assistée et recours aux mères porteuses. Le président, François Hollande, a promis le droit au mariage et à l'adoption pour ces couples. Accordera-t-on demain aux homosexuels le droit de se reproduire ?

    Pour l'instant, les gays français vont aux Etats-Unis ou en Asie, où un véritable marché de la fécondation in vitro et de la mère porteuse est organisé. Ils achètent sur Internet un ovule sur mesure et louent un utérus pour neuf mois. Les caractéristiques physiques des donneuses ainsi que leur quotient intellectuel sont particulièrement bien documentés sur ces sites. Les heureux parents reviennent avec un bébé et les autorités ferment les yeux. Tout juste ont-ils quelques tracasseries administratives pour la transcription de l'état civil de l'enfant en droit français. Toutefois, l'enfant n'est le fruit biologique que de l'un des deux parents, ce qui est source de frustration pour l'autre : les lesbiennes utilisent le sperme d'un tiers et l'ovule et l'utérus d'une des deux conjointes ; les gays se servent du sperme d'un des deux garçons et de l'ovule d'une femme qui peut être la mère porteuse, même si ce n'est pas obligatoire.

    Cellules souches iPS

    Ces évolutions sociétales sont contestées par certains psychologues au motif, notamment, que l'adoption par les homosexuels risque de provoquer des troubles psychologiques chez les enfants à qui on impose une filiation impossible. "Un couple homosexuel, ce ne sera jamais un engendrement crédible", a récemment affirmé le docteur Pierre Lévy-Soussan dans Le Point. Pourtant, ce qui semble aujourd'hui un propos de bon sens va devenir biologiquement faux. La technologie va permettre aux homosexuels d'avoir des enfants biologiques porteurs de gènes des deux parents, comme les couples hétérosexuels.

    La technique des cellules souche iPS - dont l'inventeur japonais Shinya Yamanaka est lauréat du prix Nobel de médecine 2012 - permet de fabriquer des spermatozoïdes et des ovules à partir de fibroblastes, des cellules que l'on trouve sous la peau. Il est déjà possible de fabriquer un souriceau à partir de deux pères. Le passage de ces techniques à l'espèce humaine est juste une question de temps, et les associations homosexuelles militeront pour que ce délai soit bref. En outre, grâce aux cellules souches IPS, un même individu pourra produire à la fois des ovules et des spermatozoïdes. La seule limite, pour l'instant, étant que l'enfant d'un couple d'homosexuelles ne pourrait être qu'une fille.

    Dans quelques décennies, les couples d'hommes pourront en outre bénéficier de l'utérus artificiel. Le biologiste et philosophe Henri Atlan - grand spécialiste du sujet - défend l'idée qu'il n'y a guère de différence fondamentale entre une couveuse pour prématurés et l'utérus artificiel.

    Bien lointain paraît le temps où Jeannette Vermeersch-Thorez, grande dirigeante du Parti communiste français, déclarait à propos de la pilule contraceptive : "Depuis quand les femmes travailleuses réclameraient-elles le droit d'accéder aux vices de la bourgeoisie ? Jamais !" L'expérience montre que la vitesse de glissement du "défendu" au "toléré" puis au "permis", voire à l'"obligatoire", dépend essentiellement du rythme des découvertes scientifiques, quelles que soient les questions éthiques soulevées.

    Chirurgien urologue, Président de DNAVision

    l.alexandre@dnavision.be

    Voir ici: Biologie et homoparentalité

  • Dernier dimanche après la Pentecôte

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    Dans les célébrations dominicales selon la forme extraordinaire du rite romain, la prédication de Jésus sur la fin du monde ferme l’année liturgique, comme il est normal. "Nous la lirons dimanche prochain. Soyons attentifs ! " ajoute l’abbé de Tanoüarn sur son metablog :

    Il ne faut jamais oublier que notre foi dans le Christ est une foi qui s’alimente de tout ce que le Christ réalise dans l’histoire et de tous les signes des temps correctement observés, ceux qui nous font voir la présence du Christ dans ses saints de tous les âges, y compris de notre époque ; et ceux qui nous montre combien redoutable est son absence et comment le cœur de l’homme, « creux et plein d’ordure », n’attend que cette absence pour se surpasser en horreurs. Georges Bernanos, qui n’y allait pas par quatre chemins, n’hésitait pas à dire : « Sans le dogme du péché originel, je ne croirais pas. Il est beaucoup plus grave – ou du moins plus dangereux – pour l’homme de nier le péché originel que de nier Dieu ». La présence de Dieu, nous la constatons jusque dans son absence. L’homme, malgré toute sa bonne volonté native, est marqué jusqu’au fond de lui-même par le péché originel. Il est « cassé » comme disait Gabriel Marcel. Et on peut le vérifier à chaque moment de l’histoire. Les gâchis ne se comptent plus !  Voyez, en ce moment même, ce qui se passe à l’UMP… ou à l’IBP… Des histoires d’hommes.

    Ces considérations nous permettent de comprendre l’étrange parole du Christ, annonçant la fin du monde : « Cette génération ne passera pas que tout ne soit accompli ». Qu’est-ce que cela signifie ? Que des apocalypses, nous en verrons, oh ! non pas à chaque génération peut-être, mais toutes les deux ou trois. Il y en a une dans chaque vie d’homme.  Il ne faut pas avoir peur de cela.

    La suite ici : La fin du monde et le cardinal George 

  • Inauguration d'un musée pour les victimes du communisme à Bratislava

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    A Bratislava, un musée pour les "héros silencieux", victimes du Communisme

    Le Musée des crimes et des victimes du communisme a été inauguré à Bratislava, ce qui ajoute un élément important au «puzzle de la mémoire» comprenant plusieurs villes de l'ancien bloc soviétique. Le projet, fortement soutenu par les bénévoles des «héros silencieux» et la Confédération des ex-prisonniers politiques, a été initialement lancé en 2010 par le Forum des Associations chrétiennes et soutenu à l'époque par le Premier ministre Radicova. Le 16 novembre, date symbolique qui commémore la Révolution de 89, l'ouverture «temporaire» (en attente de la prochaine officielle prévue Mars) a eu lieu dans des locaux fournis par l'Université de la Santé et du Travail social dont le recteur est Vladimír Krcméry, neveu de Silvester Krcméry qui était l'une des figures les plus célèbres, bien que silencieuse, appartenant à l'Eglise souterraine sous le régime communiste.

    L'information est développée (en italien) ici : http://www.corrispondenzaromana.it/bratislava-un-museo-per-gli-eroi-silenziosi-vittime-del-comunismo/

  • Monseigneur Léonard : une réflexion sur la « nature »

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    A propos de la nature des origines, à laquelle nous avons fait allusion ici :La nature a bon dos on peut rappeler la thèse que Mgr Léonard, a  présentée dans son livre d’apologétique : « Les raisons de croire », paru  chez Fayard, en 1987 déjà.

    Mgr Léonard part de « cette intégrité originelle de l’homme et du cosmos » (p. 205) et constate que « Dieu n’a pas fait la mort » (p. 206). « Mais, objectera-t-on, la mort et même le péché ne font-ils pas manifestement partie des « lois de la nature » ? » (p. 207).

    Est-ce que les choses « meurent » ? Le grain de blé qui tombe en terre pour y pourrir et permettre le germe d’un blé nouveau « meurt » t-il ? Peut-on parler de « péché » de la nature, des choses ?

    Monseigneur Léonard écrit notamment que si nous voulons maintenir l’affirmation chrétienne de l’intégrité originelle de l’homme et de l’univers tout en prenant acte du caractère naturel du mal dans le monde présent, il nous faut logiquement conclure que c’est l’ensemble du monde présent, avec ses lois inexorables, qui n’est pas naturel (…) La création telle qu’elle est sortie des mains de Dieu était intègre (…) la corruption du monde présent s’est inscrite jusque dans les lois de la nature (…) la contagion du péché, porteuse de mort, s’est installée jusqu’au cœur de la nature, jusque dans les lois de fonctionnement, qui acheminent désormais tout être vivant vers sa mort (…) La rupture causée par le premier péché n’est donc pas une variation comparable aux modifications survenues dans l’univers présent au cours de son évolution cosmologique, géologique, climatologique ou historique. Il s’agit d’une altération qui, tout en préservant son identité foncière, atteint cependant sa qualité d’être, sa condition ontologique ou, en termes plus simples, son niveau ou son degré d’existence (…) Notre monde est bien le même que connut le premier Adam avant la chute, et notre humanité présente reste substantiellement identique à la sienne. Cependant, entre lui et nous, comme entre la création originelle et le cosmos présent, il y a aussi une discontinuité, une rupture qualitative (…) A ce point de notre réflexion, une conclusion décisive se dégage : il ne faut donc pas se représenter la chute originelle comme se produisant à l’intérieur du monde présent (…) Autrement dit, le péché originel n’a pas été commis par les premiers hominisés de l’évolution biologique (…). Dans cette perspective, le passage du monde réel avant la chute au monde réel après la chute est tout aussi irreprésentable par l’imagination, ou même par la science, que le passage de ce monde-ci au monde nouveau de la Résurrection (p. 207-211)…

    Source : L’alternative historique de la création de Mgr Léonard

  • La nature a bon dos

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    D’Adélaïde Pouchol sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Les animaux font ce que bon leur semble, ou plutôt ce que leur instinct leur présente comme tel. L'escargot, outre sa fâcheuse tendance à baver, est hermaphrodite et les femelles de certaines espèces d'oiseaux, les cygnes par exemple, « s'accouplent »  régulièrement pour élever leur nichée. Le Gender à l'état de nature… C'est pourquoi notre opposition au « mariage » homosexuel ne naît pas de l'observation du mode de vie des fourmis ou des albatros, contrairement à ce que nos objecteurs nous assènent.

    Nous sommes des animaux raisonnables, certes, mais suffisamment différents des autres pour manifester pour ou contre un projet de loi, pour discuter du sexe des anges, croire ou refuser de croire en Dieu,  pour disserter  - justement- sur l'exception humaine. Lorsque je verrai des bonobos tenir une séance au Parlement, ou des poules faire une procession pour la Fête-Dieu, peut-être faudra-t-il revenir sur cette idée

    En attendant, certains pensent que le terme « contre-nature », employé par certains opposants au mariage homosexuel, signifierait que cette forme de sexualité n’existe pas dans le règne animal. Mais il n’y a pas, jusqu’à preuve du contraire, de lien de causalité entre l’opposition au « mariage » homosexuel et le statut de cancre en biologie. L’homosexualité, ce n’est pas nouveau, est répandue dans le règne animal. En fait d’homosexualité, parlons plutôt de gestes sexués entre individus de même sexe car le terme d’homosexualité recouvre, chez l’homme, bien plus que les seuls gestes et rapports sexuels qui peuvent être établis au sein du couple.

    La nature, dans l’expression « contre-nature », ne doit pas se comprendre comme l’ensemble du monde sensible, pas plus d’ailleurs qu’en opposition à la culture. Elle signifie ce pour quoi l’homme est fait, ce à quoi son humanité le destine et ce qu’elle lui offre comme potentialité.

    Les autres animaux n’ont rien à faire dans ce débat. Est-ce parce que l’homosexualité est répandue dans le règne animal que nous devons en faire de même ? Est-ce parce que certains lézards peuvent se reproduire entre femelles qu’il faut légaliser l’aide médicale à la procréation pour les couples homosexuels ? Drôle d’éthique.

    La mante religieuse dévore son mari après l’acte sexuel… Mesdames, à vos fourchettes, le comportement est étonnant, certes, mais il existe dans la nature… »

    Référence : La nature a bon dos

    La nature est ambigüe : il s’agit de la nature d’après la chute originelle. C’est toute la création qui a été affectée par le péché des origines.

  • Liège n'accueillera pas la prochaine exposition universelle

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    Cela suscite le commentaire suivant d'Eric de Beukelaer ;

    Lîdje!