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Actualité - Page 1572

  • “Mariage pour tous“ : Rome salue le comportement « exemplaire » des évêques français (Interview).

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    En contrepoint du « post » diffusé par la site de « La Vie », nous lisons ceci sur le blog du « Suisse Romain », alias l’abbé Rimaz :

    « A quelques jours d’une journée de mobilisation, en France, des opposants au projet de loi du gouvernement ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe, le ‘ministre de la famille’ du Vatican salue “l’unité“ de l’épiscopat du pays et son “courage“ d’avoir ouvert un débat public sur la question. Dans une interview accordée à I.MEDIA et à l’hebdomadaire Famille Chrétienne, Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, justifie par ailleurs l’engagement de l’Eglise pour défendre la famille traditionnelle, “patrimoine de l’humanité“.

    La question du projet de réforme du mariage a fait partie des sujets traités lors de la récente visite Ad limina des évêques de France. Comment leur position est-elle perçue à Rome ?

    Lors de ces rencontres, qui ont eu lieu dans un climat familial et fraternel, j’ai avant tout souligné l’unité de l’épiscopat pour faire face à des questions aussi délicates autour d’une ligne que j’ai qualifié moi-même de “voie française“. Il fallait en effet éviter deux excès : celui du silence, comme ce fut le cas dans certains cas, et celui d’utiliser la vérité comme une matraque, comme le disait Jean XXIII.

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  • Contre le mariage gay: courageux mais pas téméraires

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    Lu sur le site de “La vie”

    Face à la marche du 13 janvier 2013, organisée par le collectif de la Manif pour tous, il n’existe pas de front unanime de la part des évêques français. Selon La Croix du 7 janvier, seuls huit évêques ont annoncé leur intention de défiler dans la foule, et 25 évêques (soit environ le quart de l’épiscopat) ont donné leur soutien. La plupart des hauts responsables de l’Eglise catholique n’ont donc pas souhaité renchérir sur leurs prises de position de l’été contre le projet de loi, considérant sans doute que leur message était alors clair et désormais suffisant

    Assez jaloux de leur indépendance, mais aussi soucieux de laisser une latitude à chaque conscience compte-tenu d’une opinion catholique assez diverse, les évêques se sont gardés de définir une ligne officielle épiscopale. Ils ont, le plus souvent explicitement, soutenu les prises de parole du cardinal André Vingt Trois, président de la Conférence épiscopale, lors de l’Assemblée plénière de Lourdes, début novembre. Le cardinal avait reconnu le droit des catholiques à “se manifester”, sans explicitement parler d’un devoir de manifester.

    Lire la suite ici: Pas de voix unique chez les évêques sur la "Manif pour tous"

    Les hommes de pouvoir, fut-il ecclésial, sont rarement prophétiques. Et les prophètes auto-proclamés cachent souvent de vrais idéologues. C’est de tous les temps.

  • Homophobie et discrimination

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    Dans le bimensuel « L’homme Nouveau » du 5 janvier 2013, Denis Sureau écrit notamment (en marge de la vaste contestation du mariage gay qui s’annonce pour dimanche prochain à Paris) :

    Le concept d'« homophobie » n'est pas neutre : c'est une arme forgée pour paralyser toute tentative de critique des revendications homosexuelles. Avant d'être un outil de propagande, l'homophobie est une faute de français. Le préfixe grec « homo » signifie semblable (comme dans homogène, homonyme) et la racine « phobie », elle aussi grecque d'origine, signifie crainte ou peur (arachnophobie, peur des araignées). D'un strict point de vue linguistique, homophobie signifie donc crainte ou peur de son semblable, au lieu de suggérer quelque hostilité à l'égard des homosexuels. (…)

    D'un point de vue juridique, la loi française n'apporte aucune définition mais punit depuis 2004, les incitations à la haine ou à la violence, l'injure ou la diffamation visant une personne ou un groupe de personnes à raison notamment de leur « orientation sexuelle» (…)

    L'association SOS homophobie retient l'acception suivante (…) : Il s'agit de lutter contre toute discrimination, celle-ci étant définie comme « une attitude, une action ou une loi qui visent à distinguer un groupe humain d'un autre à son désavantage ».

    Sans revenir sur l’idéologie du Genre et la vision d’un monde indifférencié qui sous-tendent cette idéologie, il me semble important de rappeler aux chrétiens que, pour l’Église, toute discrimination n’est pas injuste. Le Catéchisme de l’Église catholique distingue les actes homosexuels, « intrinsèquement désordonnés », des personnes présentant des « tendances homosexuelles foncières », précisant : « On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. » (n. 2358)

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  • Mouscron, 13 janvier : Eucharistie internationale pour le 100e anniversaire du scoutisme catholique

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    Centenaire scoutisme dans l'Eglise catholique / Mouscron  13 janvier 2013  
    Eucharistie internationale à l'occasion du centenaire de la rconnaissance officielle par le Saint-Siège de l'activité du scoutisme dans l'Eglise catholique. En présence de Mgr Harpigny.
    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
     

    Le 13/01/2013 à 
    Où ?: Eglise Ste Famille du Tuquet à Mouscron

    source

    Voir également : http://info.catho.be/2013/01/09/100-ans-de-presence-catholique-dans-le-scoutisme/

    Quelle excellente occasion, selon nous, pour s'interroger sur ce qu'il reste de catholique dans le scoutisme belge...

  • Les chrétiens chinois sous haute surveillance ?

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    De Natalia Trouiller dans la Matinale de La Vie de ce 9 janvier :

    ... le Washington Post, a relayé la mise en ligne par une ONG appelée China Aid d'une directive secrète du gouvernement chinois, intitulée "Propositions pour se préparer à contrer l’utilisation par les étrangers de la religion pour infiltrer l’enseignement supérieur et diffuser le christianisme sur le campus". Cette directive, diffusée uniquement dans les instances supérieures du Parti communiste, compte une dizaine de pages et s'inquiète de "l'infiltration croissante" des étudiants étrangers chrétiens et des oeuvres caritatives chrétiennes? Elle donne ce conseil: "Vous ne devez pas sous-estimer l’ampleur des dégâts et les effets à long terme d’un tel phénomène et vous devez prendre des mesures coercitives pour y mettre fin".

    L'agence des Missions étrangères de Paris, Eglises d'Asie, indique quels sont les moyens proposés dans ce but: "Parmi ces mesures figure un renforcement de l’étude des dossiers de demande de visas pour les étrangers soupçonnés de pénétrer en Chine à des fins religieuses, de même qu’il est demandé de vérifier les éventuels liens que les organisations caritatives ou les ONG entretiennent avec des institutions à caractère religieux. Il est aussi demandé au ministère de l’Education de mettre à la disposition des universités une base de données recensant les organisations religieuses actives sur les campus chinois. Au sein des universités, l’administration doit veiller à contrer l’influence que les étrangers peuvent avoir sur les étudiants, en menant « des entretiens approfondis en tête-à-tête » avec ces derniers. Quant aux enseignants et aux étudiants étrangers qui s’entêteraient dans leur prosélytisme, leur expulsion hors de Chine doit intervenir sans délai".

  • Un serial killer agissant en toute légalité ?

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    « Suis-je un tueur en série légal ? » Témoignage d’un médecin belge

    03/01/2013 - Fin de vie

    Le Dr N. a été amené en un peu moins d’un mois à pratiquer 4 euthanasies. « Suis-je un tueur en série légal ? » est le titre de l’article paru dans le Journal du Médecin du 18/12/2012, qui a relayé son appel adressé à la rédaction. Le médecin se dit bouleversé et fragilisé. Ce à quoi certaines associations pro-euthanasie entendent répondre en proposant des formations aux médecins afin qu’ils soient « mieux armés face à des demandes d’euthanasie ». De plus, le Dr N. préférerait travailler en médecine de groupe car « cela dilue le poids des responsabilités ». Verra-t-on bientôt un accompagnement psychologique pour ces médecins administrant l’euthanasie et qui le vivent très mal ?

    source : Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique

  • Les grands ennemis de l'Union Européenne aujourd'hui

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    A la question : "Quels sont les grands ennemis de l’Union aujourd’hui ?", le Baron Philippe de Schoutheete de Tervarent, ancien Ambassadeur et haut fonctionnaire aux Affaires étrangères, un des meilleurs spécialistes de l’UE, répond :

    "Je dirais avant tout la montée de sentiments identitaires, provoqués par la crise économique et bancaire. Nous voyons, aux quatre coins, de l’Europe, en France, en Flandre, en Italie, en Grande-Bretagne, des droites nationalistes se faire de plus en plus entendre. Tout mouvement nationaliste finit par s’affirmer anti-européen, par refus de cession de souveraineté. Nous assistons au « détricotage » du marché interne bancaire. Chacun y va de la nationalisation de ses banques. Ce repli de chaque pays sur son système bancaire est dangereux.

    Il y a, à mes yeux un deuxième danger pour l’UE : le protectionnisme. On en voit déjà les conséquences dommageables, notamment dans l’attitude des banques qui refusent d’aider la Grèce. J’ai déjà fait allusion à la perte de contact de l’Union avec l’opinion, par excès de technocratie, déficit de pédagogie et par absence d’une vision ambitieuse. À mon sens, la télévision est pour beaucoup dans l’érosion du politique : on ne peut pas expliquer l’Europe en quatre-vingts secondes ! Les débats télévisés ne sont pas propices à la conscientisation des citoyens. Cette situation est dangereuse pour la démocratie, pour le fonctionnement politique de nos sociétés, les mouvements populistes s’en nourrissent. Le déficit communicationnel induit une perte de crédibilité de l’Europe que l’on ne parvient pas à redresser. Et la perte de crédibilité est générale : une enquête a révélé, par exemple, qu’en Grande-Bretagne, le milieu politique partage avec le monde bancaire la caractéristique d’inspirer le moins de confiance aux citoyens. Tout ceci conduit à l’euroscepticisme, un mélange de nationalisme et d’incompréhension."

    source : academieroyale.be

  • Italie : Monti ne fait pas l'unanimité parmi les catholiques

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    Le Forum de Todi annulé, les catholiques prendraient ils leur distance avec Mario Monti? (Radio Vatican)

    Le forum de Todi lui avait porté son gouvernement technique sur les fonts baptismaux, il ne bénira pas son “ascension en politique”. En octobre 2011, les associations catholiques italiennes s’étaient réunies pour signifier l'urgence d'un renouvellement de leur engagement social et politique. Les scandales à répétition tant de mœurs que de corruption liés au Cavaliere avait semé le trouble parmi les fidèles. Il était urgent de clore la saison du berlusconisme et s'engager, avec plus de visibilité, dans un projet commun. 

    Le mois suivant, Mario Monti faisait son entrée à Palazzo Chigi sous le regard bienveillant de l’Eglise italienne. Un nouveau forum de Todi devait se réunir ce 10 janvier dans un hôtel romain. L’invité principal devait être l’actuel président du conseil salué par l’Osservatore Romano, quotidien du Vatican, comme « l’expression la plus élevée et noble de la politique ». Tout était donc prêt pour célébrer ce soutien du monde catholique à la candidature de Mario Monti. Mais à l’avant-veille du rendez vous tout est annulé et des indiscrétions dans la presse italienne assurent que le principal intéressé apprenant son invitation avec surprise, n’aurait pas témoigné d’un enthousiasme débordant.

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  • Vietnam : des années de prison pour les 14 jeunes chrétiens inculpés ?

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    Sur Eglises d'Asie (MEP) :

    Des peines allant jusqu’à 15 ans de prison ont été demandées pour les 14 jeunes catholiques et protestants inculpés

    Comme cela avait été annoncé depuis quelques jours, le procès des 14 jeunes gens (13 catholiques et un protestant) s’est ouvert dans la matinée du 8 janvier 2013 au Tribunal populaire de la province du Nghê An. Tous étaient accusés au titre de l’article 119 du Code pénal, pour avoir participé à des activités visant le renversement du pouvoir populaire. Contrairement aux procès précédents, celui-ci ne s’est pas achevé dans la journée. Les débats ont repris aujourd’hui, mercredi 9 janvier 2013.

    Les portes du tribunal se sont ouvertes à 8h30. Seuls un ou deux proches de chaque accusé ont pu pénétrer dans la salle d’audience. Ils avaient reçu auparavant un formulaire de « demande d’entrée au tribunal ». Un certain nombre de parents très proches n’ont cependant pas pu entrer faute d’autorisation.

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  • L'Eglise catholique albanaise, 20 ans après la chute du communisme

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    Mgr Massafra se confie à l'AED  (Zenit.org).

    « Le 4 novembre 1990 la messe extraordinaire et courageuse célébrée par le père Simon Juban, dans le cimetière de Shkodrë  nous a ouvert les portes de la liberté », raconte Mgr Angelo Massafra, archevêque de Shkodrë et Pult et président de la conférence épiscopale albanaise, mais aujourd’hui « l’Eglise catholique est confrontée à tous les maux de l’Occident ».

    Dans un entretien avec l’association Aide à l’Eglise en Détresse (AED), Mgr Massafra décrit le parcours de cette renaissance compliquée de l’Eglise catholique en Albanie, après presque 50 ans de violente persécution. Avec l’écroulement du régime communiste d’Enver Hoxha et l’abolition de la loi qui, depuis 1967, interdisait l’exercice de toute pratique religieuse, raconte-t-il, la foi, «  jalousement gardée dans le temps par les familles albanaises » a permis à l’Eglise catholique, « souffrante, lacérée et décimée », de sortir de longues années de silence. Et la partie centrale du nord du pays, qui est à majorité catholique, compte aujourd’hui 5 diocèses qu’il faut ajouter à l’administration apostolique du sud de l’Albanie. Mais libérée de l’oppression de la dictature, raconte l’archevêque, l’Eglise s’est heurtée dès le début à de nouveaux problèmes «  non plus causés par le communisme et par le marxisme mais par un changement trop brusque qui, avec l’arrivée de la liberté, a introduit tous les maux de l’Occident » : corruption, surconsommation, drogue, prostitution, chômage.

    Ces problèmes, qui affligent l’Albanie, sont évoqués dans la lettre pastorale « Fides et Patria », publiée par les évêques du pays le 28 novembre dernier à l’occasion du centenaire de l’indépendance du territoire, dans laquelle ils confirment  que « l’Eglise s’est toujours engagée et qu’elle continue à s’engager, de manière parfois héroïque, afin que le message évangélique puisse atteindre les profondeurs intimes du cœur des hommes.« La voie est tracée, mais il reste encore tant à faire », soulignaient-ils.

    A ce propos, une tendance préoccupante a récemment été dénoncée par le responsable international de l’AED pour l’Albanie, Peter Rettig, qui a pu constater, lors d’un voyage dans le pays, que beaucoup de jeunes imams locaux prêchaient un Islam plus « pur et rigoureux ». En Albanie, la religion musulmane – arrivée au XVème siècle avec l’empire ottoman et aujourd’hui suivie par 61,9% de la population, est connue pour sa modération, mais les nouvelles recrues, qui sont formées en Turquie et en Arabie saoudite, cherchent à répandre un version plus conservatrice de celle-ci. L’influence turque sur la péninsule balkanique, rapporte Mgr Massafra, intéresse aussi les principaux secteurs de l’économie nationale : banques, télécommunications, industries automobile et agro-alimentaires. « Après un siècle, la Turquie est revenue dans les Balkans et les communautés musulmanes en Albanie, au Kosovo et en Bosnie, constituent le fondement de son action », a-t-il ajouté.

    Les revenus pétroliers de l’Arabie saoudite jouent un rôle lui-même très important. Au début des années 90, Ryad a financé l’impression de plus d’un demi-million de copies du Coran ; a sponsorisé de nombreux pèlerinages à la Mecque ; a construit des écoles islamiques et subventionné les jeunes albanais dans l’étude de la théologie islamique en Turquie, Syrie, Arabie saoudite et Egypte. L’Eglise catholique n’est pas la seule a être préoccupée par ces ingérences. Le clergé musulman local, explique Mgr Massafra à l’AED, a créé un comité ad hoc dont l’objectif est de fonder la première université islamique du pays. Celle-ci a déjà obtenu l’aval du gouvernement de Tirana et espère accueillir des étudiants albanais, macédoniens et kosovars. « Pour les guides modérés de l’islam, relève l’archevêque, l’ouverture de cette université est importante,  car cela évite que les jeunes musulmans aillent ailleurs et assimilent des dogmes et idéologies fanatiques qui ne reflètent pas la tradition nationale ».

    En 2011, l’AED a donné à l’Eglise albanaise plus de 210.000 euro. Parmi les divers projets soutenus, la restauration et la construction d’églises et autres édifices appartenant aux diocèses et l’aide à la formation de prêtres, religieuses et religieux. 
    Traduction d’Océane Le Gall
  • L'Index Mondial de Persécution 2013 met en évidence un acharnement antichrétien

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    index-mondial-de-persecution%3fview%3dStandard.jpg"Portes Ouvertes" publie un "Index Mondial de Persécution 2013" :

    L’Index Mondial de Persécution 2013 met en évidence l’augmentation des discriminations et violences contre les chrétiens dans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orient. Il montre aussi que leur situation s’est fortement améliorée en Chine.

    Chaque année, depuis 1997, Portes Ouvertes publie l’Index Mondial de Persécution, un  classement des 50 pays où les chrétiens sont le plus persécutés en raison de leur foi. Cet outil permet à nos équipes de connaître les besoins du terrain et d’agir en conséquence.

    Le classement est basé sur différents aspects de la liberté religieuse qui comprennent la vie privée, familiale, sociale, civile et ecclésiale, ainsi que la violence physique.

    Découvrir cet Index et voir le classement

  • Familles monoparentales et échecs scolaires

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    enseignons.be se fait l'écho d'une étude parue en France sur les facteurs qui provoqueraient le redoublement; parmi ceux-ci, la structure familiale joue un rôle non négligeable, même si l'on évite (bien sûr! et pour rester politiquement et culturellement correct) de porter des jugements de valeur qui pourraient avoir une connotation moralisatrice :

    "...la structure familiale, qui a en effet une influence déterminante dans le parcours et la réussite scolaire des enfants. Pour Laurette Cretin, du Bureau des études statistiques sur les élèves, toutes les enquêtes sur les familles monoparentales – menées aux États-Unis et aux Pays-Bas – laissent penser qu’elles pourraient être associées à un risque plus grand d’échec scolaire. « Les écarts de réussite entre les enfants vivant avec un seul parent et ceux vivant avec leurs deux parents seraient assez importants et subsisteraient quel que soit le milieu social. » Mais attention : si les enfants de parents divorcés ou séparés rencontrent plus de difficultés scolaires que les autres, il est en revanche difficile d’en déduire une relation causale : l’impact négatif pourrait être le fait de la conflictualité existant dans un couple avant sa séparation.

    LA PRÉCARITÉ EST UN ÉLÉMENT ESSENTIEL DE LA DIFFÉRENCIATION DES FAMILLES MONOPARENTALES

    Mais à quoi les études d’études associent-elles la moindre réussite scolaire des enfants de familles monoparentales? Au fait que ces familles peuvent mobiliser moins de ressources que les autres. On parle ici de différences de revenus, de conditions de logement, de la possibilité de profiter d’activités extrascolaires, etc. Intéressant car cela nous permet de distinguer ici l’économique (niveau de vie) du (capital) culturel.

    Il est en effet établi par ailleurs que ces élèves appartiennent à des milieux sociaux moins favorisés que les autres familles et que la monoparentalité est en relation avec d’autres facteurs qui influent sur la scolarité, tels que le capital culturel, la taille de la fratrie ou encore les conditions de logement.

    De plus, l’implication des parents isolés dans la scolarité de leur enfant est moins importante que lorsque le père et la mère vivent encore ensemble, même s’ils sont un peu plus nombreux à solliciter un entretien avec un enseignant en cours d’année. L’aide est aux devoir est également réduite. Mais est-ce décisif quant à la réussite ou non des petites têtes blondes? Peut-être…

    Il est difficile de répondre de manière convaincante à cette question car, si le degré d’implication des parents est dépendant des ressources qu’ils peuvent mobiliser, du fait de leurs diplômes ou de leur statut socio-économique, il n’est pas non plus indépendant du niveau de réussite scolaire de l’enfant : ainsi, plus celui-ci rencontre de difficultés, plus l’aide au travail scolaire et les demandes de rendez-vous avec les professeurs s’intensifient.

    Faut-il donc incriminer davantage des ressources économiques amoindries pour les parents isolés plutôt qu’un moindre contrôle scolaire exercé par ces parents en cas de séparation? Sans doute. Et on en revient à l’environnement socio-économique moins favorable… Encore!