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Actualité - Page 1570

  • Les Boliviens se sont mobilisés en masse pour la vie et contre l'avortement

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    AMERIQUE/BOLIVIE - Participation massive de la population à la marche pour la vie et contre l'avortement

    Santa Cruz (Agence Fides) - « J'aime la vie » : c'est réunie autour de ce slogan que la population de Santa Cruz a participé en masse à la Marche pour la Vie qui a eu lieu le vendredi 23 novembre, à l'initiative de plus de 300 institutions, dont le Conseil régional de la Jeunesse, l'Eglise catholique et le Comité civique féminin. Ainsi que l'a indiqué à Fides l'Eglise locale, l'initiative a voulu manifester publiquement le total désaccord des participants avec les projets de loi qui proposent la légalisation de l'avortement dans le pays.

    L'Archevêque coadjuteur de Santa Cruz de la Sierra, S.Exc. Mgr Sergio Gualberti, avait invité toute la population à « participer en masse et avec enthousiasme, à la Marche pour la vie et à refuser ainsi l'avortement et l'euthanasie que veulent imposer des groupes d'idéologies étrangères » a-t-il déclaré dans une note officielle parvenue à Fides. « Face à cette situation, nous voulons, en tant que catholiques, exprimer publiquement notre foi au Dieu de la vie, vie inviolable depuis le premier instant de la conception jusqu'à la mort naturelle » a-t-il ajouté.

    Dans la note envoyée à l'Agence Fides, Edwin Bazan, porte-parole de l'Eglise catholique locale, remarque que des propositions de loi de ce type visent à faire en sorte que « la culture de la mort », souvent acceptée de manière dogmatique par les hommes politiques, « s'enracine en Bolivie ». Au travers de la Marche, l'Eglise a voulu leur rappeler qu'ils doivent promouvoir une législation en faveur de la vie : « Nous voulons dire aux hommes politiques que nous, personnes qui avons voté pour eux, nous sommes un peuple qui veut la vie et non pas des projets de mort. Nous croyons que la vie est un don de Dieu et qu'il doit être respecté. Il est temps d'accompagner nos prières par des actes. La Marche constitue un message clair à la classe politique » a déclaré le porte-parole de l'Eglise catholique.

    Agustin Aguilera, Vice-président de l'Association nationale des évangéliques de Bolivie, qui a participé à la Marche, a qualifié la légalisation de l'avortement « d'homicide ». « L'avortement est un mot doux pour dire « droit de tuer » parce que, lorsqu'une personne est conçue, elle a déjà le droit de vivre » a-t-il remarqué. (CE) (Agence Fides 24/11/2012)

  • Un nouveau pharaon à la tête de l'Egypte ?

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    AFRIQUE/EGYPTE - Selon le Vicaire patriarcal des coptes catholiques, les chrétiens étudieront une stratégie commune face aux dérives autoritaires du gouvernement Morsi

    Le Caire (Agence Fides) - Le rendez-vous est fixé pour le mardi 27 novembre. Ce jour-là, une délégation des Eglises catholiques en Egypte rendra visite au Patriarche Tawadros II, couronné Dimanche 18 novembre. « A cette occasion - indique à l'Agence Fides l'Evêque d'Assiout, S.Exc. Mgr Kyrillos William, Vicaire patriarcal des coptes catholiques - nous nous consulterons et nous coordonnerons nos initiatives face à l'urgence que traverse actuellement notre pays ».

    Les Décrets constitutionnels par lesquels le Président Morsi a élargi ses propres pouvoirs continuent à soulever des protestations et à agiter le pays. La Place Tahrir s'est de nouveau remplie de manifestants protestant contre ce qui est perçu comme un attentat contre la démocratie égyptienne naissante. « Les partisans de Morsi - explique à Fides l'Evêque - affirment que ces mesures sont justement nécessaires afin de préserver le chemin de la révolution. Mais tous les autres parlent de dérive vers la dictature et disent que le Président Morsi veut devenir un nouveau pharaon ».

    La semaine passée, les représentants des communautés chrétiennes ont confirmé leur retrait de l'Assemblée constituante, en réponse aux pressions en cours afin d'orienter dans un sens islamiste la nouvelle charte constitutionnelle égyptienne. Hier, le forfait annoncé par le conseiller présidentiel copte Shamir Morcos, considéré jusqu'à présent comme un intermédiaire précieux entre la présidence Morsi et la communauté copte, a suscité un tollé. « Morcos - rappelle à l'Agence Fides l'Evêque catholique - était assistant du Président pour la démocratisation du pays. Les motifs de son retrait sont éloquents. Morcos a déclaré que les derniers décrets du Président, adoptés sans aucune consultation, ont saboté le processus de développement de la démocratie qu'il aurait lui-même dû contrôler, réduisant sa fonction à un rôle purement décoratif ». (GV) (Agence Fides 24/11/2012)

  • Le Cardinal Kasper et le mythe de Vatican II

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    Lu sur « riposte catholique »

    « Président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le cardinal Kasper est intervenu en clôture d’un récent colloque sur Vatican II organisé à Salamanque par les facultés de théologie d’Espagne et du Portugal. Lors de son allocution, intitulée « Herméneutique et réception du concile Vatican II », il a fait preuve d’une vision du concile plus proche de celle du Saint Père que de celle de son ancien maître, Hans Küng.

    Voici la traduction du résumé de son intervention, publié le 20 novembre par l’Osservatore Romano.

    Pour la majeure partie de nos contemporains, qui ne l’ont pas vécu de façon consciente, le concile appartient au passé. Aujourd’hui, cinquante ans après, nous vivons une époque où tout a changé, où tout est globalisé. La foi béate dans le progrès s’est dissipée depuis longtemps. Notre Église d’Europe ne connaît pas le printemps appelé de ses vœux par le concile, mais plutôt une phase hivernale.

    Le concile Vatican II est un cas à part dans l’histoire conciliaire, car il ne fut pas convoqué en raison d’une situation de schisme ou d’hérésie, pas plus que n’y furent proclamés des dogmes formels ou des mesures disciplinaires concrètes: il fut la réponse donné à une époque nouvelle au nom d’un optimisme né de la foi en Dieu, refusant les prophètes de mauvais augure et à la recherche d’un aggiornamento, d’une modernisation de l’Église. Son intention était de traduire la foi traditionnelle dans le langage d’aujourd’hui.

    Il n’est pas utile de faire du concile un mythe, pas plus qu’il ne s’agit de le réduire à quelques banalités bon marché. Il convient d’en faire une présentation pondérée et de dégager une herméneutique conciliaire. Les textes du concile doivent être le point de départ de cette herméneutique, selon les règles et les critères établis. L’interprétation doit se baser sur la « hiérarchie de la vérité ».

    L’Église n’est pas une institution absolutiste, mais, parce qu’elle est avant tout communion, repose essentiellement sur la communication. De fait, dans les moments difficiles, à l’exemple du concile de Jérusalem, les successeurs des apôtres choisissent de se réunir pour définir un chemin commun. La réception du concile est donc l’affaire de tout le peuple de Dieu.

    Selon l’herméneutique définie par Benoît XVI, le consensus doit être non seulement synchronique, se référant à l’Église actuelle, mais aussi diachronique, en référence à l’Église de tous les temps. Faute de quoi l’herméneutique risque de relever de la discontinuité ou de la rupture, plutôt que de la continuité ou de la réforme. Il faut voir le concile comme un renouveau de l’Église dans sa continuité. Dans le processus de la tradition, la nouveauté de Jésus-Christ n’est jamais dépassée parce que Jésus se fait continuellement présent dans l’Église à travers l’action du Saint-Esprit. Face à l’avenir et aux différentes orientations de la post-modernité qui limitent la vie et l’action de l’Église, nous ne devons pas céder à une compréhension fondamentaliste ou émotive de la foi, mais devons rendre compte de l’espérance qui est en chacun de nous. »

    Ici : Le Cardinal Kasper et l’hiver post-conciliaire

  • Projet de loi sur le mariage gay en France: des auditions parlementaires contestables

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    Les associations opposées au projet de loi sur le « mariage pour tous » contestent la méthode partiale du rapporteur du projet, Erwann Binet, décrite ici par Natalia Trouiller sur le site de “La Vie” :

    Jeudi dernier “ à l'Assemblée nationale, se déroulaient en commission des lois les premières auditions des différentes associations autour du projet de loi sur le « mariage pour tous ». Le programme de la journée, disponible ici, scindait la journée en deux : une matinée consacrée à une table ronde de juristes, ouverte à la presse, et l'après-midi consacrée aux auditions de la Commission des lois, avec l'intervention de dix représentants d'associations ou de fédérations d'associations.

    Première surprise : la table ronde du matin, intitulée « L'approche juridique » est composée exclusivement de juristes favorables au projet de loi : Daniel Borillo, juriste et militant de longue date, qui souhaite faire disparaître la mention du sexe de tous les documents d'identité car, dit-il, « l’assignation obligatoire à l’un de deux sexes est, pour moi, plus grave que le mot «race» ». Laurence Brunet, juriste pour qui l'ouverture de l'insémination avec donneur pour les couples de femmes doit être légalisée. Robert Wintemute, avocat anglais qui avait attaqué la Grande-Bretagne devant la Cour européenne des droits de l'homme pour faire tomber la séparation entre union civile homosexuelle et mariage. Serge Portelli, vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui a écrit un livre pour promouvoir le mariage pour tous. Et Caroline Mecary, militante à Europe Ecologie-Les Verts, avocate de la cause LGBT (Lesbiennes-Gays-Bi-Trans). Interrogé sur ce choix, Erwann Binet, le rapporteur PS du projet de loi, assume : « Ce n'était pas prévu, mais finalement c'est mieux de séparer les pour et les contre. J'ai demandé à Caroline Mecary de me donner des noms de juristes contre ce projet de loi, elle m'en a donné deux, qui n'étaient pas libres ». N'est-ce pas curieux de demander à une militante de choisir ses contradicteurs ? « Pas du tout. Moi je n'en connais pas, des juristes contre. Je n'allais pas prendre l'annuaire et appeler trente-six juristes, leur demander leur opinion, etc. D'autant que les pour, ils ont pu s'exprimer, ils ont eu leur table ronde eux aussi. »

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  • Le nouveau livre du pape et l'indigence de la presse

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    Ce que relève notre amie Béatrice sur "Benoît et moi" :

    L'enfance de Jésus : honte aux journaux français

    Très simple: UNE personne unique déniche, en recopiant la presse étrangère (qui, en l'occurence italienne, a fait un vrai travail d'approfondissement), dans un texte érudit, quatre lignes propres à susciter la polémique, ou "le buzz" comme on dit aujourd'hui pour faire branchouille. Une ou plusieurs agences de presse s'en emparent. Et cela rebondit de manchettes en manchettes, jusqu'à constituer une véritable information.Comment parler d'un livre dont on n'a pa lu une ligne, quand on ne connaît rien du sujet qu'il aborde, dans le seul but d'accrocher le lecteur à travers un gros titre, et de décrédibiliser l'auteur? (25/11/2012)
    Je suis particulièrement indignée par le traitement que les medias français (hélas fidèles à leur réputation) ont réservé au livre sur l'Enfance de Jésus. A la limite, j'aurais préféré qu'ils se taisent. On n'attendait évidemment pas une critique, encore moins une louange (l'une et l'autre seraient à l'évidence déplacées, et de toutes façons, c'est trop tôt) mais au moins une recension honnête. Une simple notification de parution aurait suffi. Mais un minimum d'honnêteté est sans doute trop demander. Et voilà sur quoi l'accent est mis (capture d'écran sur Google)

    Le Pape soulève en effet dans le chapitre 3 (La naissance de Jésus à Béthléem) le problème de la date de la naissance de Jésus: c'est un sujet qui n'est pas neuf, et qui surtout reste un débat entre savants. Voici ce qu'il écrit (page 91):

    ... Le commencement de notre calcul du temps - la détermination de la naissance de Jésus - remonte au moine Dionysius Exiguus (mort vers 550), qui dans ses calculs s'est à l'évidence trompé de quelques années. La date historique de la naissance de Jésus est donc à fixer quelques années auparavant.

    Je regrette que Jean-Marie Guénois, qui après tout a une responsabilité en tant qu'envoyé à Rome du Figaro, ait cru devoir en faire le titre de son article : 
    Benoît XVI remet en cause la date de la naissance du Christ.

    Le pompon (mais ce ne sera une surprise pour personne) revient à la stupéfiante chronique de la "vaticaneuse" [un néologisme de mon invention, de toutes façons, ce qu'elle fait ne ressemble à rien de connu] (*) d'Europe 1 qui s'est surpassée aujourd'hui dans l'ignorance, la sottise et la vulgarité. A l'évidence, elle n'a pas lu le livre - dont le contenu est de toutes façons du chinois pour elle: elle s'est probablement contentée de lire l'article du Figaro. Selon ses "lumières" de "spécialiste" (de la désinformation), l'intention du Pape était seulement de "faire le buzz" et d'alimenter son compte twitter!!! Eh oui, comme elle le dit finement "y'a pas qu' les journalistes qui courent après le scoop" (sic!). Plus grave, elle insinue que le Pape, dans son ouvrage, remet en cause "la Sainte Vierge et Saint Joseph, il faut voir si tout ça est vrai... Toutes nos bases s'effondrent". Bien entendu, il n'y a pas un mot de vrai dans son radotage. Mais le mal sera fait.

    (*) Elle s'apprête à sortir un livre. Je n'ai pas envie de lui faire de la pub, mais la présentation que j'en ai lue, accumulation de lieux communs et de ragots par le trou de la serrure me laisse provisoirement sans voix

  • Quand Stéphanie prend congé de son école

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    Enseignons.be relate l'histoire de Stéphanie :

    La mésaventure vécue par la jeune Stéphanie aura beaucoup fait jaser sur la toile. Cette étudiante verviétoise de 23 ans a récemment fait la Une de la presse régionale après avoir été exclue de son école – l’IPES de Verviers – suite à des commentaires laissés sur son mur Facebook, commentaires formulés en réponse aux déclarations du porte-parole de Sharia4Belgium, Fouad Belkacem, relatives à l’arrestation d’une femme portant la burqa. L’homme disait des musulmans qu’ils n’avaient pas« un gramme de respect » envers les Belges de conviction différente de la leur. Et d’ajouter : « On a notre religion : supérieure à la vôtre. On a notre système : supérieur à votre système. On a nos valeurs : supérieures à vos valeurs. » Amusée, Stéphanie avait partagé le reportage sur le réseau social, expliquant que cela lui faisait quand même un peu peur car, dans sa classe, deux filles – qu’elle ne nomme pas – tenaient à peu près le même discours. Le lendemain, les deux élèves en question se montrent agressives et vont jusqu’à la menacer physiquement. Durant un cours, des coups sont échangés… et les trois filles sont convoquées par la direction. La sanction tombe alors : un jour de renvoi pour chacune. La jeune femme ne comprend pas bien ce qui lui est alors reproché. Après avoir vainement tenter d’annuler la punition, dégoutée, elle décide finalement de quitter cette école pour poursuivre sa scolarité dans de meilleures conditions.

    Enseignons.be a rencontré Stéphanie : http://www.enseignons.be/actualites/2012/11/25/exclue-facebook-stephanie/

  • L'Apôtre Thomas et le Prince Ying

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    Sur le site d'EEChO

    Pour des raisons techniques et liées aux parutions en d’autres langues, le livre tant attendu: Kong Wang Shan. L’Apôtre Thomas et le Prince Ying, livre de 300 photos, est enfin publié (...) :

    Voici sa présentation (page IV de couverture):

    Kong Wang Shan, littéralement « Mont du Prince Duc » : un nom qui restera comme celui d’une des plus grandes redécouvertes du XXIesiècle. Situé près de Lianyungang, grand port chinois du Ier siècle, ce lieu surplombe la route qui conduit aux capitales de l’Empire des Han : Xi’an et Luoyang. Là, un ensemble de bas-reliefs de plus d’une centaine de personnages a été sculpté en l’an 70 de notre ère, selon une datation précise fondée sur des documents de l’Empire. Ce livre, prenant appui sur les travaux archéologiques chinois, et présentant le résultat des études du groupe multidisciplinaire international que l’auteur a coordonné, constitue la première étude systématique de la frise de Kong Wang Shan. Remettant en question l’attribution bouddhiste ou taoïste qui était retenue jusqu’à présent, sur la base d’une analyse à la fois trop partielle et discordante, il montre qu’une interprétation cohérente et complète de toutes ces figures devient possible, dès lors que l’on prend en considération le judéo-christianisme et la culture parthe.

    Cela conduit l’auteur à défendre la thèse suivante : le thème de la frise est la prédication évangélique initiale de l’apôtre Thomas. Venu en Chine par la mer, depuis le sud de l’Inde, à la demande de l’empereur Mingdi, il a été accueilli par le Prince Ying. Cette thèse n’est provocatrice qu’en apparence : les traditions indo-mésopotamiennes des « chrétiens de saint Thomas » et celles d’Arménie ont toujours évoqué ce séjour de l’apôtre en Chine, peu d’années avant son retour et son martyre en Inde.

    L’intérêt de Kong Wang Shan pour l’histoire du premier siècle n’en ressort que plus fortement, puisque cette frise est sans aucun équivalent archéologique ou littéraire, notamment en ce qui concerne la fondation d’une église apostolique. Frise, calvaire, église, baptistère, lieux de formation de la hiérarchie, tout cela permet d’éclairer bien des textes jusqu’alors incompris. À l’apogée de la grande dynastie chinoise Han, se révèle l’influence bénéfique du succès de la prédication de l’apôtre Thomas.

    Un témoignage unique au monde sur la prédication apostolique (à paraître également en langues anglaise et chinoise). 

    On peut le commander sur le site des éditions du Jubilé (30€) ou en librairie. Des aperçus des études antérieures sont disponibles sur ce site, mais le livre apporte de nombreux éléments nouveaux.

  • Amnesty fait campagne aux côtés des lobbies pro-mort

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    Amnesty International, on le savait déjà, prend fait et cause en faveur de l'avortement légalisé. Sa généreuse défense des humains traqués et emprisonnés ne s'étend pas à la protection des vies humaines en gestation. Ainsi cette organisation n'hésite-t-elle pas, avant même que les résultats de l'enquête au sujet de la mort de Savita ne soient clairement établis, à se joindre au concert des lobbies pro-IVG qui somment l'Irlande de libéraliser l'avortement. 

    L'Irlande doit veiller à ce que sa législation nationale et sa politique en matière d'accès à l'avortement soient conformes au droit international relatif aux droits humains, a déclaré Amnesty International.
    L'organisation, qui a écrit au ministre irlandais de la Santé James Reilly, s'inquiète de ce que le cas tragique de Savita Halappanavar met à jour un flou juridique et politique au niveau d'un droit humain des plus fondamentaux, le droit d'une femme à avoir accès à l'avortement lorsque sa vie est en danger. 

    La Cour suprême d'Irlande a déjà institué ce droit en tant que principe constitutionnel. Amnesty International est également préoccupée par le fait qu'il est très difficile de savoir si un cadre législatif spécifique est requis. 

    Le droit international relatif aux droits humains énonce clairement le droit d'une femme à pouvoir avorter légalement et en toute sécurité lorsque sa vie est en danger. Les gouvernements irlandais successifs ont manqué à leur devoir en s'abstenant de préciser sans ambiguïté comment ce droit est protégé et justifié, plaçant ainsi les femmes en Irlande en position de grande vulnérabilité. Le gouvernement doit y remédier sans délai", a indiqué Colm O'Gorman, directeur exécutif de la section irlandaise d'Amnesty International. 

    "L'Irlande a essuyé les critiques des organes internationaux relatifs aux droits humains pour ne pas avoir aligné sa législation nationale sur les principes internationaux. C'est notamment le cas d'un arrêt très clair rendu par la Cour européenne des droits de l'homme", a estimé Marianne Mollmann, conseillère en politique au Secrétariat international de l'organisation. 

    La Cour européenne a en effet souligné la nécessité de mettre en place un cadre législatif ou réglementaire qui offre une procédure accessible et efficace aux femmes, afin qu'elles puissent avorter légalement en Irlande lorsque leur vie est menacée au cours de la grossesse. 

    Après avoir examiné le bilan de l'Irlande en termes de droits humains, l'ONU a publié en octobre 2011 un rapport dans lequel plusieurs États membres de l'ONU invitent ce pays à aligner sa législation sur les obligations internationales relatives aux droits humains et à légiférer sur l'accès à l'avortement lorsque la vie de la mère est en danger. En 2011, le Comité de l'ONU contre la torture a exhorté l'Irlande à préciser le champ d'application de l'avortement légal à la faveur d'un texte législatif. 

    Ayant pris acte de l'ouverture d'une enquête sur la mort de Savita Halappanavar, Amnesty International demande au gouvernement irlandais de faire en sorte qu'elle soit efficace et transparente.

    Malheureusement pour Amnesty et les autres groupes de pression, il semble bien que la mort de Savita ne soit pas dûe à un refus d'avortement : http://www.belgicatho.be/archive/2012/11/23/savita-n-est-pas-decedee-des-suites-d-un-refus-d-avortement.html

  • Ni Italiens, ni même Européens, dans la nouvelle promotion cardinalice

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    18108_10151125931700723_1194993995_n.jpgJean-Marie Guénois commente le récent consistoire où aucun des six cardinaux promus n'est italien ni même européen :

    Depuis presque un siècle, les prélats italiens ont toujours pesé massivement sur les destinées de l'Église. Les nouveaux cardinaux venus d'Amérique, d'Afrique et d'Asie vont-ils changer l'Église ?

    Du jamais vu à Rome depuis 85 ans: Benoît XVI créé samedi six nouveaux cardinaux en ayant volontairement écarté les Italiens. Et même des Européens! Puisque son ami Mgr Gerhard Ludwig Müller qu'il a nommé en juillet dernier, au poste le plus important de l'Église catholique après le Pape - Préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, (c'est-à-dire gardien de l'interprétation catholique du christianisme) - n'a pas été retenu. Il était pourtant le premier à pouvoir légitimement prétendre à la «pourpre cardinalice» en référence à l'habit rouge que revêtent les cardinaux pour marquer le don de leur vie jusqu'au martyr.

    Lire la suite sur le Figaro

    Voici des extraits de l'allocution prononcée par le pape lors du consistoire (V.I.S.):

    "Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.. Ces paroles que d’ici peu les nouveaux Cardinaux prononceront solennellement en émettant la profession de foi, font partie du symbole de Nicée-Constantinople, synthèse de la foi de l’Eglise que chacun reçoit au moment du baptême. C’est seulement en professant et en gardant intacte cette règle de vérité que nous sommes des disciples authentiques du Seigneur. Je voudrais m’arrêter en particulier sur la signification du terme catholique, qui indique un trait essentiel de l’Eglise et de sa mission... L’Eglise est catholique parce que le Christ embrasse toute l’humanité dans sa mission de salut. Tandis que la mission de Jésus durant sa vie terrestre était limitée au peuple juif..., elle était toutefois orientée dès le début, à porter à tous les peuples la lumière de l’Evangile et à faire entrer toutes les nations dans le Royaume de Dieu... Cette perspective universaliste affleure, entre autres, dans la présentation que Jésus fait de lui-même non seulement comme Fils de David, mais comme Fils de l’homme". Il se sert de cette expression riche et complexe et la rapporte à lui-même pour manifester le vrai caractère de son messianisme, comme mission destinée à tout l’homme et à tout homme, dépassant tout particularisme ethnique, national et religieux. Et c’est justement dans la suite de Jésus, dans le fait de se laisser attirer à l’intérieur de son humanité et donc dans la communion avec Dieu qu’on entre dans ce nouveau royaume, que l’Église annonce et anticipe et qui vainc morcellement et dispersion".

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  • Les sociaux-chrétiens luxembourgeois ne sont-ils chrétiens que de nom ?

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    On peut le penser au vu du récent vote libéralisant encore davantage l'avortement au Grand-Duché. C'est ce que dénonce ici Paul d'Oldenburg, président de la Fédération pro Europea Christiana. Seule, une député sociale-chrétienne s'est démarquée de ce vote comme le relate "Le Quotidien" :

    La députée CSV Marie-Josée Frank (...) s'est ralliée à la position de l'ADR  (parti de droite). «Selon mes convictions chrétiennes et éthiques, la vie humaine est intangible. Et ce projet ne respecte ni la déclaration des droits de l'Homme, ni la convention sur les droits de l'enfant», a-t-elle clamé, en reprenant de nombreux arguments de l'orateur (Fernand Kartheiser de l'ADR) qui l'a précédée. Ce dernier s'était d'ailleurs dit «personnellement choqué», non sans arrière-pensée sans doute, par la position du CSV dans le débat. «Vous n'êtes pas un parti chrétien», a-t-il martelé. Le ministre de la Justice, François Biltgen, a tenu à se défendre contre cette attaque. «J'arrive à combiner ce texte avec ma conscience chrétienne. Et heureusement, les temps sont révolus où il était question de bons et de mauvais chrétiens», a-t-il constaté.

    Chacun appréciera à sa juste valeur cette subtile - et révélatrice - affirmation du ministre de la Justice luxembourgeois...

  • Valaam, l'archipel des moines sur KTO

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    Nous lisons sur Orthodoxie.com :

    Valaam, archipel d’une cinquantaine d’îles, figées six mois par an dans les glaces de l'immense lac Ladoga, abrite le plus ancien monastère de Russie.  Fondé selon la tradition au XIe siècle, la prière du monastère de Valaam s'est interrompue pendant près de 50 ans, lorsque le régime communiste expulsa les moines de l'île dans les années 1940.  Mais en 1989, six moines accostent à Valaam, pour restaurer une vie monastique dont le fil a été brisé. 23 ans plus tard, ils sont près de 150, et la plupart des églises dévastées ont été rebâties. Le réalisateur François Lespés est parti à la rencontre des moines de Valaam, pour découvrir leur vie quotidienne, dans le grand monastère principal, et dans les ermitages perdus dans les bois des îles alentour. Travail manuel, peinture des icônes, grandes liturgies dans la nuit: une vie de combat permanent avec soi-même, ancrée dans l'obéissance et la prière perpétuelles. Portrait d'une foi en pleine renaissance, qui fait de ce lieu hors du commun, le symbole de l’impressionnant réveil spirituel de toute la Russie. Diffusé à partir du 26 novembre sur KTO, à 20h40, et www.ktotv.com.

    Voir un extrait du documentaire : site du film

  • Le patrimoine artistique de l'Eglise en Italie disponible sur internet

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    ROME, vendredi 23 novembre 2012 (ZENIT.org - Anne Kurian) – Tout le patrimoine des biens culturels ecclésiastiques des églises italiennes est désormais accessible aux internautes : au total, plus de 3 millions de peintures, objets sacrés et statues sont catalogués sur le portail BeWeb.

    Le site internet BeWeb, raccourci de « Biens ecclésiastiques sur le Web » (Beni ecclesiastici in Web) a été présenté hier, 22 novembre 2012, dans les locaux de Radio Vatican, par Mgr Mariano Crociata, Secrétaire général de la Conférence des évêques italiens (CEI) et Mgr Stefano Russo, directeur de l’Office national pour les biens culturels ecclésiastiques.

    Le travail d’inventaire informatisé de ces biens a été permis grâce à des accords spécifiques entre la CEI et le Ministère pour les biens et les activités culturelles, depuis 1996. Ce travail de titan a été réalisé par des équipes d’experts, lauréats en lettres, en histoire de l’art, en photographie.

    Outre les trois millions d’objets culturels historiques, le portail présente tous les Instituts culturels ecclésiastiques présents sur le territoire: musées, archives, bibliothèques. L’utilisateur a accès à un moteur de recherche par artiste, par diocèse, par type d’objet ou par date et ce en italien et en anglais (à venir). Pour chaque objet, en plus des photos, une note précise la datation, l’auteur, les dimensions, la matière. (...)