Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1956

  • Les dangers de la société du spectacle : bas les masques comédien !

    IMPRIMER

    _Affiche_du_film_La_Societe_du_spectacle_de_Gerard_Lebovici.jpgLa chronique de Sandro Magister est consacrée à la critique de la société du spectacle par le christianisme, depuis les Pères de l'Église jusqu’à Benoît XVI. Les nouveaux dangers de l'ère numérique. Comment glorifier ou détruire quelqu'un à coups d’image.

    "Le message de Benoît XVI pour la journée mondiale des communications, qui a été publié le jour de la fête du patron des journalistes, saint François de Sales, a attiré l'attention sur une question d’une très grande actualité, rendue plus brûlante encore par certains événements nationaux et internationaux récents.

    Cette question, c’est celle du respect de la "vérité" des faits et des personnes dans le tourbillon des communications. Cette vérité est déjà difficile à saisir dans les relations directes entre les hommes, face à face, dans lesquelles ce qui est authentique est bien souvent masqué par la représentation que chacun d’entre nous a tendance à donner de lui-même. Mais elle est encore plus en danger lorsqu’elle est filtrée par les médias et encore davantage par internet, parce que la possibilité pour quiconque de modeler à sa guise une ou plusieurs identités s’y dilate jusqu’à l’extrême..."

    à découvrir impérativement l'entièreté de cette chronique ici

  • Flandre : l'apostasie bat son plein...

    IMPRIMER

    apostasie.jpgL'agence Belga nous informe d'une hausse importante des débaptisations en Flandre où elle atteint des taux records à Anvers "où le chiffre est passé de 139 en 2009... à 2.136 en 2010".

    Sans approfondir ici la question de fond, à savoir que le caractère sacramentel reçu au baptême ne peut être biffé de la sorte, il faut bien constater que le mal fait à l'Eglise par les prêtres pédophiles est tangible et que le nombre d'apostasies en témoigne. La Flandre semble avoir été plus touchée que le reste du pays par les affaires d'abus sexuels.

    Il est paradoxal que les médias imputent au style du nouvel archevêque la responsabilité de ce phénomène alors que le scandale provoqué par les aveux de Mgr Vangheluwe a profondément ébranlé l'opinion publique.

    Le nationalisme flamand s'accomode sans doute mal de la présence d'un archevêque issu du sud du pays mais les dérives progressistes en Flandre ont également produit leurs fruits aux saveurs discutables. Par ailleurs, le christianisme très sociologique de la Flandre est fragilisé par le climat matérialiste et consumériste d'une région enivrée par ses succès économiques. Ces tendances se traduisent également par le délitement de la famille et par un très faible taux de natalité qui entraîne un vieillissement inquiétant de sa population.

    Les militants de la laïcité ne manquent évidemment pas d'exploiter cette situation en stimulant les candidats à l'apostasie à effectuer les démarches pour demander leur "débaptisation". Les chiffres augmenteront sans doute encore avec les campagnes médiatiques cathophobes récurrentes: de nombreuses personnes désarçonnées oscillant entre indifférence, frustration et indignation, sont autant de futurs apostats en puissance...

    Il faudra du temps, beaucoup de temps, et encore davantage de foi, pour effacer les traces des scandales qui ont éclaté ces derniers temps et pour rendre à l'Eglise tout son dynamisme évangélisateur.

  • La dictature antireligieuse en Erythrée met les croyants en péril

    IMPRIMER

    index.jpgInterview sur la persécution religieuse dans le pays

    Selon un professeur africain vivant à Cincinnati, la situation désastreuse de l'Erythrée ne retient guère l'attention internationale parce qu'il s'agit d'un petit pays, pauvre, avec une population relativement faible. Mais l'Erythrée, selon Habtu Ghebre-Ab, est l'un des pires endroits sur la planète où être croyant - musulman ou chrétien. 

    Ghebre-Ab est né de parents érythréens et a été élevé en Ethiopie, où il a vécu jusqu'à 18 ans. Aujourd'hui aux Etats-Unis, il a fondé l'organisation à but non lucratif « In Chains for Christ » (Enchaîné pour le Christ). Il enseigne l'histoire à l'université de Cincinnati.

    A l'émission de télévision « Là où Dieu pleure », il révèle la dureté de la politique antireligieuse de l'Erythrée.

    Découvrir cette interview sur zenit en cliquant ici

  • La feuille de route de Benoît XVI

    IMPRIMER

    massimo-introvigne-over.jpg

     

    Celle qu'il a indirectement confiée à Massimo Introvigne, récemment nommé représentant de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, sur le thème de la liberté religieuse, à travers trois grands textes du magistère. (20/2/2011)

    A découvrir sur le site de "Benoit-et-moi"

  • le XXe siècle a connu plus de martyrs que les 19 siècles précédents réunis

    IMPRIMER

    1005386_centene.jpgMonseigneur Centène, évêque de Vannes, a organisé, hier, une marche silencieuse de solidarité avec les chrétiens persécutés à travers le monde. Voici le texte de son appel paru dans "Chrétiens au Morbihan" et reproduit sur http://www.christianophobie.fr/ Y aura-t-il des initiatives semblables dans nos diocèses?

    « En ce début d’année, nos cœurs se tournent tout particulièrement vers les chrétiens d’Orient sauvagement massacrés lors des attaques contre la cathédrale catholique syriaque de Bagdad en Irak et l’église copte des Saints d’Alexandrie en Egypte. Aujourd’hui, les chrétiens sont la minorité la plus opprimée et la plus harcelée du monde. En effet, le XXe siècle a connu plus de martyrs que les 19 siècles précédents réunis. Ici ce sont les idéologies du nazisme et du marxisme qui nient Dieu et ont très fortement combattu les croyants. Certaines dictatures matérialistes, en Asie principalement, pratiquent encore une discrimination très active des chrétiens. Là, des chrétiens sont transformés en citoyens de seconde zone, voire tout simplement supprimés au nom de Dieu. Dans de nombreux pays à majorité musulmane ou hindoue, la conversion et la manifestation publique de la foi chrétienne sont interdites et violemment réprimées tant par les pouvoirs publics que par les autorités religieuses.

    Nos pays occidentaux eux-mêmes, façonnés par des siècles de foi chrétienne, sont traversés par des vagues d’une « christianophobie » dénoncée par Benoît XVI lors de son discours à la curie romaine le 20 décembre dernier. Relayée plus ou moins explicitement et consciemment par les médias, cette volonté de cantonner la foi et la culture chrétienne dans la sphère privée de la conscience, quitte à renier les fondements de nos sociétés occidentales, tend à imposer une dictature de la raison positive qui exclue Dieu de la vie de la communauté et de l’organisation publique, privant ainsi l’homme de critères de discernement à la mesure de sa dignité.

    La prise de conscience récente des persécutions antichrétiennes a provoqué l’indignation de l’opinion publique. Mais cela ne suffit pas. Relayant l’appel anxieux de Benoît XVI à l’occasion du discours des vœux au Corps diplomatique le 10 janvier 2011, nous voulons adresser un appel aux pouvoirs publics et religieux pour que soit pris en compte le respect de la liberté religieuse partout dans le monde. Nous sommes convaincus que la possibilité de pratiquer sa foi librement et sans coercition est un droit humain fondamental car la personne est ainsi reconnue jusque dans sa dimension spirituelle. Cette reconnaissance et cette mise en pratique réelle de la liberté religieuse entendue non seulement comme liberté de culte mais aussi comme liberté de conscience qui suppose pour chacun la possibilité de se convertir, est la garantie d’un chemin vers la paix, protégeant chacun de l’écueil du fondamentalisme tant religieux que laïque. Elle est la garantie d’une juste articulation entre les pouvoirs civils et religieux."

    Cette manifestation a réuni plus de deux mille personnes :

    Près de 2.000 personnes ont défilé en silence à Vannes (56), hier, pour soutenir les chrétiens persécutés dans le monde. Une pétition est lancée par le diocèse.

    L'attentat contre la cathédrale syro-catholique de Bagdad, en Irak, le 31octobre dernier, celui perpétré contre l'église des Saints d'Alexandrie, en Égypte, le 31décembre, et le meurtre d'un prêtre polonais, vendredi, en Tunisie... Ces trois événements révèlent l'ampleur des persécutions exercées dans certains pays contre les chrétiens. Pour manifester le soutien des catholiques morbihannais et, plus largement, pour sensibiliser l'opinion sur cette situation, une marche silencieuse a rassemblé hier après-midi, dans les rues de Vannes, près de 2.000 personnes venues de toute la Bretagne. L'initiative de l'évêque de Vannes, peu banale, a mobilisé large: religieux et religieuses, scouts, familles, jeunes et retraités et même des élus vannetais venus à titre personnel, étaient au rendez-vous fixé par MgrRaymond Centène sur l'esplanade du port, vers 17h. (Le télégramme.com)
  • La Chambre a voté hier la suppression de toute subvention fédérale à Planned Parenthood

    IMPRIMER

    Par 240 voix contre 185, la Chambre des Représentants des Etats-Unis a voté hier après-midi l’amendement du député Républicain Mike Pence supprimant toute subvention fédérale à Planned Parenthood, l’avorteur n° 1 aux États-Unis. C’est une victoire significative pour le mouvement pro-vie américain. Plus de détails ici

  • La diffusion du préservatif aggrave le fléau du sida

    IMPRIMER

    L'Amour face au sida

    HANLEY, Matthew; IRALA, Jokin De (Auteurs)

    Monique BOUCHOUK (Traductrice)

    Ce livre est un pavé dans la mare de la bien-pensance. Dans L'Amour face au Sida (sortie le 17 mars aux Editions de L'Oeuvre), Matthew Hanley et Jokin de Irala, spécialisés dans la santé publique, armés d'une bibliographie scientifique imposante, lancent un appel à mettre de côté les préjugés afin d'affronter au mieux le grave problème du Sida. Mgr Marc Aillet a bien résumé la situation dans la postface dont voici un extrait :

    A "Deux conceptions différentes s'affrontent dans la lutte contre le Sida : l'une de réduction des risques, qui consiste à dire : Faites ce que vous voulez, mais prenez des précautions techniques pour réduire les risques de contamination ; et l'autre, celle d'abstention des risques, qui dit : Changez vos comportements afin d'éviter une éventuelle contamination.

    En substance, ce livre montre que la réduction des risques (c'est-à-dire principalement la diffusion du préservatif), qui est la politique de lutte contre le Sida adoptée aujourd'hui par l'immense majorité des instances officielles, est une fausse solution qui, loin de faire régresser le fléau, le propage et l'aggrave. [...] C'est en partie une conséquence de la loi des probabilités : si l'on dit aux personnes qu'elles peuvent faire ce que bon leur semble, moyennant une simple précaution technique, les comportements dits à risque se multiplieront ou ne diminueront pas".

    Le Salon Beige, 20/2/2011, 10H49.

  • Toujours d'actualité : la misère en Inde

    IMPRIMER

    bokapahari-india-09-large.jpgLa vie dans une mine, à Bokapahari, photographiée par Kevin FRAYER : à découvrir ici

    Ce reportage du photographe Kevin Frayer  publié par Panorama.it nous fait entrer dans le quotidien des habitants du village de Bokapahari, dans l'état de Jharkhand, dans l'est de l'Inde. L'économie de la population qui vit dans cette région rurale de l'Inde dépend de ces mines de charbon, à ciel ouvert, qui se trouvent tout près du villlage et où adultes et enfants travaillent dans l'illégalité, gagnant environ deux dollars par jour.

    Le contraste frappant entre l'Inde ancienne et l'Ibde nouvelle est plus actuel que jamais: pendant que le pays s'embourgeoise et gagne en confort, ces paysans risquent chaque jour leur vie en arrachant illégalement du charbon pour quelques dollars, au péril de leur intégrité physique et de leur santé.

  • Sur RCF : Ethique et moi : le divorce des parents

    IMPRIMER

    RCF logo bleuvertEthique et moi : Le divorce des parents ne laisse pas les enfants intacts. Quelle charge repose alors sur leurs pauvres épaules ? Un entretien avec l’Abbé Olivier Bonnewijn, prêtre du Diocèse de Malines-Bruxelles et professeur à l’Institut d’Etudes Théologiques de Bruxelles (I.E.T.) à propos de son dernier livre « Parents au lendemain du divorce » – Une production de l’Institut européen de bioéthique.

    L’interview d’Olivier Bonnewijn accordée à RCF dans le cadre de l’émission « Ethique et moi » sera diffusée :
    Sur RCF Bruxelles 107.6 à quatre reprises, la semaine du 21 février: le lundi à 9h30, le vendredi à 9h30 et 17h04 et le samedi à 9h30. Cette émission est disponible  à ces mêmes heures par internet : www.rcfbruxelles.be
    Elle sera rediffusée également sur RCF Liège et RCF Namur à une date ultérieure mais assez proche.
    Sur RCF Namur : « Question d’éthique » : Mardi 13h30 -  Jeudi 9h -  Dimanche 16h.
    Sur RCF Liège : « Morale sans histoires » : Semaines impaires : Mardi 11h – Mercredi 2h30 (nuit) – Vendredi 1h  – Lundi 3h (nuit).

    P.S. Il est possible de réécouter les émissions de la semaine qui précède, en podcast,  sur le site de RCF: http://www.rcfbruxelles.be/-Emissions-podcastees-.html ou cette émission à partir de la semaine prochaine. L’émission sur CD audio peut être commandée à RCF au prix de 10 euros.
    Institut Européen de Bioéthique, Bruxelles : www.ieb-eib.org

    Info Catho.be

  • Quand Mgr Léonard doit faire face au harcèlement journalistique...

    IMPRIMER

    La Libre, le Standaard et d'autres manquent d'imagination. La crise politique s'éternisant et les affaires eclésiastiques ne faisant plus la une, ils tentent de rallumer les ardeurs hostiles à Mgr Léonard en l'interviewant sur des thèmes rebattus. L'archevêque victime de ce harcèlement récurrent est bien obligé de faire contre cette mauvaise fortune bon coeur en leur administrant la bonne parole. Mais nos journalistes le trouvent "irritable"!

    Jeanne Smits s'en fait l'écho sur "Chrétienté Info" :

    "Dans une longue interview publiée dans l’édition de fin de semaine du quotidien flamand De Standaard, Mgr André-Joseph Léonard, primat de Belgique, revient sur les derniers mois de polémique où il a été vivement pris à partie pour ses déclarations sur la sexualité (Riposte-catholique l’avait soutenu, ici).

    Les journalistes racontent s’être trouvés face un « un évêque étonnamment irritable » – il faut dire qu’ils arrivaient avec les résultats d’une enquête annonçant que 70 % des curés flamands ne s’estiment pas sur la même ligne que leur évêque : 73,3 % sont pour l’abolition du célibat sacerdotal, 68,7 % ne veulent plus « exclure » les femmes de la prêtrise.

    Il faut préciser que tous les curés flamands avaient été sollicités pour l’enquête mais que seul un tiers d’entre eux, soit 248 prêtres, ont répondu au questionnaire qui leur avait été soumis par De Standaard entre fin décembre et fin janvier.

    Mais même si l’on peut se douter que l’aile progressiste du clergé flamand s’est jetée sur l’enquête, à l’inverse des plus traditionnels, le contexte de l’interview était donc pour le moins particulier et explique sans doute une certaine prudence d’expression.

    Il a d’emblée refusé de réagir aux résultats de l’enquête.

    « Je trouve que ces enquêtes ne sont pas bien avisées et je ne veux pas en connaître les détails. J’ai trop de respect pour la presse pour y réagir. D’autres questions ? »

    Plus loin dans l’interview, les journalistes l’ont interrogé sur le fait de savoir si les hôpitaux qui pratiquent l’avortement et l’euthanasie ont encore le droit de s’appeler catholiques.

    « Ils mériteraient davantage cette étiquette s’ils affichaient une position plus claire. Je pense bien que les hôpitaux catholiques ont plus de respect pour la vie à naître. Peut-être y autorise-t-on en certains cas des avortements – je n’en ai pas la preuve – mais ils feraient mieux de ne pas le faire. Car il y a toujours d’autres solutions. En Belgique, des centaines de familles catholiques sont prêtes à adopter de tels enfants. Voilà les plus beaux témoignages d’un engagement chrétien. »

    « Si vous obtenez des preuves dures de ce que des hôpitaux catholiques pratiquent quand même l’avortement et l’euthanasie, vous les interpellez à ce sujet ? », poursuit le journal.

    « Oui. Je demanderais aux responsables pourquoi ils agissent ainsi et s’ils ne pourraient pas s’y prendre autrement. Je suis toujours ouvert à un dialogue. J’ai déjà dit à nos universités catholiques que j’espère  qu’en ces domaines, ils jouent un rôle prophétique. Ils pourraient dire : “Nous pouvons faire ceci, mais nous ne le faisons pas.” Bien évidemment, n’importe quelle université est capable de faire des fécondations in vitro. Ça n’a rien d’un exploit extraordinaire. Mais pourquoi ne fait-on pas en premier lieu des recherches pour empêcher l’infertilité ? Je trouve que ça, c’est un beau défi. »

    Et quant au « retard scientifique » qui s’installerait alors ?

    « Qu’est-ce que le retard ? Lorsqu’une institution joue un rôle prophétique, je vois cela plutôt comme un progrès. »

    Alors, une université catholique n’a pas le droit de faire de l’in vitro ?, demande le quotidien.

    (Soupir.) « Cela résout un problème individuel, mais cela crée aussi un problème énorme. Non seulement en raison du caractère impersonnel de la procréation, mais parce qu’en même temps des millions d’embryons sont condamnés à une existence absurde. Et n’oublions pas que chacun de nous a été, un jour, un tel embryon. »

    « Et cela est plus important que le bonheur des gens ? »

    Evidemment je souhaite du bonheur à ces personnes. J’ai rencontré des couples qui ont eu recours à l’in-vitro et j’étais très heureux pour eux. Et j’ai aussi béni leur enfant. Mais j’estime que les gens doivent mettre en balance leur bonheur individuel avec le bien commun. Et alors je repense de nouveau à ces millions d’embryons qui n’ont pas de sens. C’est pourquoi je leur poserais respectueusement la question : avez-vous bien pesé les conséquences de votre choix sur le long terme ? J’estime que nous devons nous poser cette question. Elle fait partie de notre sens de la responsabilité. »

    Vous-considérez-vous comme un provocateur ?, demandent plus loin les journalistes.

    « Je ne tairai jamais une chose parce qu’elle est politiquement incorrecte. Si j’estime qu’une chose est vraie, je la dirai. Même si c’est aux antipodes de l’opinion commune. Est-ce de la provocation ? Pour moi, c’est une forme d’honnêteté. »

    Vu la manière dont les médias l’ont traité, on peut comprendre que Mgr Léonard ne choisisse par la voie de l’interview pour faire des déclarations fracassantes. Il faut, hélas, y voir un signe de notre décadence et de la large apostasie de l’Europe."

  • La charia restera-t-elle inscrite dans la Constitution égyptienne ?

    IMPRIMER
    EGYPTE - Les différentes positions à propos de l’article 2 de la Constitution égyptienne

    Le Caire (Agence Fides) – Dans le cadre du débat pour la réforme de la Constitution égyptienne, se rencontrent différentes positions portant sur la conservation ou non de l’article 2 qui établit que la Charia (la loi islamique) est la source principale de la législation. En substance, les positions sont actuellement au nombre de trois.

    La première est celle de ceux qui désirent éliminer ou modifier l’article en question. En sont notamment partisans : Naghib Sawires, fameux entrepreneur copte orthodoxe, propriétaire en Egypte de la compagnie téléphonique « Mobinil » et d’ORASCO ; Muhammad El Baradai, prix Nobel de la paix et ancien Directeur général de l’Agence internationale pour l’Energie atomique (AIEA), référence d’un certain nombre de manifestants de la place Tahrir qui ont poussé Mubarak à démissionner ; Husain Abd del Razi, intellectuel musulman, membre du Conseil de Direction du Parti de l’Union qui est favorable à un Etat laïc.

    La deuxième position est celle de ceux qui affirment que ce n’est pas le moment de parler de l’article 2 parce que cela pourrait porter à de fortes divisions au sein de la société égyptienne. Dans un second temps, on pourra prendre la question en considération. Parmi les personnalités qui appuient cette thèse, se trouvent : Tariq el Bishri, ancien magistrat du Conseil d’Etat, désigné par le Comité Suprême des Forces armées, Président de la Commission pour la nouvelle rédaction ou la modification de la Constitution égyptienne. Bishri est considéré comme l’un des principaux intellectuels égyptiens. Il a été consultant d’un certain nombre de groupes de jeunes activistes dont Kifayah (« Nous en avons assez ») qui peut être considéré comme le point de départ des groupes qui ont commencé et mené à bien la récente révolution. Le Grand Imam d’Al-Azhar, Ahmed El-Tayeb, a affirmé que l’article 2 de la Constitution égyptienne ne doit pas être modifié en ce que cela pourrait causer des tensions confessionnelles. El-Tayeb a par ailleurs déclaré que l’article en question est l’un des pilastres de l’Egypte, sa modification pouvant intervenir par la suite, en parcourant la voie permettant d’atteindre la liberté et la démocratie.

    Enfin, la troisième position est celle de ceux qui ne désirent pas la modification de l’article 2. Parmi eux, on trouve : Mohammad Salim al-Awa, ancien Secrétaire général de l’Union internationale des chercheurs musulmans ayant son siège à Londres, Président de l’Association égyptienne pour la Culture et le Dialogue et représentant des Frères musulmans ; Sheikh Mohammed Hassan, un prédicateur populaire et, en règle générale, les Frères musulmans. (L.M.) (Agence Fides 19/02/2011)

  • Le gardien Laporte sonne l’alarme

    IMPRIMER

    158_152572_49657.jpgL’un des gardiens du temple de la modernité avancée, Christian Laporte, a repéré une  offensive du dissident Léonard en Région flamande, et il a publié son rapport  dans la « Libre Belgique » ce samedi 19 février 2011.

    Le rapporteur est formel : comme ce vilain sophiste de Socrate, l’archevêque corrompt la jeunesse et  voici, en résumé, les preuves qu’a relevées M. Laporte :

    Interrogé  par les élèves d’un institut catholique de Puurs sur ses préférences parmi les moyens anticonceptionnels, Mgr Léonard, dans sa réponse en forme de tiercé, a osé préférer l’abstinence et la fidélité au préservatif et classer le couple hétérosexuel avant le couple homosexuel. Il a aussi attribué l’origine des abus sexuels commis par les ecclésiastiques à l’esprit libertaire de mai 1968 plutôt que'à la loi du célibat sacerdotal ,et il a même prétendu que le Vatican  allait sanctionner l’évêque pédophile Vangheluwe, ce qui est évidemment une pure spéculation.

    Vraiment, observe le gendarme Laporte, le contrevenant cherche à rallumer les polémiques.

    À moins que ce ne soit le gendarme Laporte qui souffle lui-même sur les braises...

    C’est ici :  Mgr Léonard hiérarchise les couples