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Actualité - Page 883

  • Le lobby LGBT : un véritable rouleau compresseur idéologique

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    De Patrick Garro sur le site de l'Homme Nouveau :

    Le lobby LGBT, rouleau compresseur idéologique

    Le lobby LGBT, rouleau compresseur idéologique

    Le lobby LGBT, qui n'est qu'un lobby, a un droit établi à imposer à tous son idéologie, ainsi que le démontre encore les bienveillances appuyées de la mairie de Paris dans le Marais parisien et l’ornementation de l’Assemblée nationale par un drapeau LGBT. Il n'y a pas de liberté, en revanche, pour ceux qui ne la partagent pas. Si vous habitez dans ce quartier, vous êtes dans l'obligation de la subir, de la faire subir à vos enfants ; il vous est interdit même de dire que vous ne la partagez pas. 

    Si vous êtes étranger à cette idéologie, tout citoyen français que vous puissiez être, vous n'avez aucun droit à considérer que l'étalage d'une banderole LGBT sur la façade de l'Assemblée nationale est une honte. En réalité, si vous exprimez une telle opinion, vous êtes moins qu’un citoyen français acquis à cette idéologie. Il est par ailleurs inconcevable que quelque idéologie que ce soit puisse prétendre à de tels « privilèges ». Aucun lobby, aucun parti, aucune entreprise, aucun courant d’opinion ne peut prétendre ainsi à un tel droit de colonisation de l’espace public. C’est la marque de l’essence profondément discriminatoire et totalitaire de l’idéologie LGBT. 

    Il faut ici d’ailleurs tordre le cou à une idée que les serviteurs zélés de cette idéologie cherchent à tout prix à répandre, jusqu’à l’imposer par la violence des discours ou des lois comme une évidence : la « communauté homosexuelle » n’existe pas. Pas plus d’ailleurs que la « communauté hétérosexuelle ». Tout cela n’est que de la propagande.

    Une « communauté », c’est un groupe humain uni par un lien social. Un groupe ordonné, qui tend à une fin commune. On n’est pas membre d’une communauté parce qu’on a une « orientation sexuelle » déterminée ; cette orientation, par hypothèse, est individuelle. On ne tend pas à une fin commune à un ensemble social par son « orientation sexuelle », sauf par l’hétérosexualité, qui tend à la génération.

    Un lobby homosexuel, en revanche, peut constituer une « communauté », parce qu’il est un groupe homogène dont les membres, réunis par un intérêt commun, poursuivent la défense ou la promotion de cet intérêt commun, en l’occurrence le triomphe de son idéologie dans les convictions et les mœurs sociales. C’est ce à quoi nous assistons. 

    En revanche, une personne homosexuelle ne peut pas, a priori, être rangée dans une communauté quelconque par le fait qu’elle est telle. Son homosexualité n’est pas un marqueur identitaire ou sociologique. Elle ne constitue pas un déterminisme communautariste. Soutenir le contraire, c’est entrer dans le champ idéologique de ces thèses perverses qui, dans une histoire encore récente, se sont épanouies dans le crime.  

    La conclusion est que l’on peut avoir un profond respect pour les personnes homosexuelles, que leur orientation sexuelle ne détermine à aucune violence sur les autres, quelle qu’elle soit, et un absolu mépris pour le lobby homosexuel, qui cherche à étouffer la liberté d’expression de ceux qui n’adhèrent pas à ses thèses.

    Affirmer que ceux qui s’opposent au lobby homosexuel sont hostiles aux homosexuels est une escroquerie et un mensonge absolus. Ce discours a pour objet de contraindre à donner des gages au lobby pour ne pas être suspecté d’être homophobe. Cet « amalgame » cynique doit être dénoncé avec force, y compris par les personnes homosexuelles attachées à leur propre liberté à l’égard de ce lobby qui cherche à les enrôler de force dans les rangs de ses combats politiques. Ce discours est de la même veine que celui qui était tenu par les communistes de jadis qui, dans leurs propagandes, déclaraient que ceux qui leur résistaient étaient des « ennemis de la classe ouvrière ».

  • Les réalités de l'islam en parcourant la presse

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    D'Annie Laurent ("Petite feuille verte") via Magistro.fr : 

    A travers la presse, les réalités de l'islam

    La multiplication des attentats commis au cri de "Allah akbar " comme de ceux qui ont été déjoués, la lassitude suscitée par la ritournelle obligée du "pas d’amalgame", le choc provoqué dans l’opinion par le sacrifice du Colonel Beltrame semblent avoir levé une partie du couvercle, imposé par la "bien-pensance", qui empêchait d’aborder en vérité les questions que pose l’Islam à notre société.
     
    La tribune "Non au séparatisme islamique" de plus d’une centaine d’intellectuels, publiée dans Le Figaro du 20 mars dénonçant "un apartheid d’un nouveau genre proposé à la France" par "le totalitarisme islamiste", et celle signée par 300 personnalités dans Le Parisien du 22 avril pour demander, face au "nouvel antisémitisme", "que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques " en sont une illustration marquante. Mais au-delà de ces interventions spectaculaires, plusieurs questions de fond ont été traitées ces derniers mois dans les médias. Vous en trouverez ci-dessous les éléments qui, concernant les réalités de l’islam, nous ont paru les plus importants.
     
    L'islam n'est pas qu'une religion

    "L’islam est à la fois une religion et un système juridique… la charia est décisive. Ce système de lois régit la totalité du comportement humain, y compris le religieux… La charia peut évoluer, mais ce qui reste, c’est l’idée selon laquelle la raison humaine n’est pas capable de déterminer par elle-même la bonne conduite." (Rémi Brague, Le Figaro 8 février 2018).
     
    Propos qui font écho à ceux du très courageux écrivain algérien Boualem Sansal : "Cela fait des siècles que l’intelligence et la raison ont abdiqué devant l’islam" (Valeurs actuelles 15 janvier 2015).
    "Dans l’islam on n’a pas besoin de conscience puisque la loi vous dit ce que vous avez à faire… La charia gouverne tout. L’islam constitue une civilisation clefs en main qui, en principe, peut vous donner toutes les recettes qui vous permettront de faire la volonté de Dieu dans toutes les circonstances de la vie, jusqu’au moindre détail. " (Rémi Brague, L’Homme Nouveau, 3 mars 2018)

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  • France: et maintenant la PMA pour toutes ? actualité d’une encyclique prophétique

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    Naturellement, en Belgique c’est déjà fait depuis belle lurette.  Mais, dans un grand pays  voisin la réaction des catholiques est plus assumée et plus vigoureuse que dans une petite nation où l’Eglise vit à l’ombre confortable de l’assistanat des pouvoirs publics. Le site « Riposte catholique » » a publié hier cet éditorial de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, paru dans la revue diocésaine “Notre Eglise” de juillet-août 2018 :

    « Les Etats généraux de la bioéthique se sont achevés fin avril et l’heure est au bilan. Force est de constater que le large consensus présenté par le Président de la République comme condition à l’évolution de la législation en faveur de « la PMA pour toutes » n’a pas été atteint. Les oppositions argumentées à « la PMA sans père » l’ont emporté, non seulement dans les débats organisés en région, mais aussi dans les contributions postées sur le site internet dédié et encore dans les auditions organisées par le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE). Un sondage IFOP pour Alliance Vita, en juin 2018, montre même que 73% des français considèrent que les rôles du père et de la mère sont différents et complémentaires, 89% que l’absence de père est quelque chose qui marque toute la vie, et 61% qu’il faut privilégier le besoin de chaque enfant d’avoir un père en réservant la PMA aux couples homme – femme ayant un problème d’infertilité. On est loin du sondage publié par La Croix avant les Etats généraux de la bioéthique, faisant valoir que 64% des français sont favorables à la PMA pour toutes, mais en se situant du côté du « droit à l’enfant » plutôt que du « droit de l’enfant » à avoir un père et une mère.

    Le 25 juillet prochain, on célébrera les 50 ans de l’encyclique Humanae Vitae, sur la régulation naturelle des naissances, publiée par le Pape Paul VI, dont la canonisation a été annoncée pour octobre prochain. On sait hélas comment cette encyclique fut accueillie, avec quelles réserves et quelles oppositions, tant elle semblait à beaucoup tourner le dos à la modernité. Le Pape en fut meurtri. Certes, il ne pouvait s’étonner de ces réactions du monde, lui qui avait précisément écrit au terme de la partie doctrinale de son encyclique : « On peut prévoir que cet enseignement ne sera peut-être pas facilement accueilli par tout le monde: trop de voix – amplifiées par les moyens modernes de propagande – s’opposent à la voix de l’Eglise. Celle-ci, à vrai dire, ne s’étonne pas d’être, à la ressemblance de son divin Fondateur, un ” signe de contradiction ” » (HV 18). Mais il ne semble pas avoir anticipé les réactions hostiles que l’on enregistra au sein même de l’Eglise.

    Pourtant Humanae vitae est moins un plaidoyer contre la contraception, même si elle affirme son « caractère intrinsèquement déshonnête » (HV 14), qu’un éloge vibrant de la dignité et de la vérité de la sexualité humaine, affirmant que le bonheur plénier des époux réside dans le respect responsable de la nature intime de l’acte conjugal, expression même de la volonté du Créateur. En ce sens, la rigueur doctrinale de l’encyclique, qui ne manque pas de sollicitude pastorale pour les époux, appuyée sur les moyens de la grâce, sans dissimuler jamais la logique de la croix, fut prophétique.

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  • Le baiser et la gifle

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    De Jean-Pierre Denis sur le site de « La Vie » : 

    « L’État se veut laïque, mais la culture reste imprégnée de religion. La société sécularisée n’a rien d’indifférent. On s’en aperçoit par moments, par emballements, par accident. On se rappelle de Dieu, de ses ministres et de ses manifestations, par à-coups et par dégoûts, à gros traits fugaces, excessifs, emportés. On cherche très sincèrement les clés pour comprendre ce qui se joue, mais on fouille souvent dans la mauvaise poche. Un exemple ? Des millions de gens ont vu et partagé la vidéo d’un prêtre âgé giflant un bébé qui pleurait pendant son baptême.

    Que nul ne me soupçonne de cautionner quelque violence ou abus que ce soit. Mais le geste incontrôlé d’un homme de toute évidence hors de ses sens n’a littéralement aucun sens, on ne peut en tirer aucune leçon, aucune signification, aucune généralité. Cet acte a beau être odieux, il ne dit rien. Pourtant, l’évêque du lieu s’est pressé de réagir et son diocèse de communiquer, de suspendre le méchant vieillard à grands coups de tambour et de trompette. Sous peine d’être accusé de je ne sais quelle complaisance, il faut y aller de son jet de pierre. Quant aux 125 jeunes hommes ordonnés cette année, et pour la plupart ces jours-ci, qui s’en soucie ? Au royaume de l’image virale, la gifle l’emporte par K.-O. sur l’imposition des mains. Qu’on me permette d’affirmer ici que c’est une pure illusion d’optique. Car oui, en revanche, l’engagement de ces jeunes hommes porte une signification profonde.

    Oui, le baiser fait causer. Mais ce qui aura du sens se situe hors cadre, hors champ, et se mesurera demain.

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  • Sanctuaire de Banneux : souscription pour la réalisation d’un monument dédié à saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei

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    Les dons peuvent être versés sur le compte bancaire IBAN BE59 3631 7184 3826 BIC : BBRU BEBB avec la mention : « Monument saint Josémaria ». Tel. +32 (0)472 97 11 00  Email : iledemeuse@outlook.com

     JPSC

  • François : la pagaille ?

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    Tel qu’en lui-même, le pape François, très en verve le jour de la Pentecôte 2014, réitérait ce qu’il avait déjà dit en juillet 2013, trois mois après son élection, aux jeunes réunis à Rio de Janeiro pour les  28e Journées Mondiales de la Jeunesse : « L'Église doit surprendre et ne pas hésiter à mettre la pagaille, refusant d'être un élément décoratif dans la société ». Reste à savoir si cette agitation, qui est un peu la marque de son règne, est payante pour le bien de l’Eglise dont les clés lui ont été confiées.

    Sur son site « Settimo Cielo », le vaticaniste Sandro Magister, dont l’article est ici traduit de l’italien par notre confrère de « diakonos.be », montre que, cette année encore, le pape François confirme le style à la fois agité, brouillon et populaire de son gouvernement, derrière lequel se cache un cercle de familiers, sans doute moins impulsifs et qui se contentent d’envoyer leur maître « au charbon », muni de leurs idées:

    « À trois reprise déjà cette année, François a fait volte-face sur des questions cruciales, à chaque fois sans que l’on sache si c’est définitif ou sincère, étant donné ce qu’il a dit et fait avant et après ces apparentes marches arrières.

    *

    La première fois qu’il a fait volte-face, c’est concernant l’ordination des femmes à la prêtrise. À proprement parler, Jorge Mario Bergoglio ne s’est pas contredit parce que, depuis qu’il est pape, à chaque fois qu’il a été interpellé sur le sujet, il s’est toujours déclaré personnellement opposé, par exemple après son voyage en Suède ou il avait pourtant embrassé un femme évêque luthérienne (voir photo).

    Dans le même temps cependant, il a longtemps laissé courir des opinions favorables, même de la part de personnalités amies comme celle du cardinal de Vienne Christoph Schönborn.

    Le 29 mai dernier pourtant, une note du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi est parue dans « L’Osservatore Romano » signée par le jésuite espagnol Luis Ladaria pour reconfirmer que le non aux femmes prêtres était « définitif » et « infaillible ».

    Ladaria jouit de l’estime de François qui l’a créé cardinal il y a quelques jours. Il faut cependant préciser que les partisans des femmes prêtres n’ont pas baissé les bras puisqu’entretemps, François a chargé une commission d’étudier l’ordination des femmes non pas à la prêtrise mais au diaconat, qui est pourtant toujours un sacrement et qui est la première des trois marches qui mènent à l’ordination épiscopale.

    À en juger la document préparatoire du synode pour l’Amazonie prévu à l’agenda 2019, on prévoit que c’est dans cette région que l’on ordonnera les premières femmes diacres. Ensuite, qui sait.

    *

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  • Simone Veil au Panthéon : « et eritis sicut dei »

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    La Rome païenne « divinisait » des personnages mortels parce qu’elle avait une conception peu élevée de la divinité et de la vie au-delà de la mort : sa mythologie en témoigne. L’ère postchrétienne, qui nie la divinité et l’immortalité, ajoute un abus de langage en les glorifiant par une sépulture dans un édifice dédié par antiphrase à tous les dieux auxquels on a cessé de croire.

    Plus qu’à elle-même d’ailleurs, l’apothéose de Madame Veil s’adresse en réalité à la dépénalisation de l’avortement: un acte en soi transgressif de la loi divine et emblématique d’un culte prétendument libérateur rendu à l’homme par lui-même.

    A une supercherie éthique dont témoigne l’ampleur aujourd’hui atteinte par la banalisation de ce qu'on nomme pudiquement l' I.V.G., il est encore permis, jusqu’à présent, de préférer un autre geste: celui de la canonisation d’une Mère Térésa de Calcutta, le 4 septembre 2016 sur la place Saint-Pierre à Rome. Ici, nous entrons dans un autre monde, dont témoigne le discours prononcé par la future sainte à l’occasion de l’année de la famille, le 3 février 1994, devant le président et e vice-président des Etats-Unis. Le site « Forum Catholique » en reproduit la presque totalité du texte :  

    « Nous parlons de l'amour de l'enfant ; c'est là, dans le cœur de l'enfant, que doivent naître l'amour et la paix. Mais je sens que le plus grand destructeur de la paix dans le monde d'aujourd'hui c'est l'avortement, car c'est une guerre déclarée contre l'enfant, un meurtre pur et simple de l'enfant innocent, un assassinat de l'enfant par sa mère elle-même. Si nous acceptons que la mère ait le droit de tuer même son propre enfant, comment pourrons-nous dire aux autres de ne pas se tuer les uns les autres ? Comment persuader une femme de ne pas se faire avorter? 

    …J'élève la voix en Inde et partout ailleurs. " Il faut sauver cet enfant. " L'enfant est un don de Dieu pour une famille. Chaque enfant porte en lui, de manière unique et particulière, une ressemblance et une image de Dieu en vue de choses très grandes : pour aimer et pour être aimé. Dans cette année de la famille nous devons mettre de nouveau l'enfant au centre de notre affection et de notre attention. C'est seulement de cette façon que notre monde peut survivre, car les enfants sont notre seul espoir pour l'avenir. Lorsque les plus âgés sont appelés à Dieu, il n'y a que des jeunes qui peuvent prendre leurs places.

     

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  • URGENT :deux pétitions à signer et à faire circuler pour s'opposer à la dépénalisation totale de l'avortement en Belgique

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    Deux pétitions pour s'opposer à la dépénalisation totale de l'avortement en Belgique

    Alors que certains partis politiques poussent en direction d'un vote express pour une dépénalisation totale de l'avortement avant les vacances parlementaires du 21 juillet, alors que les partis ont auditionnés les "experts" qu'ils s'étaient choisis, voici que des citoyens prennent la plume et invitent leurs semblables à se joindre à eux par ces 2 pétitions : ils veulent ainsi faire entendre leurs voix à ceux qui, lors des élections prochaines,  demanderont leurs votes.

    La première Initiative est une lettre ouverte qui se trouve ICI.

    "Nous pensons que le débat actuel ne pose pas la bonne question. Le fait de sortir ou non l'IVG du Code pénal ne nous semble pas la réponse adéquate à la seule vraie question : comment faire diminuer le nombre de femmes et jeunes filles en situation de détresse, c’est-à-dire comment aider les femmes et les jeunes filles à ne pas se trouver enceintes sans l’avoir voulu, et d'autre part, comment améliorer l'accueil, l'écoute et l'accompagnement des femmes et jeunes filles en détresse en raison d'une grossesse non prévue."

    La deuxième, ICI , concerne plus particulièrement la menace que ferait peser la dépénalisation totale de l'IVG sur les soignants : comme  le soulignent les experts soutenant la pétition, " Si l'avortement venait à être considéré comme un acte médical - ainsi qualifié par une loi distincte ou parce qu'il serait réglé dans la loi relative aux droits des patients - et non plus comme une infraction dépénalisée dans certaines circonstances, la liberté des institutions de soins et la liberté de conscience des soignants seraient gravement mises en danger."

    Cette position est détaillée sur ce nouveau site qui recueille les signatures des soignants mais aussi de tous les citoyens voulant protéger la clause de conscience du personnel soignant qui est confronté aux demandes d'avortements.

    www.soignantSOSverzorger.be

  • Irlande : le sabotage de la visite du pape s'organise

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    De Constance Vilanova sur le site du journal La Croix  :

    Des Irlandais disent non à la visite du pape François

    Des opposants à la visite du pape François en Irlande fin août ont lancé une opération de boycott.

    Elle consiste à réserver des tickets pour la messe célébrée par le pape et à ne pas les utiliser.

    « Le gouvernement irlandais dépense 20 millions d’euros pour cette visite, partagez cet article ! », « Il reste des places disponibles, n’hésitez pas ! ». La page Facebook des opposants à la visite du pape en Irlande les 25 et 26 août a déjà attiré en trois jours mille participants et 4 500 « intéressés ». Elle est intitulée« Say nope to the Pope » (« Dites non au Pape »).

    Ces opposants encouragent les internautes à réserver le plus grand nombre de places pour la messe de clôture du souverain pontife, qui se tiendra au Phoenix Park de Dublin le 26 août, mais à s’abstenir de s’y rendre. Une façon de faire baisser la participation. Les billets émis par les organisateurs de l’événement, qui se tiendra dans le cadre du Rassemblement mondial des familles, sont gratuits, mais les participants sont sollicités pour faire un don.

    Le record de réservations fantômes est pour l’instant tenu par Jonathan Keane. Cet habitant de Cork a déclaré à l’Irish Times avoir réservé 800 tickets depuis l’ouverture de la billetterie le 25 juin en utilisant différents noms et adresses mail. Sa campagne prend plus d’ampleur qu’il ne l’aurait imaginé. Contacté aussi par l’AFP, pour justifier son action, il a expliqué qu’il agissait parce qu’il « était dégoûté par les scandales liés à l’Eglise ».

    À LIRE AUSSI : En Irlande, l’Église catholique perd du terrain

    Une réaction aux scandales liés à l’Église catholique irlandaise

    Ces vingt dernières années, les affaires impliquant l’Église irlandaise ont bouleversé l’île. Les internautes partagent ainsi massivement sur la page Facebook « Say nope to the Pope » de nombreux articles concernant le scandale des couvents de la Madeleine. En 2002, The Magdalene Sisters, le film de Peter Mullan, racontait le parcours de ces milliers de mères célibataires, envoyées et exploitées dans des couvents catholiques entre 1922 et 1996. Plus tard, en 2009, ce sont des cas d’abus sexuels, couverts pendant des décennies par la hiérarchie ecclésiale irlandaise, qui ont généré un véritable traumatisme dans le pays.

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  • Avortement : les catholiques doivent accepter d'entrer en dissidence

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    Avortement : accepter d'entrer en dissidence (du Salon beige)

    Tribune de Thibaud Collin dans L'Homme Nouveau à propos de l'avortement dans La Croix :

  • Etats-Unis : fin de l'ère "progressiste" ?

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    Ce qui n'a pas l'air de réjouir Lauric Henneton ne peut manquer de susciter de sérieux espoirs, notamment en ce qui concerne la protection de la vie à naître...

    De Paul Sugy sur le Figaro Vox :

    Démission du juge Kennedy de la Cour suprême : la fin d'une ère progressiste aux États-Unis ?

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Lauric Henneton décrypte l'importance de la nomination prochaine d'un nouveau juge à la Cour suprême. Si pour le Trump l'enjeu est d'abord électoral, les conservateurs espèrent se saisir de l'occasion pour renverser cinquante années de réformes progressistes.

    Lauric Henneton est maître de conférences à l'Université de Versailles Saint-Quentin. Il est l'auteur de La fin du rêve américain? (Odile Jacob, 2017).

    FIGAROVOX.- Le juge Anthony Kennedy a annoncé son départ à la retraite, ce qui laisse à Donald Trump le pouvoir de nommer à vie l'un des neuf juges qui détiennent le pouvoir juridique suprême dans le pays. Faut-il s'attendre à ce que la Cour bascule définitivement du côté des conservateurs ?

    Lauric HENNETON.- Oui, il est probable que Donald Trump désigne un juge plutôt conservateur, car c'est là qu'est son intérêt électoral. Autant, dans sa période new-yorkaise, Trump était bien plus progressiste dans ses positions et n'avait pas grand-chose en commun avec un évangélique de l'Arkansas par exemple… autant, depuis qu'il est élu, il a su habilement changer de convictions sur des sujets jugés fondamentaux par une large composante de son électorat: l'avortement, par exemple.

    Tout l'enjeu pour lui est de montrer qu'il est le Président qui tient ses promesses, et de fait, la nomination de juges conservateurs à la Cour suprême est un élément-clé pour lui permettre de tenir de nombreux engagements pris durant sa campagne: sur les lois fiscales, les droits de douane et le protectionnisme, le Mexique… Sur Twitter, Trump joue sur cette ligne-là en égrenant à longueur de temps la liste des promesses qu'il a tenues, et c'est en effet un argument très fort à l'approche des élections de mi-mandat, où Trump est loin d'être assuré de conserver une majorité républicaine au sénat. Alors, il cherche à tout prix à montrer qu'il est l'homme qui fait ce qu'il dit et qui dit ce qu'il fait: le transfert de l'ambassade à Jérusalem, par exemple, avait été promis de longue date, notamment par Obama, mais seul Trump a effectivement pris cette décision.

    Justement, sur quels thèmes quoi vont se jouer ces élections de mi-mandat?

    C'est difficile à anticiper car la vie politique américaine va très vite, au gré des événements, et certains sujets dont l'on croit un moment qu'ils vont être primordiaux disparaissent rapidement de la scène médiatique. En février par exemple, après la fusillade de Parkland et les manifestations immenses qui ont suivi, on était en droit de penser que la question du contrôle des armes à feu allait dominer la campagne des midterms… En réalité, cette question a quasiment disparu de l'actualité, bien qu'on ne soit pas à l'abri qu'elle ressurgisse à l'occasion d'une nouvelle fusillade dans une école, ou bien qu'un attentat ramène au contraire les enjeux de sécurité voire d'immigration au rang des priorités médiatiques.

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  • Nigéria : il faut éviter un nouveau génocide "à la rwandaise"

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    Du site belge de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    Nigeria: L’Occident ne doit pas attendre qu’un autre génocide se produise comme ce fut le cas au Rwanda

    29/06/2018 Louvain – Attaques violentes des bergers nomades peuls : l’appel des évêques nigérians de la Middle Belt à la Fondation Aide à l’Église en Détresse

    Mgr. Amove Avenya

    « Ne faites pas la même erreur que pour le génocide au Rwanda. Il a eu lieu au vu et au su de tous, mais personne ne l’a arrêté. Et nous savons comment ça s’est terminé ». C’est ce que déclare à l’Aide à l’Église en Détresse Mgr. Amove Avenya, évêque de Gboko, un diocèse qui se situe dans l’État à majorité chrétienne de Benue. Ce message est déjà le neuvième appel d’un évêque de la région centrale du Nigeria surnommée « Middle Belt », pour dénoncer les tensions préoccupantes qui existent avec les bergers islamistes peuls qui, ces derniers jours, ont à nouveau attaqué la région de Jos – capitale de l’État de Plateau – où plus de 100 personnes sont mortes.

    Il y a toujours eu des conflits, parce que cela fait des siècles que le bétail des bergers peuls vient paître dans la région nigériane de la Middle Belt, et que les paysans locaux – pour la plupart des chrétiens – se plaignent que leurs récoltes sont sans cesse endommagées par les troupeaux. Il s’agit d’un phénomène qui était autrefois un problème de nature économique ou ethnique, mais qui commence à se transformer en un conflit également religieux. Selon les données officielles, il y a eu 492 victimes dans l’État de Benue depuis le début de l’année. Mgr. Avenya ajoute : « Ce sont des criminels et des terroristes. Mais ils ne font pas la même chose dans les territoires à majorité musulmane. Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un acte de purification ethnique contre les chrétiens ».

    Mgr. Peter Iornzuul Adoboh, évêque de Katsina Ala (État de Benue), ainsi que Mgr. Matthew Ishaya Audu, évêque de Lafia (capitale de l’État de Nassarawa), pensent tous deux qu’il existe un objectif clair d’islamisation de la « Middle Belt ». Et les bergers peuls font partie de ce plan. « Ils veulent nuire aux chrétiens », explique Mgr. Audu, « et le gouvernement ne fait rien pour les arrêter, parce que le Président Buhari fait également partie du groupe ethnique des peuls ». Ces soupçons de protection par le gouvernement sont apparus non seulement parce que la police fédérale ne faisait rien pour s’attaquer au problème, mais aussi en raison du fait que les éleveurs peuls disposaient d’armes de plus en plus sophistiquées. Il fut un temps où ces bergers n’étaient armés que de bâtons », explique Mgr. Avenya, mais maintenant ils ont des fusils AK 47. Ces armes sont trop coûteuses pour qu’ils puissent se les payer. Qui les fournit ? De plus, dans cette région il y a des points de contrôle tous les deux kilomètres. Comment est-il possible que ces hommes armés, avec leurs troupeaux, deviennent invisibles ? ».

    Le 22 mai, tous les diocèses du Nigéria se sont joints à une marche de protestation pour demander au gouvernement de protéger les chrétiens. « Nos fidèles sont assassinés ou sont contraints de se déplacer continuellement à cause de la violence », ont affirmé les évêques de Lafia et Katsina Ala, et en Occident, on continue encore de considérer le problème des bergers peuls comme une affaire interne. Ne faites pas la même chose qu’avec le Rwanda, n’attendez pas que le génocide ait eu lieu pour intervenir ! »

    Par Marta Petrosillo