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Art - Page 41

  • L'autorité ecclésiastique a fait retirer une video choquante projetée dans une église bruxelloise

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    Du site de BX1 (Médias de Bruxelles) :

    L’Eglise fait retirer une vidéo jugée “immorale” d’une exposition Bruegel dans l’Eglise de la Chapelle

    Si Pieter Bruegel l’Ancien repose sous l’église bruxelloise de Notre-Dame de la Chapelle, près du Sablon, l’exposition qui lui y était dédiée n’était pas du goût de l’évêque de Bruxelles. Jean Kockerols a demandé aux artistes de retirer l’une des vidéos projetées, jugée “scandaleuse et immorale” par des paroissiens.

    C’est l’asbl anderlechtoise Beeldenstorm qui est à l’origine de l’exposition, qui consiste en une réinterprétation moderne de l’oeuvre du maître brabançon, dont on célèbre cette année le 450e anniversaire de la mort. Quatre vidéos sont notamment projetées à l’intérieur-même de l’église, tandis qu’un gibet a été installé sur le parvis. C’est l’une des vidéos qui a provoqué le courroux des fidèles, jugée “scandaleuse et immorale”, voire pornographique, et qui n’aurait pas été mentionnée à la fabrique d’église lors de la conception de l’exposition. “Ces images n’ont aucune place dans une exposition située au coeur d’une église, ni dans une église“, explique ainsi un porte-parole de la conférence épiscopale de Belgique, interrogé par l’agence Belga.

    La vidéo montre notamment l’histoire d’un musulman, qui décide de désobéir à toutes les règles, et commet donc une série de pêchés capitaux“, explique le directeur artistique Nik Honinckx à nos confrères de Bruzz, “Nous avons reçu une lettre indiquant que l’oeuvre était offensante. Je ne comprend pas bien. Alors que la Bible parle de Marie-Madeleine, selon moi il est possible de suggérer que d’autres personnes puissent transgresser les règles. Et cela sans tomber dans la pornographie, ce qui n’était pas le cas ici“.

    Seule la vidéo jugée fautive a été retirée de l’église. Le reste de l’exposition, inaugurée ce week-end par le ministre bruxellois Sven Gatz (Open VLD), reste donc bien présente au sein de l’église.

  • Bruxelles (Abbaye de la Cambre), 20 décembre : Concert de Noël avec les Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre

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    20 DÉCEMBRE | CONCERT DE NOËL À L’ABBAYE DE LA CAMBRE

    ©Photo tous droits réservés

    (Source) Venez vivre la magie de Noël le vendredi 20 décembre 2019 dans le cadre prestigieux et enchanteur de l‘Abbaye de la Cambre ! Une formule inédite cette année : le répertoire des Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre s’enrichira d’une magnifique touche gospel, fruit d’une nouvelle collaboration avec Ange Nawasadio et quatre solistes de sa formation (Les Anges Cie). Le tout sera rehaussé par l’accompagnement des solistes de l’Ensemble Orchestral de Bruxelles.

    Véritable institution musicale, les Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre sont applaudis, félicités et produits en Belgique et à l’étranger, tant par les mélomanes que par les amoureux du beau. Ange Nawasadio est auteur-compositeur et artiste de scène formé aux écoles de Maurice Béjart (MUDRA à Bruxelles) et au Ballet de Harlem (New York). C’est d’ailleurs à New-York qu’il se forme au gospel. De retour à Bruxelles, il fonde L. A. Cie (Les Anges) qui développe depuis plus de 15 ans un projet artistique basé sur l’héritage musical afro-américain.

    Accéder au site de l’Abbaye

    Accéder au site des Petits Chanteurs 

  • Bruxelles (Sainte-Famille), 20 décembre : Concert de Noël "Paix sur la Terre" avec la Communauté Syriaque Catholique de Belgique

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    (Source) La communauté syriaque catholique de Belgique vous invite à un concert de chants de Noël en araméen avec la chanteuse libanaise Ghada Shbeir le vendredi 20 décembre à 20h00 dans l’église de la Sainte-Famille. 

    Ghada Shbeir est docteure en musicologie et en musique orientale et elle est professeure à la Faculté de musique à l’Université Saint-Esprit de Kaslik au Liban (USEK). Sa thèse est portée sur les techniques de chant oriental et les rapports entre la tradition musicale syro-araméenne et l’intonation islamique du Coran. Elle est aussi chargée du département de musique sacrée syriaque au Conservatoire national libanais de Beyrouth. En 2007, elle a reçu le prix  « BBC-Radio World Award » pour son CD de chants andalous « Al-muwashahât ». Combinant ses connaissances académiques et sa voix exceptionnelle, elle atteint un très haut degré de perfection musicale.

    PAF : 5€

    Contact : parsyrchath.be@gmail.com 

    Ce concert sera au profit des communautés chrétiennes du Moyen-Orient.

  • Bolland (Herve), 22 décembre : concert de Noël avec Tatiana Mamonov et le Quattro Lamiere

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    INVITATION AU CONCERT DE NOËL À BOLLAND

    ÉGLISE SAINT-APOLLINAIRE DIMANCHE 22 DÉCEMBRE, 15 h

    Avec la participation de…

    TATIANA MAMONOV, alto de l’Opéra Royal de Wallonie

    QUATTRO LAMIERE, quatuor de cuivres (région germanophone)

    BOLLANDINI CANTORES ET CHORALE SAINT-APOLLINAIRE

    A. F. 10 € (8 en prévente)

    087/67 55 73 ou 0497/28 57 30 ou gilbert_lesoinne@yahoo.fr

    Paiement par compte : BE59 7320 0564 2926

    Réception après le concert. Vin chaud à la sortie

    Qu’on se le chante !

  • "Une vie cachée" : un Terrence Malick mystique et magnifique

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    En Belgique, il faudra, semble-t-il, attendre le mois de février 2020 pour que ce film apparaisse sur les écrans.

    De Christophe Caron sur le site de La Voix du Nord :

    «Une vie cachée»****: Terrence Malick mystique et magnifique

    Un dilemme moral en forme de chemin de croix. Un cheminement spirituel aussi long (2 h 53) que beau et profond. Qu’on ne s’y trompe pas, le nouveau film du cinéaste américain va diviser, une fois de plus. On vous explique ici pourquoi il s’agit d’un film important. Et pourquoi il nous a envoûtés.

    L’Autrichien Franz Jägerstätter (le comédien August Diehl) se résigne à l’épreuve morale même s’il pense à ses proches. Regard vers la lumière. De l’influence de l’art spirituel et pictural sur l’œuvre de Terrence Malick...
    L’Autrichien Franz Jägerstätter (le comédien August Diehl) se résigne à l’épreuve morale même s’il pense à ses proches. Regard vers la lumière. De l’influence de l’art spirituel et pictural sur l’œuvre de Terrence Malick...

    M comme Malick

    Terrence Malick, 76 ans aujourd’hui, est l’un des plus grands cinéastes américains vivants. L’un des plus discutés aussi, sans doute l’apanage des géants. Si la première partie de sa filmographie semble faire l’unanimité (Les Moissons du ciel, La Ligne rouge, Le Nouveau Monde), la suite est sujette à davantage de controverses. The Tree of Life par exemple, qui a néanmoins décroché la Palme d’or à Cannes en 2011. Un chef-d’œuvre selon nous.

    M comme mutique

    Il existe très peu d’images de Terrence Malick. Pas d’interview non plus. Par contrat, il n’est pas tenu d’assurer la promo de ses films. Quand il a décroché la récompense suprême sur la Croisette en 2011, il était présent… mais personne ne l’a vu ! Le grand mystère reste cette absence de vingt ans entre Les Moissons du ciel (1978) et La Ligne rouge (1998). À l’instar d’un Stanley Kubrick, Malick cultive le culte du secret.

    M comme mystique

    C’est notamment ce qui agace ses détracteurs : une sorte de panthéisme qui s’est accentué de film en film. Dieu, la foi, la croyance, la nature divinisée… Autant de thèmes qu’on retrouve dans tous ses films, accompagnés ces dernières années d’une sorte d’expérimentation formelle dénuée de toute ligne narrative qui a déconcerté plus d’un spectateur : À la merveille (en partie tourné au mont Saint-Michel), Knights of CupsSong to Song. Bref, le cinéaste, diplômé de philosophie et passionné de peinture, donnait l’impression d’avoir quitté la sphère terrestre.

    M comme magnifique

    Une vie cachée célèbre le retour de Terrence Malick à une narration linéaire : le dilemme moral d’un paysan autrichien objecteur de conscience refusant de s’engager dans l’armée nazie, en 1938. Il est arrêté, emprisonné et condamné à mort pendant que sa femme continue de travailler la terre et à couver ses enfants, au sein d’un village incrédule, voire agressif. Comment comprendre un tel comportement jusqu’au-boutiste d’ailleurs inspiré d’une histoire vraie (l’Autrichien sera béatifié et déclaré martyr par l’Église catholique en 2007) ?

    Pour le coup, Malick ne s’avance pas masqué. Il propose un chemin de croix sacrificiel, vertigineux et hypnotique que les images, d’une beauté subjuguante, élèvent au rang de symphonie spirituelle. Plutôt que de prosélytisme, il est ici question de résistance, de courage et de foi, dans un poème tragique qui devrait bouleverser les plus farouches des athées.

    «Une vie cachée»****

    Fiche

    Réalisateur. Terrence Malick.

    Interprètes. August Diehl, Valerie Pachner, Maria Simon, Bruno Ganz.

    Durée. 2 h 53.

    Genre. Drame.

    Résumé. Franz Jägerstätter, paysan autrichien, refuse de se battre aux côtés des nazis. Reconnu coupable de trahison par le régime hitlérien, il est passible de la peine capitale. Mais porté par sa foi inébranlable et son amour pour sa famille, Franz veut rester un homme libre et entreprend une correspondance avec sa femme Franziska, qui est restée au village.

  • Seriez-vous prêts à mourir pour sauver la planète ?

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    « Ecothanasia » : fiction contemporaine, réalité future ?

    11/12/2019

    Seriez-vous prêts à mourir pour sauver la planète ? C'est à cette question provocatrice mais non moins percutante que nous confronte la pièce de théatre « A la vie, à la mort », jouée en ce moment au Théâtre Le Public à Bruxelles.

    L'intrigue se déploie dans un futur proche, et tourne autour du programme Ecothanasia mis en place par le gouvernement belgeEcothanasia propose à des personnes – plus ou moins âgées et en bonne santé - de mourir volontairement, afin que les économies réalisées par leur vie raccourcie (soins médicaux, pension, …) soient réinvesties dans des projets écologiques portés par de jeunes entrepreneurs.

    Dans la pièce, la participation à Ecothanasia est également présentée comme permettant de se racheter une bonne conscience, pour une génération culpabilisée par l'héritage écologique désastreux qu'elle laisse à ses (éventuels) enfants.

    Cette fiction dystopique est montée sur les planches au moment précis où, en Belgique, jaillissent de nouvelles propositions politiques – bien réelles, celles-là – visant notamment à permettre l'euthanasie pour les personnes dont la vie serait « achevée », ou qui seraient « fatiguées de vivre ».

    Par ailleurs, à mi-chemin entre la réalité et la fiction, la presse belge s'est faite l'écho d'une récente note « humoristique » du nouveau président du parti MR, Georges-Louis Bouchez. A l'occasion d'une discussion interne au parti sur l'euthanasie, le Ministre des Pensions et médecin Daniel Bacquelaine indique « ne plus pratiquer l'euthanasie », ce à quoi son nouveau président répond : « Dommage ! Ce serait une solution pour les pensions ».

    Ecothanasia, provocation artistique ou intuition politique ?

    « A la vie, à la mort », jusqu'au 31 décembre 2019 au Théâtre Le Public à Bruxelles 

    Sur les récentes propositions d'élargissement de la loi sur l'euthanasie :

  • Quand "les deux papes" débarquent sur nos écrans

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    D'Odile Tremblay sur le site du Devoir :

    «The Two Popes»: deux papes pour un Netflix

    Dans des performances de haut calibre, Anthony Hopkins (à gauche) incarne Benoît XVI et Jonathan Pryce (à droite) se glisse dans la peau de François.

    Photo: TIFF Dans des performances de haut calibre, Anthony Hopkins (à gauche) incarne Benoît XVI et Jonathan Pryce (à droite) se glisse dans la peau de François.

    Netflix toujours. Omniprésent. Non seulement à travers ses films projetés au TIFF, mais dans ceux qu’il achète au marché, en les retirant ainsi pour la plupart du circuit des salles.

    Tellement puissant Netflix, qu’il prend même ses aises au Vatican. Ainsi, était présenté ici The Two Popes du Brésilien Fernando Meirelles (City of God), produit par la grosse plateforme en question. Tout indique que le film connaîtra également une sortie dans les cinémas, tant Netflix voudra le positionner en vue des Oscar.

    Approuvé de toute évidence par le Vatican (qui a fourni quelques documents d’archives), The Two Popes aborde la saga improbable mais vraie du pontificat abrégé de Benoît XVI et de la prise de pouvoir de François. (...)

    Plutôt que de creuser les divers scandales qui grenouillaient dans les coulisses vaticanes, Meirelles et ses scénaristes ont plutôt imaginé des rencontres entre les deux porteurs de blanche calotte, avant la démission de Benoît XVI et après. Il a humanisé ainsi les deux papes, surtout le premier, au plus faible capital de sympathie que l’actuel locataire du siège de Saint-Pierre.

    Le film est porté par la double prestation exceptionnelle d’Anthony Hopkins (Benoît) et de Jonathan Pryce (François). Maquillage aidant, ce dernier ressemble au pape actuel physiquement, dans ses manières et son énergie, à un point criant. Hopkins apporte une touche plus inusitée à son personnage cérébral, ici plus sensible que nature. Pryce hérite de la partition sympathique du duo. L’humour de Bergoglio, son empathie et sa simplicité crèvent l’écran à travers ce jeu d’acteur inspiré.

    Par-delà tout ce que le film passe sous silence, évacuant vite les scandales pédophiles et les complots de palais, on peut parler d’une réussite Netflix. La finesse des dialogues entre les deux hommes, vraies passes d’armes souvent tissées d’humour, exposent les positions respectives des papes sur les réformes à apporter à l’Église et sur leurs visions du monde : l’une conservatrice, l’autre plus progressiste, rendant ce film passionnant.

    Les répliques échangées ont beau relever du domaine de la fiction, elles collent aux deux personnages et ne sonnent jamais faux. Les doutes de ces hommes face à leurs capacités de jouer un rôle clé dans un contexte de mutations sociales et de remises en question des positions de l’Église s’éclairent sous un jour neuf.

    Meirelles est un grand cinéaste. Ses magnifiques gros plans sur ces visages expressifs, ses déambulations à travers les splendeurs du Vatican au glorieux passé (dont la Chapelle Sixtine recréée), les rituels millénaires du concile servis par d’amusants montages, la caméra subtile et vivante de Cesar Charlone servent la proposition du film, qui plonge dans les grands questionnements contemporains sans appuyer la note.

    The Two Popes, qui en fin de parcours met beaucoup l’accent sur l’humanisme de François face aux migrants dont nul ne sait que faire, est aussi une entreprise de réhabilitation d’un Vatican mal en point. On imagine les tractations en haut lieu de l’équipe pour faire approuver ceci en laissant tomber cela afin d’obtenir l’imprimatur du Vatican. Mais en plongeant en des eaux plus intimes et moins controversées que la réalité des coulisses, le film a pu se permettre de s’en affranchir…

    Ajoutons cet extrait de la critique parue dans La Libre de ce jour (11 décembre) Arts Libre, p. 6:

    Le solitaire et le solaire 

    Dès leur premier échange à Castel Gandolfo, le palais d’été du pape, tout les oppose. Pour l’un, l’Église s’inscrit hors du temps afin de servir de repère à toutes les générations. Pour l’autre, c’est l’inverse, elle doit être en phase avec les préoccupations des fidèles. Pour l’un, elle est rigueur; pour l’autre, elle est compassion. Leurs positions sont antagoniques, voire inconciliables, mais leur discussion se déroule sans éclat, à propos feutrés. Insensiblement, le fossé apparaît moins profond – pas un mot, par exemple, sur la place des femmes. Il semble même se combler à la faveur du partage d’une préoccupation intime : comment entendre la voix de Dieu ? … Et c’est là qu’on voit tout le talent de Fernando Meirelles, dans cette utilisation subtile de l’humour. D’abord pour marquer sa neutralité, son “objectivité” avec une pointe d’irrévérence, lorsque, réunis pour le conclave, les cardinaux pénètrent dans la chapelle Sixtine en tenue d’apparat au son de Dancing Queen d’ABBA. Ensuite, une petite blague, un trait d’esprit viennent régulièrement oxygéner les échanges théologiques et idéologiques entre les deux leaders. Enfin, et surtout, c’est notamment par le rire que se tisse une complicité entre les deux hommes, confessant l’un à l’autre leurs angoisses et leurs remords.

  • Sur les écrans : le portrait d'un père de famille catholique autrichien résistant au nazisme

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de Famille Chrétienne :

    Franz Jägerstätter

    Portrait de Franz Jägerstätter -  ©IRIS PRODUCTIONS

    MAGAZINE – Le héros du film de Terrence Malick, Une vie cachée, qui sort le 11 décembre, est un père de famille catholique autrichien résistant au nazisme. Un bienheureux encore peu connu dans l’Église.

    « Jägerstätter ! » : ces quatre syllabes prononcées avec une froideur métallique par un homme en uniforme à la prison nazie de Brandebourg annoncent le dénouement de la tragédie que raconte Une vie cachée, le dernier film de Terrence Malick : l’exécution d’un agriculteur autrichien catholique qui a refusé de servir dans les armées allemandes à l’époque d’Hitler. En ce 9 août 1943, il est à peine plus de 15 h, et Franz s’abandonne à la Providence, après avoir écrit un dernier mot à son « épouse bien-aimée » et à sa mère : « Ces dernières semaines, j’ai souvent demandé à notre Mère du Ciel que, si cela était la volonté de Dieu, je meure bientôt pour fêter avec elle la fête de l’Assomption au Paradis. […] À vous que j’aime plus que tout, je souhaite une belle vie. Ne m’oubliez pas dans vos prières ! Suivez les commandements de Dieu, et par sa grâce nous nous reverrons bientôt au Ciel. » Quelques instants plus tard, Franz Jägerstätter est guillotiné pour « entrave à l’effort de guerre ».

    Qu’est-ce qui a pu conduire cet homme chaleureux de 36 ans, apprécié de tous dans son village de Haute-Autriche, aimant profondément Franziska avec laquelle il était marié depuis sept ans, père de trois petites filles, à cette fin brutale et odieuse ? Le désir poussé jusqu’à l’héroïsme d’aimer Dieu, de réaliser sa volonté et de ne l’offenser en rien, confronté à la déferlante du nazisme sur l’Europe. « Avant l’annexion (Anschluss) de l’Autriche par l’Allemagne en 1938, Franz était déjà très préoccupé », explique Cesare Giacomo Zucconi, auteur d’une biographie intitulée Christ ou Hitler ?. « Son village, Sankt Radegund, était situé à quelques kilomètres de la frontière allemande. Il entendait parler depuis plusieurs années du nazisme, de sa réalité, de ses conséquences pour l’Église. Certaines déclarations de l’évêque de Münster, Mgr Clemens August von Galen, sur les euthanasies pra­tiquées par les nazis, arrivaient en Autriche. » La préoccupation de ce paysan à la foi profonde s’accroît avec l’Anschluss, puis lorsqu’il est contraint de suivre un entraînement militaire en 1940-1941 à Enns. Jusqu’à ce 2 mars 1943 où, après avoir mûrement réfléchi et longuement échangé avec sa femme, il se rend à la caserne d’Enns où il est convoqué et exprime son refus d’être incorporé à l’armée allemande.

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  • Namur, 8 décembre : les séminaristes du séminaire Redemptoris Mater chantent Noël

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    Les séminaristes du séminaire Redemptoris Mater chantent Noël (source)

    Les séminaristes des séminaires Redemptoris Mater de Namur et de Malines-Bruxelles donneront un concert de Noël ce dimanche 8 décembre à Jambes. Souvent originaires d'Amérique du Sud, ces passionnés de chant comme de musique interpréteront des chants de Noël, des chants de paix ... de chez nous et d'ailleurs.

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    C'est un concert très chaleureux qui s'annonce déjà, le dimanche 8 décembre prochain, à 17h, à l'église du Sacré-Cœur à Jambes (rue Duhainaut, 3). Un concert qui sera donné par les séminaristes des deux séminaires Redemptoris Mater présents en Belgique. Ces lieux de formation se trouvent notamment à Namur.

    Ces séminaires diocésains missionnaires internationaux forment des candidats à la prêtrise du monde entier ou presque. Ils viennent majoritairement d'Amérique latine. Une fois leur formation terminée, ils sont ordonnés et exercent leur ministère dans le diocèse.

    Au programme de ce concert, ils ont choisi de chanter les grands classiques de Noël mais pas seulement. C'est avec les chants de Noël repris à travers le monde que nous ferons connaissance. Pour les accompagner, des musiciens, des guitaristes. L'occasion de découvrir le talent tant vocal que musical de ces séminaristes.
    Le concert est organisé afin de soutenir la formation de ces jeunes. Le verre de l'amitié qui suivra le concert permettra de faire connaissance avec les séminaristes.

    Infos et réservations: abbé Claudio Diaz O497/39 50 99

  • Bruxelles (église royale Sainte-Marie), 15 décembre : Concert de chants de Noël par la chorale de la Communauté Roumaine Catholique de Bruxelles

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  • Bruxelles (église royale Sainte-Marie), 14 décembre - 10 mai : Expo Marian Furtuna "Sous le signe de l'icône"

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    Sous le signe de l'icône

    Vivez une soirée exceptionnelle dans ce cadre plein d'histoire offert par l'Eglise Royale Sainte Marie ! Nous vous proposons une exposition de peinture réalisée par l’artiste roumain Marian Furtuna de Cluj-Napoca.

    Par son travail, l’artiste transpose le visiteur dans un monde spirituel et immatériel. Ses tableaux créatifs et travaillés sont une invitation à la découverte du monde chrétien avec un œil ouvert. La mixité et l’intemporel de ces œuvres trouveront place devant le regard admiratif des visiteurs de notre église, une église du patrimoine national belge, un monument, de style romano byzantin. Par sa beauté et ouverture, l’église sera le théâtre d’un évènement exceptionnel, où les œuvres de Marian Furtuna seront mises sous la lumière des beaux vitraux tout en restant sous l’écho d’une forte spiritualité.

    Mot de l’artiste :
    ‘’La spiritualisation vue comme prolongation, verticalité ou écoulement est né étant l’expression de signes à l’intérieur desquels la plasticité et l’expressivité de la couleur, du dessin, de la composition, de la belle symphonie s’opèrent en permanence. ‘’

    Vernissage le 14 décembre à 17h – lors du concert annuel des chants de Noel de la communauté roumaine catholique de Bruxelles

    Pour plus d’information : prêtre Filip CHERESI 0472 438 509

    Entrée gratuite

  • Bruxelles (Uccle), 6 décembre : Concert de Noël des Séminaires Redemptoris Mater à Saint-Marc

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    Cette année les deux séminaires Redemptoris Mater présents en Belgique vous proposent un concert de Noël afin de vous donner l’occasion de faire connaissance avec les séminaristes provenant de plusieurs pays du monde et actuellement en formation à Namur et à Bruxelles. Au programme, nos séminaristes interprèteront des grands classiques de Noël, mais aussi des chants moins connus en provenance d’Amérique du Sud et d’ailleurs.

    Concert du Vendredi 06 Décembre 2019 à 19h

    Église Saint-Marc à UCCLE

    Avenue De Fré 76, 1180 Uccle

    Contact : Abbé Alejandro ESCALANTE

    +32 483 08 83 52

    Réservez vos billets au prix de 10€ pour le concert d’UCCLE par e-mail