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Art - Page 42

  • Le grégorien est bien vivant à Liège

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    Du site de la RTBF :

    Le chant grégorien continue à vivre à Liège au travers de cours

    Ils sont une quinzaine à suivre ce cours

    Ils sont une quinzaine à suivre ce cours - © RTBF - Olivier Thunus

    Un chant un peu particulier à présent : le chant grégorien. Il s’interprète à une seule voix, en latin, et est pratiqué depuis des siècles dans les églises et abbayes notamment. Un chant qui continue à s’enseigner. A Liège, une académie lui consacre des cours et ils sont une quinzaine à les suivre.

    Dans ce cours, on retrouve des débutants et des élèves plus expérimentés. Charlène Franssen, liégeoise de 23 ans, en fait partie. " A l’âge de 10 ans, j’étais à la maîtrise de l’Opéra royal de Wallonie et une fois, on a fait un concert. C’était du Britten, qui s’était inspiré de chants grégoriens. J’ai dit ça à mon grand-père et il était tout fou. Et donc je me suis inscrite à cette académie ", explique-t-elle.

    Une autre élève n’en est pas à ses débuts. Sylvie Clerbois a découvert le chant grégorien au cinéma, durant son enfance, dans une scène du film " La mélodie du Bonheur ". Elle décide ensuite de rejoindre une chorale et apprend le grégorien… à l’oreille : " Je chante beaucoup à l’oreille. Quand la prof, Isabelle, nous fait lire la partition, avec les notes, je suis complètement perdue. Je ne sais pas lire une partition. Par contre, je peux me mettre à côté de quelqu’un et reproduire la note ", précise-t-elle.

    Parmi les débutants, Francis Kienen. Il a décidé de suivre ces cours par intérêt pour le Moyen-Age dans sa globalité : " Je pense que le grégorien est quelque chose qui a apporté une partie de notre civilisation et actuellement, je pense que le grégorien n’est pas du tout démodé. Est-ce difficile à apprendre ? C’est difficile parce qu’on n’a pas l’habitude d’en entendre tous les jours. On ne retrouve pas non plus nos petites notes habituelles en cinq lignes. Ici, c’est sur quatre lignes, avec un tas de ponctuations et des mots qui sortent d’on ne sait pas trop où ", s’amuse-t-il quand même.

    Une partition de chant grégorien, cela peut sembler difficile à déchiffrer

    Une partition de chant grégorien, cela peut sembler difficile à déchiffrer - © RTBF - Olivier Thunus

    Pour apprendre le chant grégorien, il ne faut pas nécessairement être un grand musicien. Le plus difficile : les paroles en latin. " C’est à la fois une difficulté et une chance parce qu’il faut réfléchir sur le texte. Il faut le traduire. C’est aussi en réfléchissant sur ce texte que vous pouvez arriver à interpréter ce que vous chantez. C’est donc un obstacle qui se transforme en opportunité ", affirme Isabelle Valloton, professeur de ce cours.

    Mais faut-il une base musicale pour suivre ces cours ? " Ça aide toujours. Maintenant, ce n’est absolument pas un prérequis nécessaire. Nous avons chaque année des élèves qui commencent de zéro ", estime la professeure.

    A Liège, ils sont une quinzaine d'élèves, d'horizons très variés : " C’est très divers. Il y a des personnes plus âgées mais il n’y a pas que ça. Il peut y avoir des personnes qui viennent des conservatoires ou de musicologie dans les universités. Et puis il y a des jeunes qui aiment bien ", détaille Jean-Paul Schyns, secrétaire de l’académie.

    Des jeunes, il y en a quelques-uns dans ce cours. Pour Charlène Franssen, ce n’est pas étonnant : " Je pense que dans le monde actuel, il y a plein de choses qui sont vraiment tendance, comme le yoga ou la méditation. Or je pense que le chant grégorien peut apporter une forme de méditation, donc les jeunes peuvent avoir un attrait pour ça ".

    Objectif final de ce cours : un concert durant les journées de clôture des différents cours proposés par l’Académie, du 22 au 24 mai prochain.

  • "Rorate caeli desuper" : une mélodie fascinante pour le Temps de l'Avent

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    Rorate caeli desuper

    Rorate caeli desuper

    L'hymne Rorate Caeli est le chant par excellence du temps de l'Avent. Sa mélodie grégorienne continue de fasciner. Son refrain est tiré du Livre d'Isaïe (45,8) : "Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s’ouvre et produise le salut". (source)

    TEXTE LATIN

    R/. Rorate Cæli desuper, et nubes pluant justum.

    1. Ne irascaris Domine, ne ultra memineris iniquitatis. ecce civitas sancta facta est deserta, Sion deserta est, Jerusalem desolata est, domus sanctificationis tuae et gloriae tuae, ubi laudaverunt te patres nostri.

    R/. Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    2. Peccavimus, et facti sumus tamquam immundus nos, et cecidimus quasi folium universi. et iniquitates nostrae quasi ventus abstulerunt nos, abscondisti faciem tuam a nobis, et allisisti nos in manu iniquitatis nostrae.

    R/. Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    3. Vide Domine afflictionem populi tui, et mitte quem missurus es : emitte Agnum dominatorem terrae, de petra deserti ad montem filiae Sion ut auferat ipse jugum captivitatis nostrae.

    R/. Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    4. Consolamini, consolamini, popule meus : cito veniet salus tua quare moerore consumeris, quia innovavit te dolor? Salvabo te, noli timere, ego enim sum Dominus Deus tuus, Sanctus Israel, redemptor tuus.

    R/. Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.</poem>
    _______________________________________

    VERSION FRANÇAISE

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

    1. Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice. Voici, la cité sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges.

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

    2. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes.

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

    3. Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple, et envoie celui que tu dois envoyer : envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

    4. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut, pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ? Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, ton Rédempteur.

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

  • A Rixensart (13 décembre) et à Bruxelles (15 décembre) : Choeurs de garçons de l'Académie Musicale de Liesse

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    Concert-choeurs-de-garçons.jpg15 DÉCEMBRE | LES CHŒURS DE GARÇONS DE LIESSE CHANTENT À BRUXELLES

    Les Chœurs de garçons de l’Académie Musicale de Liesse vous invite le dimanche 15 décembre pour 2 concerts à Bruxelles : 

    A 10h30 : Messe chantée en l’église Sainte-Catherine 

    A 18h : Concert d’œuvres sacrées à la Chapelle du Sacré-Cœur de Lindthout 

    Entrée libre 

    Accéder au site de l’Académie Musicale de Liesse

  • Les Eblouis ou les dérives sectaires du charismatisme

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    De Louis Daufresne sur La Sélection du Jour :

    « Les Éblouis » : glissement progressif du délire

    Depuis Grâce à Dieu de François Ozon, sorti en février, on sait que le clergé peut être complice des abus sexuels de ses prêtres. Avec Les Éblouis de Sarah Suco, c’est au tour des communautés charismatiques de « dérouiller ». Les voilà accusées de « dérive sectaire ». Il y a comme un décalage : des faits dont on ne peut mesurer l'ampleur et remontant aux années 80 sont présentés comme généralisables à une situation présente. La réalisatrice a beau souligner que « Ce n’est pas un film à charge contre l’Église catholique »l'institution prend quand même cher, par son absence de contrôle. Ici, la dérive sectaire advient sans que nulle autorité n'intervienne, un laxisme semblant relever d'une autre époque. Dans Les Éblouis, la communauté catholique ne ressemble pas au Temple solaire ou à une cellule djihadiste du Sahel. Sarah Suco le précise : la communauté agit « dans la paroisse du coin d’une ville de province », en l’espèce Angoulême. C’est sous cet aspect un peu subliminal que la responsabilité de l’institution catholique est engagée, à double titre :

    1. avoir confié une paroisse et ses fidèles à un loup « déguisé » en berger. Manque de discernement.

    2. Ne jamais s’être assuré qu’il s’agissait bien d’un berger et pas d’un loup. Manque d'autorité.

    Sarah Suco sait de quoi elle parle. Toute sa jeunesse (de 8 à 18 ans !), elle la vécut dans une communauté dont le nom n'est pas cité, ce qui permet de taper large. Camille met en scène sa propre histoire. Tout est filmé à la hauteur de son ressenti. Pour un premier rôle au cinéma, la prestation de Céleste Brunnquell est magistrale. Qu’il s’agisse de ses parents (Camille Cottin et Éric Caravaca) ou du berger/gourou (Jean-Pierre Darroussin), les autres rôles sonnent parfaitement juste.

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  • A Liège, en l’église du Saint-Sacrement: messe en musique pour l’ouverture de la nouvelle année liturgique, ce dimanche 1er décembre 2019 à 10h00

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    Le 1er décembre prochain, messe dominicale du premier dimanche de l’Avent, à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège : chant grégorien de la messe « ad te levavi », orgue et sonate d’Antonio Vivaldi (extraits) pour deux violons interprétée par l’ensemble instrumental Darius :

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    JPSC

  • Bruxelles : un jeune étudiant donne une seconde vie aux crucifix

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    De Youna Rivallain sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Une seconde vie pour les crucifix

    20/11/2019

     
	Amaury Rheinart, ici sur le marché de Marolles, à Bruxelles, acquiert des croix pour en faire des objets d'art. Une façon de

    Amaury Rheinart acquiert des croix pour en faire des objets d'art. Une façon de "se positionner en tant que chrétien". © Johanna de Tessières/ Collectif Huma

    À Bruxelles, un jeune étudiant en école de commerce court les brocantes pour racheter des crucifix, qu'il rénove avant de les revendre pour leur donner un nouveau foyer.

    Un matin d'automne, sur le marché aux puces des Marolles, à Bruxelles. Au milieu des badauds, Amaury Rheinart enjambe les cartons de bric et de broc. Comme tous les dimanches, ce grand gaillard de 20 ans est à la recherche de crucifix sur les stands des exposants. Son but : en récupérer, en réparer et en rénover le plus grand nombre possible et les confier à des foyers, pour aider ces derniers à prier. Il y a quelques mois, Amaury Rheinart a même lancé son site web, Crucifix Constantin, pour mettre en valeur ses créations originales simples et colorées.

    Un déclic né chez les scouts

    « L'idée m'est venue en plusieurs fois », nous confie l'étudiant en école de commerce. Pendant une veillée scoute, il est d'abord touché par le témoignage d'une dame profondément attachée à la figure du Sacré-Coeur. « Dès qu'elle en voyait une représentation dans une brocante ou chez un antiquaire, elle l'achetait aussitôt. » Deuxième élément déclencheur : en 2017, un responsable des Scouts d'Europe invite ces derniers à être des « garants de notre patrimoine religieux ». « Il nous a exhortés à restaurer les calvaires de campagne, à enlever le lierre qui les recouvre. »

    J'ai voulu me positionner en tant que chrétien.

    Pour Amaury Rheinart, c'est le déclic. Grand amateur de brocantes, surtout depuis qu'il est en stage dans la ville de Bruxelles, il retrouve sans cesse de vieux crucifix, parfois abîmés, à même le sol. « Pour moi, c'est le symbole du monde d'aujourd'hui, qui délaisse l'image du Christ. J'ai voulu me positionner en tant que chrétien. » Un dimanche d'août 2019, sans aucune formation artistique, Amaury Rheinart se lance : avec 20 € en poche, il part à la pêche aux crucifix dans le bazar à ciel ouvert du marché des Marolles. Après d'âpres négociations, il en achète cinq. La semaine suivante, il profite d'une pause déjeuner pour courir acheter de la peinture (le turquoise, le rouge et le jaune, ses trois couleurs de signature), et emprunte quelques outils. C'est le début du projet Constantin - du nom du premier empereur à avoir autorisé le culte chrétien.

    « Volonté missionnaire »

    Après avoir poncé, réparé, repeint et verni chaque croix, il propose à ses acheteurs de dédier le crucifix à une intention particulière. « Au début, je leur demandais de prier pour les intentions du brocanteur qui m'a vendu l'objet. Mais c'était difficile, pour certains, de prier pour quelqu'un qu'ils ne connaissent pas. » Désormais, Amaury Rheinart demande à chacun de ses « clients » de choisir lui-même l'intention, et lui propose aussi de prier pour ceux qui délaissent le Christ dans leur grenier ou leur cave. 

    Je trouve beau que des crucifix qui ont été sauvés de la poubelle puissent encore porter une intention.

    Au-delà de la simple acquisition d'un joli objet« c'est une manière d'engager l'acheteur dans une volonté missionnaire et dans une dynamique plus large de prière ». Luciano Legros, étudiant, a découvert le projet Constantin via les réseaux sociaux. « Je ne voulais pas acheter une croix neuve dans une boutique, j'avais envie de mettre du sens dans ma démarche. » Il a choisi une croix peinte en rouge, et l'a dédiée aux martyrs du XXIe siècle. « Je trouve beau que des crucifix qui ont été sauvés de la poubelle puissent encore porter une intention. » Chaque création Constantin est vendue entre 12 et 33 €. « Mon but n'est pas de gagner de l'argent, explique Amaury Rheinart, mais de rénover le plus d'objets religieux possible. » Tous les bénéfices servent donc à acquérir de nouvelles trouvailles sur les marchés aux puces... pour illuminer le plus grand nombre de maisons.

  • Quand l'humoriste Jean-Marie Bigard fait don de 300.000 euros pour sauver un enfant malade du cancer

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Quand Bigard a donné 300 000 euros pour sauver un malade du cancer

    Vendredi 22 novembre 2019

    Invité de la chaîne KTO, l’humoriste a témoigné d’un épisode méconnu de sa vie. 

    C’est une facette du personnage qu’on ne connaissait pas. Invité de l’émission Une nuit au monastère le 16 novembre dernier, sur la chaîne catholique KTO, l’humoriste Jean-Marie Bigard, surtout réputé pour son langage fleuri et ses blagues en dessous de la ceinture, a livré un témoignage bouleversant au présentateur Charles Mercier. 

    L’enfant a guéri de son cancer

    En effet, celui qui figure sur la liste de Marcel Campion pour les prochaines élections municipales a révélé qu’il avait fait un don de 300 000 euros à un enfant malade afin qu’il puisse guérir. Tout commence lorsqu’il apprend que la concierge portugaise de son immeuble a un fils atteint d’un cancer de la gorge. Ruiné à l’époque, il se tourne vers une connaissance pour lui emprunter de l’argent. « Mais pourquoi tu vas donner de l’argent à cet homme que tu ne connais pas ? », lui demande l’homme. « Parce qu’il a tapé à ma porte », répond l’humoriste. Finalement, cette connaissance lui prête les 300 000 euros nécessaires. Trois mois après ce geste, le fils de la concierge l’appelle et lui dit « J’ai une rémission de mon cancer », raconte Jean-Marie Bigard, les larmes aux yeux. 

    Coup du destin, une semaine après cette bonne action, l’humoriste signe un contrat publicitaire qui lui rapporte… 400 000 euros. « Toutes mes actions me sont rendues à chaque fois. Je suis riche de ce que je donne. Je suis attentif. Je sais que derrière chaque chaise, chaque buisson, dans ton lit, il y a Dieu. Donc je fais attention », confie-t-il alors à la chaîne. 

  • « Foliamusica » : un concert exceptionnel à Liège ce dimanche 24 novembre à 15h30 en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy, 132)

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    Quatre fois l’an, l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) ouvre ses portes aux jeunes musiciens professionnels sélectionnés par l’association  « Foliamusica » (responsable Cécile Leleux) : chaque concert est suivi d’une rencontre avec les artistes.

    A ne pas manquer, pour clore la saison en cours 

    ce dimanche 24 novembre 2019 à 15h30 :

    Foliamusica Van Der Rest.png

    Pauline Van de Rest, violon

    accompagnée de Philippe Ivanov, piano

    Anaïs Cassiers, piano

     

    Programme

    ____________

    J.S. Bach

    Partita 3 pour violon solo, Loure et Gavotte en Rondeau, BWV 1006

    W.A. Mozart

    Sonate pour violon kv304

    Schumann

    Etudes symphoniques pour piano op.13

    Scriabine

    Sonate-Fantaisie pour piano n°2 op.19

    Sarasate

    Fantaisie Carmen pour violon

             Venez découvrir des jeunes talents exceptionnels !

    Entrée : P.A.F 10€ et réduction 8€, gratuit pour les moins de 16 ans

    Réservation possible : 0473 321 983  

    www.foliamusica.be

     

    _____________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    restauration-flyer - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Bruxelles, 22-24 novembre : exposition-vente de peintures au profit de KTO Belgique

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     INVITATION VERNISSAGE 

    Venez nombreux à cet événement exceptionnel : vernissage et exposition de tableaux réalisés à partir de diverses techniques. Les artistes souhaitent mettre généreusement leur talent au profit de KTO en offrant leurs oeuvres moyennant un don à KTO Belgique.

    À l'approche de Noël, voici une belle occasion pour vous faire plaisir ou faire plaisir à un proche tout en soutenant KTO Belgique !

    Soyez les bienvenus les vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 novembre prochain au Collège Saint Michel (Bruxelles). 

    KTO vit de votre générosité et ne reçoit aucun subside ni de l’Eglise ni de l’Etat.

    IBAN : BE04 7360 3279 2431

    Les dons ne sont pas déductibles en Belgique.

    KTO Belgique ASBL
    Avenue de la Belle Alliance, 1 - 1000 Bruxelles
    belgique@ktotv.com - 02/888.99.79

  • Bruxelles (Cambre), 22 novembre : Visioni, un concert exceptionnel en première mondiale

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    concert-visioni-22-11-19-FINAL-version-web-V2.jpg

    Un concert exceptionnel, une première mondiale!

    par l'Ensemble Vocal de l'Abbaye de la Cambre,sous la direction d'Anthony Vigneron Ana Camélia Stefanescu, (soprano), Martina Antognozzi (Harpe) et Alain Carré (récitant) en première partie oeuvres de Jean Sébastien Bach, Johann Krebs, Tomaso Antonio Vitali par Paulina et Kasia Sokolowska ( Violon et Hautbois) et Xavier Deprez organiste titulaire de la cathédrale saint Michel et Gudule.

    L'écriture musicale

    Voici tout entière décrite l'intensité de l'écriture musicale, toute en sensibilité de Jacques Alphonse De Zeegant que nous retrouvons dans toutes ses oeuvres de l'opéra à la musique de chambre, de la symphonie aux concertos, mais plus encore dans cette merveilleuse composition de Visioni où le compositeur a laissé libre cours à ses émotions les plus profondes.

    LE CONCERT

    Visioni
    Si Visioni fut une oeuvre écrite à la demande de moniales Bénédictines du Nord de l’Italie lors d’un séjour dans leur monastère où Jacques Alphonse eut l'occasion d'assister à leurs offices accompagnés à la Harpe par l’une d’entre elles. Si cette première version pour choeur de femmes en alternance avec la voix d’une soprano illustre des versets de l'Apocalypse descriptifs du Christ en Gloire , fut créée en 2011, lors du concert des Grandes heures de la Cambre sur l'Apocalypse de saint Jean. Si une seconde version pour choeur mixte fut créée en 2014 à l'abbaye de la Cambre lors d'un concert des Grandes Heures.
    C’est aujourd'hui que nous découvrirons une oeuvre amplifiée débordante d'allégresse en forme de triptyque où se répondront en écho les visions du Christ en gloire: celle du prophète Daniel et celle de saint Jean dans l'Apocalypse avec celle culminante de la Jérusalem céleste. Ecrite pour choeur mixte, l’oeuvre sera créée par l'Ensemble Vocal de l'Abbaye de la Cambre sous la direction d'Anthony Vigneron, la soprano Ana Camélia Stefanescu et Martina Antognozzi à la harpe. Pour apprécier tout le suc de la composition, les textes chantés en langue italienne seront introduits dans leur version en langue française par le comédien et récitant Alain Carré...

    Le Prélude
    Quel meilleur prélude que le Prologue de Saint Jean éclairé en première partie par cette oeuvre éclatante pour orgue et violon de Johann Krebs avec à l'orgue Xavier Deprez, organiste titulaire de la cathédrale saint Michel et Gudule, Paulina Sokolowska au violon et celles plus intimistes de Tomasio Antonio Vitali, Jean Sébastien Bach avec Xavier Deprez à l'orgue, Paulina Sokolowska au violon et Kasia Sokolowska au hautbois.

  • Qu'il ferme sa gueule...

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    De LCI :

    Flèche de Notre-Dame : l'architecte prié de "fermer sa gueule" par le général missionné par Macron

     

    Le général Jean-Louis Georgelin, missionné par Emmanuel Macron pour piloter la restauration de Notre-Dame de Paris, s'en est pris vertement mercredi 13 novembre à l'architecte en chef du monument en le priant de "fermer sa gueule" au sujet de la flèche de la cathédrale. L'architecte en chef de Notre-Dame, Philippe Villeneuve, s'était prononcé dès le mois de juin pour une restauration à l'identique de la flèche de Viollet-le-Duc, détruite lors de l'incendie qui a ravagé la cathédrale le 15 avril. Le président de la République avait pour sa part exprimé sa volonté d'inscrire un "geste contemporain" sur l'édifice emblématique. 

    Mercredi, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, le général Georgelin n'a pas caché son agacement face aux propos de Philippe Villeneuve. "Quant à l'architecte en chef, je lui ai déjà expliqué plusieurs fois, qu'il ferme sa gueule et que nous avancions en sagesse pour que nous puissions sereinement faire le meilleur choix pour Notre-Dame, pour Paris, pour le monde", a lancé le général Georgelin en réponse à la question d'un député. Une séquence relayée sur Twitter : 

    Le ministre de la Culture, Franck Riester, a désavoué jeudi les propos de Jean-Louis Georgelin, estimant qu'ils n'étaient  "pas acceptables". "Le respect est une valeur cardinale de notre société. En tant que responsables publics, nous devons être exemplaires."

    Le général Georgelin était devant les députés pour les informer de l'avancée des opérations. "La cathédrale est toujours en état de péril", a-t-il prévenu. "La phase de sécurisation de l'édifice n'est pas terminée. Elle ne sera terminée que quand l'ancien échafaudage de la flèche aura pu être démonté". Avec l'arrivée de l'hiver, "nous ne sommes pas à l'abri d'un fort coup de vent qui pourrait déstabiliser cet échafaudage", a aussi souligné le général Georgelin. Par ailleurs, "la cathédrale ne semble plus être émettrice de plomb vers l'extérieur du chantier", a-t-il assuré. "Je suis dans la restauration de ce qui existe", avait expliqué l'architecte Philippe Villeneuve à la mi-octobre sur RTL. "Le futur c'est soit je restaure à l'identique, ça sera moi, soit on fait une flèche contemporaine et ça sera un autre", avait ajouté l'architecte, au chevet de la cathédrale depuis 2013.

  • Quand les "sorcières" deviennent les icônes du féminisme

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    De REACnROLL sur Causeur.fr :

    Faire des « sorcières » les icônes du féminisme est absurde

    "Maléfique" de Disney, le film préféré de Marlène Schiappa?


    A l’heure où Marlène Schiappa signe une tribune visant à réhabiliter les sorcières, Barbara Lefebvre dénonce sur REACnROLL cette glorification de la figure du mal féminin, la réécriture de l’histoire et le brouillage des repères dans les fictions destinées aux enfants, et les conséquences que cela implique.


    Causeur vous propose de lire un extrait d’une intervention récente de Barbara Lefabvre sur REACnROLL. La chroniqueuse constate que désormais, dans les films Disney, les méchants ne sont plus vraiment des méchants, mais de pauvres personnages victimes de discrimination…

    Verbatim

    Faire aujourd’hui des sorcières des icônes de la libération de la femme ou d’un féminisme avant l’heure est complètement absurde, anachronique et faux. Cela me terrifie. On vit à une époque où parce qu’on est ministre ou président de la République, on peut dire n’importe quoi sur des périodes de l’Histoire, et d’ailleurs plus on les prend loin dans le temps mieux ça vaut, pour essayer de construire des récits sur aujourd’hui, pour justifier un discours politique de la bien-pensance, du néo-féminisme, du néo-antiracisme etc…

    Ce phénomène-là, je le vois aussi dans la propagande culturelle qui nous vient des Etats-Unis depuis un certain nombre d’années, qui consiste à une inversion complète des valeurs à travers l’inversion des personnages…

    Cela porte également préjudice aux études historiques.

    Nous avons des jeunes historiens aujourd’hui qui sont aussi dans cette logique du buzz, c’est-à-dire de chercher des sujets de niche qui peuvent les mettre sur le devant de la scène. Aujourd’hui par exemple, quand on est historien et qu’on veut écrire une thèse, on doit trouver un sujet porteur pour se faire remarquer du monde académique où hélas, se développe cette mode des sujets de micro-histoire ou de sujets soit-disant « sulfureux ». En réalité, cela porte préjudice à l’étude historique.

    >>> Retrouvez l’intégralité de cette intervention en vous abonnant sur RNR.TV <<<


    Ce phénomène-là, je le vois aussi dans la propagande culturelle qui nous vient des Etats-Unis depuis un certain nombre d’années, qui consiste à une inversion complète des valeurs à travers l’inversion des personnages. Ayant une enfant en âge de regarder ces niaiseries que sont les séries Disney notamment, je me rends compte que vous avez toute une réécriture des histoires de Disney, notamment La belle au bois dormant avec le personnage de Maléfique.

    Maléfique a fait l’objet d’un film, avec Angelina Jolie, tome 1 et tome 2, puisqu’il y a eu la version numéro 2 qui est assez édifiante aussi et où finalement Maléfique n’est pas la méchante sorcière qu’on imaginait naïvement… En fait, Maléfique se révèle être la mère adoptive d’Aurore, la belle au bois dormant, puisqu’elle va finalement l’accueillir étant donné qu’Aurore décide que c’est sa mère son parent d’intention car son père, le roi, s’avère être un très méchant roi et au final c’est Maléfique qui se trouve être le personnage positif.

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    Dans Maléfique 2, la suite, c’est carrément le monde de Maléfique qui est un monde de monstres, de trolls etc, qui s’avère être discriminé, dans un état de quasi-apartheid, par le monde des humains, à savoir le royaume du descendant du père d’Aurore ! Aurore fait le go-between entre ces deux mondes, et c’est Michelle Pfeifer qui s’avère être le personnage qui persécute Maléfique… [La sorcière] n’est donc plus une méchante mais une gentille et vous avez toute une série de productions Disney sur ce thème. Vous avez une autre série qui s’appelle Descendants, ils en sont au troisième volet. Dans ces films, tous les enfants des méchants ne sont pas des méchants mais des gentils qui vont réussir à se mêler au monde bien-pensant.

    Je vois à travers tout ce récit une façon d’insuffler dans les esprits des nouvelles générations que le méchant n’est jamais méchant et que lorsque le discours général vous dit que c’est un méchant, en réalité c’est sans doute que c’est un gentil.

    Je trouve cette incapacité récente à donner aux enfants des repères clairs, qui sont les repères simplistes des contes, problématique. [Autrefois] il y avait le méchant et il y avait le gentil. Et ensuite, quand on commençait à avoir un esprit critique un peu affûté, quand on devenait adulte, on n’était effectivement plus dupe de ce côté binaire des récits des contes et légendes. Mais ces contes et légendes, dans leur récit binaire, nous aident aussi à nous construire dans notre capacité à être dans un discernement moral.

    Aujourd’hui, je ne vois pas comment les enfants peuvent avoir ne serait-ce qu’un début de discernement moral puisqu’on leurs explique systématiquement que le méchant n’est pas méchant, que le grand méchant loup, il n’était pas si méchant que ça, et puis après tout « peut-être que la grand-mère elle avait envie de se faire manger par le grand méchant loup. » Je trouve que c’est absolument sidérant et cela nous prépare une génération qui va être incapable d’avoir le moindre discernement moral et ça m’inquiète, c’est pourquoi cette histoire de sorcières [Marlène Schiappa NDLR] n’est pas aussi anecdotique qu’on croit, elle s’insère vraiment dans un discours général qu’on tient… aux enfants.

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