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Art - Page 46

  • A Liège, le samedi 8 juin 2019 à 20h en l'église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132): l'Ensemble Darius fête ses 15 ans

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    Darius.jpg

    PAF 10 €, étudiants 1 €, gratuit pour les enfants.

    Réservations possibles portable 0475 47 41 55

    ou email darius@ensembledarius.be

     

    JPSC

  • Plain- Chant, orgue et violons le dimanche 2 juin 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement à Liège : messe du 1er dimanche du mois

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    MESSE GRÉGORIENNE DANS L’OCTAVE DE L’ASCENSION :

    PLAIN-CHANT ORGUE ET VIOLONS

    DIMANCHE 2 JUIN 2019 À 10 HEURES

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Ce dimanche 2 juin, l’Ensemble instrumental Darius interprétera des duos de violon extraits des œuvres d’Antonio Vivaldi, Juan Crisostomo de Ariaga et Boris Mokrousov. 

    Le propre grégorien de la messe du dimanche  dans l’octave de l’Ascension est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : les mélodies se partagent entre l’évocation du retour glorieux du Christ ressuscité et la venue du Saint-Esprit.  

    Plus de renseignements :

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64.

    Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    ________________________________

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Un héros chrétien contre le nazisme sur les écrans à Cannes

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    De Kerknet :

    Un film sur Franz Jägerstätter est présenté à Cannes

    «Une vie cachée» a été présenté pour la première fois au festival de Cannes sur la vie de l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter (1907-1943).

    August Diehl dans 'Une vie cachée'.  © rr

    Franz Jägerstätter a été béatifié en 2007, exactement cent ans après sa naissance dans un village autrichien. Enfant, il était déjà fasciné par le religieux, mais ce n’est qu’après son mariage en 1936 que sa foi chrétienne est devenue la référence de sa vie.

    Jägerstätter s'est ouvertement opposé au national socialisme parce qu'il a trouvé cela incompatible avec le christianisme.

    Lorsqu'il fut appelé au service militaire en 1940, il se déclara objecteur de conscience. En 1943, après un nouveau refus de prendre les armes, il fut enfermé et torturé. Jägerstätter a été exécuté le 9 août 1943 pour trahison.

    Le film Une vie cachée est écrit et réalisé par Terence Mallick, un cinéaste original qui excelle dans les films poétiques et esthétiques tels que le célèbre arbre de la vie. Les scènes sont souvent enregistrées sans script écrit, mais basées sur des improvisations et l'interaction entre les acteurs. Il y aurait eu un script à Une vie cachée. Les rôles principaux sont interprétés par August Diehl et Valerie Pachner, et Matthias Schoenaerts a également un rôle à jouer .

    On ne sait pas encore quand le film arrivera sur nos écrans. Vous trouverez ci-dessous un court extrait - le seul publié à ce jour.

  • Restaurer Notre-Dame sans tenir compte de son caractère religieux ?

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    Du Père Laurent Stalla-Bourdillon sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    L’État peut-il restaurer Notre-Dame de Paris sans la laïciser ?

    TRIBUNE – Le père Laurent Stalla-Bourdillon a été l’aumônier des parlementaires de 2012 à 2018. Celui qui est aujourd’hui directeur du Service pour les professionnels de l'Information craint que la dimension religieuse de Notre-Dame de Paris ne soit pas prise en compte durant la restauration de l’édifice. Il l’affirme pourtant : « une cathédrale est un lieu de culte et cela seulement. »

    cathédrale est un lieu de culte et cela seulement. »

    Les débats à l’Assemblée nationale sur la loi concernant la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris sont emblématiques de la difficulté que rencontre le monde politique pour intégrer sereinement la place du spirituel et de l’exprimer dans la vie commune. Un phénomène d’érosion s’est produit au fil des années sous l’effet d’une laïcité posée en surplomb du spirituel au lieu de lui être un soutien. Ce renversement a aujourd’hui les effets que l’on connaît dans le vide sidéral des connaissances religieuses, et les difficultés de la société civile à comprendre la liberté de conscience et à la liberté religieuse.

    Car enfin, à l’évidence, Notre-Dame de Paris est un héritage de la foi chrétienne en France. Comme toutes les cathédrales, elle est née de la confiance qu’a inspiré à la France la bonté du Christ, et son amour plus fort que le mal et la mort. Avant toute autre affiliation culturelle, littéraire, architecturale, Notre-Dame de Paris est née de la foi, de la charité et l’espérance qu’insuffle la foi chrétienne. Il n’y aurait pas de cathédrale Notre-Dame de Paris sans la Vierge Marie, sans l’incarnation du Fils de Dieu, et sans l’offrande qu’il fit de sa vie pour tous. Il n’y aurait pas les pages de Gérard de Nerval, de Victor Hugo, de Charles Péguy sans la raison première de l’édification de la cathédrale : le Christ ressuscité ! Il est la « pierre d’angle » de la cathédrale. Chaque pierre de l’édifice à restaurer aura un lien avec cette pierre de fondation. La foi nourrit la culture et inspire l’architecture, comment ne pas le comprendre ? Respectera-t-on la foi originelle dont la cathédrale est le signe ?

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  • Les menaces qui pèsent sur la cathédrale de Paris

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    De Reynald Secher sur le site de l'Homme Nouveau :

    Incendie à la cathédrale de Paris

    Incendie à la cathédrale de Paris

    Le lundi 15 avril 2019, en quelques heures, la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris disparaissait dans les flammes.

    Au-delà de l’émotion légitime suscitée par cet événement incroyable, au-delà des causes de l’origine de cet incendie, nous nous devons, comme catholiques, de nous poser un certain nombre de questions métaphysiques qui devraient nous permettre de réfléchir sur l’évolution du catholicisme et d’anticiper les volontés de dénaturation de l’édifice clairement exprimées au plus haut niveau de l’État dans le cadre de la « restauration ».

    En tant que simple spectateur, on n’a pu qu’être étonné, voire choqué, par les approximations, les contre-vérités, les ambiguïtés, les silences orchestrés, et par bon nombre de propos du président de la République, de certains ministres et de l’essentiel des journalistes.

    D’aucuns, convaincus que c’était un musée national (sic), de surcroît le plus visité de France, s’étonnaient même qu’il y eût encore des messes – qu’ils appellent, dans leur inculture, services, événements ou animations –, et ne saisissaient pas pourquoi la cathédrale était réservée aux seuls catholiques. D’autres ne comprenaient pas l’émotion populaire pour quelques morceaux de bois brûlés (sic). D’autres encore se félicitaient de cet incendie. C’est le cas notamment de journalistes de France Inter qui, pour cette occasion, n’ont pas hésité à faire appel à Frédéric Fromet, un pseudo-chansonnier « adepte de l’humour noir » (sic). Sa chanson intitulée « Elle a cramé la cathédrale » est un modèle du genre, qui a les rires gras des journalistes présents, dont l’animateur Alex Vizorek, et les invités de l’émission, tous remplis d’eux-mêmes. En guise de présentation, le chanteur n’hésite pas à proclamer que « l’incendie de la cathédrale est du pain bénit » pour un artiste comme lui, surtout un jour de Vendredi saint. Tout y passe pêle-mêle, y compris le plus vulgaire, le plus ignoble, le plus abject. Il en espère, entre autres, « la fin des curés ». Le comble est que certains se sont étonnés des réactions scandalisées des auditeurs qui ont fait savoir leur indignation par les réseaux sociaux, seul espace de liberté restant.

    Bêtise, inculture, inconscience, idéologie, politique… Quoi qu’il en soit, l’État laïc (et notamment l’Éducation nationale) ne peut que se féliciter des résultats de sa politique d’acculturation et de relativisme orchestrée depuis des décennies : il a tué Dieu ainsi que s’en sont vantés maints hommes politiques, l’ancien ministre Vincent Peillon en tête.

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  • Eurovision et la communauté LGBT : une grande histoire d'amour...

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    D'Isabelle Lemaire sur le site de la Libre où le propos est illustré par de nombreuses videos. Le constat de la journaliste est confirmé une fois encore cette année où le vainqueur de la compétition, Duncan Laurence, revendique haut et fort sa bisexualité :

    Eurovision: le royaume de la communauté LGBT

    L’Eurovision, c’est festif, coloré, pailleté, flamboyant. Sans verser dans les clichés, il est donc évident qu’une partie de la communauté gay, sensible à ce genre de choses, lui voue un culte et soit organisée en communautés de fans très actives. En secret pendant de très longues années puis, enfin, au grand jour depuis la fin des années 1990, entre l’Eurovision et la communauté LGBT, c’est une grande histoire d’amour.

    Aujourd’hui, pas une édition ne se déroule sans que les drapeaux arc-en-ciel soient visibles dans le public. Et l’on suspecte même des pays de choisir délibérément un candidat homo déclaré ou hétéro mais tellement mignon afin de capter les votes gay.

    C’est un 1997 qu’un premier candidat ouvertement homosexuel, l’Islandais Paul Oscar, foule la scène de l’Eurovision avec une performance plutôt lascive.

    Mais c’est la gagnante de l’année suivante, la diva transsexuelle israélienne Dana International, qui va signer la sortie définitive du placard de l’homosexualité et de toutes les différences à l’Eurovision.

    En 2002, la Slovénie envoie au Concours un trio de drag-queens.

    Cinq ans plus tard, la gagnante serbe Marija Serifovic ne met pas strictement en avant son homosexualité mais les indices sur scène sont là et personne n’est dupe.

    En 2007 toujours, que dire de l’inclassable travesti ukrainien Verka Serduchka, déguisé en boule à facettes.

    En 2013, la candidate finlandaise embrasse sur la bouche une de ses choristes à la fin de sa chanson, un acte militant visant à ce que son pays légalise le mariage gay. Comme Krista Siegfrids avait annoncé à l’avance qu’elle ferait ce geste, la télévision publique turque a décidé de ne pas diffuser du tout le show. Et en Chine, la performance de la chanteuse a été coupée au montage.

    La drag-queen à barbe Conchita Wurtz remporte l’édition 2015 pour l’Autriche. Le tombereau de commentaires homophobes, les appels au boycott du Concours et une pétition russe exigeant que sa prestation ne soit pas retransmise à la télévision en Russie n’ont pas empêché l’extravagante créature de soulever le trophée.

    Cette année, Bilal Hassani, qui se définit comme un queer, représentera la France avec “Roi”, un morceau qui s’inspire de son parcours identitaire.

  • Plain-chant sur Liège le samedi 25 mai 2019 : avec la Schola Trunchiniensis Femina de Gand et l'Académie de Chant grégorien à Liège

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    « Lumière d’éternité » 

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  • Luxembourg : six nouveaux circuits pour découvrir le patrimoine religieux

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    Du site de la RTBF :

    Six nouveaux circuits pour découvrir le patrimoine religieux dans quatre communes en Luxembourg

    Illustration - Six nouveaux circuits pour découvrir le patrimoine religieux dans quatre communes de la Province de Luxembourg.
    Illustration - Six nouveaux circuits pour découvrir le patrimoine religieux dans quatre communes de la Province de Luxembourg. - © Flickr - Autharite

    La Roche-en-Ardenne, Rendeux, Manhay et Tenneville. Au total, ce sont onze églises que les citoyens et touristes peuvent visiter au coeur de l'Ardenne. Géry de Pierpont, chargé de projet a la Région Wallonne...

    Ecouter ICI

  • Désaffecter ou désacraliser massivement les églises ?

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    De Mgr Jacques Habert sur le site aleteia.org :

    Allons-nous devoir désaffecter ou désacraliser des églises de façon massive ?

    porte d'une église

    Nos églises sont une chance pour la nouvelle évangélisation. Mais que faire quand nombre d’entre elles sont appelées à perdre leur affectation au culte divin ? Mgr Jacques Habert, évêque de Séez (Orne) participe au groupe de travail « Les églises, un nouvel enjeu pastoral » au sein de la Conférence des évêques de France (CEF). Il invite à la réflexion de tous les fidèles pour affronter l’avenir de nos églises avec discernement.

    Les évêques de France continuent de porter avec attention la question de l’avenir de nos églises. Des groupes de travail ont été mis en place ces dernières années pour rappeler les règles en matière de désaffectation et pour insister sur la dimension pastorale. Dans le cadre de ces réflexions, un colloque a eu lieu au Collège des Bernardins en mars 2018. Trois conclusions s’étaient imposées à l’issue de ce beau colloque : une invitation au dialogue avec les partenaires multiples — les élus, les amoureux du patrimoine, les communautés chrétiennes, les habitants des communes ; une invitation à la vigilance, dans un temps où bien des repères sont perdus : redire ce qu’est une église et sa vocation au sens large du terme ; une invitation à l’espérance : nos églises sont une chance pour la nouvelle évangélisation.

    Allons-nous devoir désacraliser de nombreuses églises ?

    Ces réflexions se conduisent sur un fond d’inquiétude : allons-nous devoir désaffecter, désacraliser des églises de façon massive, dans les années qui viennent ? Il n’est pas illégitime de se poser cette question. Elle nous attriste, elle peut même nous faire peur. Notons qu’il serait aussi irresponsable de ne pas se la poser. Les enjeux sont nombreux : ils sont pastoraux, mais aussi sociaux, politiques, juridiques, canoniques ou patrimoniaux.

    Aborder cette question, c’est entrer sur un terrain à la fois passionnant et un peu miné. Cette réflexion, nous ne sommes pas les seuls à la porter. Bien d’autres pays connaissent cette situation : en novembre dernier à Rome, le Conseil pontifical pour la culture organisait à son tour un colloque au titre évocateur : Dieu n’habite plus en ce lieu ? Au cours de cette rencontre, où fut évoquée la désaffection des lieux de culte, des Italiens, des Canadiens et des représentants venus des pays de l’Est de l’Europe sont venus partager des expériences d’utilisation nouvelle de leurs églises. Ainsi, la problématique n’est pas que française, même si elle se pose en France d’une façon originale suite aux lois de 1905 et 1907.

    Jusqu’où peut-on aller dans l’utilisation non-cultuelle d’une église ?

    Le plus souvent, on retrouve une tension sous-jacente entre l’option d’une utilisation non-cultuelle d’une église et la décision radicale de sa désaffection. Quels critères pouvons-nous nous donner ? Nous savons que la culture, la beauté, le patrimoine sont une porte d’entrée pour une évangélisation par les pierres, d’où l’importance des églises ouvertes, bien entretenues, accueillantes. Il y a dans ce domaine un bouillonnement et des initiatives très encourageantes. On se souvient de la belle expression que le pape Benoît XVI avait employée, la via pulchritudinis, la voie de la beauté pour nous faire accéder à Dieu.

    Lors du colloque romain, le pape François a adressé un message aux participants invitant à creuser la piste sociale. Comment un « bâtiment-église » peut-il être mis au service de finalités sociales ? Le Pape évoquait la figure du diacre saint Laurent dont l’iconographie sacrée le montre en train de vendre de précieux objets du culte pour en distribuer le produit aux pauvres. Pour le Pape, « ceci constitue un enseignement ecclésial constant qui, tout en inculquant le devoir de protection et de conservation des biens de l’Église, et en particulier des biens culturels, déclare qu’ils n’ont pas de valeur absolue mais qu’en cas de nécessité ils doivent servir au plus grand bien de l’être humain, et spécialement au service des pauvres ». Une église où, par exemple, on donnerait à manger, où les personnes seraient accueillies, ne serait que la mise en pratique de l’Évangile : « J’avais faim, vous m’avez donné à manger… j’étais un étranger, vous m’avez accueilli » (Mt 25, 35). Agir en ce sens nous inviterait à reconsidérer le canon 1214 qui définit une église comme « l’édifice sacré destiné au culte divin où les fidèles ont le droit d’entrer pour l’exercice du culte divin, surtout lorsqu’il est public ».

    En cas de désaffection d’une église

    Devant la décision radicale de la désaffection d’une église, trois questions surgissent. Premièrement, la future utilisation du bâtiment n’est-elle pas inconvenante (cf. canon 1222, non sordidum) ? Ensuite, en quoi un bâtiment qui n’est plus une église mais qui continue de lui ressembler, peut-il demeurer un signe ? Ne risque-t-il pas aussi de devenir un « contresigne » laissant penser qu’autrefois il y avait des chrétiens, mais que maintenant c’est fini ? Enfin, tout est-il fait « pour assurer un nouvel usage religieux ou culturel, compatible autant que possible avec l’intention initiale de la construction »1 ? L’intention peut être excellente, mais le risque est de dédier une ancienne église par exemple au silence, à la beauté, à l’intériorité, à l’harmonie, en mettant sur un même plan une certaine religiosité ambiante avec le message initialement chrétien du bâtiment.

    On le voit, ces questions sont complexes, ne pas les regarder en face serait irresponsable, les traiter trop rapidement aussi. Dans la conclusion du colloque romain, il a été demandé à plusieurs reprises que le peuple de Dieu dans son ensemble soit engagé dans ces réflexions. Chaque évêque, dans son diocèse, est invité à une réflexion ample, qui continuera de nous mobiliser dans les années qui viennent.


    [1] Texte d’orientation du colloque de Rome Dieu n’habite plus en ce lieu ?

  • Avec Bertrand Vergely, cultiver une sagesse contre le pessimisme ambiant

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    De  sur le site du Figaro Vox :

    Bertrand Vergely, à la recherche du sens perdu

    Bertrand Vergely, à la recherche du sens perdu

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Et si l’on allait plus loin que la seule quête du bien-être individuel, celui que promettent des ouvrages à succès en tête de rayon des librairies, pour se poser à nouveau la question du sens de la vie? C’est ce à quoi s’attelle le philosophe Bertrand Vergely dans «Notre vie à un sens!» (Albin Michel).


    Bertrand Vergely est normalien, agrégé de philosophie, professeur en khâgne, à Sciences Po et à l’institut théologique orthodoxe Saint Serge. Il a publié une trentaine de livres dont le dernier, Notre vie a un sens!, vient de paraître chez Albin Michel.


    FIGAROVOX.- Des livres de plus en plus nombreux explorent la question du sens en promouvant des méthodes de développement personnel. En quoi votre livre est-il différent?

    Bertrand VERGELY.- Mon livre tente de répondre à toutes les objections habituellement adressées au sens de la vie en posant la question: êtes-vous sûr que la vie n’a aucun sens? Jamais, dans un livre de développement personnel, vous ne trouverez une réflexion soutenue sur le non-sens de la vie, tous ces livres partant d’emblée de l’idée que le sens c’est le «moi» et le bien-être du moi. En fait, dans ces livres qui prétendent parler du sens, il n’y a aucune réflexion sur celui-ci. Ils ressemblent à une maison bâtie sans fondements.

    Se poser la question du sens de la vie, est-ce reconnaître une part de spirituel en l’homme?

    Notre monde qui n’a en vue que l’individu et son confort ne s’intéresse pas aux réponses qui inspirent l’existence.

    Penser que la vie a un sens suppose que l’on adhère à l’idée qu’il existe une source de sens supérieure à la vie et à l’homme donnant du sens, explique fort bien André Comte-Sponville, qui rejette l’idée d’une telle source. C’est pourtant ce que je pense. Il existe une source de sens supérieure à la vie et à l’homme. Cette source renvoie au fait inouï de l’existence. Relions-nous au fait que la vie et les hommes existent. Rentrant dans la présence, la vie se met à parler, en faisant résonner dans notre vie intime l’inouï de la présence du monde comme de notre présence au monde.

    Vous écrivez que «le monde produit quantité de solutions mais aucune réponse». Vos solutions, quelles sont-elles?

    Une solution est un moyen technique qui dissout un obstacle empêchant la réalisation d’un objectif personnel. Une réponse est une parole qui, parlant à notre existence tout entière, l’inspire. Notre monde qui n’a en vue que l’individu et son confort ne s’intéresse pas aux réponses qui inspirent l’existence. Mes solutions? C’est d’arrêter de vouloir des solutions pour tout afin de commencer à s’intéresser aux paroles qui, en inspirant, apportent une réponse à l’existence. Dans l’expérience de l’art, de la morale, de la philosophie et de la religion, ce sont des réponses que l’on entend. Elles répondent à notre soif d’exister pleinement. D’où leur valeur fondamentale.

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  • Liège, dimanche 5 mai 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement, messe du Bon Pasteur : plain-chant, orgue et violons

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 5 mai prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront deux œuvres du XVIIIe siècles : l’une de Mozart et l’autre de Vivaldi. 

    Le propre grégorien de la messe du 2e dimanche après Pâques dédiée au « Pastor Bonus » est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : il exprime la confiance des enfants de Dieu dans le bon pasteur qui a donné sa vie pour ses brebis. Se chante également au cours de la liturgie du jour l’hymne célèbre « Regina Caeli », dédiée à la Vierge au temps pascal.

    Regina Caeli (solennel):

     

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