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Au rythme de l'année liturgique - Page 166

  • Saint Jean, théologien de l'Amour

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    webfile111084.jpgJean l’Évangéliste (source : http://christus-web.com/jean-l-evangeliste/)

    Jean, fils de Zébédée

    Benoît XVI, audience générale du Mercredi 5 juillet 2006, Libreria Editrice Vaticana :

    "Nous consacrons notre rencontre d’aujourd’hui au souvenir d’un autre membre très important du collège apostolique : Jean, fils de Zébédée et frère de Jacques. Son nom, typiquement juif, signifie « le Seigneur a fait grâce ». Il était en train de réparer les filets sur la rive du lac de Tibériade, quand Jésus l’appela avec son frère (cf. Mt 4, 21 ; Mc 1, 19). Jean appartient lui aussi au petit groupe que Jésus emmène avec lui en des occasions particulières. Il se trouve avec Pierre et Jacques quand Jésus, à Capharnaüm, entre dans la maison de Pierre pour guérir sa belle-mère (cf. Mc 1, 29) ; avec les deux autres, il suit le Maître dans la maison du chef de la synagogue Jaïre, dont la fille sera rendue à la vie (cf. Mc 5, 37) ; il le suit lorsqu’il gravit la montagne pour être transfiguré (cf. Mc 9, 2) ; il est à ses côtés sur le Mont des Oliviers lorsque, devant l’aspect imposant du Temple de Jérusalem, Jésus prononce le discours sur la fin de la ville et du monde (cf. Mc 13, 3) ; et, enfin, il est proche de lui quand, dans le jardin de Gethsémani, il s’isole pour prier le Père avant la Passion (cf. Mc 14, 33). Peu avant Pâques, lorsque Jésus choisit deux disciples pour les envoyer préparer la salle pour la Cène, c’est à lui et à Pierre qu’il confie cette tâche (cf. 22, 8).

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  • Quand le Dieu pudique s’offre à nos regards, sous les traits d’un Enfant nu

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    fa_nativite_forli_hd.jpgNoël ou la pudeur de Dieu

    Le Dieu pudique s’offre à nos regards, sous les traits d’un Enfant nu, livré aux soins des hommes. Une chronique d'Eric de Beukelaer publiée sur le site de la Libre.

    Au cours du pèlerinage diocésain à Lourdes cet été dernier, on me proposa de me mettre au service de l’hospitalité des malades. Pareille expérience fut pour moi une première. Et quelle expérience… Des frères malades ou handicapés m’étaient confiés, afin que je leur prodigue les soins les plus intimes. Paradoxalement, jamais de toute ma vie n’ai-je ressenti autant de pudeur. Tout passe par le regard et se noue dans l’échange d’un sourire. Ainsi, ce jeune paraplégique que je venais de nettoyer et de langer - tel un nouveau-né - me mettant à l’aise avec humour : "Allez, pour les soins d’aujourd’hui, je te donne 8 sur 10." Dans un monde si facilement impudique, où les réseaux sociaux sèment à tout vent, rumeurs suggestives et photos voyeuristes, cet apprentissage me ramena au mystère de la crèche. À Noël, le Dieu pudique s’offre à nos regards, sous les traits d’un Enfant nu, livré aux soins des hommes. Noël est une des clefs d’accès vers cette Vérité chrétienne, aussi connue qu’ignorée : c’est dans le dénuement que le Tout-Puissant se donne à connaître et à aimer. D’où le désarroi de ces baptisés qui rêvent d’un dieu "qui ne se laisse pas faire" - un dieu respecté et craint. Ceux-là se battent, avec un égal zèle, pour mettre des crèches sur les places publiques… et pour en chasser les réfugiés. Mais aiment-ils ce Dieu nouveau-né, nu dans une mangeoire ? Mais aiment-ils ce Dieu supplicié, nu sur une croix ? La pudeur de Dieu est folie aux yeux de ceux qui se laissent aveugler par leurs désirs narcissiques. Seul celui qui demande à l’Esprit un cœur de pauvre, y reçoit accès. "Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits." (Luc 10, 21)

    Propos abscons… ? Non, discours d’une simplicité biblique. Ce qui est vrai pour Dieu, est d’ailleurs tout aussi vrai pour l’homme. Tant que notre entourage ne connaît de nous qu’une façade mondaine, soit la personnalité que nous nous sommes socialement construite, ou celle dont le regard extérieur nous affuble, une rencontre en vérité n’est pas possible. Celle-ci advient lorsque je puis me montrer à mon prochain tel que je suis - dans ma nue vérité - et découvrir l’autre dans la sienne. Alors, se réalise quelque chose de la magie de Noël au cœur de nos vies et de nos familles : avec pudeur et dénuement, les âmes se dévoilent.

    Mystère de Dieu, mystère de l’homme… Voilà qui conduit au mystère de l’Église. Aux yeux du monde, celle-ci n’est qu’une vénérable institution, ballottée tel un vieux paquebot à l’équipage grisonnant, entre les tempêtes de la sécularisation et des scandales. Beaucoup parient dès lors sur son proche naufrage. Aux yeux de l’Esprit, cependant, l’Église se révèle comme un peuple de boiteux - comme vous, comme moi - qui s’agenouille devant un Nouveau-Né, afin qu’advienne la crèche en ce monde. L’Église n’est pas d’abord forte de ses cathédrales, de ses ornements, de ses foules, ou de son clergé. Elle est forte de ses saints - connus ou anonymes - qui osent l’Évangile dans toute sa nudité. Elle est forte d’avancer avec pour étendard un Enfant, qui scelle la Vérité sur Dieu et sur l’homme. Cela, l’esprit mondain ne peut le comprendre. Lors de Son procès, le Christ déclara à Pilate : "Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix" (Jean 18, 37). Mais le gouverneur romain appartenait à une autre vérité, celle des légions romaines. Il rétorqua donc au Condamné, avec une pointe de sourire condescendant : "Qu’est-ce que la vérité ?" La Vérité se tenait là, enchaînée devant lui, mais Elle ne lui répondit point. Parfois, il ne reste que la pudeur pour que Dieu se révèle. Sainte Nativité à vous et à vos proches. Surtout si vous vivez Noël dans le dénuement… Tel l’Enfant de la crèche.

    (1) : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/

  • Messe de Noël à la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa

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    rdc_messe_noel.jpg

    De France 24 avec AFP:

    Dans  son homélie du 24 décembre, le soir de Noël, le nouvel archevêque de Kinshasa a évoqué la crise politique que traverse la RD Congo. Il a appelé à tenir la "promesse" des élections du dimanche 30 décembre. Le nouvel archevêque de Kinshasa n’a pas dérogé à la règle. Comme ses prédécesseurs, la politique a fait irruption dans son homélie du soir de Noël, lundi 24 décembre. Sur fond d’une interminable crise électorale, Monseigneur Fridolin Ambongo n’a pas manqué d’évoquer la situation que traverse la République démocratique du Congo pour sa première messe. "En cette période critique de l’histoire de notre pays, j’invite chacun et chacune au sens de la responsabilité et à la non-violence pour que nous puissions passer ce cap du 30 décembre 2018 dans la paix et la vérité", a-t-il déclaré devant des centaines de chrétiens rassemblés dans la cathédrale Notre-Dame du Congo.

    Le religieux de 58 ans a également dénoncé le "mépris de la dignité" que subissent ses compatriotes. "Est-ce excessif d'affirmer que le Congolais est en exil sur sa propre terre ? a-t-il demandé. Que d'humiliations et de manques de nécessaire vital", a poursuivi l’homme à la tête de l'archidiocèse de Kinshasa. 

    Manque de volonté

    Répondant au micro de RFI, Mgr Fridolin Ambongo a estimé qu’il y avait un réel manque de "bonne volonté de la classe politique Congo". Sinon, "une solution intermédiaire" aux machines à voter aurait été trouvée, a-t-il déclaré.Au cœur de la crise, les machines à voter suscitent des crispations. Une partie de l'opposition refuse l'utilisation de ces écrans tactiles qui doivent permettre aux électeurs de choisir leurs candidats et imprimer leur bulletin de vote. 

    À lire : En RD Congo, la campagne électorale prend un tour inquiétant

    La Commission électorale nationale indépendante (Céni) est au centre d'un nouvel épisode dans cette interminable polémique : cet écran tactile n'est-il qu'un simple outil pour imprimer les bulletins avant le comptage manuel, comme elle le dit, ou aussi le support d'un vote électronique ? Dans un entretien à la chaîne TV5 Monde, le rapporteur-adjoint de la Céni a vendu la mèche en affirmant que les machines pouvaient servir à une transmission électronique des résultats, avant de se raviser.En apparence, la Céni continue de préparer les élections de dimanche à marche forcée. Fidèle à sa litanie de chiffres quotidiens, la Commission a annoncé samedi qu'elle avait accrédité au total "700 000 témoins, 270 000 observateurs nationaux et internationaux, 1 575 journalistes dont 84 internationaux".

    La communauté internationale prudente

    Tenu à l'écart par Kinshasa, le reste de la communauté internationale a continué de publier des communiqués d'une grande prudence face à ce nouveau report."Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies expriment leur espoir que ce report permettra la création des conditions favorables pour les Congolais afin qu'ils s'expriment librement le 30 décembre 2018", ont-ils écrit dans un communiqué. L'Union africaine, l'Union européenne, les États-Unis, le Canada, la Suisse, le Japon et la Corée du Sud ont répété la même chose dans un communiqué conjoint. Ils ont appelé "tous les acteurs à s'engager pour le succès d'un processus électoral crédible et apaisé qui mènera la RDC à un transfert du pouvoir en conformité avec la Constitution congolaise et l'accord du 31 décembre 2016". À cinq jours du vote, les élections, reportées pour la troisième fois, doivent désigner le successeur de Joseph Kabila. Après dix-huit ans passés au pouvoir dont deux mandats de cinq ans, le présidant sortant ne peut plus se présenter selon la Constitution de 2006.

    À lire : "RD Congo : l'Église catholique fait entendre sa voix pour l'élection présidentielle" 

    Pour l’archevêque, un énième report serait une menace à la stabilité du pays. "Ne pas tenir cette promesse, ce serait travailler à l'anéantissement de la paix", a-t-il alerté sous les applaudissements des fidèles. "La paix, la vraie paix qui vient de Jésus-Christ, pour notre pays aujourd'hui, c'est aussi que les résultats puissent être publiés et puissent réellement refléter la volonté du peuple", a ajouté Mgr Ambongo.

    JPSC

  • Messe du Jour de Noël : Plain-chant parisien (XVIIe-XVIIIe siècle)

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    Ensemble Organum. Les pages de la Chapelle. Notre Dame de Paris. Marcel Pérès, orgue et direction. Kyrie eleïson with organ improvisation by Marcel Pérès :


    Au temps du Roi-Soleil, le plain-chant connut une efflorescence  dont les messes du Liégeois Henry Du Mont, maître de chapelle de Louis XIV, ont laissé des traces populaires, jusqu’au concile Vatican II. Voici peu, un africain qui fréquentait l’église du Saint-Sacrement à Liège pouvait encore chanter par cœur la messe royale qu’il avait apprise dans les années 1950 au collège Notre-Dame de la Victoire à Bukavu. Ce collège jésuite de plus de deux mille élèves, rebaptisé « Alfajiri » à l’époque de Mobutu, comporte, encore aujourd’hui, une section latine et a conservé sa belle devise « stella duce » en hommage à Notre-Dame dont la statue surplombe toujours l’entrée principale de l’établissement construit pendant et après la guerre 1940-1945 sur la presqu’île de Nya Lukemba  surplombant le lac Kivu.

    Culture sans frontières…

    JPSC

  • Nous vous souhaitons une joyeuse fête de Noël

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    Assisi Nativity.JPG

    Voici qu'Il vient pour que sa joie habite nos coeurs

    et que nous en soyons comblés.

    Que rien ne nous trouble, que rien ne nous effraie !

    Il se donne à nous et, si nous le recevons,

    rien ne pourra nous manquer.

  • Noël nouvelet

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    Du Frère Philippe Verdin sur retraitedanslaville.org :

    Noël nouvelet

    Les petits chanteurs de Saint Ferdinand des Ternes interprètent un cantique de Noël qui date sans doute du XVIe siècle : « Noël nouvelet ».

    Nouvelet signifie en français de la Renaissance : né depuis peu. Autrement dit : Noël qui vient, naissance de Dieu maintenant, ou Noël chaque année nouveau.

    C’est le compositeur Jehan Alain qui a harmonisé ce chant traditionnel en 1938. Deux ans après, le 20 juin 1940, avec les Cadets de Saumur dans la défense de la Loire, il est mort à l’âge de 29 ans.

    Les petits chanteurs prêtent leur voix aux bergers et aux anges : « Chantons ici, disons à Dieu, merci ! Chantons Noël pour le Roi nouvelet. De vers Bethléem, vit Joseph et Marie, l’âne et le bœuf, l’Enfant couché par lit, la crèche était au lieu d’un bercelet. »

    C’est l’émerveillement devant un miracle si simple : un enfant nait et c’est l’espoir du monde qui renait, parce que Dieu s’est fait tout petit, enfant.

  • Ces pays où il ne fait pas bon fêter Noël

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    Lu sur aleteia.org :

    Ces pays dans lesquels le petit Jésus a interdiction de naître

    Il y a généralement deux causes à l’hostilité d’un gouvernement de voir Noël être célébré : l'idéologie communiste et le fondamentalisme islamique.

    Si l’Enfant-Jésus, la Vierge Marie et saint Joseph ont affronté en leur temps la vicieuse persécution d’Hérode, la situation des chrétiens d’aujourd’hui dans plusieurs pays du monde se révèle parfois tout aussi difficile quand il s’agit de célébrer la Nativité. Si dans les pays occidentaux, on déplore parfois la sécularisation rampante et la surenchère commerciale qui entoure la période de l’Avent, ailleurs célébrer la naissance de Jésus est officiellement interdit quand cela ne conduit pas à risquer la mort. Voici huit pays qui se distinguent tristement pour interdire, ou presque, au petit Jésus de naître le 25 décembre :

  • Ne nous laissons pas voler la joie de Noël !

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    De Jean-Michel Castaing sur le site Aleteia.org :

    Ne nous laissons pas voler la joie de Noël !

    La joie de Noël, au folklore attendrissant, est avant tout surnaturelle. Dans l’étable de Bethléem mais aussi dans le cœur de tous les hommes, la naissance du Sauveur est une joie prophétique que Dieu nous donne pour le Salut de tous.

    Chaque année, la même appréhension resurgit : et si les événements négatifs que l’actualité déverse sur nos écrans allaient nous gâcher la fête de Noël ? Comment retrouver et goûter la « magie » de la naissance de Jésus tandis que la marche du monde n’est pas tout à fait à l’unisson de son glorieux mais humble avènement, du mystère joyeux de la Nativité ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de replacer la fête dans sa perspective théologale, c’est-à-dire dans sa dimension divine.

    Noël n’est ni un mythe, ni du folklore

    Car Noël n’est ni du folklore, ni de l’optimisme attendrissant à bon marché. Bien sûr, les crèchesles santonsles guirlandes, les bougies, tous les signes et le décorum d’usage que nous prenons plaisir à ressortir et reconstituer à l’approche du 25 décembre, ont toute leur place dans nos préparatifs. Cependant, ils ne doivent pas nous faire oublier que la naissance du Prince de la Paix n’est pas née de l’imagination de conteurs qui désiraient égayer les hommes confrontés aux premiers assauts des frimas de l’hiver. Noël n’est pas non plus un mythe réconfortant, à l’usage de populations qui se résignaient à vivre calfeutrées pour de longs mois à l’intérieur de leurs habitacles.

    Noël est un don de Dieu. Et si le Messie a été engendré par une femme de notre humanité, qu’il a été prophétisé par des hommes qui se faisaient l’écho de l’attente des pauvres, il n’en reste pas moins que la Parole de Dieu qui l’annonçait était inspirée elle-même par Dieu. Et au final, c’est cette même Parole qui vient habiter parmi nous ! Ce qui signifie que l’action de Dieu est première et centrale dans l’événement de la Nativité.

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  • Petite méditation sur l'Espérance de Noël

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    Petite méditation sur l’Espérance de Noël 

    Une ode célèbre de Charles Péguy (1873-1914) débute par ces mots : « La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’Espérance ».  C’est une toute petite fille de rien du tout. Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière. Et cette petite fille de rien ne va pas de soi. Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera. Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé, au milieu de ses deux grandes sœurs, la Foi et la Charité, elle a l’air de se laisser traîner malgré elle mais « en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres. Et qui les traîne. Et qui fait marcher le monde ».

    A priori, Dieu fait homme cela ne va pas de soi : ce que nous disons dans le Credo est-il vrai : « Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie » ? Dans son livre sur les récits de l’Enfance de Jésus, Benoît XVI répond oui sans réserve : « Il y a deux moments où l’action de Dieu intervient directement dans le monde matériel : la naissance par la Vierge et la Résurrection du tombeau, où Jésus n’est pas resté et n’a pas subi la corruption. Ces deux points sont un scandale pour l’esprit moderne. Dieu peut agir sur les idées et sur les pensées, dans la sphère spirituelle –mais pas dans la matière. Cela dérange. Sa place n’est pas là. C’est pourtant bien de cela qu’il s’agit : du fait que Dieu est Dieu et qu’il n’agit pas seulement au niveau des idées […]. Si Dieu n’a pas aussi le pouvoir sur la matière, alors il n’est pas Dieu. Mais, il possède bien ce pouvoir et avec la conception et la résurrection de Jésus-Christ  il a inauguré une nouvelle création. Ainsi, en tant que Créateur, il est également notre Rédempteur. La conception et la naissance de Jésus de la Vierge Marie sont alors un élément fondamental de notre Foi et un signe lumineux d’Espérance » .

    JPSC

    crèche Bradi Barth image-bradi-barth-nativite-lot-de-25.jpg  

    Graduel de la Messe du Jour de Noël:

    Viderunt omnes fines terrae salutare Dei nostri : jubilate Deo omnis terra

    Toutes les extrémités de la terre ont vu le Salut de notre Dieu : chante à Dieu ta joie, terre entière.

    Verset :

    Notum fecit  Dominus  salutare suum : ante conspectum gentium  revelavit iustitiam suam

    Le Seigneur a fait connaître son salut, aux yeux des nations il a révélé sa justice

     

  • O Emmanuel (23 décembre)

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    Les antiennes O de l'Avent (voir ICI)

    23 décembre

    O Emmanuel, Rex et legifer noster, expectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.

    O Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations : Viens nous sauver, Seigneur, notre Dieu.

  • Notre foi tiendra-t-elle jusqu’au bout ? Notre espérance restera-t-elle intacte ?

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    D'Aline Lizotte sur le site Smart Reading Press :

    LE FILS DE L’HOMME, QUAND IL VIENDRA, TROUVERA-T-IL LA FOI SUR LA TERRE ? (LC 18, 8)

    «La sainte Église, pendant l’Avent, attend avec larmes et impatience la venue du Christ Rédempteur […]. Dans la bouche de l’Église, les soupirs vers le Messie ne sont point une pure commémoration des désirs de l’ancien peuple : ils ont une valeur réelle, une influence efficace sur le grand acte de la munificence du Père céleste qui nous a donné son Fils», explique Dom Guéranger. Dans la foi, la prière du chrétien acquiert la certitude de cette venue.

    Lettrine de la lettre Saint Paul écrit : «“Il est monté”, qu’est-ce à dire, sinon qu’il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ? Et celui qui est descendu, c’est le même qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses» (Ép 4, 9-10). L’Apôtre nous dit aussi que celui qui est monté «viendra pour être glorifié dans ses saints et admiré en tous ceux qui auront cru» (2Th 1, 10).

    Notre vie est tellement tissée d’espoirs déçus ! Qui ne se souvient de cette complainte de Barbara, sortie en 1964, qui chantait de sa voix douce et grasseyante :

    Dis ! Quand reviendras-tu ?
    Dis ! Au moins le sais-tu ?
    Que tout le temps qui passe ne se rattrape guère…
    Que tout le temps perdu ne se rattrape plus !

    Ce fut le tube de ces années-là !

    La phrase de Jésus clôt la parabole qu’il dit pour encourager ceux qui prient sans cesse et qui semblent ne pas être exaucés (cf. Lc 18, 1-8). C’est l’histoire de ce juge inique qui refuse de rendre justice à cette veuve qui ne cesse de l’implorer. Exaspéré, il accepte d’exaucer son désir pour un seul faux motif : qu’elle cesse de lui «rompre la tête», lui qui ne craint ni Dieu, ni les hommes. Homme dur et inique, aucun sentiment de compassion, aucun devoir de justice – pourtant il est juge – ne traverse sa conscience ; il ne cède ni à la pitié, ni à la souffrance. Quelle antithèse avec Dieu qui entend les cris de ses enfants qui l’implorent nuit et jour ! Dieu peut-il ne pas faire justice ? Et pourtant ! Dis ! Quand reviendras-tu ?

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  • A l'occasion de Noël, aider les chrétiens de Syrie menacés de disparition

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    Dans le monde entier, l’AED consacre sa campagne de Noël aux chrétiens de Syrie

    Dans le cadre de sa campagne de Noël, la Fondation internationale Aide à l’Église en Détresse soutient les différentes communautés chrétiennes de Syrie. Les chrétiens syriens sont gravement menacés de disparition. Avant la guerre, ils constituaient environ 10% de la population, soit environ 2,5 millions de personnes. Actuellement, on estime qu’il n’en reste plus que 700.000, soit de 3 à 4% de la population, bien qu’il soit difficile de donner des chiffres exacts.

    Ce déclin est une conséquence de la catastrophe humanitaire causée par la guerre civile sanglante et aggravée par la persécution ouverte effectuée par des groupes extrémistes tels que l’État Islamique (Daesh) et Al-Qaïda.

    L’Aide à l’Église en Détresse souhaite financer, à hauteur de 15 millions d’euros, des projets d’urgence, de reconstruction et d’assistance pastorale, destinés en particulier aux jeunes et aux enfants :

    1) aide d’urgence : nourriture, médicaments, produits d’hygiène, aides au paiement des loyers et de l’électricité pour les familles déplacées,

    2) reconstruction : de maisons particulières des familles chrétiennes revenues dans leurs lieux d’origine, et de structures communales, dont des églises et monastères.

    3) assistance pastorale : aide à la subsistance pour les prêtres et religieuses, programmes de formation et de prise en charge spirituelle ainsi que d’accompagnement post-traumatique.

    4) des bourses d’étude et du matériel scolaire sont prévus pour les enfants et les adolescents, ainsi que du lait maternisé pour les bébés et enfants de moins de trois ans et un lot de cadeaux de Noël pour plus de 15.000 enfants.

    Par Maria Lozano

    Ensemble, avec vous, nous aidons ceux qui sont dans le besoin. Grâce à vous, l’Aide à l’Église en Détresse apporte un soutien aux fidèles partout où ils sont persécutés, opprimés ou en détresse, à travers des informations, des prières et des actions.

    Vous pouvez nous soutenir par :

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    - Belgique : IBAN : BE25 1960 0933 4182 et BIC : CREGBEBB (Aide à l’Église en Détresse a.s.b.l. – sans attestation fiscale). En vertu de la loi Belge, les projets pastoraux ne sont pas admissibles à l’octroi d’une attestation fiscale.

    - Luxembourg : IBAN : LU66 1111 0261 9404 0000 et BIC : CCPLLULL

    • un don pour un projet social au numéro de compte IBAN : BE72 1960 1357 6116 et BIC : CREGBEBB (Aide et Espoir a.s.b.l. – avec attestation fiscale à partir de € 40,00). Ceux qui, au cours de l’année, ont fait un don de € 40,00 ou plus pour un projet social, reçoivent automatiquement une attestation fiscale l’année qui suit.

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